• Douze députés, six sénateurs et trois ministres sont actionnaires de TotalEnergies | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130323/douze-deputes-six-senateurs-et-trois-ministres-sont-actionnaires-de-totale

    D’après un décompte réalisé par Mediapart, plus d’une vingtaine de responsables publics détiennent des actions du géant pétrolier français. Une situation qui pose des questions d’ordre déontologique et politique, à l’heure de l’accélération du dérèglement climatique et des débats sur les superprofits.

  • Santé mentale et soins psychiques de l’enfant : la surmédication dépasse toutes les bornes scientifiques
    https://theconversation.com/sante-mentale-et-soins-psychiques-de-lenfant-la-surmedication-depas

    Pour la seule année 2021, la consommation chez l’enfant et l’adolescent a augmenté de :

    7,5 % pour les antipsychotiques,

    16 % pour les anxiolytiques,

    23 % pour les antidépresseurs,

    224 % pour les hypnotiques.

    Plus largement, l’analyse de la consommation de 59 classes de médicaments psychotropes délivrés sur ordonnance en pharmacie chez les 0-19 ans pour l’ensemble des bénéficiaires du Régime Général montre que, pour chaque année entre 2018 et 2021, la consommation est supérieure à celle de l’année précédente et inférieure à celle l’année suivante. Ce qui suggère une augmentation continue de la consommation pour l’ensemble des médicaments.

    • (Je pense que c’était clair, mais je parlais des enfants qui ont besoin de soutien et parfois oui oui de traitements chimiques. Tu peux stigmatiser Borne autant qu’il te plaira.)

    • @fil : désolé pour ma réaction mais j’avais mal compris.
      Non, il est hors de question de stigmatiser les enfants et ados à qui sont prescrits ces traitements. De même pour leurs familles.
      Je rajouterai que, sur les notices des médicaments de ce type, il y a des mises en garde quant aux effets secondaires possibles sur les patients les plus jeunes (j’ai pris le cas du Zoloft ou sertraline) :

      Suicide/pensées suicidaires/tentatives de suicide ou aggravation clinique

      La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque de suicide peut augmenter en tout début de rétablissement.

      Les autres troubles psychiatriques dans lesquels la sertraline est prescrite, peuvent être également associés à un risque accru de comportement suicidaire. En outre, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d’emploi que celles mentionnées pour les patients souffrant d’épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d’autres troubles psychiatriques.

      Les patients présentant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite au cours du traitement. Une méta-analyse d’études cliniques contrôlées versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo.

      Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement en début de traitement et lors des changements de dose.

      Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et, si ces symptômes survenaient, de prendre immédiatement un avis médical.

      Population pédiatrique

      La sertraline est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans, à l’exception des patients présentant des troubles obsessionnels compulsifs âgés de 6 à 17 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires en particulier à l’initiation du traitement. La sécurité à long terme relative au développement cognitif, émotionnel, physique et pubertaire des enfants et adolescents âgés de 6 à 16 ans a été évaluée dans une étude observationnelle à long terme pendant 3 ans maximum (voir rubrique 5.1). Quelques cas de retard de croissance et de puberté ont été rapportés après la commercialisation. La pertinence clinique et la causalité ne sont néanmoins pas clairement définies (voir rubrique 5.3 Données de sécurité préclinique correspondantes). Le médecin devra exercer une surveillance des patients pédiatriques poursuivant un traitement à long terme pour détecter toute anomalie de croissance et de développement.

      Alors, non seulement, on te dit que la prise de ce type d’anti-dépresseur (inhibiteur non sélectif de la recapture de la sérotonine) peut augmenter le risque de suicide et d’auto-agression mais qu’en plus, il n’est pas certain qu’il agisse de façon significative sur ce symptôme majeur d’un épisode dépressif. Ils font quand même très fort les fabricants et leurs prescripteurs.

  • Le féminicide politique : tuer les femmes et leur combat | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/080323/le-feminicide-politique-tuer-les-femmes-et-leur-combat

    Élues, avocates, journalistes, défenseuses des droits humains, elles ont été victimes d’un « féminicide politique ». Assassinées pour les causes qu’elles portaient et parce qu’elles étaient des femmes. Une enquête inédite, intitulée « Femmes à abattre », s’est penchée sur près de 300 meurtres partout dans le monde.

    Sophie Boutboul, Rouguyata Sall, Leïla Miñano, Hélène Molinari et Ilioné Schultz (Youpress)

    https://justpaste.it/cnmn4

  • Corrosion sous contrainte à Penly : niveau 2 sur l’échelle INES - 07/03/2023 - ASN
    https://www.asn.fr/l-asn-informe/actualites/corrosion-sous-contrainte-a-penly-niveau-2-sur-l-echelle-ines
    (C’est moi qui met en gras)

    Le 6 mars 2023, EDF a transmis à l’Autorité de sûreté nucléaire une mise à jour de sa déclaration d’évènement significatif pour la sûreté relatif à la présence de fissures par corrosion sous contrainte sur plusieurs de ses réacteurs. Cette mise à jour porte sur le réacteur 3 de la centrale nucléaire de Cattenom et les réacteurs des centrales nucléaires de Civaux, Chooz B et Penly.

    Cette mise à jour inclut notamment la détection d’une fissure située à proximité d’une soudure d’une ligne située en branche chaude du système d’injection de sécurité (RIS BC) du réacteur 1 de la centrale de Penly. La fissure s’étend sur 155 mm, soit environ le quart de la circonférence de la tuyauterie, et sa profondeur maximale est de 23 mm, pour une épaisseur de tuyauterie de 27 mm.

    Cette ligne était considérée par EDF comme non sensible à la fissuration par corrosion sous contrainte en raison notamment de sa géométrie. Toutefois cette soudure a fait l’objet d’une double réparation lors de la construction du réacteur, ce qui est de nature à modifier ses propriétés mécaniques et les contraintes internes du métal au niveau de cette zone.

    La présence de cette fissure conduit à ce que la résistance de la tuyauterie ne soit plus démontrée. Toutefois la démonstration de sûreté du réacteur prend en compte la rupture d’une de ces lignes.

    #nucléaire #tout_va_bien

    • On peut noter que la terminologie « corrosion sous contrainte » semble être utilisée avec légèreté (!) car s’agissant d’un circuit de secours il n’est a priori pas soumis à de fortes contraintes en fonctionnement normal.

    • la résistance de la tuyauterie n’est plus démontrée, tu m’étonnes : il y a des endroits (au fond de la fissure) où l’épaisseur du tuyau n’est plus que 15% de son épaisseur initiale. Si je ne m’abuse, dans ce qu’on peut apercevoir dans les décisions de l’ASN, le système RIS BC est un système sous pression (niveau N1 …)

    • Nucléaire : EDF découvre un « défaut significatif » sur une soudure à Penly

      Une fissure profonde avec « un risque de fuite » a été découverte sur un circuit de secours d’un réacteur à l’arrêt. L’Autorité de sécurité nucléaire demande à EDF de revoir ses plans de réparations. L’impact sur la production nucléaire reste incertain. (LES ÉCHOS)

      https://justpaste.it/c0ich

      L’énergéticien va mener des réparations « préventives » sur les circuits de six nouveaux réacteurs en 2023. De quoi plomber encore la production nucléaire du groupe l’année prochaine et renforcer les alertes sur l’approvisionnement énergétique.

      Par Sharon Wajsbrot
      Publié le 19 déc. 2022 à 17:23Mis à jour le 19 déc. 2022 à 18:37

      https://justpaste.it/9yw65

      Mauvaise surprise donc pour #EDF

    • Fissure dans un réacteur nucléaire : sujet qui « pose problème », selon le président de l’ASN
      https://www.ouest-france.fr/environnement/nucleaire/fissure-dans-un-reacteur-nucleaire-sujet-qui-pose-probleme-selon-le-pre

      La fissure d’ampleur découverte par EDF sur l’un de ses réacteurs nucléaires de la centrale de Penly (Seine-Maritime), est un « sujet sérieux » et « pose problème », a souligné mercredi 8 mars devant les sénateurs le président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

      « Il y a eu un élément nouveau ces dernières semaines qui est la découverte d’une fissuration de corrosion sous contrainte sur un des circuits du réacteur de Penly 1, qui a une taille très importante puisqu’elle fait 23 mm pour une épaisseur totale de 27 », a dit Bernard Doroszczuk à propos de cette anomalie rapportée mardi.
      Il s’agit de fissures dans des tuyaux de secours devant permettre d’inonder d’eau un réacteur en cas d’accident nucléaire. Ces tuyaux ne sont pas utilisés dans le fonctionnement normal d’une centrale.

      « La corrosion sous contrainte est un sujet sérieux. Ce ne sont pas des micro-fissures. Quand il ne reste que 4 mm sur une épaisseur de 27, ça pose problème », a-t-il ajouté, à l’occasion d’une audition sénatoriale sur un projet gouvernemental de réforme de la sûreté nucléaire.

      Le sujet de la corrosion découvert en 2021
      Ce sujet de la corrosion, source de micro-fissures, a été découvert fin 2021, en lien avec la géométrie particulière des tuyauteries des réacteurs les plus récents, et avait poussé EDF à arrêter une partie de son parc pour contrôle et réparation.
      Mais cette fois, la fissure est plus importante, et liée à un autre facteur datant de la construction de la centrale, dans les années 1990. L’ASN a de ce fait sommé mardi EDF de « réviser sa stratégie » de traitement du problème.

      « Le phénomène là (à Penly, N.D.L.R.) est différent : c’est une soudure qui a été doublement réparée car l’alignement des tuyauteries avant la soudure a été forcé », a poursuivi le patron de l’ASN. « Il y a eu une approche qui n’est pas acceptable, qui a consisté un peu à forcer les tuyauteries pour les aligner pour les souder, et il y a eu sur cette soudure des défauts qui ont conduit à une deuxième réparation ».

      dans les discussions sur l’oiseau bleu, il est évoqué une pression de 155 bars, voire 260 dans le circuit de secours

      on s’interroge aussi sur le fait qu’une fissure à un point sensible, déjà réparé deux fois, puisse évoluer pour arriver à cette valeur de 4mm restant sur 27mm qui pose problème au président de l’ASN ; il n’était donc pas contrôlé de très près ce point critique ?

