• La France et la question palestinienne : la fin d’une politique française au Proche-Orient ?

    https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01565558/document

    D’autres puissances adoptent une politique plus pragmatique : alors que Paris organise sa Conférence pour la paix du 15 janvier 2017, la Russie accueille le même jour, à Moscou, l’ensemble des factions palestiniennes, du Fatah au Hamas, en passant par le FPLP et le FDLP, pour une réunion de conciliation inter-palestinienne. Tandis que la France travaille à une conférence sans grand lendemains, et en
    l’absence remarquée des Israéliens et des Palestiniens, Moscou marque des points au sein même du champ politique palestinien, en jouant les grands réconciliateurs – sans pour autant s’aliéner Israël, avec qui la Russie maintient des relations économiques et politiques privilégiées. Comme en Syrie, l’année 2017 pourrait bien marquer une nouvelle étape dans la marginalisation régionale d’une France indécise.

  • « La bataille touche à sa fin », affirme le Hezbollah - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1064008/-la-bataille-touche-a-sa-fin-affirme-le-hezbollah.html

    Après avoir pris le contrôle de Wadi el-Khayl, les combattants du Hezbollah ont planté des drapeaux en hommage aux martyrs de l’armée, avec des photos des quatre soldats décapités par le Front al-Nosra. Ils faisaient partie de la trentaine de militaires enlevés dans le cadre des violents combats qui avaient opposé l’armée libanaise aux jihadistes dans le jurd de Ersal en août 2014. Seize d’entre eux avaient été libérés par le groupe jihadiste en décembre 2015 et neuf autres sont toujours otages de l’EI, mais leur sort est plus que jamais incertain.
    Les mêmes drapeaux ont été plantés dans le centre d’opérations du Front, sur les hauteurs de Hoqak Khayl, d’où le chef du groupe islamiste au Liban, Abou Malek el-Talli, dirigeait les opérations jusqu’au début de la bataille. Il a, depuis, quitté cet endroit. Enfin, toujours selon le média de guerre du Hezbollah, les combattants du parti chiite contrôlent désormais totalement Wadi el-Maaysara, Wadi Maarouf, Wadi al-Kahil, Wadi Zaarour, Wadi el-Dam et Wadi el-Dakayek. Les combats, selon une source proche des services de sécurité, citée par l’agence Reuters, ont fait 19 morts dans les rangs du Hezbollah et plus de 130 morts parmi les jihadistes.

  • Première étape de la bataille du jurd : mission accomplie pour le Hezbollah - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1064003/premiere-etape-de-la-bataille-du-jurd-mission-accomplie-pour-le-hezbo

    Dès le départ, le jurd a donc été divisé militairement en deux, la région contrôlée par Daech, au Nord, et celle contrôlée par al-Nosra et Saraya Ahl ech-Cham, plus au sud, face à Ersal. La seconde zone était toutefois considérée prioritaire en raison de sa proximité avec les camps de déplacés syriens installés autour de Ersal qui abritent près de 100 000 personnes. Le Hezbollah considérait ainsi que le Front al-Nosra a plus d’influence au sein de ces camps que Daech, et c’est pourquoi il lui semblait primordial de couper le lien géographique entre le jurd et les camps. De plus, la dernière opération préventive de l’armée dans les camps d’el-Nour et Qariyé a montré que les combattants d’al-Nosra ont pu se cacher dans ces camps avant de se faire exploser au milieu des civils. Aussitôt, des contacts diplomatiques et sécuritaires ont été entrepris pour préparer le terrain politique à une éventuelle opération. Des négociations ont été ainsi menées avec les responsables des combattants pour étudier la possibilité d’une reddition sans combat, avec un retrait des combattants vers Idleb ou Raqqa. Avec le chef local d’al-Nosra Abou Malek al-Tallé, les négociations ont échoué à la dernière minute en raison des conditions que ce dernier avait posées. Il ne restait donc plus d’autre choix que de passer à l’action militaire. Les rôles ont été distribués de manière à éviter de coincer l’armée libanaise sur le terrain en la plaçant en confrontation directe avec les combattants. Son rôle se limitera donc à empêcher l’infiltration des combattants vers le Liban et plus particulièrement vers les camps, tout en empêchant d’éventuels sympathisants des combattants dans les camps de bouger. De même, des contacts ont été entrepris avec des parties régionales et internationales pour assurer un minimum de couverture à l’opération. Le Qatar, qui revoit actuellement ses positions sur l’ensemble des dossiers régionaux, a montré de l’indifférence, alors que l’Arabie saoudite ne s’est pas opposée, sachant qu’al-Nosra est considérée comme étant appuyée par le Qatar. Sollicités, les Américains ont aussi adopté « une neutralité tacite » et des contacts ont été entrepris avec les organisations palestiniennes pour éviter un éventuel mouvement de protestation dans les camps. L’opération a donc été menée par le Hezbollah du côté libanais, et par les soldats syriens du côté syrien, selon le plan établi avec toutefois une rapidité inespérée. Les combattants de Saraya Ahl ech-Cham ont rapidement négocié leur retrait, alors que ceux d’al-Nosra sont poussés dans leurs derniers retranchements et que le lien géographique avec les camps autour de Ersal a été en principe coupé. C’est donc une victoire foudroyante qui a été enregistrée, pour le Hezbollah, mais aussi pour le Liban.

