• Une étrange et inédite élongation crânienne observée chez trois femmes vikings - Sciences et Avenir
    https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/une-etrange-et-inedite-elongation-cranienne-observee-chez-trois-fem

    Elles sont au nombre de trois. Trois femmes, enterrées à trois endroits distincts de l’île de Gotland - vaste terre suédoise située au milieu de la mer Baltique -, ayant subi une élongation crânienne qui leur a assurément conféré, de leur vivant, une spectaculaire apparence. Toutes auraient vécu vers la fin du 11e siècle, au crépuscule de l’ère viking.

    Dans une étude publiée fin février 2024 dans la revue Current Swedish Archaeology, deux chercheurs allemands se penchent en détails sur ces cas uniques en Scandinavie, référencés uniquement à Gotland, même si les modifications corporelles sont une tradition connue des chercheurs dans certaines sociétés nordiques.
    Une influence venue de l’Europe du Sud-Est

    Selon les auteurs de la publication, les archéologues Matthias Toplak et Lukas Kerk, l’élongation crânienne serait une pratique arrivée en Scandinavie depuis l’Europe du Sud-Est, et notamment depuis la Bulgarie, où plusieurs exemples ont été référencés entre le 9e et le 11e siècle.

    Il se pourrait ainsi que les trois femmes, respectivement trouvées sur les sites de Havor, Ire et Kvie, soient elles-mêmes nées en Europe du Sud-Est, « peut-être en tant qu’enfants de commerçants de Gotland ou de la Baltique orientale », et que leur crâne ait été modifié dans cette région au cours de leurs premières années de vie, avancent les chercheurs.

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    Le crâne artificiellement modifié de la tombe 192 d’Harvor. Crédits : SHM/Johnny Karlsson

    « Nous pensons que cette coutume pourrait avoir été utilisée comme signe d’identification par un groupe fermé de marchands », écrivent les chercheurs. L’autre possibilité évoquée par Matthias Toplak et Lukas Kerk est que la déformation a été opérée sur l’île de Gotland, signifiant qu’il s’agirait d’une pratique dont on ignorait qu’elle avait été adoptée par certains peuples vikings.

    Les trois femmes pourraient avoir des antécédents communs en raison de la datation chronologique rapprochée de leurs trois sépultures, et surtout de l’exécution « très similaire des modifications du crâne ». L’âge qu’elles avaient au moment de leur mort est connu pour deux d’entre elles : l’une est décédée entre 25 et 30 ans, l’autre avait entre 55 et 60 ans.
    Un statut particulier ?

    À ce stade, beaucoup de questions sont encore en suspens. La communauté locale les considérait-elle comme différentes ou étrangères ? Leur accordait-elle un statut particulier en raison de leur apparence ? Et comment ont été effectuées ces déformations, sans doute réalisées avant l’âge de trois ans ?

    « Nous supposons que ces trois femmes étaient des personnages exposés dans leur société, même si nous ne sommes pas tout à fait sûrs qu’elles étaient réellement considérées comme des marginales », ont affirmé Matthias Toplak et Lukas Kerk au site spécialisé dans l’histoire du Moyen Âge Medievalists.net. « Mais nous sommes convaincus que ces déformations avaient une signification particulière car elles signalaient une identité différente et servaient de médiateur à certains récits en lien avec des territoires lointains et des influences culturelles exotiques. »

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    Les sigles noirs indiquent les sépultures des femmes au crâne déformé, tandis que les blancs font références aux hommes trouvés avec les dents limées. Crédits : M. Toplak/L. Kerk

    La sépulture de l’une d’entre elle – la femme de Havor - peut néanmoins donner quelques indices sur leur statut et la façon dont elles étaient considérées. Celle-ci a non seulement été enterrée avec la tenue vestimentaire « standard » du Gotland mais aussi avec de nombreux ornements et bijoux ornés, dont quatre broches à tête d’animal, une coutume courante à Gotland.

    La manière dont le crâne a été déformé reste lui aussi, pour le moment, une énigme, même si certaines méthodes employées par d’autres cultures de l’époque médiévale sont connues. En Amérique du Sud, en Asie centrale et en Europe du Sud-Est, la tête des jeunes enfants de moins de trois ans était compressée avec du bois et du tissu.
    Des dents limées

    Ces dernières années, plusieurs preuves de modifications corporelles permanentes ont été recensées à l’âge des Vikings. Ont notamment été retrouvés 130 individus de sexe masculin présentant des altérations dentaires sous forme de sillons horizontaux, la plupart d’entre eux provenant justement de l’île baltique de Gotland. Tous étaient âgés d’au moins 20 ans, preuves que ces modifications étaient à la fois volontaires et souhaitées.

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    Les dents limées d’un individu masculin de la tombe 25 du site de Slite. Crédits : SHM/Johnny Karlsson

    Plusieurs théories existent sur la raison d’être de cette altération : elle pourrait avoir eu vocation à tester la résistance à la douleur de ces hommes, ou bien avoir été un signe d’appartenance à un groupe distinct, guerrier ou, là encore, marchand.

  • « Notre mort est toujours considérée comme libératrice par cette société » - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/03/elisa-rojas-notre-mort-est-toujours-consideree-comme-liberatrice-par-cette-s

    Les inquiétudes de nombreuses personnes handicapées et/ou malades concernant ce projet me paraissent des plus légitimes. Le problème avec « la fin de vie » ou « l’aide à mourir », c’est que l’on ne peut pas raisonner de façon abstraite autour de la liberté en faisant fi du contexte dans lequel s’inscrit un tel projet de loi. Sans égalité, il n’y a pas de réelle liberté de choix, quel que soit le domaine. Or nous vivons dans une société inégalitaire, marquée par des systèmes d’oppression qui hiérarchisent les vies, et en cours de fascisation. Une société dans laquelle, d’une part, les vies des personnes malades/handicapées ne valent pas cher et, d’autre part, l’accès aux soins publics et gratuits devient de plus en plus difficile.

  • Trump faces gag order in New York hush money criminal case | Reuters
    https://www.reuters.com/legal/judge-orders-gag-order-trump-ny-hush-money-criminal-case-2024-03-26

    Donald Trump was issued a judge’s gag order on Tuesday barring him from publicly commenting about witnesses and court staff ahead of his April 15 criminal trial involving hush money paid to a porn star.

    Justice Juan Merchan granted a request by the office of Manhattan District Attorney Alvin Bragg, who is prosecuting Trump, the former president and now the Republican candidate to challenge President Joe Biden for the White House.

    “His statements were threatening, inflammatory, denigrating,” Merchan wrote, referring to some of Trump’s previous attacks on witnesses, prosecutors and judges in various legal cases he faces.
    “Such inflammatory extrajudicial statements undoubtedly risk impeding the orderly administration of this court,” wrote the judge, who presides in the New York State Supreme Court.
    Trump faces 34 felony counts of falsifying business records to hide reimbursements to his former lawyer Michael Cohen for a $130,000 payment to porn star Stormy Daniels to buy her silence before the 2016 election about a sexual encounter she claimed to have had with Trump a decade earlier.

    Trump denies having an encounter with Daniels, whose real name is Stephanie Clifford.
    In a statement, Trump campaign spokesperson Steven Cheung called the gag order unconstitutional.
    “American voters have a fundamental right to hear the uncensored voice of the leading candidate for the highest office in the land,” Cheung said.
    Trump’s lawyers previously said a gag order would leave him defenseless against attacks by political opponents over the case.

    Tuesday’s order blocked Trump from speaking about witnesses concerning their role in the case. It also blocked Trump from commenting on court staff, prosecutors other than Bragg himself, and any of their family members if those comments are meant to interfere with the case.
    Merchan ruled on March 7 that jurors were to remain anonymous except to Trump, his lawyers, prosecutors and a handful of others, after prosecutors highlighted Trump’s history of publicly deriding trial jurors and grand jurors.

    The looming hush money trial is one of four criminal cases Trump is confronting ahead of the Nov. 5 U.S. election. It could be the only one to reach trial before the election. He has pleaded not guilty to all and called them politically motivated.
    The gag order was similar to restrictions a federal judge imposed last year in a criminal case over Trump’s efforts to overturn his 2020 election loss to Biden.
    In a separate, civil fraud case brought by New York Attorney General Letitia James, another state judge fined Trump $15,000 last year for twice violating a gag order against publicly commenting about court staff.
    Trump faces state criminal charges in Georgia over efforts to reverse his 2020 loss to Biden in the state, and federal criminal charges in Florida over his handling of sensitive government documents after leaving the White House in 2021.

    Trump is appealing a $454.2 million judgment in the civil fraud case for misstating the values of his family real estate company’s properties to dupe lenders. On March 25, a mid-level state appeals court paused that judgment as long as Trump posts a smaller $175 million bond within 10 days.