    • dernière intervention sur WP, le 27/02/2023 (pour orthographe…), j’attends la mise à jour

      merci pour le lien, la lecture de l’article permet de comprendre le rôle de la réparation « non alignée », fondamentale dans l’apparition, ou l’aggravation, de la contrainte

  • « Hommage national à Gisèle Halimi : pourquoi Choisir- la cause des femmes,
    l’association qu’elle a créée avec Simone de Beauvoir, n’y participera pas. La Lettre de notre présidente, Violaine Lucas à Emmanuel Macron. »
    https://www.choisirlacausedesfemmes.org/2023/03/02/hommage-nationale-%C3%A0-gis%C3%A8le-halimi-pourquoi-choisi

    Paris, le jeudi 2 mars 2023

    Monsieur le Président de la République,

    Ce jeudi 2 mars 2023 vous avez adressé une invitation officielle pour une cérémonie d’hommage à Gisèle Halimi au Palais de justice de Paris, le 8 mars 2023, à l’association Choisir la Cause des femmes qu’elle a fondée avec Simone de Beauvoir et que j’ai l’honneur de présider.

    Le choix que vous opérez en organisant en dernière minute cet hommage national à la féministe Gisèle Halimi, ce 8 mars 2023, nous semble relever d’une instrumentalisation politique. Elle ne trompera personne.

    En effet, la veille, votre contre-réforme des retraites, qui pénalise particulièrement les femmes, se sera heurtée à un mouvement de protestation massif dans tout le pays sous la forme d’une journée de grève reconductible. Et, le 8 mars, une grève des femmes prendra le relais pour dénoncer à son tour une réforme particulièrement injuste pour elles ainsi que l’a admis un de vos ministres, M Riester, le 23 janvier dernier.

    Rendre hommage à l’occasion de la journée internationale des luttes pour les droits des femmes à l’une des plus grandes combattantes françaises pour la dignité des femmes et des peuples, serait une idée de bon sens si elle n’arrivait de façon aussi inattendue, après deux ans et demi d’atermoiements, et au moment d’un grand mouvement social auquel elle aurait, sans aucun doute possible, pris une part active.

    Gisèle Halimi nous a quittés le 28 juillet 2020. Depuis près de trois ans, vous n’avez cessé de vous défausser derrière une série d’excuses destinées à ne pas rendre hommage à l’avocate aux combats radicaux : luttes féministe, sociale, anticapitaliste, anticolonialiste, antiraciste, anti-impérialiste, cause palestinienne. Si l’on y ajoute sa condamnation de toutes les formes de violences policières, comme celle qui a marqué la répression du mouvement des gilets jaunes, Gisèle Halimi n’est pas exactement une féministe consensuelle. Nous avions pris notre parti de vos états d’âme.

    Malgré toute l’admiration et la reconnaissance que nous avons pour notre fondatrice et notre amie, Gisèle Halimi, ce 8 mars 2023, Choisir la cause des femmes, son association, ne participera pas à votre cérémonie précipitée et au rabais. Ce 8 mars 2023, nous aurons d’autres choses à faire que de vous servir de caution féministe au moment où la France populaire, celle de la relégation sociale, celle des banlieues et des provinces que vous méprisez, se soulèvera contre le monde que vous incarnez.

    Monsieur le Président de la République, ce 8 mars 2023, avec toutes les féministes, c’est Gisèle Halimi elle-même qui sera absente de votre hommage.

    Violaine Lucas
    Présidente de Choisir la cause des femmes

    #8mars2023

  • Le Verso des images | atelierhorschamp
    https://www.atelierhorschamp.org/au-verso-des-images

    Je viens de voir cette superbe #pièce jouée par deux femmes sur l’histoire de #Louis_Braille. Belle, toute en subtilité et simplicité, émouvante et pudique, limpide. Pour tout public, y compris les enfants (il y a des représentations scolaires).

    Le verso des images est librement inspiré de l’histoire de Louis Braille et des étapes de sa vie, qui constituent la trame d’un texte original écrit à partir du plateau et de paroles recueillies auprès de personnes non-voyantes.

    C’est un spectacle immersif pour jeune public, destiné aux voyants et non-voyants, interprété par deux comédiennes et un créateur sonore et visuel.

    Le chevalier aveugle

    Louis Braille (1809-1852) est l’inventeur d’un système tactile à points en relief à l’usage des personnes aveugles et malvoyantes permettant d’écrire et de lire l’alphabet et la musique.

    Alors qu’il a trois ans, Louis Braille perd la vue en se blessant l’œil avec une alène qui sert à percer le cuir - il emporte au fond de sa mémoire de lointaines images et une foule de sensations : un cheval, la lumière de l’été et son ombre sur le mur, le vent dans les feuilles, les mains de son père dans l’atelier de sellerie, la porte au fond du jardin, l’odeur du cuir, une flaque de pluie...

    Le verso des images – une histoire de louis Braille raconte la conquête de l’espace et du savoir, la vie d’un enfant qui veut lire et qui découvre qu’il n’existe pas de livres pour les aveugles. Il invente alors une écriture à partir de points en relief à l’usage des autres enfants non-voyants.

    C’est l’histoire d’une obstination qui bute contre l’institution ; car Braille a inventé une écriture qui laisse les enfants libres d’accéder seuls au savoir, mais aussi à la musique qui remplit la vie, dépasse et transcende le langage ; celle d’un enfant qui passe ses nuits à peaufiner son invention, à encoder livres et partitions, celle d’un adulte qui aurait pu être grand organiste... ; l’histoire d’un homme qui devient professeur pour les enfants non-voyants, puis tombe malade, qui verra toutes ses transcriptions brûlées par les autres professeurs dans la cour de l’école pendant son absence et l’utilisation de son alphabet interdit aux enfants.

    C’est l’histoire d’une intuition lumineuse, menacée par l’ordre établi et le monde suffisant des adultes, mais sauvée par les enfants ; car les enfants non-voyants, comme tous les enfants, ne renoncent jamais à une liberté entrevue et bravent l’interdiction : le jour, ils vont à l’école, comme tous les autres enfants, la nuit ils transmettent aux nouveaux venus ce que l’Institut refuse de leur apprendre...

    C’est l’histoire d’une résistance menée par ce chevalier aveugle qui cherche obstinément un point de contact avec les Autres et le monde.

    L’équipe
    Pascale Nandillon & Frédéric Tétart – conception, écriture et mise en scène
    Lucile Marais – assistanat à la mise en scène
    Sophie Pernette – comédienne
    Aglaé Bondon – comédienne
    Ilya Pourcines – voix enregistrée
    Soraya Sanhaji – création lumière et régie lumière, régie vidéo
    Frédéric Tétart – création sonore et régie son, palette graphique et régie vidéo
    Théophile Rey – stagiaire son, assistanat logiciel et médias
    Serge Cartellier – collaboration artistique
    François Fauvel et Frédéric Tétart – construction décors
    Nina Lainville-Richardson – chargée de diffusion

    #théâtre

  • La Syndicaliste et le panier de crabes
    https://blogs.mediapart.fr/yves-faucoup/blog/010323/la-syndicaliste-et-le-panier-de-crabes

    « Le film de Jean-Paul Salomé sort en salle ce mercredi. Le scénario suit de très près le scandale d’une lanceuse d’alerte agressée pour avoir dénoncé des pratiques d’Areva. Où l’on retrouve sans filtre un monde glauque fait de complicités entre politiques, PDG et homme de main chargé des basses œuvres. »

    • « Scandale d’État. Mais ils n’ont pas réussi à briser toutes les victimes.

      Fier que mon groupe exige une commission d’enquête pour faire toute la vérité. Bravo à Mathilde Panot et Clémentine Autain. » Hadrien Clouet

      https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/apres-le-film-la-syndicaliste-sur-maureen-kearney-lfi-veut-une-commis

      « C’est l’histoire d’un scandale d’État potentiel », a estimé mardi la députée Clémentine Autain lors de la conférence de presse hebdomadaire de LFI. « Progressivement, gendarmerie et justice transforment la victime en coupable », a-t-elle dit, s’interrogeant sur d’éventuelles « pressions ».

      « Pourquoi est-ce que la justice n’a pas fait correctement son travail ? Est-ce qu’il y a eu des pressions sur les gendarmes et le procureur de Versailles ? Pourquoi le Parquet ne s’est pas autosaisi ? Que savaient les ministres ? Arnaud Montebourg, ministre de l’Industrie, a apporté son soutien mais bien d’autres personnalités politiques, de près ou de loin, ont su ce qui se passait. Pourquoi n’ont-ils rien fait ou qu’ont-ils fait ? », énumère la députée de Seine-Saint-Denis, qui évoque également « deux rapports » dont un à la DGSE sur l’ingérence chinoise commandés par François Hollande et qui « sont visiblement introuvables ».

      La demande de commission d’enquête porte aussi sur une affaire impliquant un ancien cadre de Veolia, qui aurait subi des menaces et dont la femme aurait été agressée à son domicile. « Emmanuel Petit a été licencié après s’être opposé à l’intermédiaire Alexandre Djouhri », qui « aurait réclamé une part dans un dossier de création d’une filiale Veolia au Moyen-Orient », écrit LFI dans le texte de sa demande. « La similitude entre les deux affaires est quand même assez impressionnante », souligne Clémentine Autain.

