hubertguillaud

Journaliste et rédacteur en chef de http://www.internetactu.net - aka @iactu -, le média de la Fondation internet nouvelle génération http://www.fing.org

    • Oh tiens, encore un seen qui apparaît en haut de ma page, comme si je venais de le favoriter… #CommeSiJavaisFav

      Je crois que je commence à comprendre : il semble que ça se produit au moment où je publie un nouveau billet de blog, qui devrait, via RSS, être automatiquement publié ici, ce qui n’est pas le cas. Par contre, apparaît ce seen, étrangement sur le même sujet… #bug_seenthis ?

    • ah ben oui tout s’explique : ton RSS envoie plein d’URLs, donc seenthis ne recopie pas le message, mais favorite cet article qui contient une des URLs en question

    • Tu utilises le système de seenthis pour importer des flux, et ce système est conçu de telle manière à ne pas créer de post lorsque l’URL est déjà existante dans la base seenthis ; à ce moment-là, le post correspondant est mis en favori. C’est une feature :)

  • Climat d’#insécurité (Le Monde, 23/11/2015)
    http://lemonde.fr/cop21/article/2015/11/23/climat-d-insecurite_4815296_4527432.html

    En fait, le #changement_climatique est directement lié à l’augmentation de la menace terroriste (…), a-t-il expliqué. Si nous n’écoutons pas ce que les scientifiques nous disent, nous allons voir des pays tout autour du monde – c’est ce que dit la CIA – se battre pour l’accès à l’eau, pour l’accès aux terres arables, et nous verrons surgir toutes sortes de #conflits. »

    Lire aussi « Aux origines climatiques des conflits » (août 2015) https://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/SINAI/53507

    L’effondrement du système agricole syrien résulte d’un jeu complexe de facteurs dont le changement climatique, une mauvaise gestion des ressources naturelles et la dynamique démographique. Cette « combinaison de changements économiques, sociaux, climatiques et environnementaux a érodé le contrat social entre les citoyens et le gouvernement, catalysé les mouvements d’opposition et irréversiblement dégradé la légitimité du pouvoir d’Assad », estiment Francesco Femia et Caitlin Werrell, du Centre pour le climat et la sécurité (3). Selon eux, l’émergence de l’Organisation de l’Etat islamique (#OEI) et son expansion en #Syrie et en Irak résultent en partie de la sécheresse. Et celle-ci ne relève pas seulement de la variabilité naturelle du #climat. Il s’agit d’une anomalie : « Le changement du régime des précipitations en Syrie est lié à la hausse moyenne du niveau de la mer dans l’est de la Méditerranée, cumulée avec la chute de l’humidité du sol. Aucune cause naturelle n’apparaît dans ces tendances, alors que la sécheresse et le réchauffement corroborent les modèles de réponse à la hausse des gaz à effet de serre », estime la revue de l’Académie des sciences américaine (4).

    • On peut ajouter « Why a Climate Deal Is the Best Hope for Peace », de Naomi Klein et Jason Bow
      http://www.newyorker.com/news/news-desk/why-a-climate-deal-is-the-best-hope-for-peace

      We are finally starting to recognize that climate change leads to wars and economic ruin.

      ...le Prince Charles :

      And, in fact, there’s very good evidence indeed that one of the major reasons for this horror in Syria, funnily enough was a drought that lasted for about five or six years, which meant that huge numbers of people in the end had to leave the land.

      http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/prince-charles/12010746/Prince-Charles-Climate-change-failure-is-a-factor-behind-Syrian-crisis.

      ... ou encore John Kerry et ses « Remarks on Climate Change and National Security »
      http://www.state.gov/secretary/remarks/2015/11/249393.htm

      Today I am pleased to announce that I will be convening a task force of senior government officials to determine how best to integrate climate and security analysis into overall foreign policy planning and priorities. For example, the strategic plans our embassies use should account for expected climate impacts so that our diplomats can work with host countries to focus on prevention – to proactively address climate-driven stresses on people’s livelihoods, health, and security and to do it before it evolves into deep grievances that fuel conflicts.

