Fonkisifou

Créateur de l’école d’arts martiaux de la boule à facette

  • Nicole Belloubet démet un sociologue pour qui le voile à l’école est un « vecteur d’émancipation »
    https://www.lopinion.fr/politique/nicole-belloubet-demet-un-sociologue-pour-qui-le-voile-a-lecole-est-un-vect


    Imagine que la science te donne tort…

    Voici ce que disait ce dernier sur RFI le 5 avril : « Le voile n’est pas le plus souvent un signe de prosélytisme – les enquêtes sociologiques montrent qu’il s’agit même souvent d’un vecteur d’émancipation pour les jeunes filles par rapport à leurs milieux – et le port du voile devrait donc être analysé chaque fois au cas par cas » Ajoutant, à propos de Maurice-Ravel : « ça illustre, me semble-t-il, les difficultés d’appliquer sereinement la loi qui (…) apparaît, à tort ou à raison, comme discriminatoire à l’égard des musulmans ». Il y a un an, la nomination au CSL d’Alain Policar par Pap Ndiaye, alors ministre de l’Education nationale, avait été très critiquée par les « historiques » de l’institution créée par Jean-Michel Blanquer qui y voyaient une manœuvre de dilution de la défense de la laïcité.

    • Ah les éléments perturbateurs selon Belloubet, une ado avec un foulard, un enfant en situation de handicap, la listen’est pas close...

    • Évincé du Conseil des sages de la laïcité, #Alain_Policar réagit : « L’illusion du pluralisme est écornée »
      https://www.mediapart.fr/journal/france/250424/evince-du-conseil-des-sages-de-la-laicite-alain-policar-reagit-l-illusion-

      L’interview que j’ai donnée à RFI le 5 avril sur l’affaire du lycée Maurice-Ravel, qui hélas n’était pas le reflet très exact de ce que j’ai dit, a suscité des attaques des collectifs #Vigilance_universités et #Vigilance_collèges_lycées, dans lequel deux membres du Conseil des sages siègent – Iannis Roder et Delphine Girard. Ce sont ceux avec lesquels je n’avais pratiquement pas réussi à nouer la moindre relation.

      Ce sont des idéologues, partisans d’une #laïcité intransigeante, qui considèrent qu’il faut la brandir à tout-va pour éloigner le danger islamiste. Ce n’est pas mon avis. En séance du Conseil j’avais dit en début d’année que si nous voulions célébrer l’anniversaire de la loi de 2004, il faudrait s’interroger sur les raisons pour lesquelles des familles et élèves en majorité #musulmans ne comprennent pas cette loi et la jugent discriminatoire. On m’a répondu que ce n’était pas le problème.

      On me reproche de ne pas respecter le droit positif, car je me réclame de la jurisprudence du Conseil d’État de novembre 1989 qui ne voulait pas de loi. Mais un droit en vigueur est pour moi questionnable et éventuellement destiné à changer selon les circonstances. La loi pouvait être bonne en 2004, mais ses conditions d’application ne sont pas totalement satisfaisantes. Si on s’intéressait plutôt aux manquements à l’obligation scolaire, on ne mettrait pas l’accent sur l’appartenance à une communauté religieuse quelconque. Ce n’est pas ce qui est fait.

      [...]

      La laïcité est pourtant le meilleur moyen d’organiser la coexistence des libertés, mais elle apparaît comme coercitive dans l’esprit de nombreux jeunes. Il faut que les raisons soient accessibles à tous. Malheureusement, la position majoritaire considère que la laïcité à la française n’est pas contestable.

      [...]

      De manière générale, il existe un biais majoritaire qui met en cause l’égalité civique en France. C’est ce qu’a développé Cécile Laborde [autrice de Français, encore un effort pour être républicains !, Seuil, 2010 – ndlr], mais ce sont des arguments que les nationaux-républicains comme Dominique Schnapper, la présidente du #Conseil_des_sages_de_la_laïcité, ont du mal à admettre. Et puis il y a l’#histoire_coloniale, dont on n’a pas fait le bilan de façon sérieuse en France. Nous n’avons pas suffisamment de recul sur la « mission civilisatrice » que l’#universalisme à la française était censé accomplir. Ça viendra peut-être. Quoi qu’il en soit, avec mon exclusion, l’illusion du pluralisme au sein du CSL est écornée.

  • La question que personne ne semble vouloir se poser : qu’est-ce qu’on fait, quand un·e facho sera élu·e en 2027 ?

    Quelles réponses aux répressions qui vont s’abattre encore plus qu’aujourd’hui ? Quel rôle pour nos outils sur les interwebz ? Quelle possibilité de survie, même, pour nos réseaux ? Etc.

  • Les dépenses militaires mondiales augmentent dans un contexte de guerre, d’escalade des tensions et d’insécurité
    https://www.obsarm.info/spip.php?article649

    (Stockholm, 22 avril 2024) – Le total des dépenses militaires mondiales s’élève à 2 443 milliards de dollars en 2023, soit une augmentation de 6,8 % en termes réels par rapport à 2022. Il s’agit de la plus forte augmentation d’une année sur l’autre depuis 2009. Les 10 plus grands dépensiers en 2023 – avec en tête les États-Unis, la Chine et la Russie – ont tous augmenté leurs dépenses militaires, selon les nouvelles données sur les dépenses militaires mondiales publiées aujourd’hui par le (...) #Armements

    / Dépenses militaires / Budgets, #Guerres, #Industrie_d'armement

    #Dépenses_militaires_/_Budgets
    https://www.obsarm.info/IMG/pdf/milex_press_release_fre-5.pdf

  • Telk Qadeya : Gaza a démasqué l’hypocrisie abjecte de l’Occident Traduction et sous-titres par Alain Marshal
    https://www.youtube.com/watch?v=g2XSk0xSByI

    La chanson « Telk Qadeya » (« Ceci est une cause ») du groupe égyptien Cairokee connaît un succès exceptionnel depuis sa sortie fin novembre 2023. En dénonçant l’indignation sélective du discours occidental qui se prétend à la pointe des combats progressistes mais n’a aucune considération pour le génocide en cours à Gaza, le titre traduit un ressentiment largement partagé dans le monde arabe.