    Reste maintenant la seconde étape. Selon la source sécuritaire précitée, des négociations indirectes se poursuivent avec les représentants de Daech pour trouver un accord sur leur retrait de la zone qu’ils contrôlent sans combat. Si elles échouent, l’opération militaire aura forcément lieu, mais selon le timing choisi par les différents protagonistes, le Hezbollah, l’armée syrienne, mais aussi l’armée libanaise. Cette opération pourrait aussi être reportée, sachant que la priorité absolue était de pacifier le jurd de Ersal contrôlé par al-Nosra parce qu’il est en contact direct avec les camps de déplacés syriens dans le secteur, eux-mêmes reliés à la bourgade de Ersal.

  • Next Israel-Hezbollah confrontation could be in Syria
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2017/07/syria-south-ceasefire-israel-hezbollah-confrontation.html

    Yet the Russian and Iranian agendas are on opposite sides of the spectrum. In March, an Iranian-backed Iraqi Shiite militia, the Al-Nujaba’a Brigade, announced it had formed a military force to “free the occupied Golan Heights.” In addition, Israeli officials have also criticized the deal, telling the Israeli Haaretz newspaper that the Americans and Russians had ignored Israel’s position almost completely. One official explained that the agreement was bad and “doesn’t take [into account] almost any of Israel’s security interests," and it creates a disturbing reality in southern Syria because it doesn’t include a “single explicit word about Iran, Hezbollah or the Shiite militias in Syria.”

    Such a volatile context increases the chances of war in southern Syrian unless Russia is capable of reasoning with its two eternally at-odds allies, namely Iran and Israel. While many experts have been predicting a war between Hezbollah and Israel in southern Lebanon, the danger of a conflict may loom farther to the east in southern Syria.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2017/07/syria-south-ceasefire-israel-hezbollah-confrontation.html#ixzz4nXlXVsLM

  • Nawaat – Le gouverneur de Sousse, le trac et la langue du colon
    http://nawaat.org/portail/2017/07/20/le-gouverneur-de-sousse-le-trac-et-la-langue-du-colon

    Quelle tristesse ! Honte de ne pas parler français ! Honte en somme d’être un Arabe. Un Chinois aurait-il eu honte, lui ? Evidemment pas ! Un responsable français qui s’essaierait à l’arabe en Tunisie en butant sur nos consonnes aurait-il honte ? Pas plus que le Chinois. Il s’amuserait de ses erreurs et nos rires seraient pleins de bienveillance et de reconnaissance pour avoir fait l’effort de s’exprimer en arabe. Lui reprocherait-on en France d’avoir déshonoré son pays ? Peut-être. Mais seulement dans le sens où il se serait abaissé à parler dans notre langue.
    Nous avons visiblement un problème avec la langue du colon. Nous n’assumons toujours pas la dignité de notre propre langue. Du moins, pas dans son rapport à la langue française, c’est-à-dire à la France. Nous devrions avoir avec elle un rapport strictement instrumental. Non, elle définit au contraire des hiérarchies. Je sais que je l’ai déjà dit mille fois. Je radote. C’est le propre de l’écriture dans un média que de radoter. Il y a quelques semaines, la France, par la voix de son ambassadeur, a annoncé un projet d’aide financière pour encourager la presse francophone. Cela n’a suscité à ma connaissance aucune réaction critique. Peut-être même certains s’en sont-ils félicités. Imaginons que nous ayons un peu d’argent et que nous décidions de financer les médias français arabophones (il doit bien y en avoir) ou que nos ambassadeurs plaident en faveur d’un renforcement de l’enseignement de l’arabe dans les écoles françaises, eh bien, cela susciterait en France un tollé du tonnerre du diable. J’imagine aussi le scandale que provoquerait en France, le fait que la Tunisie, Etat indépendant et souverain, décide de tout arabiser. La France, indécrottable habitude, veut se poser en modèle. En même temps, elle nous somme de ne pas suivre le modèle républicain d’unification et de centralisation linguistique qui est tout le contraire du pluralisme des langues qu’elle nous encourage à adopter.