      #réductionnisme_climatique

      Puisque l’article du Monde parle de l’article de Francesca de Chatel pour justifier les propos de Bernie Sanders le lendemain des attentats, citons-en un extrait :

      In the case of Syria, where there are so many other evident causes of the current conflict, it seems unproductive to focus on the possible role of climate change in the uprising, or indeed in possible future conflict. Climate change may cause more frequent and harsher drought in Syria, but the ongoing failure to rationalize water use and enforce environmental and water use laws certainly constitutes a much greater threat to the country’s natural resources. Rather than seeing the 2006–10 drought in north-eastern Syria as a harbinger of catastrophic climate change and conflict scenarios, it should be considered on the backdrop of years of mismanagement, unsustainable policy making and rising rural poverty, which fuelled pre-existing discontent and sparked the first protests.While the 2007/8 season registered as the worst regional drought in 40 years, the overall impact of the 2006–10 drought in north-eastern Syria was undoubtedly exacerbated by a long legacy of resource mismanagement.

      http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/00263206.2013.850076?journalCode=fmes20

      On peut aussi citer « Over-grazing and desertification in the Syrian steppe are the root causes of war »
      http://www.theecologist.org/News/news_analysis/2871076/overgrazing_and_desertification_in_the_syrian_steppe_are_the_root_caus


      The picture [taken in March 2008] portrayed a fence separating a steppe terrain in two parts: the area on the left was open to sheep grazing; the area on the right had been instead protected for at least 10 years. The image revealed a lunar rocky landscape on the left, and a blossoming pasture on the right.

      The image simply evidences, without need for any words, that the Syrian steppe ecosystem is perfectly adapted to cope with droughts - yes, even with extreme droughts exacerbated by climate change. However, this landscape can succumb easily to human irrationality and indifference.

  • Comment s’assurer que vos #données effacées aient vraiment été effacées ? - FastCompany
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/133983993820

    Une étude réalisée par une entreprise de gestion de la sécurité des données (qui fait bien sûr des outils pour effacer en profondeur ses données) a trouvé que la moitié des disques durs d’occasion achetés en ligne comportaient encore des données par leurs précédents propriétaires, rapporte FastCompany. Cela ne signifie pas pourtant que les gens ne se préoccupent pas d’effacer leurs données. En fait, 75% de ces disques montrent que leurs propriétaires ont tenté d’effacer leurs données, mais sans parfaitement y parvenir. Ce n’est pas la première étude a le montrer, mais le problème s’amplifie à l’heure de l’informatique mobile, du stockage dans les nuages et de l’internet des objets. 1/3 des téléphones d’occasion contiennent encore des données résiduelles de leurs précédents propriétaires et on en trouve même dans le (...)

    #sécurité

  • Comment gagner à Tinder ? - New Inquiry
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/133982637502

    Comment gagner à Tinder ?, s’interrogeaient cet été dans un épatant billet pour le New Inquiry Alicia Eler (@aliciaeler) et Eve Peyser (@evepeyser). Tinder est un jeu. Une interface qui vous engage tout en vous permettant de rester très détaché. A Tinderland, rien ne compte. La rencontre IRL n’est pas toujours un but en soi. “Gagner à Tinder consiste à maîtriser les affordances de l’application, ses mécaniques de jeu, les tampons dissociatifs qui font qu’il est possible de jouer. Vous devez considérer les autres personnes sur Tinder - et vous-même - comme des avatars.” Tinder est agréable, très addictif… Vous êtes constamment bombardés de nouveaux visages… pareils à un catalogue infini de gens semblables à des produits, jusqu’à la saturation cognitive d’un trop grand choix dont on ne connait plus les paramètres (...)

    #rencontres #genre

  • Un tout petit plus loin, en bas, à gauche
    http://blog.monolecte.fr/post/2015/11/25/un-tout-petit-plus-loin-en-bas-a-gauche

    L’heure est grave et commande à chacun de se draper dans ses oripeaux d’expert en géopolitique, sécurité intérieure, théologie appliquée et rituels funéraires. Mais le flux oblitère le cerveau, je reste l’œil rivé dans le petit bout de la lorgnette,…Read more →

    #Le_petit_bout_de_la_lucarne #bled #chroniques #moment #mort

  • Toujours sur l’#état_d'urgence : Un millier de perquisitions administratives, à quel prix ?, par Mathilde Mathieu (Mediapart, 24/11/2015, merci @chirine)
    https://www.mediapart.fr/journal/france/241115/un-millier-de-perquisitions-administratives-quel-prix?onglet=full

    (…) À vrai dire, plutôt qu’une rentabilité pénale immédiate, les préfets poursuivent surtout des objectifs de #renseignement. « L’enjeu, c’est de densifier l’information, confirme l’un d’eux. Acquérir une connaissance plus fine des réseaux de gens qui ne sont pas djihadistes mais qui accompagnent, qui agissent comme des fourmis. Donc oui, c’est une pêche au chalut ! Le renseignement, ça n’est pas un film de cinéma, on ne cherche pas le code secret du #complot mondial. Plutôt des bribes, des numéros de téléphone, des journaux d’appels pour compléter la cartographie des réseaux djihadistes. »