    Ceci est une cause
    https://blogs.mediapart.fr/alain-marshal/blog/070424/telk-qadeya-gaza-demasque-lhypocrisie-abjecte-de-loccident
    Ils sauvent les tortues de mer

    Et ils tuent les « animaux humains »

    Ceci est une cause (jugée digne d’être défendue)

    Et cela est une cause (jugée insignifiante)

    *

    Comment devenir un ange blanc ?

    Et n’avoir qu’une moitié de conscience

    Lutter pour les mouvements des « Libertés »

    Et éradiquer les mouvements de Libération

    Accorder sa compassion et sa tendresse

    Aux tués en fonction de leur nationalité

    Ceci est une cause (jugée digne d’être défendue)

    Et cela est une cause (jugée insignifiante (...)

  • En hommage à Maryse Condé (1934-2024), écrivaine guadeloupéenne, prix Nobel alternatif de littérature en 2018, je poste cet entretien accordé au quotidien LIbération en 1997. Le passage sur les appropriations et usages de la « langue coloniale » est particulièrement intéressant et à mettre en perspective avec, par exemple, les analyses de Kateb Yacine (1929-1989).

    Maryse Condé, Antilles mutantes
    https://www.liberation.fr/livres/1997/09/18/maryse-conde-antilles-mutantes_214339

    Née à Pointe-à-Pitre, romancière et professeure de littérature à l’université de Columbia, Maryse Condé est sortie de la traditionnelle opposition créole-français en cannibalisant, pour la faire sienne, la langue coloniale. Entretien.
    par Claire Devarrieux, publié le 18 septembre 1997.

    Les fictions qui traitent d’un secret familial sont généralement conçues pour l’élucider. Dans Desirada, son dixième roman, Maryse Condé approfondit au contraire le mystère, le construit comme un monstrueux fardeau de mensonges, ou de demi-vérités, dont l’héroïne choisira de se détourner. Qui était son père ? Elle est née d’un viol. Sa mère et sa grand-mère donnent des versions opposées. Ni l’une ni l’autre n’ont eu d’amour maternel à transmettre, c’est un manque glaçant qui gagne le livre peu à peu, alors qu’il avait commencé dans la chaleur de l’enfance. Desirada (la Désirade est une petite île des Antilles, dépendant de la Guadeloupe) entrecroise les lignes de force de destins féminins, comme la plupart des nouvelles de Pays mêlés. C’est surtout le tableau d’une diaspora. On y rencontre à Paris des enfants d’Haïtiens émigrés à Cuba, une Russe égarée en Haute-Guinée, un musicien né à Londres de parents qui venaient de Trinidad. L’héroïne épouse le musicien, le suit en Amérique où il voudrait imposer sa propre « symphonie du Nouveau Monde ». Un personnage optimiste ­ ce que n’est pas tout à fait le livre, bien qu’il soit parcouru d’un grand vent de liberté ­ dit : « Personne ne veut entendre que les immigrés ne sont pas des damnés. Ils sont le sel de la terre ainsi que la lumière du monde. » Maryse Condé est née Maryse Boucolon en 1937 à Pointe-à-Pitre. Sa mère était enseignante, son père travaillait dans une banque. Après son bac, elle a été ravie de partir étudier en France, à Fénelon, puis à la Sorbonne. Elle a publié son premier roman en 1976, après avoir longtemps vécu en Afrique, sans laquelle elle dit qu’elle ne serait pas devenue écrivain, et où elle a puisé la matière de Ségou, son plus grand succès. Elle vit depuis douze ans à New York, où elle enseigne la littérature à l’université de Columbia. Son oeuvre n’est pas autobiographique. Ni insulaire.

    Le message de « Desirada » est-il qu’il faut arracher ses racines pour être libre ?

    Oui, en un sens. Nous, Antillais, on nous demande toujours de nous définir par rapport à nos racines. Je crois qu’il est grand temps de dire : ça n’a pas tellement d’importance, l’endroit d’où nous venons, ce qui compte c’est le peuple que nous sommes devenu, ce que nous avons aujourd’hui comme culture à présenter au reste du monde. Je crois qu’il faut cesser cette quête traumatisante des racines, et puis essayer de vivre au présent. Ce n’est pas facile.

    Pourquoi avez-vous écrit des Guadeloupéens qu’« ils ne survivraient pas à l’arrivée du troisième millénaire » ?

    Nous ne survivrons pas tels que nous avons été. Avec Maastricht, avec l’ouverture des frontières, le fait que les Européens peuvent venir s’installer comme ils veulent, le fait que privés de travail nous sommes obligés de partir à l’étranger de plus en plus loin pour chercher à survivre, la composition de la Guadeloupe change énormément. Entre la Guadeloupe que ma grand-mère a connue, même pas, que ma mère a connue, et la Guadeloupe d’aujourd’hui, l’écart est considérable.

    Il ne reste rien de votre enfance ?