      Les Insoumis réclament que soient examinées les étapes des procédures de ces deux affaires, notamment le « choix du parquet de ne pas poursuivre », ainsi que le rôle des responsables politiques et des services de renseignement.

      https://twitter.com/HadrienClouet/status/1630693689835020289?cxt=HHwWgoCzga3RsaEtAAAA

  • C’est l’ultime étape de l’absorption de l’agriculture par le capitalisme qui se répand à bas bruit, chez nous en France : l’agriculture de firmes, une agriculture… sans agriculteurs
    https://www.youtube.com/watch?v=AgnIIaUMfJQ

    Mobilisez-vous pour la nouvelle Loi d’Orientation Agricole — Terre de Liens
    https://terredeliens.org/national/mobilisation-loi-orientation-agricole

    En 2023, le gouvernement planche sur un Pacte-Loi d’Orientation Agricole (PLOA), qui devrait être présenté en juin, pour répondre aux défis du renouvellement des générations et de l’adaptation au changement climatique. Une loi d’orientation agricole voit le jour en moyenne tous les 10 ans… Autrement dit, c’est le futur de notre agriculture qui va se jouer dans les mois à venir. Ne laissons pas cette loi se dessiner sans faire entendre notre voix !

    • Illustration : à propos de LDC (industriel de la viande de volaille) ; ils ont bien compris la reconversion à effectuer pour devenir « durable » (en tant que consortium financier).

      Our farmers are responsible people who are really passionate about their work and their animals, with whom the Lambert Dodard Chancereul Group has enjoyed a trusting relationship for almost 50 years.
      Our farmers’ comply with the various specifications and their commitments (respect for animals and the environment, transparency, controls by third-party organisations etc.) and the Group secures their income through contractualisation (setting prices, securing supplies and sales outlets) and technical support (advice from breeding and farming specialists, training, quality audits, etc.).
      In order to develop livestock farming sustainably, the Group has historically relied on approaches under official quality labels (Label Rouge, AOC – controlled designation of origin, AB – organically farmed) for free-range poultry, on the Product Compliance Certification, and since 2017 on our ethical “Nature d’Éleveurs” program for certified poultry and everyday poultry.

      https://www.ldc.fr/en

      Et le storytelling qui va bien :
      https://actu.fr/pays-de-la-loire/sable-sur-sarthe_72264/sarthe-deces-de-gerard-chancereul-a-travers-sa-vie-lhistoire-de-ldc-le-geant-de

  • « S’il fallait ajouter une raison d’être vent debout contre Macron et le gouvernement, en voici une de poids. »

    SNU au lycée, généralisation ou obligation ? - SNES-FSU
    https://www.snes.edu/article/snu-au-lycee-generalisation-ou-obligation

    Si les annonces officielles sur le service national universel ont été reportées, le projet porté par le président de la République reste entier. Lors d’un échange avec la FSU, la secrétaire d’Etat à la jeunesse et au #SNU a confirmé toutes les craintes d’une généralisation du dispositif, conçue comme une obligation, avec les élèves de Seconde en ligne de mire.

    Silence dans les rangs ! Voilà le mot d’ordre passé à tous les rectorats dont dépendent les départements où le SNU deviendrait obligatoire pour les élèves de Seconde à partir de janvier 2024. Les départements du Cher, des Hautes Alpes, des Vosges, le Finistère, la Dordogne et le Var seraient les (mal-)heureux élus. D’autres départements ont été envisagés mais compte tenu des difficultés organisationnelles, le ministère ira difficilement au-delà cette année mais on imagine que cette liste peut être encore modifiée.

    Tous les lycées de ces départements « expérimentateurs » auraient à organiser le départ des élèves pour deux semaines en « séjours de cohésion » vers des centres de SNU, et ce, sur le temps scolaire. En 2025, cela concernerait 20 départements avant la généralisation totale en 2026, soit 800 000 élèves. Le président de la République aurait écarté une autre hypothèse, celle d’un SNU concentré pendant les vacances scolaires.

    Le ministère de l’Education nationale envisage donc le plus sérieusement du monde de supprimer deux semaines de cours en seconde...

  • Contre les SUV en ville, la contestation enfle - mcInform ctions
    https://mcinformactions.net/Contre-les-SUV-en-ville-la-contestation-enfle

    Elle n’attire pas le regard, cette petite troupe joviale qui arpente, à la nuit glaciale tombée, les rues du 9e arrondissement parisien. On la dirait sortie d’un dîner de copines. Tout en sang-froid et en dextérité, les quatre jeunes femmes dégonflent pourtant, sur leur passage, les pneus des SUV stationnés. En deux heures, près d’une trentaine de gros véhicules « désarmés », selon la rhétorique de ces vingtenaires, qui opèrent dans la capitale au moins deux fois par semaine. (...)

    Un prospectus est glissé sous les essuie-glaces, pour éviter l’accident. « Nous avons dégonflé un pneu de ce véhicule qui représente une atteinte à l’environnement. Nous regrettons de devoir en arriver à des actions touchant les particuliers. Mais pour tenter de protéger notre avenir et celui de nos enfants, nous n’avons plus d’autre choix que la résistance civile. » (...) Framboise, Mélisse, Malau, Léa – autant de pseudonymes –, qui partagent un haut niveau d’études (deux doctorantes en biologie, une agrégée de physique-chimie, une experte en finances) et une vaine pratique des pétitions, manifestations, actions associatives variées.
    Sabotage temporaire

    Article du Monde #paywall
    https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2023/02/25/contre-les-suv-en-ville-la-contestation-enfle_6163261_4497916.html

  • The lost nuclear bombs that no one can find - BBC Future
    https://www.bbc.com/future/article/20220804-the-lost-nuclear-bombs-that-no-one-can-find


    Once the missing Palomares weapon had been recovered, a bomb disposal team had to find a way to deactivate it
    (Credit: Getty Images)

    The US has lost at least three nuclear bombs that have never been located – they’re still out there to this day. How did this happen? Where could they be? And will we ever find them?

  • À propos de l’enseignante tuée en classe par un élève de 16 ans à Saint-Jean-de-Luz.

    Le procureur annonce « qu’une enquête a été ouverte pour assassinat, c’est à dire de meurtre avec préméditation » :
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/une-enseignante-poignardee-par-un-eleve-dans-son-lycee-

    Ici ou là, on évoque le meurtre de Samuel Paty. Les ministres s’agitent et se posent devant la caméra pour réagir à chaud.

    Politiques et syndicalistes surenchérissent sur les réseaux sociaux pour savoir qui sera le plus apte à se mettre en valeur, tout en sachant faire vibrer de la corde de l’émotion.

    On apprend que l’élève est passé à l’acte parce qu’il entendait des voix. Il s’agit d’un symptôme parfaitement identifié et très connu de troubles psychiatriques. La tragédie qui touche l’enseignante, ses proches et sa famille ne doit pas faire oublier qu’un adolescent malade n’a, visiblement, pas été détecté ni pris en charge sur le plan médical. Les personnes souffrant de troubles psychiatriques mettent en danger leur entourage ainsi qu’eux-mêmes.

    Il suffirait juste de le rappeler.

    Nulle part je n’ai vu, aujourd’hui, dans cette presse putassière, de rappel sur l’alarmante augmentation des problèmes de santé mentale des mineur·es ni sur l’état de délabrement préoccupant des structures psychiatriques.

    « Face à la hausse des troubles psychiatriques chez les enfants, développer une politique de prévention est une priorité »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/08/02/face-a-la-hausse-des-troubles-psychiatriques-chez-les-enfants-developper-une

    « Effondrement » et « crise d’attractivité » de la psychiatrie publique
    https://www.santementale.fr/2021/06/le-risque-deffondrement-de-la-psychiatrie-publique

    • Les personnes souffrant de troubles psychiatriques mettent en danger leur entourage ainsi qu’eux-mêmes.

      sorry mais non. le danger pour l’entourage, c’est la fatigue, le désespoir, l’impuissance à y faire quelque chose, éventuellement quelques passages à l’acte qui le vise directement, mais pour l’essentiel sans ce degré de gravité que revêtent l’agression physique invalidante ou le meurtre !
      je n’ai pas la patience de chercher des données, pardon, mais la souffrance psychique fait se mettre en danger les personnes qui l’éprouve, par eux-mêmes et par d’autres (elles sont plus souvent victimes d’agressions, etc. que la moyenne). en revanche ces personnes sont moins que la moyenne de la population susceptibles de nuire dangereusement aux autres.
      sauf si on veut subito intégrer aux « personnes souffrant de troubles psychiatriques » la normopathie exaspérée qui travaille le grand nombre ou des pathologies plus particulières que l’on a du mal à ne pas attribuer à bon nombre de dominants (à quel point faut-il être psychopathe, pervers narcissique, pour être un dirigeant, à n’importe quel niveau, sachant que plus c’est haut plus cela peut devenir voyant ? ou comment dominer - les enfants, entre pairs, ou sur l’animal, femme sur enfant, mari sur femme, petit chef sur employé, etc. - suscite des dispositions « pathologiques »).

      si on ne sait pas parler depuis la folie (dit en binaire, ce n’est donné ni aux fous ni aux autres...) faut arrêter de dire (trop) des conneries à son sujet, puisque comme disait grosso modo Bonaffé (?) c’est à la manière dont les fous sont traités que l’on juge une société

      oui, il y a une destruction continue de la psychiatrie (ni lits, ni soignants, cf. suppression de la qualif infirmier psy) par l’État (et les psychiatres eux-mêmes...) depuis des décennies, c’est très voyant chez les mineurs. notre société d’abandon fabrique des fous (vivre à la rue), notre société punitive fabrique des fous (la violence de l’incarcération de masse en produit son lot). et oui, aussi, la folie n’est pas réductible à ces fabrications. mais chaque fois que des troubles psys sont mis en cause dans des crimes, c’est, encore, les fous qui en pâtissent (établissement fermés, contention).

      edit d’ailleurs, si les fous étaient dangereux, on y consacrerait du blé et du monde...
      à défaut de retrouver de la bonne doc, voilà un truc de la HAS qui dit

      La personne souffrant de troubles mentaux n’est que rarement impliquée dans une violence faite aux tiers.