    Entre le tâtonnement, l’à-peu-près et l’arbitraire, le curseur peut glisser vite. Pour leurs décisions, les préfets se retrouvent en effet tributaires de la fiabilité – qui a montré ses limites à moult reprises – des informations fournies par les services de renseignement centraux (#DGSI, #DGSE, etc.), dont les listes de « cibles » sont complétées au niveau local (renseignement territorial, etc.), puis par la police judiciaire (PJ). Les méprises sont inévitables (comme à Nice où une fillette a été blessée par le Raid), voire les amalgames.

    Dans le doute, ou faute d’informations suffisantes, les préfets peuvent-ils refuser de perquisitionner tel ou tel domicile ? Oui, en principe. Le font-ils ? « Ça ne se pose pas en ces termes, nous répond l’un d’eux. Ce n’est pas : “Je lève le pouce ou je descends le pouce.” Je travaille suffisamment en confiance avec les services pour qu’ils évitent de m’enfumer. La question que je me pose, c’est plutôt celle de l’efficacité : “Est-ce le bon timing ?” Parce que ces opérations sont quand même très consommatrices en heures de service... »

    Elles présentent un autre inconvénient : des policiers qui investiguent sur des trafics depuis des mois (armes, traite d’êtres humains, etc.), qui ont placé des cibles sur écoutes pour remonter une filière ou attendent une livraison de « stups » imminente, risquent de voir leur labeur plombé par des perquisitions intempestives ayant pour seul résultat de sonner l’alarme. Dès le départ, c’était une crainte du ministère de la justice.

    (…)

    Laurence Blisson (SNM) : « L’urgence et la rapidité, c’est l’argument qu’on nous sort systématiquement quand on veut écarter le juge judiciaire. Mais en matière de #terrorisme, le régime procédural est déjà exorbitant : en cas de flagrance, les officiers de #police_judiciaire peuvent très bien perquisitionner de nuit, sur autorisation des juges des libertés et de la détention, qui sont en mesure – tout autant que les préfets – de statuer vite. Pareil en matière de criminalité organisée ou de trafic de stupéfiants. La vraie différence avec les perquisitions administratives, c’est que le #code_de_procédure_pénale offre une garantie : la référence à une infraction précise, déjà commise ou en préparation (en cas de terrorisme ou d’“associations de malfaiteurs”). De l’autre côté, quelle est la base de décision des préfets ? Un critère flou de menace à l’ordre public. C’est là que le risque de dérive apparaît, dans cette possibilité de déconnecter la perquisition d’une infraction. Ce serait intéressant, tiens, qu’ils appliquent ça à la délinquance financière ! »

    De son côté, le principal syndicat de magistrats (l’USM) s’est déclaré « favorable au cadre prévu pour les perquisitions administratives » dans la nouvelle loi sur l’état d’urgence, qui apporte deux ou trois garanties supplémentaires par rapport au texte de 1955. Ainsi, ces opérations sont désormais interdites dans les bureaux des parlementaires, journalistes, avocats et magistrats, tandis que la présence de l’occupant est requise, ou à défaut celle de deux témoins (le Patriot act américain autorisait des perquisitions secrètes). Malgré les pressions de députés UMP, aucune saisie n’est heureusement permise en l’absence d’infraction – les policiers peuvent cependant siphonner toutes les données d’un téléphone ou d’un ordinateur.

    Au fond, même les plus fervents partisans de l’état d’urgence s’interrogent sur les risques inhérents à son installation dans la durée. « J’aurais tendance à souhaiter qu’on n’exploite pas l’état d’urgence à fond pendant trois mois, sauf nouvel attentat », souffle un cadre de la police judiciaire. Un préfet reconnaît : « Définir les cibles, c’est assez simple la première semaine, dans la durée ça va devenir plus compliqué. »

    • Au rayon des mesures possiblement utiles, il est vrai beaucoup moins com’-estibles :

      « On pourrait imaginer la création d’un second pôle antiterroriste »
      http://www.liberation.fr/france/2015/11/24/on-pourrait-imaginer-la-creation-d-un-second-pole-antiterroriste_1415614

      Ce que l’on peut reprocher à la règle des dix ans, c’est qu’elle ne distingue pas les services en fonction de leur taille. Si vous êtes quinze juges d’instruction dans une juridiction spécialisée ou technique, ce n’est pas important que vous restiez douze ans, treize ans, au contraire ! Si vous êtes tout seul dans une petite ville, vous êtes, en forçant le trait, un potentat. Ce n’est pas satisfaisant pour le traitement judiciaire.