  • Le Hezbollah libanais et l’armée syrienne lancent une offensive à leur frontière - France 24
    http://www.france24.com/fr/20170721-hezbollah-libanais-lance-offensive-frontiere-syrie-terrorisme-gue

    Le Hezbollah libanais, puissant parti armé et allié du régime syrien, a annoncé, vendredi, avoir lancé une opération contre des « terroristes armés » des deux côtés de la frontière entre la Syrie et le Liban.

    Le Hezbollah libanais et l’armée syrienne ont lancé, vendredi 21 juillet, une opération contre des rebelles dans la zone frontalière entre les deux pays, a annoncé un commandant de l’alliance militaire.

  • Le congrès américain avance sur la voie de nouvelles sanctions contre le Hezbollah - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1063478/le-congres-americain-avance-sur-la-voie-de-nouvelles-sanctions-contre

    Après plusieurs mois de tergiversations, une nouvelle proposition de loi visant à durcir les sanctions initiées contre le Liban, a été présentée par des démocrates et des républicains à la Chambre et au Sénat ce jeudi 20 juillet à Washington, rapporte Reuters, cité par Le Commerce du Levant. Intitulée « Hezbollah International Financing Prevention Act of 2017 », cette proposition relaie une loi similaire votée, elle, fin décembre 2015.

  • Offensive du Hezbollah contre le Fatah al-Sham et l’Etat islamique dans la région de Ersal
    https://www.lorientlejour.com/article/1063585/premiere-etape-de-la-bataille-du-jurd-de-ersal-effet-de-surprise-et-a

    L’offensive des combattants du Hezbollah dans sa première étape a ainsi été menée à travers deux axes, dans le but évident de couper en deux la zone contrôlée par Fateh el-Cham, pour affaiblir les combattants et les déstabiliser. Le premier axe est celui du jurd de Flita (à l’ouest, en Syrie) et le second à partir de la chaîne de montagnes qui sépare le Liban de la Syrie, au nord-est du jurd de Ersal. Ce qui montre bien l’intention de ceux qui mènent l’offensive de couper le contact entre les deux zones pour piéger les combattants.
    Dans le premier axe, l’avancée des combattants du Hezbollah et des soldats de l’armée syrienne est spectaculaire. En quelques heures, ils ont pris la colline stratégique al-Bourkan occupée par les combattants de Fateh el-Cham. Concernant le second axe, c’est la position al-Kanzah qui constitue la première cible vers laquelle les combattants du Hezbollah et les soldats syriens avancent rapidement. Selon les informations données par le département d’information militaire (un service conjoint libano-syrien qui couvre en ligne les développements militaires), certaines positions ont été évacuées par les combattants de Fateh el-Cham, avant même l’arrivée de l’armée syrienne et du Hezbollah. D’autres, par contre, ont fait l’objet de combats acharnés. Au total, et en quelques heures, huit positions de Fateh el-Cham ont été reprises par le Hezbollah et l’armée syrienne, et plusieurs experts militaires prévoient une bataille rapide (du moins pour ce qui concerne cette dernière formation), les combattants n’ayant aucune chance de tenir longtemps face à cette offensive étudiée jusque dans ses moindres détails.

  • Liban : Retour sur les taxes qui doivent financer la grille des salaires - Kenza OUAZZANI - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1063546/retour-sur-les-taxes-qui-doivent-financer-la-grille-des-salaires.html
    Enfin, malgré un intense lobbying du patronat et du secteur bancaire, les députés ont adopté le relèvement de 2 points de l’impôt sur les bénéfices des sociétés de capitaux et les intérêts bancaires – à respectivement 17 % et 7 %. De plus, les sociétés de capitaux, imposées sur la base du régime du bénéfice réel, n’auront plus la possibilité de déduire les taxes payées à ce titre lors du règlement de l’impôt sur leurs revenus – une disposition qualifiée à plusieurs reprises de « double taxation » par l’Association des banques du Liban. Par ailleurs, les contribuables assujettis à l’impôt sur le bénéfice forfaitaire, comme les professions libérales, ont désormais l’obligation d’inclure les bénéfices de leurs revenus de capitaux mobiliers (après déduction de 7 %) dans le calcul du bénéfice forfaitaire soumis à l’impôt progressif (entre 4 et 21 %) sur leurs revenus.

  • Le Hezbollah annonce le début de la bataille du jurd de Ersal - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1063393/le-hezbollah-annonce-le-debut-de-la-bataille-du-jurd-de-ersal.html

    La bataille contre les jihadistes retranchés dans le jurd de Ersal, à la frontière avec la Syrie, a commencé, a annoncé tôt vendredi matin le « média de guerre », affilié au Hezbollah.