      Dangerosité psychiatrique : étude et évaluation des facteurs de risque de violence hétéro-agressive chez les personnes ayant des troubles schizophréniques ou des troubles de l’humeur
      https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2011-07/evaluation_de_la_dangerosite_psychiatrique_-_rapport_dorientation.pdf

      pour le reste, c’est un point d’appui récurent pour des politique du bouc émissaire censées nous unifier et nous rassurer (on est normaux, ensemble, gouvernés)

      Psychiatrie : Sarkozy veut « sécuriser »
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2008/12/02/sarkozy-promet-70-millions-d-euros-aux-hopitaux-psychiatriques_1126055_3224.

      Nous refusons encore une fois la politique de la peur, Union syndicale de la psychiatrie

      https://printempsdelapsychiatrie.org/author/humapsy

      #folie #psychiatrie

    • Crime et folie, un rapprochement trop tentant
      https://www.cairn.info/magazine-les-grands-dossiers-des-sciences-humaines-2011-12-page-2.html

      La part des violences homicides directement imputables aux troubles mentaux et au terreau biologique, à défaut d’être inexistante, s’avère manifestement marginale.

      edit en entendant la nouvelle du jour je m’attendais à des déclarations sur la dangerosité des fous, mais c’est un lycéen (?) et pas un psychiatrisé, il semble qu’il n’y en ait pas encore eu. et plus simplement, la confirmation du stéréotype infuse en sous texte.

    • Développement Matérialiste des Contradictions
      du Concept de Maladie (Krankheitsbegriff)
      http://www.spkpfh.de/Developpement_Materialiste_des_Contradictions.htm
      Ces textes ne sont pas récents et n’ont jamais fait partie des discours politiques publiés à grande échelle, mais on peut y trouver une richesse de mises en question et de réflexions dialectiques profondes.

      Si nous voulons comprendre pourquoi une pierre tombe sur le sol, nous ne pouvons pas nous contenter de déclarer que d’autre corps tombent aussi, mais nous devons saisir l’essence du phénomène (la chute), c’est-à-dire la gravitation en tant que loi générale de la matière sous la détermination de la masse.

      Il en est de même pour la maladie. Pour nous, de prime abord, il était clair qu’il ne suffit pas d’y chercher des causes univoques dans le physique, selon les modèles de la médecine scientifique. Nous sommes très rapidement devenus conscients du fait qu’il est aussi insuffisant de parler simplement des causes sociales de la maladie et de simplifier le problème en imputant la « faute » de la maladie et de la souffrance au « méchant » capitalisme ; nous avons compris que, dire simplement que la société est malade, est une affirmation complètement abstraite et sans effet.

      Empiriquement nous sommes partis uniquement de trois faits :

      Il y a la société capitaliste, le travail salarié et le capital.
      Il y a la maladie et les besoins insatisfaits, c’est-à-dire l’état de manque réel et de souffrance de l’individu.
      Il y a la catégorie de l’historicité, la catégorie de la production, ou bien de manière plus générale, la catégorie du temps, de la tranformation et du devenir.

      Simplement formulé le SPK a été la plus grande concrétisation possible, dans les années 1970-1971, des contradictions du concept de maladie portées à leur plus haute généralisation possible. Or, il est nécessaire à la dialectique de s’élever à un haut niveau de généralisation pour pouvoir résoudre des problèmes concrets, puisque la généralisation théorique est en même temps la condition et le résultat du travail pratique. Il s’agissait alors pour nous dès le début de saisir les symptômes en tant que phénomènes de l’essence de la maladie.

      #maladie #iatrocratie #folie #médecine #SPK

    • @colporteur
      Tout d’abord merci pour ta contribution :-)
      Tu l’écris toi-même : « la fatigue, le désespoir, l’impuissance à y faire quelque chose » ça c’est pour l’entourage direct et intime de la personne. Généralement cet entourage a connaissance du problème. Je suis d’accord que, de ce fait, les possibilités de mise en danger telles que les agressions physiques directes sont beaucoup plus rares.

      Mais ce n’est pas ça que j’évoquais :

      L’entourage auquel je pense c’est aussi et surtout toutes les instances de socialisation (travail, scolarité, transports, loisirs, commerces, etc.) qui mettent en relation la personne malade avec d’autres qui ne savent pas forcément qu’il y a un problème psy et, de ce fait, ça peut très rapidement dégénérer de façon très violente avec un accident comme dans n’importe quelle baston. Voilà pourquoi la notion de préméditation évoquée par le juge (ci-dessus) me semble révoltante.

      Ceci étant, une personne qui entend des voix peut tout à fait être conduite à commettre le pire et c’est là qu’il faut faire attention à ce qu’on raconte. La personne ne partage pas la « rationalité sociale ordinaire » et cela peut être préjudiciable à elle comme aux autres.

      C’est tout ce qu’il faut garder à l’esprit.

      Je ne porte pas de jugement sur la normalité ; c’est pas du tout mon propos. Je demande juste qu’on prenne en compte la maladie quand on atterri sur le terrain judiciaire et là je dois reconnaître que j’entends souvent des choses avec lesquelles je suis en désaccord, dès que ça vient sur le devant de la scène médiatique, surtout quand il y a des explications politiques ou idéologiques à trouver derrière des troubles de comportement (même si ces derniers sont totalement des problèmes politiques de santé publique, mais ce ne sont généralement pas ceux-là qui sont évoqué s dans ces cas-là).

      Sinon je suis d’accord avec toi que la principale concernée par la violence reste la personne en souffrance elle-même. Son malaise psy et sa difficile socialisation.

      Sur le plan social plus global, institutionnel, c’est une catastrophe complète et je reste très dubitatif sur les théories alternatives du type anti psychiatrie qui avaient pourtant toute ma sympathie.

    • @klaus merci pour cette citation du SPK qui est, si je me souviens bien ce groupe de psy radicaux des années 70 qui theorisaient qu’il fallait faire de la maladie une arme (contre le capitalisme). Merci de confirmer.
      Voilà qui nous mettra tous d’accord, n’est-ce pas @colporteur ?

    • d’accord avec toi sur ma mauvaise reprise du terme entourage alors qu’il s’agit d’un lieu de socialisation, disciplinaire, pas de l’espacé public, ni d’une relation personnelle.
      je souscris d’autant plus à cette distinction et que les deux dernières fois que je me suis pris des pains c’était à tenter de maintenir le contact avec des personnes en crise, pour elles et pour essayer d’éviter que la violence physique dont ils faisaient montre persiste et s’aggrave (l’un d’eux a décompensé plusieurs fois depuis, à suivre le fil de telles histoires, on vérifie fort bien et de façon répétée les carences massives des institutions de soins...). c’était violent, mais il y avait même à ce moment comme une retenue pour laquelle le fait que l’on se connaisse, que ce soit dans un contexte collectif, pas assez contenant pour faire le job (aider à aller suffisamment bien) mais réel, ça a certainement joué et ils sont sont resté bien en deçà de ce qu’ils pouvaient depuis l’avantage physique et les objets dont ils disposaient. aliénés mais pas tout à fait déliés. modalité dont il ne saurait être question d’exiger des institutions en place qu’elles l’assurent à elles seules.

      amère victoire de l’anti-psychiatrie, une destruction de la psychiatrie qui s’est opérée à rebours de ce à quoi elle prétendait. comme théorie critique, l’anti psychiatrie se discute (...). mais dans les faits c’est une transformation éthique, et socio politique contre l’autre. l’anti-psychiatrie se divise en deux : avec et pour les patients (controverses et expérimentations à la clé), ou contre les patients (particularité : la logique comptable qui prévaut ne prend même pas la peine de fabriquer un discours sur le bien du patient pour couvrir ses agissements).
      pour ma part j’aime plutôt un autre vivre avec la folie qui a été porté par des courant de critiques plus internes à la psychiatrie (désaliénisme et sectorisation, l’ancrage territorial plutôt que l’asile, Bonaffé, là aussi retourné pour partie avec la suppression de dizaine de milliers de lits en institution ; psychothérapie institutionnelle, Tosquelles, Oury, etc - soigner l’hôpital disaient-ils, puis Oury formulera la notion de normopathie, mais entre emprise technocratique en constante extension, argent comme critère de réussite lucre des cliniques privée autrefois fondées pour réinventer le soin, et scléroses internes ça ne tient que bien mal).

      cet élève de lycée catho sur fonds publics (l’état persiste à entendre la voix de Dieu, en continu, il y a peu des données sont sorties sur le coût public plus élevé des places dans le privé...) avec 100% de réussite au bac a fait rater quelque chose, à tout le moins, la « communauté scolaire » (si ce n’est l’"éducation spirituelle" https://stthomasdaquin.fr/etablissement/projet-etablissement). et ça a été plus que moche.
      ça a pour effet immédiat une distribution de sucreries verbales destinées aux profs, fallacieuse compensation d’un mépris général qui ne cessera pas. faudrait qu’ils s’en occupent mais ils ont trop à faire avec pronote, l’évaluation, l’obéissance, l’inculcation, la digestion de leur dévalorisation, de leurs défaites consenties (on se souviendra de l’évitement répété de la gréve du bac), la vie privée.

      ici, ce n’est pas comme tu en évoques la possibilité, un accident, une situation qui dégénère. plutôt un épisode délirant, pour parler gros, dont on ne sait depuis combien de temps et comment il se manifestait, qui débouche sur ce passage à l’acte là.
      et oui, comme tu le dis, il aurait pu (dû, ça je ne sais pas) trouver quelqu’un à qui parler (des mois d’attente pour une consultation en CMP, peut-être ce jeune est-il d’un milieu social qui aurait pu avoir accès à de la psychiatre ou psychothérapie en libéral ? là aussi ça peut-être long).
      il n’en reste pas moins que le refus de soin, ça fonctionne des deux côtés.

      pour la justice, d’un gars venu avec un couteau, disant avoir entendu des voix, sans doute avant d’arriver, en tout cas avant de fermer la porte de la classe et de poignarder, il est logique (sauf protection, privilège) de ne pas écarter à priori la préméditation. la qualification pénale a vocation à se modifier en fonction de l’enquête, de la procédure, etc. c’est pas bien parti puisqu’il est dit en état de subir la g-à-v et a semble-t-il (enfin ?) trouvé des oreilles pour un dire qui en ces circonstances ne pourra que l’incriminer (les jeux sont faits : au mieux la justice statuera sur une « responsabilité atténuée »).