  • « Le littoral morbihannais croule sous le caca ! » : Eau et rivières alerte sur la pollution
    https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/le-littoral-morbihannais-croule-sous-le-caca-eau-et-rivieres-alerte-sur

    C’est à la station d’épuration de Landaul (Morbihan), qu’ils ont donné rendez-vous. Pas pour jeter l’opprobre sur cette station, mais parce que ce cas illustre bien le propos. « On prend exemple ici, parce que c’est flagrant. » Ce mardi 26 mars 2024, l’association Eau et rivières de Bretagne lance un cri d’alarme, sur la qualité des eaux en Morbihan. Volontairement provoc : « Le littoral morbihannais croule sous le caca ! » Sont en effet particulièrement visés les problèmes d’assainissement.

    • À Landaul, Eau et Rivières estime qu’« avant de construire, il faut régler la question des effluents » | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/morbihan/auray-56400/a-landaul-eau-et-rivieres-estime-qu-avant-de-construire-il-faut-regler-


      Débordements de boue à la station d’épuration de Landaul.
      Le Télégramme/Stéphanie Le Bail

      Pour Eau et Rivières de Bretagne, « le littoral morbihannais croule sous le caca ». L’association prend pour exemple la station d’épuration de Landaul, derrière laquelle des débordements de boues se retrouvent dans la nature. Comme le Syndicat ostréicole Ria d’Etel, elle a déposé plainte.

      « Sur la plateforme « Sentinelles de la nature » que nous gérons, les citoyens peuvent signaler des dégradations de l’environnement. Nous observons depuis plusieurs mois des indications récurrentes concernant des dysfonctionnements de postes de relevage entre la Laïta et la Vilaine, avec des déversements de boues de station d’épuration en milieu naturel », indique Pierre Loisel, représentant d’Eau et Rivières de Bretagne.

      Ce mardi 26 mars, Eau et Rivières prend pour exemple la situation qui perdure derrière la station d’épuration de Landaul où une mare de boue inonde une zone humide.

      Pas de lotissements sans usines adaptées
      « Parfois quand une situation est signalée, les délégataires en charge du fonctionnement des infrastructures réagissent bien et le problème est résolu. Parfois, rien n’est fait ; l’argent nécessaire à des investissements pour y remédier va sans doute sur d’autres sites », estime Pierre Loisel. Il précise qu’Eau et Rivières a déposé « une demi-douzaine de plaintes » pour ce type de situation, dont « une pour la dégradation de l’environnement observée à Landaul et une pour la pollution dans le golfe du Morbihan signalée le 2 février.

      « Avec les contraintes du Zan, les communes accélèrent les projets de construction. Nous n’allons pas nous opposer à l’urbanisation face aux projections d’augmentation de la population en Bretagne, à condition que les questions d’effluents soient réglées en amont. Il faut avant tout que les stations d’épuration soient adaptées à la population. Les lotisseurs doivent également prendre en compte le traitement des eaux de pluie. Il faut plus d’argent pour refaire les réseaux en piteux état », demandent les représentants d’Eau et Rivières.

      Ostréiculteurs : « Ça fait quatre ans qu’on est sur le dossier »
      Les ostréiculteurs de la ria d’Etel rappellent que cela fait quatre ans qu’ils sont sur le dossier des débordements de la station d’épuration de Landaul.

      « À Noël, nous avons appris par la profession que la situation était catastrophique. Nous avons porté plainte contre X le 25 janvier, comme nous l’avions déjà fait en 2020 », indique Jacques Carrer, président du Syndicat ostréicole Ria d’Etel. « Nous avons également écrit au préfet pour lui demander un moratoire sur les permis de construire de Landaul », ajoute-t-il. Dans un courrier du 20 mars, la préfecture répond que « la commune de Landaul doit veiller à ce qu’une autorisation d’urbanisme ne puisse intervenir que lorsque les conditions de collecte ou traitements des eaux usées sont conformes à la réglementation ».

      « La station de Landaul est bien conforme »
      La communauté de communes Auray Quiberon terre Atlantique (Aqta), compétente en matière d’assainissement, reconnaît que « le 27 décembre 2023, la station d’épuration de Landaul a fait l’objet de dysfonctionnements liés à des épisodes pluvieux importants ».

      Aqta explique qu’« un curage de plus de 40 m3 a aussitôt été effectué par l’exploitant Veolia à la demande d’Aqta, le lendemain. Un protocole de suivi de la qualité de l’eau du cours d’eau a immédiatement été mis en place entre Veolia, Aqta et l’État ».

      Concernant les boues qui restent sur le site, la communauté de communes précise qu’« un état des lieux environnemental a été réalisé en début d’année pour envisager une reprise de la biomasse restante tout en respectant cette zone humide ».

      « La station de Landaul est bien conforme aux réglementations en vigueur et aucun dysfonctionnement n’a été constaté depuis. Dès le mois de décembre, Aqta a demandé à Veolia la mise en œuvre d’un plan d’action technique sur le site pour éviter de nouveaux dysfonctionnements ».

      chez le concurrent de la PQR

    • Si les réseaux de collecte étaient séparés (pluvial d’un coté, assainissement de l’autre) les épisodes de pluies intenses n’auraient pas ces effets.

  • Diffusion de bases statistiques : nouvelles interfaces et nouveaux formats – 8 mars 2024 | Portail DataGrandEst
    https://www.datagrandest.fr/portail/fr/ressources/diffusion-bases-statistiques-nouvelles-interfaces-et-nouveaux-formats

    Avec Melodi, qui ouvrira en juin 2024, l’Insee centralise son offre open data dans un « catalogue » et présente de nouveaux services de consultation / téléchargement. Un explorateur de données permettra de visualiser et filtrer une base de données avant de l’exporter. Une API paramétrable facilitera l’automatisation de ces téléchargements. Une version bêta est d’ores et déjà disponible sur insee.fr
    Le responsable à l’Insee du projet Melodi, Nicolas Sagnes, vous présente cette importante innovation en avant-première !
    Csv, json ou xlsx ne sont plus les seuls formats pour livrer des bases statistiques. Parquet s’impose aujourd’hui comme la meilleure façon de diffuser des bases volumineuses, et même de les requêter à distance, sans avoir à télécharger toute la base.
    Éric Mauvière, statisticien chez icem7 vous en exposera les mérites et comment, avec DuckDB, manipuler des bases parquet en toute simplicité.

    Intervenants
    • Nicolas Sagnes (INSEE)
    • Éric Mauvière (icem7)

    liens vers la vidéo du webinaire (tout ou chacune des parties), questions/réponses et présentation pdf

  • Les atteintes aux droits se banalisent en France | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/les-atteintes-aux-droits-se-banalisent-en-france-6552427.php

    L’année 2023 a été marquée par « une banalisation des atteintes aux droits » et une fragilisation « préoccupante » de l’État de droit, s’inquiète la Défenseure des droits qui a publié, ce mardi, son rapport annuel.

    « On observe une sorte de banalisation des atteintes aux droits. Cette fragilisation n’est pas nouvelle mais elle s’inscrit dans une tendance de fond avec une forme d’accélération », déclare Claire Hédon.

    L’autorité indépendante, qui est chargée notamment de défendre les droits des citoyens face à l’administration, a reçu, en 2023, plus de 137 000 réclamations, soit 10 % de plus que l’année précédente.

    Les réclamations traitées par les 600 délégués répartis sur le territoire concernent majoritairement les relations avec les services publics (plus de 92 000 réclamations, en hausse de 12 % sur un an).

    « Pas du tout rassurant »
    « Il y a un fossé qui s’est construit entre les usagers et le service public », relève Claire Hédon. « On nous dit que ça s’améliore, moi ce que je constate, c’est qu’on a de plus en plus de saisines, ce qui n’est pas du tout rassurant. »

    Les autres réclamations concernent la lutte contre les discriminations, les droits de l’enfant, la déontologie des forces de sécurité et la protection des lanceurs d’alerte.

    Dans son rapport, la Défenseure des droits pointe du doigt plusieurs réformes législatives ou réglementaires ayant « restreint le bénéfice de certains droits ». Dans son viseur, la loi « pour le plein-emploi », la loi Kasbarian « visant à protéger les logements contre l’occupation illicite » ou encore la loi sur l’immigration.

    « On met encore plus en difficulté des populations déjà très vulnérables », estime Claire Hédon.

    À cela s’ajoutent « des propos et des actes par lesquels des décisions de justice ont été remises en cause ou critiquées », des phénomènes qui « n’ont rien d’anecdotique » et qui « traduisent une fragilisation éminemment préoccupante de l’autorité du juge et, au-delà, de l’État de droit », peut-on lire.