    Pas grand-chose. Des lieux, des bribes. La maison : disparue. La famille : dispersée. L’endroit où je passais les vacances a été coupé en deux par une nouvelle route, un côté a été bâti, et de l’autre côté reste le vieux pont sur lequel je jouais, au-dessus d’une petite rivière qu’on appelait la Sarcelle. Ça me paraît un symbole. Maintenant cette route est abandonnée, elle a été remplacée par une déviation. Voyez, tout le paysage dans lequel j’ai grandi a disparu, c’est un peu l’impression que j’ai quand je retourne en Guadeloupe, ce n’est pas nous qui générons le changement, il est décidé par les institutions en place, même physiquement le pays nous échappe.

    Où en êtes-vous avec la politique ?

    J’étais, d’une façon peut-être un peu idéale, pour l’indépendance de la Guadeloupe. Je ne me suis pas assez engagée parce que, avant tout, je voulais écrire. Or, je crois que la politique est une chose qu’on fait à plein temps. Il m’aurait fallu me lancer vraiment dans le combat, et à cause de ce manque de décision, finalement je n’ai pas été capable d’influer sur le statut guadeloupéen. Alors, je suis un peu en retrait. La cause demeure, mais étant donné qu’on n’a pas su la défendre au moment où il fallait, il faut maintenant essayer de gérer l’échec, de le transformer. On n’a pas pu mener la Guadeloupe à l’indépendance, faisons-nous une raison, voyons comment, dans la situation actuelle, on peut quand même préserver un minimum d’indépendance culturelle, d’indépendance spirituelle, puisque sur le plan économique et politique, on a complètement échoué. Ce n’est pas très gai comme constat. Mais c’est la sagesse. Le problème de l’indépendance ne se pose plus comme en 1960.

    Et avec la langue française ?

    Il y a une sorte de dichotomie dans la littérature antillaise. On vous dit : le français est la langue de la colonisation, et le créole, c’est la langue maternelle, plus vous êtes proche de la langue maternelle, plus vous êtes authentique. D’abord, je ne sais pas très bien ce que veut dire authentique, il n’y a pas de norme. Deuxièmement, il y a possibilité de pervertir le français tel que le colonisateur a voulu nous l’imposer. Une langue, c’est quelque chose qu’on refait à son image. Quand je parle français, c’est un français que j’ai cannibalisé, réinterprété avec mon histoire, avec mon ethnicité, mon expérience particulière, ce n’est pas la langue coloniale, c’est devenu la mienne. Enfin, je crois que pour un écrivain, toutes les langues sont des langues étrangères qu’il lui faut déconstruire. Il lui faut trouver sa propre voix avec des mots imposés par la société. La dichotomie créole/français est terriblement simpliste, elle a un air comme ça politique, révolutionnaire, en fait elle ne s’appuie pas sur la réalité de l’ambiguïté de l’utilisation d’une langue par le locuteur, et sur le problème que pose la langue en général à celui qui écrit.

    Ne pas écrire systématiquement sur les Antilles vous éloigne des écrivains antillais ?

    La littérature antillaise parle des lieux qu’elle considère comme antillais, de la terre (le Martiniquais parle de la terre martiniquaise, le Guadeloupéen de la terre guadeloupéenne). Elle fait l’inventaire de ce que nous possédons, c’est très bien, mais elle oublie qu’il y a davantage de Guadeloupéens et de Martiniquais en dehors de la région que dans la région elle-même. Il y a d’énormes communautés d’Antillais aux Etats-Unis, en Europe, partout, est-ce qu’il faut exclure ces gens-là de la littérature antillaise ? Il faut au contraire s’intéresser à ceux qui créent à l’extérieur, parce que, étant donné qu’ils sont constamment confrontés avec l’Autre, ils ont toujours à se redéfinir ou à se définir comme Antillais. On ne sait pas très bien ce que c’est. Mais on sait absolument qu’on est différent des autres, et c’est ça qu’on cultive.
    Qu’est-ce qui vous fait le plus plaisir, que Derek Walcott et Toni Morrison aient le prix Nobel, ou que Patrick Chamoiseau ait le Goncourt ?

    Ça me fait plaisir pour eux parce que je les aime bien tous les trois ­ Patrick est un vieux copain­, mais je ne peux pas dire que j’éprouve un sentiment de fierté régionale ou raciale. Je crois que j’en ai fini avec ça. Ce qui est important c’est qu’en tant qu’écrivains ils soient couronnés. Ce n’est pas parce qu’ils sont antillais, ou qu’elle est une femme noire, que je me sens plus heureuse.
    Vous sentez-vous plus proches des écrivains femmes que des écrivains hommes ?

    Non. Pas du tout. J’aime beaucoup Edwidge Danticat. Elle a 26 ans, elle écrit en anglais, sur Haïti, à Brooklyn. Je vois là une nouvelle génération de la littérature antillaise. Je me sens pas proche d’elle parce que c’est une femme. Je n’ai pas ce genre de considération. J’enseigne la littérature féminine, mais pour une raison, je dirais, pédagogique, parce qu’elle est moins connue. Il y a une espèce de silence, on parle toujours des hommes, c’est agaçant à la fin, toujours, toujours les mêmes. C’est bizarre que ça résiste comme ça en cette fin du XXe siècle, où on pourrait penser que le monde est plus ouvert. Et puis j’enseigne aussi des hommes, comme Raphaël Confiant. Je ne divise pas en catégories.