      ...

      dommage que les lycéens ne soient pas (pour l’instant ?) plus sortis sur les retraites. le gars aurait peut-être été s’enjailler avec d’autres, plutôt que de s’enfermer dans une classe pour faire un boutonnière à cette professeure.

      #école #lycée

    • Tu fais bien de me reprendre @colporteur, j’ai formulé avec mes mots maladroits (« entourage ») quelque chose qui m’a mit hors de moi. Il est parfois difficile d’exprimer avec justesse ce que l’on ressent. En me relisant dans tes messages, je me suis d’ailleurs rendu compte que j’avais laissé passé une faute d’accord impardonnable. Plus essentiellement en te lisant, non seulement, je ne pense pas que nous soyons en désaccord sur le fond (ce qui ne serait en fait pas très important si ce n’était pas le cas) mais surtout, le plus important, tes explications apportent beaucoup d’éclairages enrichissants.

      Je te remercie encore pour ces apports qui montrent que tu as une réflexion très poussée sur la problématique psychiatrique, laquelle, pour peu qu’on ne dispose pas de ressources permettant de s’enfermer pas dans un univers surprotégé, nous touche tôt ou tard par toute sa violence. Surtout si, comme c’est mon cas, on a travaillé dans des situations d’accueil du public (tout public).

      Ce matin en écoutant la radio, ça m’a – comme qui dirait - remis une pièce dans la machine. On évoquait le fait que l’adolescent de Saint-Jean-de-Luz « ne faisait l’objet d’aucun signalement », comme si la solution à mettre en place pour… pour quoi, au fait ???
      Comme si la solution consistait à ficher et à répertorier « les cas » et anticiper « les risques ». On retrouve bien là la logique policière et carcérale (enfer me ment) qui contamine l’institution psychiatrique. Pouah !

      J’aurais mieux fait, comme hier, de ne pas ALLUMER la radio et d’écouter directement de la musique pour me mettre en forme, par exemple De la Soul / My writes (hier) et, ce matin (après le flux radiophonique), Lulu / Iced honey .

      Et avec Lou Reed (qui a été confronté à la violence psy) et Metallica de te rejoindre à penser que la jeunesse aurait toutes les meilleures raisons du monde de se révolter.

      See if the ice will melt for you
      Iced honey

      https://youtu.be/6sf5euJJx6o

    • L’édito du Télégramme du jour détonne dans l’ambiance médiatique générale (évitez d’aller voir les commentaires de la dépêche AFP sur Twitter…)

      [Édito] Une professeure est morte - Débats - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/debats/edito-une-professeure-est-morte-22-02-2023-13284057.php

      Notre éditorialiste Stéphane Bugat donne son point de vue sur ce que révèle de notre société le meurtre de la professeure de Saint-Jean-de-Luz.

      La professeure d’espagnol de 52 ans, du collège privé de Saint-Jean-de-Luz, est morte après avoir été agressée à coups de couteau par un élève de 16 ans. Cette tragédie ne fait malheureusement pas exception. D’autres faits, plus ou moins similaires, furent imputés à des jeunes dont le comportement relevait évidemment de la psychiatrie.

      Mais les chaînes dites d’information, le nez sur les sondages, et les réseaux sociaux, sous le régime de l’émotion permanente, déterminent l’opinion autant qu’elles la suivent. Elles n’ont donc eu nul besoin d’en savoir davantage sur les causes, ni même sur les circonstances, pour nous abreuver de commentaires alarmistes. C’est leur pitance.

      Comment les professeurs et les parents ne sonneraient-ils pas l’alarme ? Et les politiques vont s’en mêler promptement. La pondération pouvant être interprétée comme de l’indifférence, quelques mâles déclarations et l’annonce de nouvelles lois feront office de placebo. Avant que la machine médiatique s’intéresse à autre chose. L’information sanglante se consomme fraîche.

      Un tel fait divers, s’ajoutant à d’autres, nous pourrions pourtant le considérer comme le révélateur de profonds dérèglements sociétaux. Le terrible passage à l’acte traduisant une souffrance que l’on n’a su ni saisir, ni traiter. C’est en cela que les victimes le sont d’abord de défaillances systémiques.

      La médecine psychiatrique a certes fait des progrès considérables depuis cette époque maudite où elle traitait tout, ou presque, par les électrochocs et la mise à l’écart des patients. Cependant, ce sont ses moyens qui, à elle aussi, manquent cruellement.

      Une professeure est morte. Un adolescent est devenu un meurtrier. On peut s’en indigner. Mais, au-delà de l’effroi et des effluves de notre société du spectacle médiatique, qu’avons-nous d’autre à proposer que de la compassion ?

  • Guerre en Ukraine - CRIIRAD
    https://www.criirad.org/guerre-en-ukraine
    Les risques d’accident grave sur les installations #nucléaires restent bien réels

    A Zaporijjia, depuis la prise de contrôle du site par les forces russes dans la nuit du 3 au 4 mars 2022, les systèmes d’alimentation électrique ont été mis à mal à de nombreuses reprises du fait des combats. Ces dernières semaines, le risque de perte des ressources en eau nécessaires au refroidissement s’est fortement aggravé. En effet le niveau d’eau du barrage de Kakhovka baisse dangereusement.

  • Trafic de bois : l’Etat ferme les yeux sur le pillage des forêts publiques françaises
    https://disclose.ngo/fr/article/trafic-de-bois-etat-ferme-les-yeux-sur-le-pillage-des-forets-publiques-fra

    Le bois de chêne coupé puis vendu par l’Office national des forêts (ONF) est au cœur d’un vaste commerce illégal entre la France et la Chine. Disclose dévoile comment des traders asiatiques et des scieries françaises profitent du manque de contrôle de l’administration pour contourner l’interdiction d’exporter le bois brut hors de l’Union européenne. Lire l’article

  • Luciole - Typeface
    http://www.luciole-vision.com

    Le caractère typographique Luciole a été conçu spécifiquement pour les personnes malvoyantes. Ce projet est le résultat de plus de deux années de collaboration entre le Centre Technique Régional pour la Déficience Visuelle et le studio typographies.fr. Le projet a bénéficié d’une bourse de la Fondation suisse Ceres et de l’appui du laboratoire DIPHE de l’Université Lumière Lyon 2.

    #typo

  • Une détenue victime de représailles pour avoir lu la revue de l’OIP – Observatoire International des Prisons
    https://oip.org/communique/une-detenue-victime-de-represailles-pour-avoir-lu-la-revue-de-loip

    Une femme détenue à la maison d’arrêt de Lille-Sequedin indique être victime de menaces, intimidations et fouilles à répétition depuis qu’elle a reçu le dernier numéro de la revue Dedans-Dehors qui contient un article sur des violences perpétrées dans ce même établissement. Ce 17 février, le tribunal administratif de Lille examine le recours qu’elle a déposé en référé pour faire cesser ces mauvais traitements.

    Le 17 janvier, comme près de cinq cents personnes détenues en France, Sonia D., incarcérée à la maison d’arrêt des femmes de Lille Loos Sequedin, reçoit le numéro 117 de la revue trimestrielle Dedans Dehors, éditée par l’Observatoire international des prisons. Celui-ci contient un article concernant la condamnation de six surveillants à la suite de violences commises sur un détenu de la maison d’arrêt. Le soir même, au cours d’une conversation téléphonique avec ses proches, elle le lit à haute voix. Le lendemain matin, un agent pénitentiaire aurait pénétré dans sa cellule à la recherche de la revue, lui reprochant d’en avoir fait état par téléphone. La revue aurait été confisquée, la cellule retournée et Sonia fouillée à nue. Une première depuis son arrivée à Sequedin. Selon son témoignage, une surveillante l’aurait alors avertie : « Si je vois que la revue circule, je te ferai vivre un calvaire ».

    Le matin du 21 janvier, deux membres du personnel pénitentiaire seraient venus à nouveau dans la cellule de Sonia D. pour lui reprendre la revue, qui lui avait été restituée entre temps. Le même jour, elle aurait été convoquée par un chef de détention qui lui aurait demandé de s’expliquer sur les circonstances de réception de la revue, pourtant librement commandable et visée par le vaguemestre, et sur ses liens avec l’OIP.

    Le lendemain à 9h30, nouvelle fouille à nu. Alors que Sonia D. a le bras en écharpe après une tentative de suicide trois jours auparavant, la surveillante à qui elle aurait demandé de l’aider à se rhabiller aurait refusé, et ajouté : « C’est ça, de contacter l’OIP ! ».

    #prison

  • Un congrès CGT sous haute tension pour le mouvement syndical et féministe
    https://blogs.mediapart.fr/resyfem/blog/180223/un-congres-cgt-sous-haute-tension-pour-le-mouvement-syndical-et-femi
    Resyfem

    Fin mars 2023, aura lieu le congrès confédéral de la CGT et ça promet d’être houleux : remise en cause de la candidature de Marie Buisson par un camp sectaire et viriliste, du critère de « parité » sur les listes des candidats à la CEC... Les enjeux d’un congrès décisif pour les syndicalistes féministes, l’ensemble de la CGT et tout le mouvement syndical.