    Cette bataille était imminente, selon divers milieux. L’armée libanaise, qui elle aussi combat les jihadistes dans ce secteur, n’a quant à elle fait aucune annonce concernant le début des affrontements.

    « La bataille qui vise à nettoyer le jurd de Ersal et du Qalamoun (chaîne montagneuse entre le Liban et la Syrie) des éléments terroristes armés a commencé », a indiqué le « média de guerre ». Il a précisé que le Hezbollah vise à l’artillerie lourde et avec des missiles des positions du Front Fateh el-Cham (ex-Front al-Nosra) situées dans Dahr al-Hawa, Kanzah, et sur les hauteurs de Wadi al-Khayl et Chaabat al-Nahlé, dans la région aride de Ersal. Il n’est pas clair si les jihadistes du groupe Etat islamique étaient également ciblés par le Hezbollah, mais selon les médias affiliés au parti chiite, ce groupe jihadiste était visé par les raids de l’aviation syrienne.

  • (1) « En Irak, l’après-Etat islamique ne sera pas forcément plus simple » - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/09/en-irak-l-apres-etat-islamique-ne-sera-pas-forcement-plus-simple_1582750

    Comment imaginez-vous l’évolution des rapports de force entre Iran et Etats-Unis en Irak ?
    Ce sont les deux forces les plus puissantes dans le pays. Sous l’administration Obama, il y a eu un retrait réel des forces américaines, presque une acceptation tacite du rôle iranien dans le pays. Avec Trump, la situation change brutalement et substantiellement. La plupart des généraux dans son administration ont servi en Irak et considèrent avoir beaucoup investi pour constituer une armée irakienne, aujourd’hui malmenée par l’Iran. Ils arrivent donc avec beaucoup de rancœur et vont vouloir jouer un rôle plus important. Mais les Américains ont peu d’alliés politiques sur place, à part les Kurdes, et une relation de « je t’aime moi non plus » avec les sunnites. Haïdar al-Abadi pourrait réussir à concilier les différentes parties impliquées au niveau national. Il cherche encore une formule magique à l’irakienne, ce ne sera pas facile, et très certainement pas pour demain.

  • The real reason Hamas is flirting with dismissed Fatah leader
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2017/06/hamas-rapprochement-fatah-dahlan-egypt.html

    Hani al-Masri, the head of the Palestinian Center for Policy Research & Strategic Studies - Masarat, told Al-Monitor, “Hamas and Dahlan were somewhat forced to come together in light of their growing rivalry against Palestinian President Mahmoud Abbas. Hamas was left with no choice in light of Abbas’ measures against Gaza, and Dahlan can only get closer to Hamas to overcome the bitterness of the dismissal of his supporters from the Fatah movement during its seventh general conference in Ramallah back in November 2016.”

    On June 19, Azzam al-Tamimi, the head of the London-based Al-Hiwar TV channel that is close to Hamas, warned of a nationally rejected rapprochement with Dahlan. In a TV interview on Al-Hiwar June 19, he described this rapprochement as a big mistake and political suicide for Hamas.

    Meanwhile, a member of Fatah’s Central Committee told Al-Monitor on condition of anonymity, “Hamas’ rapprochement with Dahlan is suicide. It is well aware of his close security connections with Israel and anti-Hamas regional countries, particularly Egypt, the UAE and Saudi Arabia. Hamas will soon realize that instead of providing the movement with a lifeline, Dahlan is pushing it under.”

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2017/06/hamas-rapprochement-fatah-dahlan-egypt.html#ixzz4lwLyOohV

  • Coopération entre le Liban et le Hamas : cherchez le Qatar ! - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1060656/cooperation-entre-le-liban-et-le-hamas-cherchez-le-qatar-.html

    Selon des informations sécuritaires, la Sûreté générale aurait même adressé un ultimatum aux différentes factions palestiniennes, et en particulier à la commission conjointe chargée de la sécurité des camps, pour remettre as-Sayed, sinon, elle serait contrainte à agir différemment pour procéder à son arrestation. Elle s’apprêtait même à mettre au point un plan audacieux pour l’attirer hors du camp et l’arrêter. Mais à l’aube de dimanche, Khaled Massaad a été remis au barrage de l’armée libanaise à l’entrée du camp de Aïn el-Héloué. L’armée l’a ensuite remis à la Sûreté générale en charge de l’enquête.