    Parmi les amis écrivains que je fréquente à New York, il y a Caryl Phillips, qui vient d’Antigua, il y a Antonio Benites-Rojo, qui vient de Cuba. On a les mêmes intérêts, on cherche à dire la même chose, on a la même expérience de ce qu’on appelle exil, déracinement. Ce n’est pas basé sur des affinités de langue, l’un est anglophone, l’autre espagnol, ce n’est pas basé sur des affinités de sexe, puisque ce sont des hommes, c’est basé sur des affinités littéraires, une façon de concevoir le travail d’écrivain. Tous les trois, nous sommes d’avis que la littérature antillaise ne peut être confinée à la production insulaire, qu’elle a largement débordé la frontière des îles. Nous essayons de faire entrer dans l’expérience antillaise celle de toutes les communautés éparses à extérieur. De trouver une voix qui soit complexe, qui mêle les influences traditionnelles et ce changement auxquels nous sommes confrontés à tous les instants de notre vie. Nous sommes un peu des mutants, il faut tenir compte en littérature de ces mutations. Je sais que les Antillais n’aiment pas ça, ils préfèrent les écrivains qui les confortent, leur fait croire que leur société n’a pas tellement changé. Nous qui voulons trop les tourner vers l’avenir, vers ce qui va arriver, il est certain que ça les déconcerte un peu, ils préfèrent une littérature plus régionale. Et régionaliste.

    Maryse Condé, Desirada , Robert Laffont, 282 pp., 129F. Pays mêlés . Même éditeur, 222 pp., 129F.

    #écriture #langues #colonisation #Antilles #Guadeloupe

  • Tu connais le Suffrajitsu ?

    C’est quand le #jiujitsu était utilisé par les suffragettes qui militaient pour que les #femmes obtiennent le droit de #vote au UK.

    Le besoin d’apprendre à se défendre est notamment survenu après le raid du Black Friday.

    Des policiers en civil ont agressé physiquement et sexuellement des femmes non armées qui tentaient de forcer l’entrée à la Chambre des communes lors d’une action de protestation.

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Suffrajitsu

    https://invidious.fdn.fr/watch?v=WLIE1GKfluk

    #LeSachiezTu

  • Vous avez suivi l’histoire avec la librairie #XZ ?
    C’est Mission Impossible IRL (ou le poisson d’avril le plus dingue de l’histoire des poissons d’avril)

    Rémy sur Mastodon

    Ça fait deux jours que je suis fasciné par ce qui se passe dans le monde de la sécurité informatique, autour de la backdoor XZ. Je vais essayer de vous l’expliquer, ça va être technique, mais c’est important.

    Pour Internet, c’est l’équivalent d’un gros astéroïde qui serait passé à 5000km de la Terre. Pas d’impact, pas de dégâts directs, mais on aurait pu tous y passer et personne ne l’a vu venir.

    Je vais chercher à vulgariser un maximum, tout en donnant des liens vers les sources directes, qui sont souvent très techniques et en anglais.

    Le fil complet :
    https://mamot.fr/@rusty@piaille.fr/112190942190403821

    #cybersecurité #hacking #InfoSec #backdoor #OpenSSH

  • #Glyphosate : un rapport fantôme sort des placards de l’Anses, huit ans plus tard
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/27/huit-ans-plus-tard-un-rapport-fantome-sur-le-glyphosate-sort-des-placards-de

    C’est un rapport qui n’existe pas et qui, pourtant, vient d’être publié. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a rendu publique, lundi 25 mars, une expertise sur la génotoxicité des pesticides à base de glyphosate – c’est-à-dire leur capacité à altérer l’ADN, une étape possible de la cancérogenèse.

  • Travailleurs (et) pauvres : un choix politique ?
    https://theconversation.com/travailleurs-et-pauvres-un-choix-politique-226064

    Aujourd’hui le RSA net de forfait logement est aujourd’hui égal à 534 euros pour une personne seule, soit 38 % du smic à temps plein (1 398 euros) : l’écart peut être réduit sans crainte de faire disparaître les incitations. Bien sûr, verser un revenu monétaire n’est pas suffisant et la relation entre minima sociaux et taux d’emploi ne doit pas s’interpréter de manière causale. La stratégie efficace pour réduire la pauvreté passe par un haut niveau de service public pour tous : éducation, santé, petite enfance.

  • Un responsable de l’Unicef parle d’‘anéantissement total’ après avoir parcouru toute la Bande de Gaza
    Posted on mars 23, 2024 | Jason Burke | The Guardian | Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
    https://aurdip.org/un-responsable-de-lunicef-parle-daneantissement-total-apres-avoir-parcouru-t

    James Elder décrit des enfants au seuil de la mort et des familles cherchant désespérément de l’eau potable, de la nourriture et un abri.

    Un responsable de l’aide, qui a traversé cette semaine Gaza dans sa longueur, a décrit des paysages d’« anéantissement total », « rien ne restant » de ce que furent autrefois des villes prospères et très peuplées dans ce territoire.

    « L’ampleur de l’horreur dépasse notre capacité à la décrire », a dit James Elder, porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef).

    « Dès que vous roulez à travers le nord, vous voyez ce geste universel des gens affamés qui mettent la main à la bouche. Quantité d’enfants et de femmes aux visages décharnés. Dans [la ville de] Khan Younis, il y a un anéantissement total.

    « Je n’ai jamais vu un tel niveau de dévastation en 20 ans à l’ONU. Dans le nord, la capacité d’adaptation des gens a été réduite à néant et, dans le sud, elle ne tient qu’à un fil », a dit Elder vendredi dans une interview.

    Elder a dit qu’il a vu une douzaine d’enfants « squelettiques » dans l’hôpital Kamal Adwan de Beit Lahia dans le nord de Gaza.