    Une campagne virulente de remise en cause de la candidature de Marie Buisson au poste de secrétaire générale de la CGT a commencé très vite après son annonce. Elle s’est notamment traduite, ces dernières semaines, par la multiplication d’articles à charge dans la presse1.

    D’où viennent ces attaques, et pourquoi autant d’énergie déployée pour la faire échouer ?

    Il s’agit d’une offensive des tendances sectaires de la CGT qui entendent bloquer toute logique unitaire et d’ouverture aux urgences environnementales et à une lutte des classes qui prenne en compte les oppressions spécifiques liées au sexisme et au racisme. En entretenant une atmosphère de guerre interne, ils tentent au passage le coup double de réhabiliter leurs partisans les plus controversés.

    Des attaques violentes aux formes inédites

    Les détracteurs de Marie Buisson s’appuient sur des tensions réelles au sein de l’organisation, en lien avec le mode de gouvernance et les choix stratégiques de Philippe Martinez.

    Ce mécontentement se cristallise sur sa décision de faire participer la CGT à l’initiative "Plus jamais ça !"2. Une sorte de coalition des opposants à ce projet s’est constituée, et reproche à Marie Buisson la décision du secrétaire général !

    Dans les faits, et conformément aux statuts de la CGT, la candidature de Marie Buisson est proposée non pas par le secrétaire général, mais par un vote majoritaire de la commission exécutive confédérale (CEC). Elle bénéficie donc de la confiance et du soutien de la direction confédérale - pas spécialement inféodée à Philippe Martinez.
    Pourtant, en rupture totale avec les pratiques statutaires de l’organisation, des réunions entre des fédérations et entre certaines unions départementales ont été organisées en janvier pour remettre en cause cette candidature. S’exerçant en dehors de tout mandat, cette démarche a choqué en interne.

    La réunion improvisée des fédérations a tenté d’imposer une candidature alternative, sortant du chapeau le nom de Sébastien Menesplier, secrétaire de la fédération Mines Energie, censé représenter une voie "médiane" préservant "l’unité" de la CGT. Toutefois, l’opposition réelle à la candidature de Marie Buisson étant minoritaire, la démarche n’a pas pu aboutir.

    Devant cet échec, la création d’un poste de co-secrétaire, correspondant de fait à une mise sous tutelle de l’intéressée, a alors été proposée. Du jamais vu pour le secrétariat général confédéral.

    Cette réunion a également été le prétexte à une remise en question de l’un des critères de validation des candidatures à la prochaine direction de la CGT : l’obligation pour les organisations de base de proposer au moins une femme parmi leurs candidat·es. Ce critère rend en effet caduques plusieurs candidatures notoires, en particulier celles d’Olivier Mateu, dirigeant de l’union départementale des Bouches-du-Rhône et candidat décrié au poste de secrétaire général et de Benjamin Amar, accusé de viol par une militante il y a plusieurs mois.

    Ces candidats n’ont en effet pas réussi à présenter au moins une femme sur leur liste !

    En réaction à cette offensive misogyne scandaleuse, des dizaines de camarades femmes de la CGT ont pris l’initiative d’un texte de soutien à Marie Buisson. Il a recueilli des centaines de signatures de militantes, dont des membres du bureau confédéral et a été envoyé à toutes les structures de la CGT3.

    Contre la lutte féministe en interne, on prend les mêmes et on recommence

    A l’origine de ces pratiques délétères et de ces pressions violentes contre la candidature de Marie Buisson - parce qu’elle est une femme et une dirigeante syndicale porteuse d’une ligne unitaire et d’ouverture - nous retrouvons les partisans d’une CGT repliée sur elle-même, aux pratiques antidémocratiques, anti-statutaires, viriliste, développant une conception réductrice de la lutte des classes.

    Ce type de responsables syndicaux est par ailleurs engagé dans une autre bataille, à plus long cours, celle de garder la mainmise sur leurs baronnies et de soigner leur impunité au sein d’une organisation qui leur laisse de moins en moins de place.

    En effet, la contestation de Marie Buisson s’inscrit dans le contexte d’un débat houleux sur les violences sexistes et sexuelles au sein de la CGT. Un débat d’autant plus exacerbé qu’il a concerné directement plusieurs cadres dirigeants, pour des faits très graves mettant en péril l’outil syndical et le transformant, par endroits, en repères masculinistes hostiles aux femmes et a fortiori à leur accession à des postes à responsabilités.

    En 2016, Régis Vieceli, secrétaire du syndicat du nettoiement de la Ville de Paris soutenu par la fédération des services publics, est accusé de violences sexistes et sexuelles4 par une dizaine de femmes, et de violences physiques contre une militante de la CGT Petite enfance. Malgré le scandale public qui a éclaté en 2018, Régis Vieceli est toujours en place5. Face à la suppression brutale des délégations syndicales de 498 syndiqué.es CGT de la Ville de Paris par la fédération des services publics en pleine mobilisation pour les retraites à l’hiver 2020, des centaines de militant·es en désaccord avec ces pratiques ont été contraint·es de quitter le syndicat, dont une majorité de femmes.

    A l’été 2022, c’est Marilyne Poulain, dirigeante confédérale emblématique des luttes de la CGT pour la régularisation des travailleurs.euses sans papiers qui démissionnait de tous ses mandats, dénonçant des pratiques sexistes et antidémocratiques de certains des membres du syndicat à Paris6.

    Deux ans après, les résultats sont là : une CGT fragilisée à la Ville de Paris, perdant 10 points aux élections professionnelles de décembre 2022. Et le volet judiciaire continue : un procès se profile car Régis Vieceli a porté plainte en diffamation contre Christine Derval, une des militantes qui a brisé l’omerta, et contre Philippe Martinez, en tant que responsable légal de la cellule de veille qui a enquêté sur l’affaire. Une double peine pour la camarade qui avait dû quitter la CGT Ville de Paris dans ce contexte autoritaire et brutal.

    Le 22 février 2022, Benjamin Amar, membre de la CEC, porte-parole de la CGT Val-de-Marne, est suspendu de tous ses mandats nationaux à la suite d’une plainte pour viol, agression sexuelle, torture et actes de barbarie contre lui. A rebours, il est soutenu par l’union départementale du Val-de-Marne dont il est issu, qui refuse de le mettre en retrait7.

    Baptiste Talbot, coordinateur CGT Fonction publique, déjà fervent soutien de Régis Vieceli lors du bras de fer au sein de la Ville de Paris, démissionne alors de son mandat à la CEC et accuse notamment Resyfem8 de participer à une sorte de complot féministe !

    Benjamin Amar sera réintégré dans ses mandats nationaux fin août, lorsque la justice prononce un classement sans suite, c’est-à-dire qu’elle indique ne pas être en mesure de juger l’affaire, ce qui en aucun cas ne signifie qu’il est innocenté.

    Cette décision confédérale entièrement dépendante de la justice pénale est incompréhensible pour une organisation qui se revendique féministe, dispense des formations à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, et ne peut donc ignorer l’incapacité de la justice patriarcale à condamner plus de 1% des viols. Ce choix, qui a provoqué un tollé, a renforcé le camp masculiniste dans sa remise en cause de la cellule de veille confédérale sur les violences sexistes et sexuelles internes à la CGT.

    Lors du comité confédéral national9 des 1 et 2 février 2023, c’est le camp féministe qui a tenu bon sur les critères de présence de femmes sur les listes pour la validation des candidatures au prochain congrès confédéral ; et qui a engrangé une victoire avec le vote, à une très large majorité, du cadre commun de lutte contre les violences sexistes et sexuelle au sein de la CGT.

    Se sachant minoritaires, les tenants d’une ligne sectaire et sexiste ont alors refusé un vote indicatif sur la candidature de Marie Buisson. Une validation à ce stade, entérinant une fois pour toute sa candidature, les aurait privés de toute chance de victoire finale. En attendant le congrès, où ils espèrent un retournement de situation, ils peuvent ainsi poursuivre leur travail de sape. Et tant pis si cela disperse les forces syndicales en plein mouvement social sur les retraites.

    L’avenir de la CGT engagé

    Malgré leurs derniers échecs, les partisans d’une défaite de Marie Buisson et d’une légitimation des candidatures d’Olivier Mateu ou de Benjamin Amar n’ont pas rendu les armes et espèrent bien empêcher, lors du congrès, l’application du critère honni (l’obligation pour toute structure de présenter au moins une candidature de femme pour être élu à la CEC). Tout dépendra donc du rapport de force à ce moment. Prendre conscience de ce qui se joue à la CGT et prendre parti pour le camp féministe est donc impératif pour contrecarrer une régression.

    Si les évènements qui entourent la contestation de la candidature de Marie Buisson ne sont pas sans rappeler la succession de Bernard Thibault en 2013 10, la CGT ne peut ignorer les évolutions de la société : une urgence climatique incontestable, des attaques incessantes et d’une violence inouïe du néolibéralisme macronien dont les femmes figurent parmi les premières victimes, un mouvement féministe mondial (#metoo) qui a réussi à mettre en lumière le caractère systémique des violences sexistes et sexuelles y compris dans le syndicalisme... Sacrifier une candidature féminine bénéficiant d’un soutien majoritaire et représentant une ligne unitaire et d’ouverture, pour les petits profits d’une minorité sectaire et sexiste serait mortifère.

    Ce qui est en jeu aujourd’hui dans ce climat d’intimidation et de violences, c’est non seulement la présence pleine et entière de femmes au sein de la CGT mais l’avenir de toute la confédération : car comment sauver de l’effondrement une organisation syndicale qui serait à ce point en décalage avec le monde qui l’entoure ?

    L’enjeu de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles

    La CGT a été l’une des premières organisations syndicales à agir contre les violences sexistes et sexuelles, en mettant en place des outils adaptés comme les cellules de veille. Elle a poursuivi son effort via la création d’un cadre commun de lutte, qui vient d’être confirmé par un vote de son CCN. Mais dans le même temps, ses difficultés à sanctionner les agresseurs, voire son incapacité lorsqu’il s’agit de cadres dirigeants, perdurent. Des agresseurs restent donc en poste, entourés de soutiens muselant les victimes qui ont osé parler pour les pousser à la démission, allant parfois jusqu’à les exclure.