    L’autorité indépendante cite comme exemple « l’instrumentalisation du Conseil constitutionnel à qui il a été demandé de sanctionner des dispositions législatives malgré leur inconstitutionnalité manifeste » dans le cadre de la loi sur l’immigration. « Notre système démocratique n’est pas basé que sur les élections, il est basé sur un équilibre des pouvoirs, sur le fait que les pouvoirs publics sont soumis au droit », insiste Claire Hédon.

    « Des soins discriminatoires »
    Dans son rapport, la Défenseure des droits déplore également « l’inexécution de plus en plus importante des décisions de justice, y compris adoptées par les plus hautes juridictions », que ce soit le Conseil d’État ou la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).

    Observée depuis des années, « la non-exécution massive des décisions de justice en matière de droit au logement opposable (Dalo) ou d’accès des étrangers aux préfectures » est, quant à elle, « dans certaines régions, une constante », dénonce-t-elle.

    Les restrictions des libertés d’expression, de manifestation et d’association se sont poursuivies, selon le rapport.

    Au total, l’institution dit avoir été saisie « de près de 170 réclamations mettant en cause la déontologie des forces de sécurité dans le maintien de l’ordre » à l’occasion des manifestations contre la réforme des retraites.

    Ces saisines répétées « peuvent dissuader des personnes d’aller manifester et restreignent ainsi la possibilité d’utiliser la manifestation comme vecteur de contestation des décisions publiques », s’alarme-t-elle.

    Autres sources d’inquiétudes, les mesures de restriction observées en 2023 et qui ont empêché « certaines personnes en situation de précarité d’accéder à leurs droits ». L’autorité indépendante cite notamment en exemple l’arrêté préfectoral pris en octobre 2023 et interdisant dans un secteur parisien pendant un mois toute distribution alimentaire.

    Les personnes précaires doivent également composer avec des « discriminations persistantes », notamment dans le domaine de l’accès aux soins. « Il existe encore aujourd’hui des refus de soins discriminatoires opposés à des personnes qui bénéficient de la complémentaire santé solidaire », relève le rapport.

    • le communiqué de presse et lien vers le rapport
      https://www.defenseurdesdroits.fr/rapport-annuel-dactivite-2023-la-banalisation-des-atteintes-aux-d

      dont, non couvert dans l’article ci-dessus :

      Lanceurs d’alerte
      2023 a marqué une hausse de 128% des saisines dans le contexte du renforcement de la protection du lanceur d’alerte, issu du nouveau cadre légal de 2022.

      Le Défenseur des droits est désormais compétent pour rendre un avis sur la qualité du lanceur d’alerte et donner une certification qui permet de conforter celui qui le saisit dans sa démarche et de le renseigner. En cas de représailles, après le lancement de l’alerte, l’institution peut produire des observations en justice ou adresser des recommandations en vue de rétablir le lanceur d’alerte dans ses droits. Au vu de la complexité de la législation en vigueur, l’institution a jugé indispensable de réaliser un guide pratique, en français et en anglais, afin de sécuriser les démarches du lanceur d’alerte.

    • Je suis aussi Mentour Pilot (qui revient sur des accidents aériens aux enquêtes clôturées), et bien que les faits révélés sur les coulisses lèvent l’alerte, l’ensemble des événements continuent d’être gérée a la sauce FAA et assimilés, c’est a dire : comprendre et apprendre de ses expériences, puis prendre des mesures, le tout avec transparence.
      Donc oui, même si un cycle essai/erreur peut faire peur (il faut quelques accidents pour découvrir des défauts [de tous niveaux]). Ca reste une méthodologie implacable et très sure. Je défie d’autres secteurs de savoir en faire autant (développeurs, si vous m´entendez).
      En gros, si des 737-MAX 8, 9 et 10 se sont remis à voler en 2022, c’est pas par sympathie, c’est parce qu’on avait un bilan après enquête positif, les faits étaient compris, l’accidentologie restait faible et les types d’accidents isolé.
      L’histoire du MCAS, c’est le 1er épisode, ce qui démultiplie le choc aujourd’hui, c’est le 2eme épisode : Boeing est démoli et accumule d’autres erreurs.

      Cette la tentative de Boeing de garder le contrôle, où tous les moyens seraient bons : dessous de table, connivence, abus, freins aux enquêtes, secrets...

      Et la j’espère que la FAA va frapper fort, sans considérer l’économie ou les emplois. Mais surtout, en acceptant de s’immiscer dans la gestion et la structure interne de Boeing. A demi mots, je parle de nationalisation. En gros, Boeing doit savoir faire des avions... s’il veulent continuer, il faut se reprendre.

    • la délégation d’éléments de la certification au constructeur est quand même un truc difficile à avaler.

      Tiens, je tombe du coup sur le dernier point de la FAA à propos de l’affaire Alaskan

      Updates on Boeing 737-9 MAX Aircraft | Federal Aviation Administration
      https://www.faa.gov/newsroom/updates-boeing-737-9-max-aircraft

      Monday, March 4, 2024
      The Federal Aviation Administration (FAA)’s six-week audit of Boeing and Spirit AeroSystems, prompted by the January 5 incident involving a new, Boeing 737-9 MAX aircraft, found multiple instances where the companies allegedly failed to comply with manufacturing quality control requirements.

      The FAA identified non-compliance issues in Boeing’s manufacturing process control, parts handling and storage, and product control. The FAA is providing these details to the public as an update to the agency’s ongoing investigation.

      The audit is one of the immediate oversight actions the FAA took after a left mid-cabin door plug blew out of Alaska Airlines Flight 1282 on January 5 while in flight. At a meeting at FAA Headquarters in Washington, DC, last week, Administrator Mike Whitaker informed Boeing’s CEO and other senior leaders that the company must address the audit’s findings as part of its comprehensive corrective action plan to fix systemic quality-control issues. The plan must also address the findings from the expert review panel report that examined Boeing’s safety culture. The FAA has given Boeing 90 days to outline its action plan.

      To hold Boeing accountable for its production quality issues, the FAA has halted production expansion of the Boeing 737 MAX, is exploring the use of a third party to conduct independent reviews of quality systems, and will continue its increased onsite presence at Boeing’s facility in Renton, Washington, and Spirit AeroSystems’ facility in Wichita, Kansas.

      The FAA will thoroughly review all of Boeing’s corrective actions to determine if they fully address the FAA’s findings.

      The FAA provided both companies with a summary of the audit findings.

      the FAA […] is exploring the use of a third party to conduct independent reviews of quality systems

      Ce qui fait peur, c’est la découverte de failles béantes dans le système d’assurance qualité, l’événement Alaskan, heureusement sans conséquences graves est, à cet égard, terrifiant. Et l’arrière-plan de la fusion avec MDD donne un cadre de lecture de ces incidents…

      Tu suis Mentour, tu as donc vu que dans ce cas, il pointait des incohérences entre le système d’assurance qualité de Boeing et celui de son sous-traitant SAS (historiquement Stearman puis ancienne division de Boeing), incompatibilité en particulier au niveau sémantique alors que des équipes de l’un et l’autre constructeurs interviennent sur les sites l’un de l’autre et donc, possiblement, en utilisant les deux systèmes d’assurance qualité…

    • Je n’avais pas pris la teneur de la 2 vague de crise chez Boeing en ce moment.
      La première ayant été les échecs de sa capsule en meme temps les crashs Lion Air et Ethiopian AL.
      La seconde a commencé avec le bouchon de porte. Mais apparemment, le feu s’étend... il n’y a qu’à voir leur cours de bourse.
      Et maintenant, tout le monde parle de la fin de Boeing... entreprise de 107 ans.

      J’ai envie de croire que ca arrive. Mais il faut absolument que les responsables payent pour les pertes d’emploi à venir... les gens de chez McDonnell Douglas, McNerney et Muilenburg.

      Il parait que Youtube recommande cette vidéo (qui a 7 ans) en ce moment, et que ca passe mal chez ceux qui la recoivent.

      One thing to say to Boeing : (Happy birthday)
      https://www.youtube.com/watch?v=xWaTjYpczKQ

      Ils vont se maintenir sur les longs courriers, mais pas le droit à l’erreur.
      Et sur les cours courrier, faut vraiment qu’ils remontent leur contrôle qualité.

  • Unicef official tells of ‘utter annihilation’ after travelling length of Gaza | Israel-Gaza war | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2024/mar/22/unicef-official-utter-annihilation-gaza

    An aid official who travelled the length of Gaza this week has described scenes of “utter annihilation”, with “nothing left” of what were once thriving and crowded cities in the territory.

    “The depth of the horror surpasses our ability to describe it,” said James Elder, a spokesperson with the United Nations Children’s Fund (Unicef).

    “As soon as you drive through the north, you get that universal gesture of hunger of people putting their hands to their mouths. A lot of children, women with very gaunt faces. In [the city of] Khan Younis, there is utter annihilation.