    « Nous constatons des cas de malnutrition sévère… Des enfants qui sont au seuil de la mort, juste la peau sur les os… et ceux-là sont ceux qui ont pu arriver à l’hôpital. Il y a une véritable crainte pour ceux qui ne le peuvent pas », a dit Elder. « Cette situation est de la main de l’homme et peut être évitée. »

    Le personnel de l’hôpital faisait des journées de 36 heures, puis chacun-e rejoignait sa famille à la recherche d’eau potable, de nourriture et d’un abri, a dit Elder. (...)

  • La menace du Covid long pour les employés et les entreprises | Etienne Brichet et Thomas Decamps
    https://www.welcometothejungle.com/fr/articles/covid-long-bombe-a-retardement-pour-les-travailleurs-et-les-entr

    Le Covid-19, c’est fini ! C’est du moins l’impression qui plane en France et dans le monde du travail depuis que les protocoles sanitaires ont été supprimés par le gouvernement en 2022. Pourtant, plusieurs scientifiques, économistes et associations de patients à l’international s’accordent pour dire que le Covid long est une bombe à retardement pour les travailleurs et les entreprises. Explications. Source : Relevé sur le Net...

  • Cécile Duflot @CecileDuflot / X 
    https://twitter.com/CecileDuflot/status/1765699847624007886

    Pourquoi les soutiens de la relance du nucléaire vont voter l’ (absurde et possiblement dangereuse ) fusion #IRSN ASN qui va bien la freiner ? petite histoire tragique de caprice politique par #méméCécile ⤵️

    Thread by CecileDuflot on Thread Reader App – Thread Reader App
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    Pourquoi les soutiens de la relance du nucléaire vont voter l’ (absurde et possiblement dangereuse ) fusion #IRSN ASN qui va bien la freiner ?

    petite histoire tragique de caprice politique par #méméCécile ⤵️
    Sortie du chapeau en février 2023 un projet de fusionner deux entités qui s’occupent de la sûreté du nucléaire est annoncé. Il a estomaqué tous les acteurs du secteur. Cette « décision présidentielle » est probablement le résultat d’un agacement ET d’un manque de courage.

    Un agacement présidentiel donc : l’hiver dernier le réseau était en tension notamment du fait de l’arrêt pour travaux de beaucoup de centrales. Ça a agacé le président qui a voulu comprendre comment on pouvait être dans une telle panade (fierté de la France tout ça tout ça)

    Le meilleur moyen de se défausser pour le gestionnaire (EDF) est de dire que c’est parce que les contrôleurs sont tatillons (au passage on ne parle pas de contrôler des échafaudages mais des bouilloires radioactives qui peuvent faire de gros dégâts si elles ont un petit bobo)

    donc face au patron mécontent on dit « pas notre faute chef c’est les mecs du contrôle qui nous embêtent nous on serait prêts hein, mais ils nous empêchent » et puis on raconte une anecdote bien choisie et Hop, emballé c’est pesé.

    Parce que oui en France il y a deux organismes : un de recherche et d’expertise « l’ expert », l’IRSN et un qui délivre les autorisations, le « gendarme » : l’ASN. L’idée c’est que ce soit pas le même pour éviter qu’il y ait des pressions.

    Figurez vous que c’était une immense fierté cocardière qui justifiait que « le nucléaire à la française » était plus sûr grâce à ça. C’était un argument massue et il faut le reconnaître, justifié, à ceux qui s’inquiétaient de la sûreté. Chez nous c’était ceinture ET bretelles.

    Ou plus exactement les bretelles ne pouvaient pas dire à la ceinture à quel cran elle devait être attachée. Ce qui est plutôt rassurant quand l’enjeu n’est pas de perdre un pantalon mais de rendre un quart de notre territoire inhabitable….

    Alors donc on dit au président « c’est pas nous chef c’est les contrôleurs qui sont trop pointilleux vu qu’ils sont deux ». Et le chef dit « je vais fusionner tout ça et plus vite que ça. Les spécialistes disent c’est absurde, on va expliquer que c’est idiot et ça va se tasser.

    Des tribunes se multiplient, plein d’anciens très hauts fonctionnaires et d’éminents scientifiques s’alarment et font passer des messages. Que dalle. Le caprice c’est résistant dans la 5e république présidentialisée.

    Donc ça part à l’assemblée, les parlementaires un peu sérieux travaillent et concluent que c’est bien n’importe quoi. Et le projet est rejeté. Mais le capricieux s’entête et ça revient. C’est même plus une histoire technique mais une affaire d’ego (pire motivation politique ever)

    Mais je reviens à pourquoi ça va ralentir : parce que le processus de fusion va être extrêmement long et coûteux en énergie. Il faut redéfinir des modes de fonctionnement , les statuts des personnels, l’organigramme et surtout des process internes pour tenter de garder des séparations effectives des fonctions et ça ça va prendre énormément de temps et probablement d’argent « tiens une ‘tite mission de conseil » tout ce temps et cette énergie ne seront pas consacrés aux missions de base.

    La cour des comptes l’avait dit très nettement en 2014, et l’embarras des membres de la majorité en charge de défendre le projet le montre. Cela aboutit à ce moment lunaire de démocratie parlementaire ou le Président de la commission essaie de faire pipeauter un vote de rejet.

    [ici, insertion du tweet sur le vote en commission… https://seenthis.net/messages/1044797 ]

    Ce que je raconte là est le témoignage navré de grands professionnels, soumis au droit de reserve et pour le coup très attachés au nucléaire français qui ne comprennent pas comment un tel projet a pu arriver jusqu’au vote.