      La loi organique mériterait d’être nuancée et adaptée parce que toutes les juridictions ne sont pas les mêmes : la situation n’est pas la même selon qu’on est dans une petite bourgade avec vingt avocats ou juge d’instruction technique parmi une quinzaine dans une juridiction qui compte 25 000 avocats au barreau.

  • #Islamophobie ou #prolophobie ?, par Benoît Bréville (Le Monde diplomatique, février 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/BREVILLE/52625
    Très bonne réflexion. J’avais déjà noté l’étrange consensus autour du mépris du cassos

    Fréquemment attaqués par les médias et les dirigeants politiques, les étrangers et les Français musulmans ont peu d’armes pour se défendre dans l’arène publique, ce qui permet au discours raciste de fonctionner à plein régime. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les Roms, groupe le plus dépourvu de ressources pour s’opposer aux discours stigmatisants, font l’objet d’attaques plus rudes encore, depuis M. Jean-Marie Le Pen, qui juge leur « présence odorante et urticante », jusqu’à M. Manuel Valls, selon lequel « les Roms ne peuvent pas s’insérer en France, dans leur majorité » et ont donc « vocation à rentrer chez eux ».

    • quant aux roms et gens du voyage : la chronique du prétoire en pqr risque de couter cher aux malins qui voulaient rendre les poules volées : dab , ferrailles , bagnoles et engins , bijoux etc ; d’une autre manière que devient une cause juste quand elle ne l’est plus

    • L’idée que les populations arabe et noire posent un problème inédit dans l’histoire de l’#immigration a progressivement gagné l’ensemble du spectre politique. Elle divise même la #gauche radicale, dont certains courants postulent la singularité des immigrés « postcoloniaux » et de la manière dont ils seraient perçus par les « Blancs ». « Le traitement des populations issues de la colonisation prolonge, sans s’y réduire, la politique coloniale », indique l’appel des Indigènes de la République lancé en 2005. « C’est bien en tant qu’Arabes, que Noirs ou que musulmans que les populations issues des anciennes colonies sont discriminées et stigmatisées (11) », estime Sadri Khiari, l’un des fondateurs du mouvement. Selon lui, la « violence spécifique dont les Noirs et les Arabes sont l’objet ou qu’ils portent dans leur mémoire en tant que descendants de colonisés et émigrés-immigrés (...) détermine des revendications qui n’appartiennent qu’à eux, comme celles relatives aux discriminations raciales, au respect de leurs parents, à l’abrogation de la double peine ou, pour les musulmans, au droit d’avoir des lieux de prière dignes et de porter le voile. En réalité, même lorsque leurs exigences sont identiques à celles de leurs voisins blancs, eh bien elles sont différentes (12) ».

      Ce discours, qui contribue à mettre en #concurrence_des_causes_légitimes (celle des #classes_populaires « blanches » et celle des « #minorités ») en privilégiant ce qui les sépare au détriment de ce qui les rapproche, s’appuie sur un postulat discutable : si les Noirs et les Arabes sont discriminés, est-ce essentiellement en fonction de leur couleur de peau ou bien en tant que #pauvres ? L’exemple des « contrôles au faciès », à l’origine de fréquents affrontements entre jeunes et policiers, éclaire la problématique. En 2007-2008, deux sociologues ont suivi discrètement des patrouilles de police aux abords des stations de métro Gare-du-Nord et Châtelet - Les Halles, à Paris (13). Passant au crible cinq cent vingt-cinq contrôles, ils constatent que les personnes identifiées comme « noires » ou « arabes » ont respectivement 6 et 7,8 fois plus de risque d’être contrôlées que les Blancs. Mais une autre variable s’avère tout aussi déterminante : l’apparence vestimentaire. Les personnes vêtues d’une « tenue jeune », en particulier celles qui arboraient un « look hip-hop », présentent 11, fois plus de risque d’être contrôlées que celles portant une « tenue de ville » ou « décontractée ». Autrement dit, un « Blanc » avec un survêtement et une casquette — la panoplie de la jeunesse populaire de banlieue — est plus exposé à la répression policière qu’un « Noir » portant un costume et une cravate.