    Or, pour être un syndicat de classe et de masse, la CGT doit être unitaire, féministe, écologiste et antiraciste. Le virilisme et le sexisme n’ont pas de place dans une organisation syndicale où la capacité des femmes à y militer en toute sécurité est un impératif non négociable.

    Le congrès de la CGT a une responsabilité historique, qui aura des conséquences pour tout.es les travailleurs.euses. Il doit permettre :

    1. D’inscrire dans ses statuts la suspension immédiate de l’ensemble de ses mandats syndicaux de toute personne accusée de violences sexistes et sexuelles et l’inéligibilité à la direction confédérale (CEC) d’hommes accusés de ce type de violences.

    2. D’exclure les auteurs de violences de toute responsabilité sans attendre une décision de justice, y compris lorsqu’une plainte est déposée. Puis leur exclusion définitive quand l’enquête interne est achevée si elle corrobore les faits révélés ou en fait apparaître d’autres constitutifs d’une faute.

    3. D’acter, par un vote du congrès, afin qu’elle figure dans les statuts de l’organisation, l’exclusion définitive de la CGT des auteurs de ce type de violences, quel que soit le niveau qui a reconnu ces violences (local, national, fédéral).

    Enfin, c’est bien l’ensemble des organisations syndicales qui doivent renforcer la prévention et la protection des victimes. Elles ne peuvent pas être en deçà des dispositions du code du travail à l’attention des employeurs obligés d’assurer la sécurité des victimes, d’enquêter et de sanctionner les auteurs indépendamment de toute procédure pénale. Il s’agit donc pour les syndicats de :

    Poursuivre le travail de formation massive et systématique de chaque syndiqué·e à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
    Rendre obligatoire une formation sur ces questions, préalable à la candidature de tout.e militant.e à un mandat (du local au confédéral). Ce afin d’assurer la maîtrise de ces problématiques en amont de la prise de responsabilité.
    Soutenir inconditionnellement les victimes et témoins à travers un accompagnement syndical (information sur les droits, aide à la constitution d’un dossier de défense) et un appui financier (frais de justice et médicaux).

    C’est dans ce contexte que nous tenons à témoigner de notre sororité syndicale aux féministes de la CGT, à Marie Buisson, et nous continuerons à soutenir les combats internes en cours dans toutes nos organisations syndicales pour porter jusqu’au bout ces enjeux féministes.

    Nous serons ensemble dans la rue pour faire plier ce gouvernement sur sa scandaleuse réforme des retraites et le 8 mars 2023 !

    Resyfem - un réseau de syndicalistes féministes de Sud, CGT, FO, FSU.

    Retrouvons-nous aussi dans la construction de Resyfem ! Pour un meetoo syndical !

    Contact : resyfem@riseup.net

    Notes :
    1 https://www.lesechos.fr/economie-france/social/cgt-marie-buisson-peine-a-simposer-pour-remplacer-philippe-martinez-1900702

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/01/30/cgt-marie-buisson-la-dauphine-de-philippe-martinez-contestee-en-interne_6159

    https://www.challenges.fr/france/la-cgt-se-dirige-tout-droit-vers-une-crise-interne_844503

    2 Plus jamais ça ! Construisons ensemble le Jour d’après | CGT

    3 http://www.communisteslibertairescgt.org/Des-militantes-mobilisees-autour-de-Marie-Buisson.html

    4 https://www.mediapart.fr/journal/france/270618/violences-et-agissements-sexistes-l-affaire-que-la-cgt-etouffee

    https://www.mediapart.fr/journal/france/090220/la-cgt-de-la-ville-de-paris-implose-apres-une-affaire-de-violences-sexiste

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/02/27/la-cgt-de-la-ville-de-paris-en-pleine-crise-interne_6071396_823448.html

    5 Même s’il n’est plus à la commission exécutive de l’union départementale de Paris

    6 https://www.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid0bk8zfpWT1YhqVpCb9rU1Pp6384YuoyUnFWfHEFHiMrhu6am

    Article paru dans Libération du 30/08/22, en entier sur ce lien :https://www.cafeyn.co/fr/article/ce1a36/liberation/2022-08-30/sexisme-a-la-cgt-cest-la-lutte

    7 https://www.mediapart.fr/journal/france/030322/violences-sexuelles-la-plainte-qui-fait-tanguer-la-cgt

    8 https://lettresante.com/affaire-amar-baptiste-talbot-claque-la-porte-de-la-ce-de-la-cgt

    9 Conseil confédéral national, instance qui regroupe les représentants des fédérations et des unions départementales de la CGT

    10 Elle s’était soldée par la mise à l’écart de Nadine Prigent au profit d’un homme, Thierry Lepaon, débarqué deux ans plus tard

  • Hobby Club’s Missing Balloon Feared Shot Down By USAF | Aviation Week Network
    https://aviationweek.com/defense-space/aircraft-propulsion/hobby-clubs-missing-balloon-feared-shot-down-usaf

    Voilà un article qui confirme ma conviction que le militaire réunit l’élite des idiots de chaque pays. En France j’ai entendu l’expression « plus con tu meurs ». Je commence à en saisir la signification tragique. En effet il faut une sacrée dose d’idiotie pour mourir pour son pays. Là les choses sont moins graves. L’armée de l’air étatsunienne a dépensé quelques millions pour des missiles Sidewinder afin de pulvériser des jouets aeronautiques C’est un fait d’armes digne de la sérîe télévisée Space Force . J’adore les militaires quand ils nous font rire.

    https://www.youtube.com/watch?v=xDLvUqhwHZc

    16.2.2023 by Steve Trimble - A small, globe-trotting balloon declared “missing in action” by an Illinois-based hobbyist club on Feb. 15 has emerged as a candidate to explain one of the three mystery objects shot down by four heat-seeking missiles launched by U.S. Air Force fighters since Feb. 10.

    The club—the Northern Illinois Bottlecap Balloon Brigade (NIBBB)—is not pointing fingers yet.

    But the circumstantial evidence is at least intriguing. The club’s silver-coated, party-style, “pico balloon” reported its last position on Feb. 10 at 38,910 ft. off the west coast of Alaska, and a popular forecasting tool—the HYSPLIT model provided by the National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA)—projected the cylindrically shaped object would be floating high over the central part of the Yukon Territory on Feb. 11. That is the same day a Lockheed Martin F-22 shot down an unidentified object of a similar description and altitude in the same general area.

    There are suspicions among other prominent members of the small, pico-ballooning enthusiasts’ community, which combines ham radio and high-altitude ballooning into a single, relatively affordable hobby.

    “I tried contacting our military and the FBI—and just got the runaround—to try to enlighten them on what a lot of these things probably are. And they’re going to look not too intelligent to be shooting them down,” says Ron Meadows, the founder of Scientific Balloon Solutions (SBS), a Silicon Valley company that makes purpose-built pico balloons for hobbyists, educators and scientists.

    The descriptions of all three unidentified objects shot down Feb. 10-12 match the shapes, altitudes and payloads of the small pico balloons, which can usually be purchased for $12-180 each, depending on the type.

    “I’m guessing probably they were pico balloons,” said Tom Medlin, a retired FedEx engineer and co-host of the Amateur Radio Roundtable show. Medlin has three pico balloons in flight in the Northern and Southern hemispheres.

    Aviation Week contacted a host of government agencies, including the FBI, North American Aerospace Defense Command (NORAD), the National Security Council (NSC) and the Office of the Secretary of Defense for comment about the possibility of pico balloons. The NSC did not respond to repeated requests. The FBI and OSD did not acknowledge that harmless pico balloons are being considered as possible identities for the mystery objects shot down by the Air Force.

    “I have no update for you from NORAD on these objects,” a NORAD spokesman says.

    On Feb. 15, NSC spokesman John Kirby told reporters all three objects “could just be balloons tied to some commercial or benign purpose,” but he did not mention the possibility of pico balloons.

    Launching high-altitude, circumnavigational pico balloons has emerged only within the past decade. Meadows and his son Lee discovered it was possible to calculate the amount of helium gas necessary to make a common latex balloon neutrally buoyant at altitudes above 43,000 ft. The balloons carry an 11-gram tracker on a tether, along with HF and VHF/UHF antennas to update their positions to ham radio receivers around the world. At any given moment, several dozen such balloons are aloft, with some circling the globe several times before they malfunction or fail for other reasons. The launch teams seldom recover their balloons.

    The balloons can come in several forms. Some enthusiasts still use common, Mylar party balloons, with a set of published calculations to determine the amount of gas to inject. But the round-shaped Mylar balloons often are unable to ascend higher than 20,000-30,000 ft., so some pico balloonists have upgraded to different materials.

    Medlin says he uses a foil balloon sold by Japanese company Yokohama for $12. The material has proven to be resilient for long periods at high altitude, he says, even if the manufacturer never intended the balloon to be used for that purpose. An alternative is Meadows’ SBS, which makes a series of balloons designed specially for circumnavigational flights.

    The pico-ballooning community is nervous about the negative attention by some members of Congress and the White House, who have called the objects shot down at altitudes of 20,000-40,000 ft. dangerous to civil aviation.

    “We did assess that their altitudes were considerably lower than the Chinese high-altitude balloon and did pose a threat to civilian commercial air traffic,” Kirby says. “And while we have no specific reason to suspect that they were conducting surveillance of any kind, we couldn’t rule that out.”

    In fact, the pico balloons weigh less than 6 lb. and therefore are exempt from most FAA airspace restrictions, Meadows and Medlin said. Three countries—North Korea, Yemen and the UK­—restrict transmissions from balloons in their airspace, so the community has integrated geofencing software into the tracking devices. The balloons still overfly the countries, but do not transmit their positions over their airspace.