    Il y a aussi un aspect paradoxal c’est que les écologistes anti nucléaire sont aussi contre le projet (qui serait pourtant un frein de fait à la relance du nucléaire) c’est en fait rassurant ça prouve que le cynisme n’est pas partout..

    [dislaimer personnel : je suis aujourd’hui convaincue et je l’ai déjà dit que la priorité d’un chef d’état écologiste aujourd’hui ne serait pas de fermer les centrales nucléaires mais de développer le renouvelable car nous avons perdu BEAUCOUP trop de temps]

    Je ne sais pas si ceux qui ont établi le calendrier de la séance l’ont fait exprès mais ce projet arrivera en séance lundi prochain, le 11 mars…. le jour anniversaire de Fukushima !!! (Il y a toujours de l’ironie géniale qui se glisse dans les caprices)

    Alors comme le pire n’est pas certain et que le vote de la constitutionnalisation de l’IVG a montré que le parlement pouvait prendre ses responsabilités nous verrons. il n’est pas interdit de croire que le parlementaires mesurerons le sens de ce vote et de son absurdité.

    Mais si c’est voté je donne RV dans 5 ans. Pour la récréation de l’IRSN après une commission d’enquête qui aura pointé les failles dans la sûreté et le retard pris etc etc etc…

    Et là, vous avez tout lu et vous vous dites « non mais ça peut pas se passer comme ça sur des sujets aussi sérieux » ben en fait si, et encore plus quand les ministres sont tétanisés par l’Elysee et ne sont plus que des courroies de transmission…. Pareil pour les députés… 😢

  • Quand la réalité surpasse la satire
    https://9v741.r.sp1-brevo.net/mk/mr/sh/SMJz09SDriOHWo3rRTdTXUfaGhvR/4NSk0O6VYVsu

    Quelque temps avant qu’une alliance d’États “libéraux” ne le musèle, Julian Assange avait donné une interview où il déclarait : “Presque chaque guerre qui a débuté au cours de ces cinquante dernières années a été le résultat de mensonges médiatisés. Les médias les auraient arrêtées s’ils avaient fait des recherches plutôt que de relayer la propagande gouvernementale. Ce qui signifie que, fondamentalement, les populations n’aiment pas les guerres, et que les premières doivent être manipulées pour accepter les secondes. Les populations n’acceptant pas aveuglement d’entrer en guerre, si nous avions un bon environnement médiatique, nous aurions un environnement pacifique. Notre ennemi numéro un est l’ignorance. C’est l’ennemi numéro un de tout un chacun : ne pas comprendre ce qu’il se passe réellement. Car c’est seulement quand on commence à comprendre qu’on peut prendre de bonnes décisions. La question est : qui promeut l’ignorance ? Les organisations qui, pour garder des secrets, déforment les informations. Et dans cette catégorie, on trouve les mauvais médias. Il y a bien sûr de très bons journalistes, et WikiLeaks travaille avec beaucoup d’entre eux, ainsi qu’avec de bonnes organisations médiatiques. Mais la majorité sont si mauvais et déforment tant la réalité du monde dans lequel nous vivons que le résultat est une continuité de guerres et de gouvernements corrompus. On doit donc se demander si le monde ne serait pas meilleur sans eux.”

    C’est évidemment une conclusion à laquelle était arrivé Kraus voilà un siècle, plus ou moins. Et il n’eut jamais de mots assez durs sur la responsabilité de la presse dans la manipulation par le discours et la corruption de la langue, signe de la corruption de la pensée et du sentiment.

    #Agone #Julian_Assange #Karl_Kraus #journalisme #manipulation #réalité

  • Many excess deaths attributed to natural causes are actually uncounted COVID-19 deaths, new analysis reveals
    https://www.sciencedaily.com/releases/2024/02/240206161547.htm

    A new study provides the first concrete data showing that many of these excess deaths were indeed uncounted COVID-19 deaths. The study compared reported COVID-19 deaths to excess deaths due to non-COVID, natural causes, such as diseases and chronic illnesses, and found that increases in non-COVID excess deaths occurred at the same time or in the month prior to increases in reported COVID-19 deaths in most US counties. Source: ScienceDaily

  • Une étude d’ampleur et inédite met en évidence un lien entre consommation d’émulsifiants et risque de cancers - Le Temps
    https://www.letemps.ch/sciences/une-etude-d-ampleur-et-inedite-met-en-evidence-un-lien-entre-consommation-d-

    Menée sur 92 000 personnes pendant sept ans, la recherche française révèle un risque accru de cancers, en particulier du sein et de la prostate, pour les plus grands consommateurs de E471, E407 et autres émulsifiants des produits transformés

    #additifs_alimentaires #émulsifiants #cancer

  • Nucléaire : EDF annonce qu’un feu s’est déclaré dans la centrale de Chinon, deux réacteurs à l’arrêt – La Tribune
    https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/nucleaire-edf-annonce-qu-un-feu-s-est-declare-dans-la-centrale-de-chinon-d

    Un incendie a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi à la centrale nucléaire de Chinon (Indre-et-Loire) au niveau d’un transformateur situé hors zone nucléaire.

    Sueurs froides à Chinon. Ce samedi, EDF a annoncé qu’un incendie s’était déclaré dans la nuit de vendredi à samedi dans la centrale nucléaire de Chinon, en Indre-et-Loire. Hors zone nucléaire heureusement. Pour rappel, la centrale nucléaire de Chinon, l’une des plus vieilles de France, possède quatre réacteurs à eau pressurisée de 900 MWe. Mis en service entre 1982 et 1987, ils ont produit l’an dernier 5,4% de la production d’électricité nucléaire française.