    “I’ve not seen that level of devastation in 20 years with the UN. People’s coping capacity in the north has been smashed and in the south it is hanging by a thread,” Elder said in an interview on Friday.

    Elder said that he saw a dozen “skeletal” children at Kamal Adwan hospital in Beit Lahia in the north of Gaza.

    #genocide_joe #états-unis #génocidaires

  • BBC ’made mistake’ in coverage of ICJ genocide case against Israel | The National
    https://www.thenational.scot/news/24197886.bbc-made-mistake-coverage-icj-genocide-case-israel

    Labour MP Julie Elliott asked: “Do you think it was fair to have a tiny bit of the South African submission and then switch to the Post Office [inquiry] – which again, is a very, very important story – but then have hours and hours the next day of the other side’s [Israel’s] submission?

    “Do you think that was fair?”

    As Davie began talking about rolling news, Elliott pushed: “Do you think that was fair and impartial and balanced?”

    The BBC director-general responded: “I think overall when you look at our coverage on the rulings, we’ve been in a reasonable position.”

    Elliott then addressed her question to Jordan instead, saying: “David, do you think it was fair and impartial? The coverage of those two days of hearings I’m talking about, not the rest of the news.”

    The BBC’s editorial policy director responded: “I think you’ve put your figure on something very important about what happened, because it only happened on our UK output.

    “The international output covered the two sides of that conflict and of the presentations that were made to the ICJ. They covered them equally in our international coverage.

    “In our UK coverage, because the hearing on the Post Office was being held at the same time, they made the editorial decision to go with the Post Office coverage rather than the other coverage, which, as you could tell, was a very difficult decision to make.

    “When they looked at it, when news looked at it in retrospect, they did think that perhaps they made a mistake in not making the two live coverage events similar or the same.”

    Jordan went on: “So it was just about the live coverage on the news channel on those two days, which wasn’t absolutely equivalent.

    “And in this particular conflict, if you don’t have absolute equivalence, as you know, it leads to people suspecting that you’re doing something deliberately to be biased. That isn’t the case.

    “It was genuinely a difficult editorial decision about which hearing they went with.”

    He added: “News have said that if they thought about it again, they might have done it differently.”

    #MSM (nous reconnaissons une « erreur » aujourd’hui, comme hier sur d’autres sujets, ce qui ne nous empêchera pas d’en refaire sur de prochains événements)

  • Nous vivons une époque médiatique qui illustre parfaitement le principe de l’« équilibre » dans le traitement d’une information « non biaisée » : selon cette logique, la démocratie, c’est cinq minutes pour les victimes d’un génocide, et cinq minutes pour les génocidaires.

    • Même dans le cas du pseudo-scandale de Sciences-Po, j’ai remarqué qu’on se défendait d’avoir refusé qui que ce soit même pour des motifs politiques, mais uniquement sécuritaires. Et des politiciens « de gauche » revendiquant que la démocratie, c’est donner la parole à tout le monde.

      M’enfin non : si tu considères qu’il y a un génocide en cours à Gaza, tu as parfaitement le droit de refuser la présence de militants sionistes. Je ne vois pas pourquoi on aurait des propagandistes des génocidaires dans un débat décent.

  • US urged Ukraine to halt strikes on Russian oil refineries
    https://www.ft.com/content/98f15b60-bc4d-4d3c-9e57-cbdde122ac0c

    Washington told Kyiv that drone attacks risk driving up crude prices and provoking retaliation

    The US has urged Ukraine to halt attacks on Russia’s energy infrastructure, warning that the drone strikes risk driving up global oil prices and provoking retaliation, according to three people familiar with the discussions.

    The repeated warnings from Washington were delivered to senior officials at Ukraine’s state security service, the SBU, and its military intelligence directorate, known as the GUR, the people told the Financial Times.

    Both intelligence units have steadily expanded their own drone programmes to strike Russian targets on land, sea and in the air since the start of the Kremlin’s full-scale invasion in February 2022.

    One person said that the White House had grown increasingly frustrated by brazen Ukrainian drone attacks that have struck oil refineries, terminals, depots and storage facilities across western Russia, hurting its oil production capacity.

    Russia remains one of the world’s most important energy exporters despite western sanctions on its oil and gas sector. Oil prices have risen about 15 per cent this year, to $85 a barrel, pushing up fuel costs just as US President Joe Biden begins his campaign for re-election.

    Washington is also concerned that if Ukraine keeps hitting Russian facilities, including many that are hundreds of miles from the border, Russia could retaliate by lashing out at energy infrastructure relied on by the west.

    This includes the CPC pipeline carrying oil from Kazakhstan through Russia to the global market. Western companies including ExxonMobil and Chevron use the pipeline, which Moscow briefly shut in 2022.

    “We do not encourage or enable attacks inside of Russia,” an NSC spokesperson said. The CIA declined to comment. In Kyiv, a spokesperson for the SBU declined to comment. Officials at GUR and Zelenskyy’s office did not respond to requests for comment. 

    After the Financial Times published news of the US warnings on Friday Olha Stefanishyna, Ukraine’s deputy prime minister for European and Euro-Atlantic integration, was asked how Kyiv had responded to the Biden administration’s appeals to stop attacks on Russian refineries.

    She said: “The Ukrainian side responded, I think, precisely by achieving its goals and by very successful operations conducted on the territory of the Russian Federation.”

    “We understand the appeals of our American partners,” Stefanishyna told an audience at the Kyiv Security Forum. “At the same time, we are fighting with the capabilities, resources and practices that we have today.”

    #nan_paske_fô_pas_déconner_quand_même !

  • Les annonces préalables de l’#AFP quant au contenu de la résolution étasunienne étaient mensongères : il n’a jamais été question d’un « cessez-le-feu immédiat »

    La représentante de la Guyane à l’ONU explique l’#escroquerie étasunienne ;

    Explanation of position by Her Excellency Carolyn Rodrigues-Birkett, Permanent Representative of Guyana to the United Nations, delivered at the UNSC meeting on the situation in the Middle East, including the Palestinian question | Ministry of Foreign Affairs
    https://minfor.gov.gy/un-security-council/explanation-position-her-excellency-carolyn-rodrigues-birkett-permanent

    Guyana abstained on this draft resolution for a number of reasons which I will elaborate:

    First, contrary to media reports, this resolution does not call for an immediate ceasefire. Instead, we note that it “determines the imperative for a ceasefire” and calls for support for diplomatic efforts that are ongoing outside of the UN. While those efforts must be commended, given the responsibility and mandate of this Council, Guyana could not support a resolution that does not unequivocally call for an immediate ceasefire. Nearly 32,000 persons have been killed in Gaza since 7 October, the majority of whom are women and children. More than 74,000 have been maimed. Initial UN assessments have concluded that it would take years to clear the 23 million tons of rubble and unexploded weapons scattered across Gaza. The latest IPC report projects famine between now and May 2024. In summary, this man-made disaster cannot be halted without an immediate ceasefire, and it is this Council’s responsibility to unequivocally demand one, even as it acknowledges the efforts of Qatar, Egypt and the United States. 

    Second, the demand for a ceasefire should not be linked to or conditioned on the release of hostages. The taking of hostages is strictly prohibited under international law and their release must be unconditional. Guyana reiterates its call for the immediate and unconditional release of all hostages. Two wrongs cannot make a right and the Palestinian people should not be collectively punished and themselves held hostage for the crimes of others. 

    Third, in our view this text lacked attribution in a number of key areas. While the draft includes the condemnation of Hamas for the October 7th attacks and demands they immediately grant humanitarian access to the hostages, and rightfully so, there is no attribution or demands to the Israeli authorities for what is taking place in Gaza. 

    For example, who is responsible for 1.5 million Palestinians taking refuge in Rafah? And who has announced a planned military ground offensive there? To whom is the demand for compliance with obligations under international law regarding the protection of civilians and civilian objects, humanitarian access, and the protection of humanitarian relief and medical personnel, their assets and infrastructure applicable? Who has erected and maintained the existing barriers to the provision of humanitarian assistance at scale? Who is responsible for the forcible displacement of the civilian population in Gaza? Who is preventing the use of all available routes to and throughout the entire Gaza Strip? Who does not respect deconfliction and notification mechanisms? We know the answers to these questions. We have heard briefer after briefer both from the UN system and civil society describe the situation on the ground, explaining where the problems are and who is responsible for creating these problems. Why then were the relevant demands in the resolution not clearly addressed to the occupying power? Not even once was this done. 

    Indeed, if one were to read this resolution without background knowledge, it would be difficult to ascertain which party in this conflict is committing the atrocities in Gaza – atrocities which necessitated this draft resolution being put forward. In a resolution of 41 paragraphs, 2,036 words, the occupying power is mentioned once in the penultimate paragraph.