    Que s’est-il donc passé pour que les factions palestiniennes décident de lâcher as-Sayed ? Des informations sécuritaires précises affirment que c’est le Hamas qui a fait pression sur Esbat al-Ansar et sur Khaled Massaad lui-même pour qu’il se rende aux autorités libanaises. Après une période de tension avec les autorités libanaises et avec le Hezbollah, en raison des développements de la guerre en Syrie (qui avaient d’ailleurs poussé la plupart des chefs du Hamas installés sur le sol libanais à se rendre au Qatar), le Hamas aurait donc décidé de donner des signes de bonne volonté et de rétablir ses relations d’antan avec l’axe dit de la résistance.

  • Israel’s Relations with the Syrian Rebels: An Assessment :: Aymenn Jawad Al-Tamimi
    http://www.aymennjawad.org/20017/israel-relations-with-the-syrian-rebels

    With this overview of the dynamics in these border areas, it remains to be asked what exactly are the Israeli goals and interests here. Much of the recent analysis has used the terminology of a “buffer zone” in relation to Israel’s border policies, meaning that the goal is to create an area of allied or “friendly” forces that will keep elements considered active threats to Israel away from the borders.[61] In this regard, the main threats are thought to be Iran and allied militias such as Lebanon’s Hizballah, the concern being that were the regime to regain full control over Quneitra governorate, Iran and its allies would have free access to this territory to build a Golan “resistance” front against Israel, which would at minimum entail the threat of small-scale attacks to harangue Israeli forces in the Golan and “test the waters,” so to speak, and at worst a full-scale invasion of Israeli territory.

    It may in fact not be necessary for Iran to station its own personnel or members of foreign client forces in Quneitra in the future: It could well realize aspirations to build a “resistance” front in the area by “native proxy” through the multiple Syrian Hizballah groups that have arisen in the course of the civil war. Broadly speaking, Syrian Hizballah groups can be divided into two types: larger movements like Liwa al-Baqir, which claims 4,000 fighters[62] and has developed considerable networks within Aleppo province, and small-scale “special operation” groups that deploy to a number of different fronts depending on military needs and a sense of crisis. Some of these small Syrian Hizballah outfits have deployed to the Quneitra front,[63] though there is no evidence that they have done so to prepare for an imminent attack on Israel. In a future scenario of the development of a broader “resistance” along the Golan, these smaller groups may well be a key actor to threaten Israel.

    A related source of concern has centered on the Druze village of Hadr, in that Samir al-Quntar–a Hizballah commander of Druze origin–and Farhan al-Sha’alan–an NDF commander originally from the Druze village of Ein Qiniyya in the Golan Heights–were trying to build a “resistance” movement in Hadr in order to target Israel.[64] Both men were killed in a suspected Israeli airstrike in December 2015. No hints have emerged since of the revival of such a project.

    Yet the case of Hadr actually shows that the “buffer zone” narrative, while seemingly convincing in its simplicity, does not fully account for Israel’s approach towards these border areas. On the general level, it is certainly true that in a choice between regime and rebel control over towns like Jubatha al-Khashab, the preference is that rebel forces should control them. With Hadr, however, Israel’s concern is that the village should not fall into rebel hands, despite concerns about Hizballah using it as a base for recruitment of personnel to target Israel. This position has arisen in deference to the sentiments of the Druze community in Israel and the Golan Heights, who understandably fear the fate of their co-religionists should the village ever fall to the rebels. Muru Hawran demonstrated an awareness of this lack of Israeli willingness to see Hadr fall, elaborating, “All that is happening is an international game at the expense of Syrian blood: settling of accounts.”[65] In a similar vein, he was clear that he still considered Israel to be an enemy state, but justified Fursan al-Jawlan’s acceptance of aid through Israel on the grounds that it is better to do so than to “destroy oneself.”[66]

  • The Gulf Crisis and Palestine | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=699876

    Secondly, Hayya declared that Hamas takes a position of neutrality in the current Gulf crisis. ‘We want balanced relations with everyone because we are not part of this crisis and we have been (unfairly) implicated in it,’ he explained. What this means in practice is that Hamas is not standing in Qatar’s trench, despite Doha’s consistent and longstanding backing for the movement. Hamas has learned lessons from the Syrian crisis – in which its loyalties were initially torn between a supportive regime in Damascus and fellow Islamists in the opposition — and is determined not to repeat previous mistakes.

    Third, Hayya described his movement’s relations with Iran as ‘balanced and good’, adding that ‘we seek to develop them’ and that ‘we value Iranian efforts in support of the Palestinian cause.’ This suggests that a significant rapprochement between Hamas and Tehran is imminent.