      Evidemment, la frontière entre ces variables n’est pas étanche. La jeunesse d’origine immigrée est nettement surreprésentée dans la population affichant un « look hip-hop ». Les discriminations raciales s’ajoutent aux inégalités sociales pour les renforcer, rendant ces deux problèmes indissociables. Le choix d’insister sur tel ou tel critère — la couleur de peau ou l’appartenance aux classes populaires — est à la fois politique et stratégique. Il participe de la définition des fractures de la société française. Souligner la composante sociale des inégalités permet de combattre l’idée que les populations d’origine maghrébine et africaine constitueraient un problème spécifique, totalement distinct des précédentes vagues migratoires et des classes populaires dans leur ensemble.

  • Les étudiants ne savent pas ce qui est le mieux pour apprendre - The Conversation
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/133917327599

    Faire évaluer les enseignants par les étudiants est envisagé dans de nombreux pays comme une solution pour que les institutions éducatives aient un retour sur la qualité de l’enseignement qu’elles dispensent. Ce constat est basé sur la logique que les étudiants seraient finalement ceux qui savent le mieux ce qui est bon pour eux. Mais ce n’est peut-être pas si évident, estime Arthur Poropat, spécialiste en #psychologie appliquée à l’université australienne Griffith dans The Conversation. Deux études - ici et là - viennent de montrer que les étudiants de l’université évaluent plus positivement leurs professeurs quand ils apprennent moins (ce critère étant mesuré en regardant les résultats scolaires des étudiants sur plusieurs années pour voir si leurs performances dans une matière s’améliore selon leur (...)

    #FuturEduc #éducation #cognition #apprentissage #notation

  • La #performance des lieux de co-création - CREM
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/133853643586

    Raphaël Suire (@pareto35), enseignant chercheur au Centre de recherche en économie et management de l’université de Rennes 1, publie une intéressante étude (.pdf) sur l’impact économique des Fab Labs. A partir d’une base de données sur 48 Fab Labs mondiaux, le chercheur montre que la production de projets documentés et leur transformation en entreprise dépend des interactions nouées entre le #fablab et son écosystème. “L’interaction avec une périphérie foisonnante et plus exploratoire de petits acteurs favorise la créativité du FabLab et la production de projets documentés, en revanche la transformation en nouvelle entreprise est favorisée avec une position d’intermédiaire entre cette périphérie et un cœur d’acteurs en place, de taille plus importante en capacité d’exploiter et transformer la créativité du (...)

    #softplace #tiers_lieux #innovation

  • Avez-vous été censuré sur les #médias_sociaux ? - BBC
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/133851893668

    Jillian York revient pour la BBC sur le projet de surveillance de la #censure (@censored) lancé par l’Electronic Frontier Foundation depuis 2012, qui vient d’ouvrir un formulaire permettant à quiconque de rapporter une censure dont il serait l’objet sur les réseaux sociaux. L’enjeu : forcer les grands médias sociaux à être plus transparents et plus responsables et utiliser ces recensements pour mieux comprendre comment ces entreprises traitent leurs utilisateurs selon les pays, le genre, l’origine ethnique… 

    #NosSystèmes #empowerment #surveillerlessurveillants

  • Mairies 4.0 - L’Usine Digitale
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/133786132286

    A l’heure où la révolution de l’open data n’a pas encore livré toute ses attentes, comme le souligne, critique, The Economist (mais qui pointe notamment qu’elle a surtout permis pour l’instant des économies pour les services publics), L’Usine digitale livre une belle interview de Tom Schenk, Chief Data Officer (c’est-à-dire responsable des données) de la #ville de Chicago. Son rôle : superviser l’utilisation des données de la ville pour améliorer l’efficacité de l’action publique et la qualité de vie des habitants. A la tête d’un service qui compte une vingtaine d’employés, son travail consiste à mettre à disposition des données (sur le portail de la ville), mais aussi à les analyser et à la produire. L’un des jeux de données le plus populaire est celui des salaires des employés de la ville et celui relatif à (...)