    Fourth, preambular paragraph 7 was of particular concern to Guyana. This Council is the organ with the Charter responsibility for addressing threats to peace, breaches of the peace and acts of aggression. How can we endorse the idea of “ongoing and future operations” in Gaza as long as measures are taken to “reduce significantly civilian harm?” This idea was rejected by several delegations during the course of the negotiations. In Guyana’s view, this is in direct contravention of the Council’s responsibility. It would set a dangerous precedent and make the Council complicit in the atrocities being committed in Gaza now and in the future. 

    Fifth and final, we took note of the four paragraphs treating with the mandate of the Senior Humanitarian and Reconstruction Coordinator for Gaza. While we applaud the Coordinator’s efforts, we are of the view that the scale of efforts that would be required in Gaza after the war would warrant a key role for UNRWA given its decades of experience in the Strip and its capacity vis-à-vis other agencies operating there. This Council has heard many times of the indispensability of UNRWA. It is the lifeline for Palestinians. We were, therefore, disappointed that the only mention of UNRWA in the draft pertained to the investigations into the allegations against a small number of its staff. Guyana, supported by several delegations, had requested an affirmation of UNRWA’s important mandate in the text but this was not taken onboard. 

    Mr. President,

    This Council still has an opportunity to take action to end the suffering of all parties. Civilians in Gaza need a respite. Palestinians need a respite. Israelis need a respite. Both need a respite from this continuous cycle of violence and pain. That is the real window of opportunity – the strong desire by the people of Palestine and Israel for peace. Guyana is prepared to work with other Council members to respond to their needs and legitimate aspirations, including the two-state solution. This must not be postponed.  

    I thank you.

  • Boeing : « Il peut paraître étonnant que la législation américaine demande aux constructeurs de s’autocontrôler »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/21/boeing-il-peut-paraitre-etonnant-que-la-legislation-americaine-demande-aux-c

    Avant même que tous les accidents récents survenus sur les avions fabriqués par Boeing ne soient apparus, et que le récent suicide d’un lanceur d’alerte n’y ait ajouté une touche dramatique, la Federal Aviation Administration (FAA), l’agence fédérale de contrôle de l’aviation aux Etats-Unis, avait envoyé en 2023 chez Boeing une équipe pour vérifier son aptitude à exercer des fonctions de régulateur.

    C’est un petit peu l’exemple à suivre, par chez nous. D’ailleurs, après la fusion des organismes de contrôle du nucléaire, il est envisagé de laisser EDF s’autocrontrôler sur les prochains travaux d’entretien des centrales en fin de vie. Après tout, qui mieux que celui qui les entretient depuis 50 ans pour réaliser ces contrôles ? Un peu de bon sens ne nuit jamais. (je précise que je n’en sais rien si l’autocontrôle va devenir la norme chez nous, mais Ils sont tellement convaincus de détenir Les Solutions...)

  • La famine a commencé. Le « corridor maritime » fait diversion. La voie terrestre et les structures traditionnelles de distribution peuvent seules limiter l’extension de la catastrophe
    Par Amira Hass | Haaretz le 20 mars 2024 ; traduction rédaction A l’Encontre
    http://alencontre.org/moyenorient/palestine/gaza-la-famine-a-commence-le-corridor-maritime-fait-diversion-la-voie-te

    Le corridor d’aide maritime a fait l’objet de beaucoup d’attention, mais les organisations de Gaza affirment que les approvisionnements par voie terrestre sont essentiels pour répondre aux besoins humanitaires urgents. Les Nations unies ont recensé 16 cas de tirs sur des convois d’aide, et les organisations pensent que les troupes israéliennes sont à l’origine de la plupart d’entre eux

    Le premier navire d’aide à destination de Gaza a quitté le port chypriote de Larnaca mardi 12 mars et a navigué pendant plus de trois jours avant d’accoster vendredi à environ un kilomètre de la côte de Gaza. Sa cargaison a été ramenée à terre et chargée dans des camions. Jose Andres, fondateur de l’organisation caritative World Central Kitchen, qui a organisé la cargaison, a déclaré qu’il ne s’agissait que d’un essai et que l’organisation caritative pourrait acheminer des milliers de tonnes d’aide chaque semaine.

    Les gros titres générés par la livraison de la semaine dernière ont éclipsé les rapports des Nations unies sur la propagation de la famine et de la malnutrition à Gaza, en particulier dans le nord et chez les enfants [et invisibilise le rôle nécessaire de l’UNRWA qui est visée par une campagne massive de dénigrement qui commence toutefois à prendre l’eau]. Vendredi, le jour même de l’arrivée du navire d’aide, le Fonds international d’urgence pour l’enfance des Nations unies a déclaré qu’environ un tiers des enfants de moins de deux ans dans le nord de la bande de Gaza souffraient de malnutrition grave en raison de la guerre, du siège israélien, de l’épuisement des réserves alimentaires et de la destruction généralisée des cultures et des usines.

    https://www.haaretz.com/middle-east-news/palestinians/2024-03-20/ty-article-magazine/.premium/with-aid-waiting-beyond-their-reach-malnutrition-among-gazas-children-keeps-spreading/0000018e-56c7-daff-a9ce-feef835a0000

  • Sûreté nucléaire : l’Assemblée nationale approuve de justesse la fusion de l’ASN et de l’IRSN
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/19/surete-nucleaire-l-assemblee-nationale-approuve-de-justesse-la-fusion-de-l-a

    Le projet de loi a été approuvé par 260 députés contre 259, une partie des élus Les Républicains joignant leurs voix à celles de la majorité. Le Rassemblement national, qui avait approuvé la semaine dernière l’article principal du texte, a finalement voté contre.

    Après l’avoir rejetée il y a un an, l’Assemblée nationale a adopté à une voix près, mardi 19 mars, la fusion controversée des deux acteurs de la sûreté nucléaire, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), chargée du contrôle et de la décision, et son bras technique, responsable de la recherche et de l’expertise, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

    Le projet de loi relatif à la gouvernance de la sûreté nucléaire a été approuvé par 260 députés contre 259, une partie des élus Les Républicains joignant leurs voix à celles de la majorité. A la surprise générale, le Rassemblement national (RN), qui avait approuvé la semaine dernière l’article principal du texte, a finalement voté contre.

    « D’une part, on n’a de réponses sur rien et d’autre part, ils ont un comportement odieux qui consiste à nous faire la danse du ventre dans les couloirs, à vouloir notre soutien, mais à ne jamais entendre nos remarques pour améliorer leur réforme, et ils se permettent de nous insulter en séance en nous traitant d’héritiers de Pétain. Il y en a ras-le-bol », s’est justifié devant la presse le député Jean-Philippe Tanguy, en référence à un échange lors de la séance des questions au gouvernement plus tôt dans l’après-midi.

    L’ensemble des groupes de gauche, qu’ils soient pro ou antinucléaires, a voté contre.

    Le gouvernement avait prévu avant le vote de convoquer une commission mixte paritaire (CMP) le 3 avril, en vue d’une adoption définitive dans les deux chambres début avril. Mais l’issue du vote sur le texte qui sortira de la CMP composée de députés et de sénateurs paraît désormais incertaine.

    « Véritable girouette »
    La réforme prévoit la création le 1er janvier 2025 d’une nouvelle entité, baptisée Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), issue du rapprochement de l’ASN et de l’IRSN, qui emploient respectivement environ 530 et 1 740 agents. Elle vise, selon le gouvernement, à « fluidifier » le secteur et à réduire les délais dans les processus d’expertise, d’autorisation et de contrôle, en pleine relance de l’atome.

    Mais elle a provoqué l’ire des syndicats des deux entités et rencontré l’opposition de nombre d’élus, d’experts et d’associations. Ses détracteurs alertent notamment sur le risque de désorganisation du système, de perte d’indépendance des experts et de transparence à l’égard du public. L’intersyndicale de l’IRSN a de nouveau alerté lundi, dans une lettre ouverte aux députés, sur les « risques majeurs » liés au projet, s’alarmant d’un « délitement de la recherche » et d’une « désorganisation [de la sûreté nucléaire] en pleine relance ».

    A l’Assemblée nationale, le projet, décidé en huis clos à l’Elysée en février 2023 sur la base d’un rapport resté secret, a suscité des débats électriques. Le gouvernement avait essuyé un premier revers en mars 2023, ne parvenant pas à faire adopter la fusion dans le cadre de l’examen du projet de loi d’accélération du nucléaire. Le RN avait alors dit s’abstenir dans le cadre d’un vote à main levée. En commission des lois à l’Assemblée, il y a deux semaines, il a de nouveau subi une défaite, une majorité de députés, dont ceux du RN, rejetant l’article principal du nouveau projet de loi. Avant, surprise, d’obtenir une large majorité en séance sur cet article le 12 mars. Plusieurs députés ont critiqué la versatilité du RN, « véritable girouette sur les sujets énergétiques », selon la députée écologiste Marie-Charlotte Garin.