    Fourth, he said Hamas was involved in discussions with all Palestinian parties and factions with the aim of forming a so-called ‘National Salvation Front’. The implication is that this body could serve as an alternative or parallel structure to the Palestine Liberation Organization (PLO).

  • Le Liban face aux développements régionaux - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1058828/le-liban-face-aux-developpements-regionaux.html

    Mais le développement le plus important est venu de Téhéran avec le lancement de plusieurs missiles de moyenne portée à partir de l’Iran vers un siège de l’EI à Deir ez-Zor. En principe, les autorités iraniennes ont voulu riposter aux attaques terroristes, revendiquées par Daech, qui ont frappé leur pays il y a une dizaine de jours. Mais la réalité est que les autorités iraniennes ont profité de cette attaque pour envoyer des messages précis à plusieurs destinataires. Selon des sources proches du Hezbollah, les Iraniens auraient pu riposter par une attaque ciblée ou par une avancée des troupes alliées sur un des fronts syriens, comme ils le font généralement. Mais, cette fois, ils ont sciemment voulu utiliser ces missiles à moyenne portée d’une grande précision dans la destruction de leurs cibles pour montrer à l’administration américaine, mais aussi aux Israéliens et aux pays du Golfe, qu’il ne sera pas facile d’attaquer l’Iran ou même ses alliés.

  • Hamas hedging its bets in region
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2017/06/hamas-israel-egypt-iran-hezbollah-hassan-nassrallah.html

    Senior Hamas official Mousa Abu Marzouk met in mid-June in Beirut with Hezbollah Secretary-General Hassan Nasrallah. Abu Marzouk arrived in Beirut following the expulsion from Qatar of several other top Hamas officials, most of whom had settled in the Gulf state after being freed from Israeli jails in the 2011 prisoner exchange for the Israeli soldier Gilad Shalit. Qatar had recently ordered them to leave, under pressure from Sunni Muslim states that regard the emirate as supporting terror.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2017/06/hamas-israel-egypt-iran-hezbollah-hassan-nassrallah.html#ixzz4kjIYecFL

  • Transition en douceur à Riyad, pas d’impact prévu au Liban - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1058609/transition-en-douceur-a-riyad-pas-dimpact-prevu-au-liban.html

    Selon un spécialiste des questions saoudiennes installé à Beyrouth, ces deux dossiers resteront primordiaux pour l’émir au pouvoir presque absolu. Par contre, le dossier syrien ne l’intéresse pas beaucoup et il serait prêt à jeter du lest en Syrie, moyennant des acquis au Yémen et au Qatar. Ce spécialiste qui a requis l’anonymat rappelle qu’en 2016, l’émir ben Salmane a rencontré à Riyad le général Ali Mamlouk. Certes, la rencontre n’a pas été déterminante et elle n’a pas eu de suivi en raison notamment de sa divulgation dans la presse, alors que les deux parties s’étaient engagées à la maintenir secrète. Mais c’était un premier contact qui montrait déjà que le prince héritier n’avait pas vraiment de position rigide sur le dossier syrien. Concernant le Liban, l’éviction de l’émir Mohammad ben Nayef peut être considérée comme une aubaine pour le Premier ministre Saad Hariri (que cet émir ne portait pas dans son cœur) et comme une mauvaise nouvelle pour Achraf Rifi. Mais, toujours selon le spécialiste précité, ces impressions sont des détails secondaires. Ce qui compte, c’est que le Liban n’est pas aujourd’hui une priorité pour le nouvel héritier du trône...

  • Les véritables raisons de la colère saoudienne contre le Qatar - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1055814/les-veritables-raisons-de-la-colere-saoudienne-contre-le-qatar.html

    D’autres analystes voient dans la démarche saoudienne une volonté certes de s’imposer comme leader du monde arabo-musulman, mais surtout de pousser l’Iran à réagir en cherchant à protéger le Qatar. Ce qui devrait resserrer les rangs sunnites autour de l’Arabie et justifier en quelque sorte son hostilité déclarée à l’Iran sous prétexte que la République islamique cherche à étendre son influence dans le monde arabe. Ce n’est donc pas un hasard si les Saoudiens ont pratiquement imposé un blocus maritime, aérien et terrestre au Qatar, ne lui laissant pratiquement d’autre choix que d’aller un peu plus vers l’Iran, ne serait-ce que pour des besoins économiques et de circulation des personnes et des marchandises.