    #open_data #opengov #e-gov #politiques_publiques

  • Le téléchargement d’applications ? Oubliez ! - Wired
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/133786132497

    Voilà un bon moment que l’engouement pour le développement d’applications est derrière nous (voir notamment ici ou là). Et les startups en tirent le constat : plus personne ne veut de votre application. Aujourd’hui, si je veux réserver une chambre d’hôtel depuis mon téléphone, je dois d’abord télécharger la bonne application parmi des milliers et ensuite y chercher ma chambre. Hormis quelques poignées d’applications que chacun utilise, ce modèle a montré ses limites. Mais cela pourrait bientôt changer, souligne Wired, rapportant que Google commence à indexer les contenus des #applications et commence à proposer ces contenus en résultats de recherche dans Google Now, son assistant personnel. Les développeurs peuvent donc désormais laisser Google indexer leurs contenus et surtout interagir avec eux, sans que (...)

  • Chiffrement : le débat s’envenime - Zdnet.fr
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/133784319137

    Si les investigations de la police tendent plutôt à montrer que les terroristes qui ont commis les attentats à Paris communiquaient “en clair”, la question de l’interdiction du chiffrement ne cesse de revenir sur le devant de la scène, explique Guillaume Serries pour Zdnet. Sur Medium, le professeur de droit et spécialiste des réseaux, Jonathan Zittrain, a publié une lettre ouverte au premier ministre britannique David Cameron fer de lance contre le cryptage des données et qui proposait récemment que les applications soient tenues de rendre les communications de leurs utilisateurs accessibles aux autorités. Depuis 30 ans, la question de l’écoute par les autorités est restée bien balisée. Les autorités avaient besoin d’un mandat pour espionner un citoyen. Cet équilibre était satisfaisant. Mais les (...)

  • Injustice fiscale : un village gallois passe "offshore” - L’Humanité
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/133131428893

    Ecoeurés par l’impunité de l’évasion fiscale de multinationales, les commerçants du village anglais de Crickhowell (2800 hab.) au Pays de Galles ont décidé de se regrouper pour copier les techniques d’évasion fiscale des grandes entreprises comme Starbucks ou Facebook pour dénoncer cette injustice, rapporte France Info et l’Humanité. Pourquoi l’évasion fiscale ne profiterait qu’aux plus gros ? “Les coûts élevés d’avocats ne permettent qu’aux grandes entreprises de profiter de ces astuces offshore", explique l’un des leaders des commerçants locaux. “Le montage que nous avons trouvé devrait montrer que les petits commerces, s’ils se regroupent, peuvent payer moins d’impôts en imitant les stratégies utilisées par les multinationales”, rapporte Le Vif . Le montage fiscal visiblement travaillé avec des avocats (...)

    #innovation #politique #empowerment

    • mieux : des syndicats de contribuables pourraient imposer de ne participer qu’aux taxes et corvées basiques tout en se réservant le choix de financer le superflu ( associatif etc )

  • Tally, le robot de surveillance du réapprovisionnement - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/133124732298

    Tally, le robot de Simbe Robotics surveille les linéaires des supermarchés pour vérifier que les produits sont à la bonne place, que les prix sont corrects, qu’ils sont bien disposés et ne sont pas en rupture de stock. Via la Technology Review. 

    #robotique #management #commerce

  • Un nouveau paradigme pour planifier les horaires des employés - Medium
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/133126617053

    Les logiciels de planification des horaires

    des employés

    qu’utilisent nombre de grandes entreprises font souvent bien peu cas du respect de la vie des employés, étant plus soucieux des performances des magasins pour organiser le flux tendu de la présence des employés lors de la présence des clients (voir notamment ce que disait Zynep Ton sur les limites de ces logiciels). Aux Etats-Unis, une nouvelle réglementation invite les entreprises à prêter attention à l’impact de ces logiciels sur la vie des employés… Mais il est bien difficile de changer les pratiques qui reposent sur le flux tendu, les effectifs réduits, les changements imprévisibles, la disponibilité continue… “Quand les employés se sont plaints, les managers ont blâmé les logiciels. Pourtant, ce n’était pas la faute de la technologie. Les (...)

    #innovation #travail #management #digiwork

  • ’Minority Report’ Is Real — And It’s Really Reporting Minorities - Mic
    http://mic.com/articles/127739/minority-reports-predictive-policing-technology-is-really-reporting-minorities

    The big problem

    Predictive crime data could help eradicate racial profiling in policing if the data were clean of racial prejudice. Unfortunately, that data is generated based on systemic police practices that have marginalized ethnic minorities in this country for decades.

    Systems that rely on historical crime data, by their nature, will give results reflective of traditional police practice: The biases in the data are baked into the human practices that generated the data in the first place. When it comes to drug crime, for example, a higher proportion of white Americans have used drugs compared to African-Americans, but African-Americans — largely because of traditional police practices — are the ones incarcerated at disproportionately high rates.