    Au cours des débats, le ministre de l’industrie, Roland Lescure, a défendu une fusion visant à créer une entité « plus puissante, plus transparente, plus fluide et plus indépendante ». L’ancienne ministre de l’écologie Delphine Batho a critiqué la décision du gouvernement de supprimer la publication des avis d’expertise en amont des décisions, une demande du lobby nucléaire. « C’est le plus grave recul en matière d’information du public et de sûreté nucléaire depuis des décennies », a-t-elle fustigé, accusant l’exécutif de « tuer la confiance » de l’opinion dans la sûreté nucléaire.

  • La compagnie pétrolière nationale nigériane NNPC a deux fers au feu pour acheminer son gaz…

    • gazoduc Nigeria-Maroc


    https://twitter.com/Frank_Stones/status/1770792099467657582

    📯🇳🇬Nigeria’s state-owned NNPC announced that by the end of 2024, the investment for the colossal🇲🇦 Nigeria-Morocco gas pipeline will be finalised.
    […]

    • gazoduc Nigeria-Algérie


    https://twitter.com/Frank_Stones/status/1770063374728020237

    📯The Trans-Sahara Gas Pipeline, a mammoth project to connect🇳🇬Nigeria🇳🇪Niger 🇩🇿Algeria to the🇪🇺EU gas market, is revived by African partners.
    Recently, both Nigeria & Algeria made concrete steps to advance the TSGP, strengthening the South-North energy security axis of the EU

    comme le fait remarquer la suite du premier tweet cité…

    Africa’s gas ambitions and the strategic role of the region grow. The🇪🇺EU and other actors watch, but strategies are confused.

    • on remarquera que le fond de carte marocain fait apparaître le Sahara occidental alors que le fond de carte algérien représente un Grand Maroc. Ce n’est sans doute pas la NNPC qui est à l’origine des cartes, mais c’est le genre de détail qui pourrait suffire à couler/enterrer de tels projets pharaoniques…

  • Surprise dans le monde de la science atmosphérique : le vortex polaire stratosphérique tourne à l’envers en mars 2024 !
    https://www.tameteo.com/actualites/science/surprise-dans-le-monde-de-la-science-atmospherique-le-vortex-polaire-strato

    Le vortex polaire a changé de direction vers le 4 mars 2024, rapporte le Dr Amy Butler, auteur du blog de la NOAA sur le vortex polaire. Ce changement a été considérable, atteignant -20,5 m/s il y a quelques jours, ce qui en fait l’un des six événements de ce type les plus forts depuis 1979.

    Comme le rapportent la NOAA et Spaceweather, deux semaines plus tard, il est toujours en train de tourner en rond.

    Qu’advient-il du vortex polaire stratosphérique en mars 2024 ?

    « Des ondes atmosphériques planétaires se sont brisées dans la stratosphère polaire, augmentant sa température », explique M. Butler. Nous appelons cela un « réchauffement soudain de la stratosphère » (SSW), qui peut entraîner un changement de direction du tourbillon".

    Ces dernières années, de nombreuses personnes ont entendu l’expression « vortex polaire » en raison de l’effet qu’il peut avoir sur les conditions météorologiques hivernales. Lorsque le vortex polaire est fort et stable, il contribue à confiner l’air froid dans les régions polaires. Lorsque le vortex s’affaiblit ou est perturbé, l’air froid se répand aux latitudes inférieures.
    Le vortex polaire est un phénomène météorologique qui se produit dans les régions polaires de la Terre, principalement au-dessus des pôles Nord et Sud. Il s’agit d’une zone de basses pressions entourée par un puissant courant d’air froid et tourbillonnant, connu sous le nom de jet stream polaire. Ce vortex est plus fort et plus étendu en hiver, lorsque la différence de température entre le pôle et les latitudes moyennes est la plus marquée.

    Le vortex inversé de ce mois-ci n’a pas provoqué une épidémie de conditions météorologiques hivernales. Il a plutôt produit une très forte augmentation de l’ozone polaire.

    « Le réchauffement soudain de la stratosphère accélère le transport de l’ozone des tropiques vers les pôles », explique M. Butler. "En outre, le réchauffement de l’air aide à prévenir la perte chimique de l’ozone.

    Le « pic d’ozone » actuel - le contraire d’un trou d’ozone - est le plus important enregistré au mois de mars depuis le début des relevés en 1979.

    Bientôt, les choses pourraient revenir à la normale. Le vortex ralentit et « pourrait tourner à nouveau vers l’ouest dans une dizaine de jours », précise M. Butler. Dans ce cas, le pic d’ozone diminuera.

  • Le nucléaire selon LeMaire | Mediapart | 21.03.24

    https://www.mediapart.fr/journal/international/210324/nucleaire-cet-uranium-russe-que-la-france-continue-d-importer

    Interrogé par Mediapart, le cabinet de Bruno Le Maire, désormais chargé du nucléaire, semble tomber de sa chaise : « C’est complètement faux, la France ne dépend pas de la Russie pour l’enrichissement de son uranium. » Et invite à se méfier de Greenpeace car « cette association a toujours tout fait pour décrédibiliser le nucléaire français ».

    Vivement la dissolution.

    Presque un demi milliard d’import par an - 358 et 400 millions - en 2022 et 2023, tamponnés par la douane française.

    #célérusses

    • Henri Proglio, ancien PDG d’EDF, qui a expliqué en décembre 2022 à la commission d’enquête parlementaire sur la souveraineté énergétique, qu’il siégeait au conseil consultatif international de Rosatom « parce qu[’il] y trouve un intérêt intellectuel, d’une part, qu’[il] connaî[t] ces personnes depuis toujours, d’autre part » : « Je ne vois donc pas pourquoi je leur ferais l’affront de démissionner, que cela fasse plaisir ou pas à certains. » Et d’ajouter : « EDF et le nucléaire français continuent de travailler avec le nucléaire russe, et elle devra encore durablement travailler avec les nucléaires russe et chinois, ne vous en déplaise ! »

    • Alors pourquoi continuer d’acheter autant d’uranium transformé à Rosatom ? L’ancienne ministre de l’énergie, Agnès Pannier-Runacher, y avait répondu devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, lors de l’examen de la loi d’accélération du nucléaire, en mars 2023. « EDF est liée par contrat avec une entreprise russe et la non-exécution de ce contrat apporterait plus d’argent à la Russie que son exécution minimale, avait-elle expliqué. Nous ne sommes pas idiots : nous donnons le minimum d’argent à la Russie. C’est aussi simple que cela. »

      Et un contrat, c’est sacré. Avec un état voyou ou pas. Il faut respecter les règles de l’OMC. Sinon c’est la porte ouverte à la chienlit. C’est pas comme les « sanctions » :-)

    • Alors pourquoi continuer d’acheter autant d’uranium transformé à Rosatom ?

      Plusieurs hypothèses pour répondre à cette question sont abordées dans ce rapport Power Plays Developments in Russian Enriched Uranium Trade, du RUSI, qui consacre son troisième chapitre, le plus long…, à la France.

      The Royal United Services Institute (RUSI) is the world’s oldest and the UK’s leading defence and security think tank. Its mission is to inform, influence and enhance public debate on a safer and more stable world. RUSI is a research-led institute, producing independent, practical and innovative analysis to address today’s complex challenges.
      Since its foundation in 1831, RUSI has relied on its members to support its activities. Together with revenue from research, publications and conferences, RUSI has sustained its political independence for 193 years.

      https://static.rusi.org/SR-power-plays-web-final.pdf

      Parmi les pistes évoquées :
      • constitution de stock pour anticiper un renforcement des sanctions visant spécifiquement l’uranium
      • réorientation des flux qui partaient en Suède, flux totalement interrompus au lendemain de l’invasion de l’Ukraine ; la France écoulerait ce qui passait par la Suède

      la synthèse du rapport (lecture vivement recommandée !)

      This report examines the extent of Western (European and US) dependencies on Russian enriched uranium and identifies ways in which Rosatom may be continuing to access global, including Western, nuclear fuel supply chains, despite some efforts in the US and Europe to diversify away from Russian supply. The report studies changes in Russian enriched uranium trade patterns since the start of 2022 to identify possible indicators of efforts to adapt to restrictions on Russian uranium supply that have been or may be introduced by governments and companies.