  • Syrie : les enjeux cruciaux de la bataille du désert - Hebdo - RFI
    http://www.rfi.fr/hebdo/20170526-syrie-enjeux-cruciaux-bataille-desert-hebdo-irak-etats-unis-hezbollah-f

    Conscient que cette bataille est cruciale pour lui, le Hezbollah s’y est engagé sans retenue. Le 11 mai, le chef du parti chiite a annoncé le retrait de ses troupes de la frontière orientale du Liban, après le départ des derniers rebelles dans le cadre d’accords d’évacuation. Il a remis toutes ses positions à l’armée libanaise et les troupes retirées ont été redéployées dans le désert. L’agence de presse iranienne Fars affirme que 3000 combattants du Hezbollah participent à la bataille de la frontière syro-irakienne.

    Selon Elias Farhat, l’armée syrienne et ses alliés avancent aussi vers la ville de Sokhna, à 80 kilomètres au nord-est de Palmyre. Cette localité est un avant-poste fortifié du groupe EI pour la défense de Deir Ezzor, où une garnison de 7000 hommes des forces du régime est encerclée par les jihadistes depuis trois ans. Briser le siège de Deir Ezzor est un objectif prioritaire pour le régime et ses alliés afin d’arriver à la frontière.

    Dans le même temps, du côté irakien, les « Forces de la Mobilisation populaire », une armée parallèle pro-iranienne à majorité chiite, ont intensifié leurs attaques contre le groupe EI dans la région frontalière. Mardi 23 mai, elles ont pris la ville de Qayrawan, à l’ouest de Mossoul. « Le but des Iraniens et de leurs alliés syriens et irakiens est d’ouvrir un corridor terrestre suffisamment large reliant les trois pays entre la région à majorité kurde, au nord de la Syrie, et al-Anbar (à majorité sunnite) en Irak, précise le général Farhat. Al-Tanaf est aussi un objectif, même s’il est plus difficile à atteindre à cause de la présence des Américains. »

    Face à cette bataille aux enjeux cruciaux, quelle est l’attitude de la Russie ? Dans un communiqué diffusé par des médias pro-régime, une « source de sécurité » à Damas a assuré, lundi 22 mai, que « l’offensive en direction de la frontière syro-irakienne fait l’objet d’une entente russo-iranienne ». L’aviation russe participe d’ailleurs activement aux opérations en cours dans le désert contre l’organisation EI. Le vice-ministre des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, avait déclaré que le bombardement de la colonne syrienne près de la frontière jordanienne est « absolument inacceptable et constitue une violation de la souveraineté de la Syrie ».

    Dans les circonstances actuelles, et au regard des enjeux, les risques d’une confrontation directe entre les puissances régionales et internationales qui s’affrontent en Syrie n’ont jamais été aussi élevés.

  • Corruption. Vague d’arrestations : une guerre contre les « nouveaux riches » ? | Le courrier de l\’Atlas
    http://www.lecourrierdelatlas.com/tunisie-corruption-vague-d-arrestations-une-guerre-contre-les-%C

    Dans l’entretien accordé au Courrier de l’Atlas la veille de la vague d’arrestations, l’analyste de l’International Crisis Group Michael Ayari livre sa lecture du paysage à la fois simple et complexe du contexte socio-économique et financier qui prévaut en Tunisie, 6 ans après la révolution de la Dignité.
    En somme, l’establishment, cet ordre ancien, urbain, constitué de fortunes bien établies depuis des décennies, voit d’un mauvais œil l’émergence d’une nouvelle classe de nantis, un ordre nouveau, rural et sociétalement en général conservateur, qui a dû se résoudre dans les années post-révolution aux activités liées à l’économie informelle, ayant rarement accès aux « relations » et aux gros crédits nécessaires à l’investissement notamment en région.

  • Le Liban dans l’attente des suites des sommets de Riyad - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1053659/le-liban-dans-lattente-des-suites-des-sommets-de-riyad.html

    Depuis les trois sommets de Riyad, l’Arabie saoudite a repris l’initiative dans la région et veut désormais imposer son agenda aux pays arabo-islamiques. C’est ainsi, selon les milieux de la délégation libanaise, que le sommet arabo-islamo-américain a été écourté d’une façon cavalière et sans concertation ni même annonce préalables, pour éviter les discours de certains dirigeants arabes qui pourraient être plus réservés que le ton voulu par les dirigeants saoudiens à l’égard de l’Iran et de ses alliés dans la région. De même, le communiqué final a été préparé par les Saoudiens qui n’ont même pas averti les participants arabes de son contenu, considérant que les autres pays doivent savoir qu’il comportera une critique ouverte du rôle de l’Iran dans la région, sachant que Riyad ne cache pas sa volonté de réduire l’influence iranienne et que le président américain Donald Trump est d’accord avec cette volonté saoudienne.