    “The academic community suggests that crime, including serious violent crime, is reported to the police about 50% of the time,” Christopher Herrmann, a professor at the John Jay School of Criminal Justice, told Mic. “That means, at best, these predictive software programs are beginning their predictions with only half of the picture.”

    Many of the crimes that go unreported are crimes where the victim doesn’t feel like the police will adequately support them, like sexual assault and hate crimes. Diverting police resources toward hotspots identified by these maps means more attention is paid to types of crime already well-covered by police officers.

    Cathy O’Neil is a mathematician whose upcoming book, Weapons of Math Destruction, explores how big data can amplify prejudice. O’Neil says that algorithmic models can only amplify and expose insights based on the human behavior that created the data in the first place.

  • Google ouvre à tous TensorFlow, sont système d’IA - Numerama
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/133066789323

    Google a mis à disposition son moteur d’intelligence artificielle, TensorFlow, rapporte Numerama permettant aux développeurs d’accéder “facilement” à un outil de #Deep_learning (apprentissage profond). Grâce à cette mise à disposition, les développeurs auront donc désormais accès à un système technique d’apprentissage automatique, présenté comme rapide et léger par rapport à ses concurrents. Pour Google, l’enjeu est de fournir un système qui va permettre à la communauté du deep learning d’échanger plus rapidement et à Google d’avoir un retour sur les applications et les développements qui peuvent être faits de son logiciel. S’il existe déjà des outils d’apprentissage profond accessibles comme Torch, Caffe ou Theano, développés par des universités, rapporte Morgane Tual pour Le Monde, Google semble avoir l’intention (...)

    #programmation #intelligence_artificielle #code

  • Après le coworking, voici le coliving - Slate.fr
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/133058062124

    Les auberges espagnoles ou de jeunesse s’adaptent à l’évolution de leur public, rapporte Slate.fr à la suite de The Atlantic en revenant sur le projet CommonSpace à Syracuse (New York) : un projet d’habitat partagé de 21 studios indépendants avec des pièces communes. “Les résidents sont recrutés en ligne et pourront communiquer entre eux via Facebook ou Slack. Des dîners, sorties et activités communes seront organisées. Les créateurs du projet ont même embauché un « ingénieur social » qui facilitera les événements collectifs et aidera à maintenir une certaine harmonie entre résidents.“Les nouvelles formes d’habitat partagé que nous évoquions dans les pistes du groupe de travail #sharevolution sont en marche. 

    #habitat #consommation_collaborative

  • RankBrain, de l’intelligence artificielle dans Google - JDN
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/132991650635

    Via une interview par Bloomberg du spécialiste de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique de Google, Greg Corrado, on apprend sur le Journal du Net, que depuis le début de 2015, Google a introduit un nouveau critère pour classer les résultats de son #moteur_de_recherche, pour améliorer le traitement des requêtes inédites - ce qui représente 15% des requêtes quotidiennes soit 450 millions de requêtes. Un #algorithme de plus dans l’agrégation d’algorithmes qui font tourner le moteur de recherche de Google. RankBrain fait ainsi partie de Colibri (ou Hummingbird), l’algorithme global de Google, qui comprend d’autres filtres algorithmiques, comme le souligne ArobaseNET, “tels que Panda qui pénalise le contenu de faible qualité, Penguin qui lutte contre les liens factices, Payday conçu (...)

    #SEO

  • La révolution numérique dans l’enseignement supérieur est déjà là - Medium
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/132927844443

    Pour le célèbre consultant et journaliste Américain Clay Shirky (@cshirky), la révolution numérique dans l’enseignement supérieur est déjà, explique-t-il sur Medium. 4 millions d’étudiants Américains de premier cycle ont eut au moins un cours en ligne en 2012. 95% des lycées et universités ayant plus de 5000 étudiants proposent des cours en ligne. L’éducation en ligne est en passe de devenir aussi ordinaire que l’utilisation des applications de rencontre. Ce développement de l’enseignement en ligne est largement ignoré parce qu’il profite surtout à des étudiants non conventionnels, des étudiants plus âgés et avec plus de responsabilités que la moyenne. Pour Shirky, l’obsession collective pour les étudiants et les établissements d’élite empêche de voir la réalité de l’évolution de l’enseignement supérieur. Or les (...)