      The report examines four main case studies. In the first case study, the report outlines possible Chinese displacement activity using Russian material, identifying trade patterns that suggest that increased imports of Russian enriched uranium into China may be facilitating greater exports of Chinese enriched uranium supply, including to the US. The second case study addresses well-documented increases in enriched uranium imports from Russia to France and considers a range of possible explanations for this growth. While the precise flow and use of the additional Russian material that is being imported into France is difficult to ascertain definitively, it appears that France may be offering an outlet for Russian enriched uranium that is no longer welcome in other countries. This may be facilitating the reallocation of Russian supplies across European utilities’ supply chains, allowing Russia to continue accessing the European nuclear fuel market even as some countries seek to diversify away from Russian supply. The third case study examines reported deliveries through France and possibly the Netherlands of Russian enriched uranium to a French-owned fuel fabrication facility in Germany. The trade data reviewed for this report could not confirm the extent of deliveries to Germany of Russian material through third countries, or whether there have been shifts in such activity since the start of 2022; however, any such deliveries to Germany may be providing an additional option for Russian enriched uranium imports no longer welcome in other countries and may potentially be used in the future fabrication of VVER assemblies in Germany. The fourth case study touches on US dependencies on Russian enriched uranium and the likely limits of a proposed US ban on imports of Russian uranium in limiting Russia’s role in global nuclear fuel supply chains and Rosatom revenues.

      Ultimately, the report demonstrates how Russia may be able to take advantage of incongruencies in sanctions or other restrictions, as well as persistent contractual dependencies and supply challenges, to maintain access to Western nuclear fuel supply chains and continue generating revenue through its enriched uranium exports. To improve effectiveness, any future sanctions or other bans aimed at limiting Russia’s presence in global nuclear fuel supply chains must be multilateral and accompanied by a concerted effort to increase Western and partner capacity across the supply chain, to successfully undercut dependence on Russian supply.

      It is worth noting that most of the activities described in this report are entirely legal and likely represent logical efforts by companies to adapt to the changing trade and geopolitical landscape while continuing to meet whatever contractual obligations they may have for continued purchase and import of Russian material. As such, the report does not imply any violations of the laws of any relevant jurisdiction, or any international laws or sanctions. As described in more detail in Chapter II, the delivery to the US of enriched uranium that has been displaced by Russian supply, as may be the case with Chinese enriched uranium trade, may be in contravention of US regulation, unless assurances have been given to US authorities that such displacement is not taking place.

      The practices described in this report raise questions over the extent of Western dependencies on Russian enriched uranium supply, the implications for Western energy security, the imbalance of vulnerability this may create between some Western governments and Moscow, and the effectiveness of efforts to cut Russia out of global, or even Western, nuclear supply chains. While the nuclear sector holds strategic significance for Moscow, it is not a major revenue source for Russia when compared to Russian trade in other commodities, such as oil and gas. However, as outlined in this report, Western reliance on Russian enriched uranium supply is proving challenging to shake, at least in the short term, and may create some difficulties for Western generation of nuclear energy, although experts disagree on the urgency and extent of potential challenges. The willingness, or necessity, of some Western countries to overlook Russian adaptations following efforts by other countries to limit Russian presence in Western nuclear fuel supply chains also points to a political and moral dissonance with stated US and European commitments to support Ukraine in its fight against Russian aggression.

  • Loose Rocker Switch Cap Injures 50 ! Latam #800 B-787 - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=cRF1YTVJ1Q4

    Loose Switch Confirmed!
    Malfunctioning Seat

    #B787
    ou, comment en s’appuyant sur le dossier du siège du pilote, on peut faire avancer le siège vers le tableau de bord, envoyer l’avion dans un piqué brutal, expédier une cinquantaine de passager au plafond… et à l’hôpital après redescente. La vidéo est assez convaincante…

    (dans une autre vidéo, le commentateur (pilote de ligne) bave littéralement devant l’espace dégagé devant le pilote sur Airbus pour qu’il puisse prendre son plateau repas, alors que le manche à balai est déporté sur le côté, contrairement à Boeing… – et aussi devant la qualité du repas :-)

    #Latam_800 Sydney-Auckland

    LATAM Airlines Flight 800 - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/LATAM_Airlines_Flight_800

    In response to the report of an issue with a seat switch being the likely cause of the accident, Boeing issued a memo recommending that airlines inspect the cockpit chairs of 787 aircraft for loose switches. Boeing warned that closing a seat back switch cover onto a loose rocker switch could “potentially jam the rocker switch, resulting in unintended seat movement

  • As Offshore Wind Turbines Get Bigger, Ships Aren’t Keeping Up
    https://news.bloomberglaw.com/environment-and-energy/as-offshore-wind-turbines-get-bigger-ships-arent-keeping-up

    On the outskirts of Rotterdam, a bright orange ship is hoisted above the muddy Rhine with the help of six chunky triangular legs. The vessel has just been retrofit with a huge crane capable of lifting up to 1,600 tons 160 meters above deck. Once the finishing touches have been made, the Wind Osprey will take off for Germany, and return to building wind turbines at sea.

    As governments green their economies and utilities retire fossil-fuel power stations, wind installations are emerging as one of the most popular forms of alternative energy. Globally, offshore wind capacity is poised to quintuple between 2022 and the middle of the next decade, according to BloombergNEF, and to squeeze more energy out of the wind, turbines are getting bigger and bigger. That means that ships capable of installing them are in growing demand.

    And at the moment, the fleet isn’t expanding quickly enough.

    Clarksons Offshore Renewables, a shipping broker that matches vessels with project developers, estimates that there are between 15 and 20 ships outside China able to install turbines with a minimum 15-megawatt capacity, and that more will be needed in the next several years. Consultant Wood Mackenzie Ltd. says that there are about 40 ships operating outside China, though not all are used exclusively for offshore wind. To meet future demand, Woodmac anticipates about $14.8 billion will need to be invested. So far, only about a third of that has actually been committed.

    Building an enormous wind turbine is a complicated task on land, never mind on the open ocean. It starts with carefully loading components onto a ship. Towers and blades can be more than 100 meters long, and the container that houses the generator, called a nacelle, is around the size of a villa. Once the ship reaches the future site of the turbine, the pieces must be removed and assembled. It takes roughly three days to install just one turbine, depending on travel time to port.

    The looming shortage of ships capable of handling such turbines, some of which are almost as tall as the Chrysler Building, comes on the back of a tumultuous 2023 for the offshore wind industry. While European investment in new offshore wind parks jumped to a record €30 billion ($32.5 billion) last year, up from €400 million the year prior, the industry also faced supply chain snarls, massive writedowns and delays to projects in the US and the UK.

    Meanwhile, “everything is getting bigger,” said Wind Osprey captain Matt Christie. “All the components are getting bigger, the ships are getting bigger.”

    Aligning supply and demand for giant ships won’t happen overnight. It takes at least three years and $400 million to build a new installation vessel. And this timeframe is likely to stretch as shipyards in Asia fill up with orders for oil and gas carriers, according to a project manager at China’s CIMC Raffles, one of the industry’s main shipbuilders. Raffles is currently building five vessels for the wind industry, including one with a lift capacity of more than 3,000 tons for Havfram AS, a new player in the industry.

    Another option, retrofitting older ships, is also time-consuming and expensive. Cadeler A/S, the Danish owner of the Wind Osprey and its sister ship Wind Orca, is spending about €100 million to upgrade both of them at the shipyard in Rotterdam. Work started last autumn, and the firm has recouped some of its investment by selling the ships’ old cranes, which won’t be up to the task of lifting the next generation of turbines.

    “It’s preparation for the future,” said Cadeler’s Chief Executive Officer Mikkel Gleerup from one of Osprey’s common rooms, where the ship’s roughly 40 crew members relax between shifts. Working on a wind installation ship is grueling work – schedules are tight, clients demanding, and the wind can make installations more difficult. The job requires 12-hour shifts, 6am to 6pm and vice versa, four weeks on, four weeks off.

    “It is 24 hours,” said Christie, the captain. “So we have to work around the clock.”

    This is more true than ever given current demand. Ships in the industry tend to be reserved several years in advance, and Cadeler’s vessels in general are almost fully booked through 2027, said Gleerup, noting that this is a significant change from just a few years ago. The firm also has several new ships on order.

    In early April, Wind Osprey will start work on Orsted A/S’s Borkum Riffgrund 3 project in Germany.

    The biggest developers, including Denmark’s Orsted and Germany’s RWE AG, are now securing ships on charters that last up to several years. In turn, ships are getting more expensive to hire. Day rates have increased from about $200,000 in 2022 to about $350,000 for the newest and biggest vessels, according to Clarksons. That compares with an rate of about $54,000 per day for a supertanker traveling between China and the Middle East.

    “Actual rates are always the best proof of a tight market,” said Jens Egenberg, a director of offshore and renewables at Clarksons.

    Havfram, whose first installation ship will be delivered in the second half of 2025, has already signed long-term deals with Orsted and RWE. Chief Executive Officer Ingrid Due-Gundersen says that these arrangements will ensure more use and a more predictable schedule. With a bottleneck expected for vessel access, she wrote via email, more players in the industry may soon follow suit.