    Arrêt automatique du réacteur n°3
    Vers 02h40, « un feu s’est déclaré au niveau du transformateur principal de l’unité de production numéro 3, situé hors zone nucléaire. L’unité de production numéro 3 de la centrale nucléaire de Chinon s’est arrêtée automatiquement, conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur », a annoncé EDF. Et d’ajouter que les équipes d’intervention de la centrale « se sont immédiatement rendues sur place, et conformément aux procédures, les secours extérieurs ont été appelés. Le feu est éteint ».

    Sur son site internet, l’ASN, l’Agence de sureté nucléaire a indiqué qu’un plan d’urgence interne avait été déclenché : « La perte de l’alimentation électrique externe principale du réacteur 3, à la suite de ce feu, a entraîné l’arrêt automatique du réacteur. Les équipements incendie nécessaires à l’extinction du feu se sont mis en service », a-t-elle déclaré. Outre l’unité n°3, l’unité de production n°4 est à l’arrêt « en toute sûreté », précise l’électricien.

    Contrôle du réseau des eaux pluviales
    « L’ASN sera attentive au contrôle du réseau des eaux pluviales sur les réacteurs 3 et 4 et examinera, en lien avec EDF et l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, ndlr), les conditions de levée du plan d’urgence interne, afin d’autoriser sa levée », a poursuivi le gendarme français du nucléaire.

    Cette semaine, lors de la grève de certains salariés d’EDF entre lundi et mardi, les grévistes ont retardé le débranchement prévu du réacteur numéro 1 pour maintenance, ce qui va décaler la période de travaux, prévue jusqu’en octobre.

    • L’unité de production numéro 3 de la centrale nucléaire de Chinon s’est arrêtée automatiquement, conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur ...

      Perso, j’essaie d’imaginer quelle est la procédure suivie pour un « arrêt automatique » et surtout ce qui se passe dans le « chaudron magique » au niveau des réactions de fissions, du refroidissement, de toute la tuyauterie qui véhicule toutes sortes de fluides, lesquels sont sensés prévenir une « excursion nucléaire » ou « accident de réactivité/criticité ».

      En 2004 pour tenter de tirer les leçons de l’accident de Tchernobyl, l’IRSN s’était penchée sur le problème et avait publié un topo où il était fait mention de plusieurs scénarios possibles. Mais n’allez pas croire que nous sommes bien au-dessus de l’incurie soviétique de l’époque.
      Même s’il existe des protocoles testés et validés par des ingénieurs (Framatome, EDF, IPSN), ils sont loin de faire consensus et vu le délitement moral des gestionnaires, on n’est pas à l’abri d’une défaillance de « l’interface fauteuil-clavier ».

      https://www.irsn.fr/savoir-comprendre/surete/accident-reactivite

  • Céréales, légumes... Les Français surexposés au cadmium
    https://reporterre.net/Cereales-legumes-Les-Francais-surexposes-au-cadmium

    Ça continue

    Or, les Français sont surexposés au #cadmium, avertit #Santé Environnement France. L’association s’appuie sur deux études de Santé publique France, la première réalisée en 2006-2007 et l’autre entre 2014 et 2016. L’agence nationale démontre qu’entre les deux, l’imprégnation moyenne au cadmium a bondi de 75 % chez les adultes français. Cette surimprégnation concerne près d’1 adulte sur 2, selon l’association. Plus inquiétant encore, 18 % des enfants dépassent les seuils définis par l’Agence nationale de sécurité sanitaire et alimentaire nationale (Anses), notamment ceux qui mangent des céréales au petit-déjeuner.

    Pour réduire les conséquences sur notre santé, le ministère de l’Agriculture a proposé fin novembre de réduire la teneur en cadmium de 60 à 40 mg par kilo dans les #engrais. Toutefois, cette baisse reste insuffisante pour les autorités sanitaires, qui recommandent pas plus de 20 mg par kilo.

    #agro-industrie

  • La biodynamie : occultisme et dérive sectaire, Cyril Gambari* – Science, Travail & Environnement
    https://revue-progressistes.org/2023/02/21/la-biodynamie-occultisme-et-derive-sectaire-a-la-campagne-entre

    Très concrètement, l’agriculture biodynamique offre les mêmes résultats que l’agriculture biologique[7]. Les bonnes pratiques paysannes – rotation des cultures, lâcher d’auxiliaires, enherbement, plantation de haies, etc. – qui sont utilisées à la fois en agriculture biologique et en agriculture biodynamique expliquent le peu de différences observé entre les deux.

    La biodynamie c’est du bio plus de la pseudo-science. Les prétentions de Demeter ne s’appuient sur rien de solide, rien de concret. C’est ce qu’on pourrait appeler du marketing.

    La très large majorité des études scientifiques comparant l’agriculture conventionnelle, l’agriculture biologique et l’agriculture biodynamique montrent des résultats similaires quant aux rendements, à la faune et à la microbiologie des sols, à l’incidence des maladies… et à la qualité nutritionnelle entre les produits des deux dernières. La biodynamie c’est du bio plus de la pseudo-science.

    Les prétentions de Demeter ne s’appuient sur rien de solide, rien de concret. C’est ce qu’on pourrait appeler du marketing.

    • Peu de monde connaît l’existence de ces préparations, elles sont pourtant la base de la biodynamie. Il existe huit préparations, numérotées P500 à P507. Si ceux qui s’intéressent un peu à la biodynamie connaissent la bouse de corne (de la bouse introduite dans une corne de vache), ce n’est pas le cas de la vessie de cerf fourrée d’achillée millefeuille, du crâne d’animal domestique fourré d’écorces de chêne ou encore des mésentères et autres intestins de bovins fourrés de fleurs diverses, car ils sont très peu médiatisés.