    #éducation #futureduc

  • Quand l’élite techno réinvente l’école à sa propre image - Wired
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/132926699081

    Dans un long article pour Wired, Jason Tanz revient sur le lancement, l’année dernière de la première Khan Lab School, une #école fondée par Salman Khan, le fondateur de la Khan Academy - voir notre article de 2011, “Peut-on apprendre en ligne ?”Depuis le succès mondial de son site de cours en ligne, Salman Khan a écrit un livre - L’éducation réinventée - dans lequel l’ex-étudiant du MIT énonçait sa vision de l’école, opposée aux cours, aux devoirs et pronant un apprentissage individuel et créatif, dans le sillon de bien des réformateurs de l’école. C’est cette vision qu’il tente d’inscrire dans l’école qu’il a lancé. Les écoles innovantes se démultiplient dans la Silicon Valley, rapporte Jason Tanz qui complète le tableau que nous avions déjà commencé à esquisser dans notre article “Pourquoi l’apprentissage assisté (...)

    #futureduc

  • Programmeurs : vous n’êtes pas des ingénieurs ! - The Atlantic
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/132925379481

    Dans un stimulant billet publié sur le The Atlantic, le développeur de jeux, Ian Bogost s’est encore fait des amis. Pour lui, les programmeurs ne sont pas des ingénieurs. Pourquoi ? Parce que les ingénieurs ont, eux, une longue tradition de #conception et de construction d’infrastructures d’intérêt public ! Les ingénieurs ont une responsabilité de sécurité publique et de fiabilité (même si elle fait parfois défaut). Ce n’est pas le cas de ceux qui font des logiciels explique-t-il en pointant le piratage massif de données personnelles, les logiciels tricheurs… “Les systèmes informatiques d’aujourd’hui nous exposent à des dangers individuels et collectifs que nous n’aurions jamais accepté de structures réelles comme des points, des gratte-ciels, des centrales électriques ou même des systèmes de défense (...)

    #innovation #métiers #travail

    • Pour Bogost, la chute du génie logiciel coïncide avec le développement de l’informatique personnelle et le passage d’une informatique de recherche à une informatique industrielle. L’imbrication actuelle des programmes est devenue hermétique et éphémère, le contraire de ce que devrait signifier le “génie” : une collaboration durable avec le monde.

      #génie #ingénieur

    • On m’expliquait que pour le développement de l’EPR, certains systèmes logiciels ont été développés plusieurs fois, parce qu’entre la première version et la version à déployer, il pouvait se passer 5 à 10 ans, et qu’entre temps, il n’y avait plus personne pour maintenir le code, ou bien l’interopérabilité entre les technologies d’il y a 5 ou 10 ans, et les technologies du jour n’était pas assurée.

      De mon côté, j’ai même envie d’écrire #obsolescence_programmée

  • Les déconnexionnistes - New Inquiry
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/132860969903

    Pour le New Inquiry, le sociologue Nathan Jurgenson (@nathanjurgenson), prolongeant sa critique du fétichisme IRL explique que le mouvement déconnexionniste ne vise pas tant à se retrouver soi-même qu’à étouffer le désir d’autonomie que la technologie peut inspirer. Jurgenson passe en revue les innombrables discours sur la panique #morale provoquée par “l’addiction” aux technologies. D’où viennent ces juges autoproclamés qui viennent faire la morale à notre connexion immodérée ? Chez eux, la connexion est décrite comme quelque chose visant à nous avilir, contre nature. Elle est dépeinte comme un désir dangereux, un plaisir malsain, une toxine addictif… qui met en danger notre intégrité humaine elle-même. Elle décrit une tension entre le soi comme produit d’une construction individuelle et le soi comme produit (...)

    #deconnexion #éthique

  • Votre #cerveau va se transformer en arme - Slate.fr
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/132859306595

    Slate.fr revient sur les expériences menées par le neuroscientifique Miguel Nicolelis sur le brainet, le cerveau en réseau. Des singes avec des électrodes dans le cerveau devant collaborer pour contrôler un membre robotique, l’un pouvant en diriger les actions horizontales, l’autre les mouvements verticaux. Une coopération cérébrale pouvant potentiellement accélérer la rééducation des individus souffrant de dommages neurologiques, c’est-à-dire permettant au cerveau d’une personne “saine” d’interagir avec celui d’un autre pour lui réapprendre à parler, à bouger… Pour le bioéthicien Jonathan Moreno, l’idée de fusionner les signaux cérébraux de deux personnes pourrait à terme avoir des conséquences bien plus terrifiantes si on leur applique un peu de science-fiction. Reste que nous sommes encore loin de la (...)

    #neurosciences #augmentation #corps