  • Panama Canal Forced to Balance Shipping Demand with Need for Drinking Water
    https://gcaptain.com/panama-canal-forced-to-balance-shipping-demand-with-need-for-drinking-wate


    Flystock/Shutterstock

    As a colossal Chinese container ship maneuvered into the narrow Miraflores locks on the Panama Canal, some 27 million gallons of water rose around it, propelling the vessel along this vital maritime shortcut between the Pacific and Atlantic Oceans.

    But the critical water cushion that lifts and lowers ships through a series of locks along the canal is deflating because of repeated droughts, disrupting a key global trade route and slashing revenues that underpin Panama’s economy.

    What is happening along this artificial waterway shines a spotlight on how global warming and extreme weather caused by climate change might affect the ocean shipping industry that moves 80% of world trade.

    The slowdown in activity also comes as attacks on ships in the Red Sea by Yemen’s Houthi group have prompted shipowners to divert vessels to other routes.

    But right now, the Panama Canal – which handles nearly 3% of all maritime trade – is ill-placed to take up the slack. With the volume of its transits down by about one third, global maritime trade flows face being reshaped. 

    This could see thousands of ships taking longer routes, which in turn would increase climate-changing carbon dioxide emissions and shipping costs, according to industry experts.

    A severe drought last year caused water levels in Gatun Lake, the main rainfall-fed reservoir that feeds the canal locks, to fall. October saw the lowest rainfall on record for that month since 1950. 

    Hotter-than-average temperatures – 2023 was the hottest year on record – worsened by the El Nino weather phenomenon that sees warmer ocean surface temperatures in the eastern and central Pacific have also increased evaporation from the lake.

    “We depend on rainwater,” said Ilya Espino de Marotta, the canal’s first chief sustainability officer.

    “You used to see a dry year every 15 to 20 years. Now we saw a dry year in 2016, one in 2019, one in 2023 so obviously there’s a climate issue we need to address,” she said.

    The resulting water scarcity is a major problem as each vessel passing through the 50-mile (80-km) trans-oceanic waterway uses some 51 million gallons (193 million liters) of water from Gatun Lake.

    The lake also provides drinking water to about half of Panama’s 4.5 million people and balancing these key but competing demands on a finite resource will be a critical issue for whoever comes to power after a presidential election in May.

    Espino de Marotta says drinking water is prioritized but given the canal’s economic importance, water supply for both shipping and people must remain viable. 

    Last year, for the first time in its more than 100-year history, the Panama Canal Authority (ACP) was forced to restrict ship transits due to low water levels in Gatun Lake. Queues of ships built up, and shipping rates increased because of the bottlenecks.

    In normal times, around 36 ships carrying everything from liquefied natural gas and soybeans from the United States to copper and cherries from Chile cross the canal each day but this number has been cut to 24 this year.

    Erick Cordoba, manager of the canal’s water division and head of a team of engineers and meteorologists monitoring the canal’s watershed, said he needs to prepare for another drought in the next four years.

    “During the next drought, drinking water needs will surpass the water available for the transit of ships. That’s the problem,” he said.

  • Ukraine’s Drones Threaten Russian Oil Industry With Refinery Strikes - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-03-20/ukraine-s-drones-threaten-russian-oil-industry-with-refinery-strikes

    • Attacks on refineries have both symbolic and strategic goals
    • Kyiv plans to send ever-increasing swarm of drones into Russia

    Ukraine’s fight against Russia’s invasion has entered a new phase, pitting homegrown drone technology against a 2,000 kilometer (1,200 mile) swathe of largely Soviet-era oil facilities.

    At least nine major refineries have been successfully attacked this year, currently taking offline 11% of the country’s total capacity by some estimates. As the conflict at the front lines has shifted in Moscow’s favor, the drone campaign is becoming a key plank of Ukraine’s defense — both in its symbolism and its strategic aims.

    It gives Kyiv the ability to reach deep into Russian territory and strike an industry that’s crucial to the Kremlin’s war effort, providing both supplies of fuel to its armed forces and a flow of petrodollars into its coffers.

    Russia is a gas station with an army, and we intend on destroying that gas station,” Francisco Serra-Martins, co-founder and chief executive officer of drone manufacturer Terminal Autonomy, said in an interview. “We are going to focus on where it hits the hardest, and that’s financial resources.

    Even as the drone campaign becomes a success story for Ukraine’s military — badly needed after a series of Russian gains on the battlefield — it is a potential wild card for world markets and Kyiv’s Western allies. International oil prices have risen steadily in recent days amid growing fears that the attacks, which have largely inflicted attritional damage so far, could one day take out a major export facility.

    It was only six weeks ago that the government in Kyiv established the Unmanned Systems Forces, a specialized unit focused on drones. By that point, Ukraine’s armed forces had already used the technology to great effect, destroying a number vessels in Russia’s Black Sea fleet and damaging an oil facility on the Baltic Sea.

  • Pakistan’s #Gwadar port attacked, eight armed fighters killed | Conflict News | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/news/2024/3/20/pakistans-gwadar-port-attacked-eight-armed-fighters-killed


    Gwadar Port is part of the $62bn China-Pakistan Economic Corridor project
    Nadeem Khawer/EPA

    Security forces fought for two hours before the attackers were killed, at a facility that is a showpiece project and is part of the China-Pakistan Economic Corridor.

    Pakistan’s security forces foiled a major attack in Gwadar, a port city in the southwestern province of Balochistan, when eight armed fighters were killed on Wednesday when they tried to enter the Gwadar Port Authority complex.

    The facility is a centrepiece of the multibillion-dollar China-Pakistan Economic Corridor (CPEC), Pakistan’s most ambitious infrastructure and investment project in recent years.

    Saeed Ahmed Umrani, a senior government official, confirmed that the port complex was attacked, and said the security forces were engaged in nearly two hours of fighting with the attackers before they were killed.

    “At least two men from security forces were injured in the fighting. The operation has been completed but clearance of the area is still ongoing,” he told Al Jazeera.

    Chief Minister of Balochistan Sarfraz Bugti said in a message on X: “Whosoever chooses to use violence will see no mercy from the state. Kudos to all law enforcement bravehearts who fought bravely today for Pakistan.”

    The attack was claimed by Majeed Brigade, the armed wing of the Balochistan Liberation Army (BLA), a separatist group that demands secession of the province from Pakistan.

    In a statement, the BLA said that the offices of Pakistan’s intelligence agencies inside the complex were targeted. “BLA accepts responsibility for the attack and further details will be released to the media,” the statement said.

    One eyewitness in Gwadar city told Al Jazeera that the attack started around 4pm local time.

    “First there were two major explosions, which were followed by loud, long bursts of firing which continued for more than hour,” the Gwadar resident told Al Jazeera on the phone, requesting anonymity.

    He further said that the complex where the attack unfolded was partly a residential area where mostly staff working on the port lived, but it also had some other government offices.

    This was not the first time that Gwadar has been attacked. The city is home to many Chinese citizens who are working on the construction of the port.

    In August last year, two gunmen targeted a convoy of 23 Chinese engineers in Gwadar, but they were killed by security forces. That attack was also claimed by the Majeed Brigade of the BLA.

    There was another major attack in Gwadar five years ago in 2019, when three attackers launched an audacious charge at the only luxury hotel in the city, situated on top of a hill on the coastline.

    #Baloutchistan

  • Laurent-Sébastien L’Huillier @LaurentHuillier sur X 
    intéressante recherche de source
    et d’identification erronée dans les manuels (qui se recopient l’un l’autre)
    https://twitter.com/LaurentHuillier/status/1770390423778803995

    Ce document utilisé par les professeurs d’histoire en classe est faux ! Un thread sur la folle histoire d’une photographie, avec des petits morceaux de BNF, de Château Palmer et d’éditeurs scolaires à l’intérieur.

  • Fin de vie : pour les personnes handicapées, « la mort ou quelle vie ? » - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/03/fin-de-vie-pour-les-personnes-handicapees-la-mort-ou-quelle-vie

    Céline Extenso, militante antivalidiste, co-fondatrice du collectif handi-féministe Les Dévalideuses, rejoint les chroniqueuses de la rubrique « Intersections ». Pour son premier billet, elle tire la sonnette d’alarme sur le futur projet de loi sur l’aide active à mourir, « porte ouverte doucereuse sur l’eugénisme ».

    « Moi, à ta place, je me tuerais. » Il faut être bien malade ou handicapé pour s’entendre confier, sans l’ombre d’une gêne, cette candide incitation au suicide. Et le fait qu’elle soit généralement camouflée derrière un compliment (« Je t’admire, tu es si courageuse ») n’enlève rien du cinglant de la claque. Alors ne vous étonnez pas que les militants antivalidistes flairent l’immense danger quand le chef de l’État annonce son projet de loi pour une «  aide active à mourir », soutenu par 82 % de la population.