    The community is also nervous that their balloons could be shot down next. Medlin says one of his balloons—call sign W5KUB-112—is projected by HYSPLIT to enter U.S. airspace on Feb. 17. It already circumnavigated the globe several times, but its trajectory last carried the object over China before it will enter either Mexican or U.S. airspace.

    “I hope,” Medlin said, “that in the next few days when that happens we’re not real trigger-happy and start shooting down everything.”
    What Is a Pico Balloon?

    Pico balloons are typically about 3 ft. in diameter on the ground before they are launched. As they ascend to altitudes of 20,000-50,000 ft., the super-pressure balloon envelope expands by about 2-3 times in size and achieves neutral buoyancy, allowing them to float at a roughly consistent altitude. Wind currents then push them through the atmosphere, with some balloons capable of circling the world several times before they pop or fall.

    The balloon owners keep track of them through HF and VHF/UHF radio links. A small GPS tracking device is attached to the balloon by a tether. The balloon broadcasts its position using the WSPR protocol on HF and the ASPR standard for line-of-sight on VHF/UHF. Most pico balloons lack the lifting power to carry batteries, so the tracking coordinates usually are broadcast in daylight hours, with tiny attached solar arrays sending power to the transmitter.

    #militaire #wtf

  • À Vittel, il n’y a plus assez d’eau pour la mettre en bouteilles
    https://reporterre.net/A-Vittel-il-n-y-a-plus-assez-d-eau-pour-la-mettre-en-bouteilles

    Autre piste, pour diminuer les ponctions dans l’aquifère profond : pomper ailleurs. À partir de 2024, la ville de #Vittel se fournira dans une des poches plus en surface, économisant ainsi 300 000 m³ par an dans la nappe GTI. « Tout le monde se redéploie sur ces nappes plus superficielles de façon assez irresponsable, dénonce Bernard Schmitt. On va augmenter sensiblement les prélèvements sur ces gîtes sans avoir fait les études, avec un risque de sursollicitation. » En clair, on déshabille Pierre pour rhabiller Paul.

    Car dans le même temps, la préfecture a de nouveau autorisé Nestlé Waters à prélever — et pour dix ans — 2,6 millions de mètres cubes dans ces nappes superficielles. « En période de sécheresse, on voit déjà des assecs [1] sur les ruisseaux, qui sont censés être alimentés par ces nappes, alors qu’est-ce que ça va donner maintenant ? » s’interroge M. Schmitt.

    Pour le collectif #Eau 88, il n’y a qu’une solution, à terme : « On est favorable à l’arrêt de l’#embouteillage de l’eau par des #minéraliers, #Nestlé ou d’autres », pose M. Schmitt.

  • Trop de nitrates dans l’eau potable : la France rappelée à l’ordre
    https://reporterre.net/Trop-de-nitrates-dans-l-eau-potable-la-France-rappelee-a-l-ordre

    D’après une information repérée par le média Contexte, la France a de nouveau été rappelée à l’ordre par la Commission européenne pour « des quantités excessives de nitrates » dans son eau potable. Dans un document envoyé le 15 février, l’exécutif européen indique que la « valeur limite » n’est toujours pas respectée.

    Cela constitue une « violation » de la directive sur l’eau potable, visant à « protéger la santé humaine contre les effets nocifs de la contamination des eaux destinées à la consommation humaine en garantissant leur sécurité et leur propreté », a prévenu la Commission.

    Celle-ci avait déjà envoyé une lettre de mise en demeure à la France en octobre 2020. Le gouvernement dispose désormais d’un délai de deux mois pour y répondre et prendre les mesures nécessaires. À défaut, Bruxelles pourrait décider de saisir la Cour de justice de l’Union européenne.

  • L’importance des aménagements cyclables dans la pratique du #Vélo
    http://carfree.fr/index.php/2023/02/14/limportance-des-amenagements-cyclables-dans-la-pratique-du-velo

    Quand vous parlez aux gens des différences de pratique vélo selon les endroits, très souvent on vous explique que si la pratique du vélo est plus forte ailleurs, c’est que Lire la suite...

    #Belgique #bruxelles #cartographie #culture #cyclistes #pistes_cyclables #travail

    • En moyenne, l’utilisation du vélo est environ 10 fois inférieure en Wallonie par rapport à celle enregistrée en Flandre.

      Il est rare de voir un phénomène social (la pratique du vélo) correspondre aussi bien à une limite régionale et culturelle. Alors, quelle est la raison profonde d’un tel clivage ? [...] On est donc allé chercher la carte des aménagements cyclables sur le site Geovelo, carte qui regroupe les voies dédiées, les double-sens cyclables, les voies partagées et les zones apaisées. Et surprise, on retrouve la séparation nord-sud que l’on peut constater en matière de pratique vélo…

  • L’appel des Naturalistes des terres | Terrestres
    https://www.terrestres.org/2023/02/09/lappel-des-naturalistes-des-terres

    #naturalistes_en_colère

    Le profit pour les humains est la seule chose qui compte. Nous vivons une époque profondément anthroponarcissique. Les poissons sont des stocks. Le chevreuil, un gibier. La jeune pousse sauvage, une adventice. La coccinelle, une auxiliaire. La forêt, une ressource. L’utilité justifie la protection. La domination sur le vivant est totale et systémique. Même nos lois visent à « reconquérir » la biodiversité. Nous nous approprions près de 40% de la photosynthèse. Les mammifères domestiques sont 15 fois plus nombreux que les mammifères sauvages à l’échelle planétaire, mais ce sont les renards et les blaireaux qui doivent être régulés. Et nous, naturalistes amateur·rices ou professionnel·les, nous nous contenterions de militer en comptant de manière presque superfétatoire les derniers traquets oreillards, mélibées ou grands hamsters ?

    Nous refusons ces états de fait.

    Nous sommes convaincu·es que le geste naturaliste ne doit pas se résumer à la seule contemplation ou à l’inventaire du désastre. Nous pensons que le naturalisme peut revêtir un caractère plus collectif, devenir un savoir partagé et accessible. Il est un outil puissant dont chacun·e doit pouvoir s’emparer dans une perspective de lutte locale.

  • Fonctionnaires grévistes : la France rappelée à l’ordre pour des retenues de salaires « disproportionnées » – Libération
    https://www.liberation.fr/economie/social/fonctionnaires-grevistes-la-france-rappelee-a-lordre-pour-des-retenues-de

    En pleine mobilisation contre la réforme des retraites d’Elisabeth Borne et Emmanuel Macron, la justice européenne a estimé ce mercredi que la France viole la Charte sociale européenne avec des retenues de salaire trop importantes pour les fonctionnaires grévistes. La décision a été publiée par le Comité européen des droits sociaux (CEDS), organe du Conseil de l’Europe.

    Saisi par la CGT, le Comité européen des droits sociaux était invité à se prononcer sur la règle du « trentième indivisible ». Cette règle prévoit qu’un agent de la fonction publique d’Etat qui se met en grève est privé d’une journée entière de salaire, peu importe son nombre d’heures de grève dans la journée. L’instance a donné raison à la CGT en estimant que « la règle du trentième indivisible […] constituait, dans son effet, une restriction d’un droit fondamental », à savoir le droit de grève. Le dispositif « entraîne une retenue disproportionnée sur le salaire des grévistes et revêt un caractère punitif », concluent les juristes européens.

    Le CEDS relève par ailleurs l’absence de « justification objective et raisonnable » à la différence de traitement entre les 2,5 millions d’agents de la fonction publique d’État et ceux des versants territoriaux (2 millions d’agents) et hospitalier (1,2 million), qui ne sont pas soumis à la règle du trentième indivisible.

    #et_toc

  • ENQUÊTE. Soupçon d’ingérence à BFMTV : derrière le cas de Rachid M’Barki, l’enquête « Story Killers » révèle le rôle d’une agence de désinformation israélienne
    https://www.francetvinfo.fr//monde/story-killers/soupcon-d-ingerence-a-bfmtv-derriere-le-cas-de-rachid-m-barki-l-enquete

    Soupçon d’ingérence à BFMTV : derrière le cas de Rachid M’Barki, l’enquête « #Story Killers » révèle le rôle d’une agence de #désinformation_israélienne
    Une enquête de la cellule investigation de Radio France, avec le consortium Forbidden stories, dévoile que BFMTV a diffusé des informations fournies par une agence de désinformation israélienne dirigée par des anciens de l’armée et des services secrets.

    Depuis un mois, les journalistes de BFMTV sont sidérés. Ils se demandent comment leur collègue, l’expérimenté Rachid M’Barki, en est venu à diffuser à l’antenne des informations biaisées et orientées. Oligarques russes, Qatar, Soudan, Cameroun, Sahara « marocain », ces brèves (un texte d’une quarantaine de secondes sur fond d’images illustratives) fournies clés en main pour le compte de clients étrangers, sont passées à l’antenne sans validation de la rédaction en chef et au mépris de la ligne éditoriale de BFMTV. [...]

    La personne qui l’a alerté, c’est un journaliste, Frédéric Métézeau, qui travaille alors pour la cellule investigation de Radio France dans le cadre d’une vaste enquête baptisée « Story Killers », coordonnée par le consortium Forbidden Stories. Pendant plus de six mois, elle a réuni cent journalistes travaillant pour 30 médias internationaux. Comme c’est le cas avant toute publication, Frédéric Métézeau fait part à Marc-Olivier Fogiel de nos découvertes afin de recueillir sa réaction. Ce dernier convoque alors Rachid M’Barki. « Il m’explique que des brèves lui sont proposées par un intermédiaire et que cela relève de son libre arbitre éditorial, raconte le directeur de la chaîne. C’est suffisamment problématique pour que nous lancions un audit interne pour comprendre comment ces brèves arrivent à l’antenne, comment elles sont illustrées, et par quels biais la hiérarchie a été contournée. »

    #Team_Jorge