      Ces préparations à épandre dans les champs ou destinées à arroser le tas de compost ont toutes une signification dans l’anthroposophie de Steiner. Ainsi pour la préparation P502 les biodynamistes prennent le cerf pour sa tendance à accumuler les forces astrales, via ses cornes, dans sa vessie. Selon Rudolf Steiner, le cerf est l’animal qui capte le plus ce qui provient de l’environnement de la Terre. Toujours selon Steiner, l’achillée, étant connue pour sa capacité à soigner les problèmes de reins ou de vessie qui proviennent d’un déséquilibre astral, va transmettre les forces de Vénus et réguler le processus potassium par l’intermédiaire du soufre. Ceux qui vont promouvoir la biodynamie aujourd’hui font toujours appel aux mêmes arguments : toutes les préparations ont ce genre de signification ; on ne peut vraiment les comprendre sans avoir lu Steiner et les avoir passées sous le prisme de l’anthroposophie.

      Ca ressemble a certaines pratiques vues dans Midsommar de Ari Aster.

      the filmmaker researched the work of Austrian philosopher Rudolf Steiner, who founded anthroposophy, a philosophy that encourages spiritual development (to put it mildly).

      https://www.vanityfair.com/hollywood/2019/07/midsommar-folklore-sweden

      Il y aussi des references aux croyances nazi-compatibles de Steiner et la langue des Harga
      https://i.imgur.com/awPy8jI.jpeg
      https://veritesteiner.wordpress.com/2015/06/15/les-nazis-et-les-anthroposophes-amis-ou-ennemis

  • L’esclave occulté
    https://laviedesidees.fr/Paulin-Ismard-Le-Miroir-d-OEdipe

    Peu d’auteurs dans l’Antiquité avaient un discours sur l’esclavage, mais beaucoup en parlaient tout de même, parfois entre les lignes ou par des voies détournées, afin de le critiquer ou de le justifier. À propos de : Paulin Ismard, Le Miroir d’Œdipe. Penser l’esclavage, Seuil

    #Philosophie #esclavage #Antiquité
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240131_ismard.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240131_ismard.pdf

  • Data centers : leur consommation d’eau va exploser
    https://reporterre.net/Data-centers-leur-consommation-d-eau-va-exploser

    L’équation est pourtant assez simple. Les data centers, toujours plus nombreux et plus grands, concentrent des machines qui produisent de la chaleur et qu’il faut refroidir. Différentes techniques existent et se font concurrence. La climatisation classique, mais aussi l’utilisation de circuits d’eau — ouverts, avec rejet d’eaux usées, ou fermés — pour refroidir l’air à l’intérieur des installations, ou bien des systèmes dits « adiabatiques » par pulvérisation d’eau.

    « Ce qui est assez paradoxal, c’est qu’au moment où l’on met en place des indicateurs pour mesurer l’efficacité énergétique des data centers, comme le PUE [Power Usage Effectivness, rapport entre l’énergie totale consommée par un centre de données et l’énergie consommée par ses seuls équipements informatiques] une solution pour avoir un bon PUE et se présenter comme plus “vert”, c’est d’utiliser plus d’eau et moins d’électricité », explique Clément Marquet, coordinateur du groupe de travail Politiques environnementales du numérique au Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

    « On est conscients que la consommation d’eau est un sujet énorme, dit l’urbaniste Cécile Diguet, coautrice d’une étude sur le développement des data centers en Île-de-France et de l’ouvrage Sous le feu numérique (avec Fanny Lopez). On sait que les opérateurs de data centers font des forages dans les nappes, plus ou moins déclarés. On voit que, en Île-de-France, il y a des nappes de plus en plus fragilisées, notamment dans l’Essonne. Mais personne n’a encore creusé la question à ma connaissance. »

    Si cette problématique vient s’ajouter à celle de l’artificialisation des sols et de la consommation vertigineuse d’énergie des data centers, elle pourrait devenir une préoccupation majeure avec le déploiement de l’intelligence artificielle. « C’est le gros sujet derrière tout ça, affirme le sociologue Clément Marquet. Avec l’IA, on utilise des ordinateurs qui consomment 5 à 10 fois plus d’électricité et cette électricité est dissipée en chaleur par les ordinateurs. Pour l’heure, on ne connaît pas de solution aussi bon marché que l’eau. » Déjà aujourd’hui, les conflits d’usage autour des data centers se multiplient aux États-Unis, en Uruguay, aux Pays-Bas, en Irlande ou bien encore Espagne, avec le mouvement « Tu nube seca mi rio » (« Ton nuage assèche ma rivière »).

    Si les industriels s’en remettent à leur credo technosolutionniste, à savoir améliorer l’efficacité de leurs systèmes de refroidissement, le seul horizon soutenable reste celui de la frugalité, selon le chercheur en sciences de l’information Olivier Ertzscheid.

    Il établit un parallèle entre fermes de l’agriculture intensive et fermes de serveurs, deux modèles qui partagent selon lui un même ADN extractiviste : « L’affrontement central dans les conflits d’usage à venir [autour de l’accès à l’eau] se fera autour de deux lignes de front : d’un côté le lobby technologique, ses data centers et ses fermes de serveurs, et de l’autre le lobby de l’agriculture industrielle [...]. Le point de convergence des deux modèles est qu’ils concourent à un appauvrissement et à un épuisement des sols autant qu’au stress hydrique des populations avoisinantes. Et que, pour l’essentiel, ils s’en moquent. »

    #Data_centers #Ecologie #Numérique #Eau