    • Nasrallah s’en prend violemment à l’Arabie saoudite et à Trump
      J.A.R. | 25/05/2017
      https://www.lorientlejour.com/article/1053732/nasrallah-sen-prend-violemment-a-larabie-saoudite-et-a-trump.html

      (...) Hassan Nasrallah a également rendu hommage aux prises de positions de Michel Aoun, du Premier ministre Saad Hariri et du ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil « qui a pris lors de ce sommet une position franche, courageuse et responsable ».

      Lors du Conseil des ministres qui s’est tenu la veille, Michel Aoun et Saad Hariri ont tenté de rassurer les ministres représentant le Hezbollah vis-à-vis de la déclaration finale du sommet de Riyad, très critique envers l’Iran et ses alliés, en expliquant que la position officielle du Liban restait définie par le discours d’investiture du chef de l’Etat et de la déclaration ministérielle du gouvernement.

      Les liens entre l’Arabie et Trump
      Pour le chef du Hezbollah, "la déclaration finale du sommet de Riyad est un document rédigé par les Etats-Unis et l’Arabie saoudite". "Elle n’a pas été présentée aux délégations présentes mais a été préparée après le départ de toutes les délégations des 55 pays invités", a-t-il ajouté, dénonçant un "scandale".

      L’occasion pour Hassan Nasrallah de s’en prendre à Donald Trump, "un président raciste qui a pris la décision d’interdire aux musulmans de fouler le sol américain", a-t-il rappelé. "Comment et pourquoi les dirigeants saoudiens prennent le parti du président américain ? Sur quelles bases ?", s’est-il interrogé.

      "L’Arabie saoudite cherche le soutien de Trump car elle veut se protéger et préserver son rôle dans la région", a poursuivi le leader du parti chiite, déclarant que "l’Occident tout entier estime désormais que le royaume wahabite est le foyer du takfirisme (jihadisme) qu’il propage à travers le monde".

      Hassan Nasrallah a ensuite balayé les accusations de Riyad disant que Téhéran est le principal soutien du terrorisme. "Qui a crée el-Qaëda ? Qui a inspiré les organisations takfiristes ?", a-t-il lancé, dénonçant le "terrorisme d’Etat" de Riyad au Yémen.(...)

  • Tensions régionales, répercussions au Liban - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1053001/tensions-regionales-repercussions-au-liban.html

    Presque au même moment où le président américain Donald Trump s’entretenait à Riyad avec le roi de Bahreïn, un tribunal dans ce pays émettait son verdict dans le procès du cheikh Issa Qassem, la plus haute autorité religieuse chiite du royaume. Ce verdict était sans cesse reporté depuis près d’un an, en raison notamment des sit-in populaires organisés par la communauté chiite, majoritaire dans le pays, autour du domicile du cheikh. Le cheikh Issa Qassem a donc été finalement condamné à un an de prison avec sursis alors que ses biens financiers et immobiliers ont été confisqués. Même s’il est possible que les deux développements ne soient pas liés, les milieux proches du Hezbollah ont immédiatement fait le lien entre eux, surtout dans le cadre des déclarations successives faites à partir de Riyad par le ministre saoudien des Affaires étrangères et le département d’État américain sur le fait que cette formation serait « l’une des plus importantes organisations terroristes créées par l’Iran ».

    Ce jugement du tribunal de Bahreïn intervient aussi au lendemain d’une décision américaine d’inclure le chef du bureau exécutif du Hezbollah, Hachem Safieddine, sur la première liste américano-saoudienne de « désignation terroriste ». La décision, qui implique des sanctions économiques, est d’ailleurs essentiellement symbolique, car il y a bien peu de chances que le responsable chiite ait des comptes ou des intérêts économiques et financiers aux États-Unis. Les milieux proches du Hezbollah mettent donc ensemble ces indices et aboutissent à la conclusion suivante : l’administration américaine et les dirigeants saoudiens préparent une action d’envergure contre l’Iran et ses alliés, en Syrie et ailleurs. La condamnation de Issa Qassem serait dans ce cadre un premier test pour mesurer la réaction des chiites du royaume de Bahreïn et celle de leurs alliés, les Iraniens et le Hezbollah. Elle exprime aussi une volonté claire de défier les chiites dans le monde arabe, en les considérant directement comme des suppôts de l’Iran, sans plus craindre d’envenimer le climat de discorde confessionnelle.

  • « Ni l’Iran ni le Hezbollah n’ont intérêt à voir le Liban déstabilisé » - Suzanne BAAKLINI - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1052999/-ni-liran-ni-le-hezbollah-nont-interet-a-voir-le-liban-destabilise-.h

    De nouvelles sanctions contre l’Iran sont parfaitement possibles et il n’est pas étonnant que l’administration américaine actuelle les envisage. Mais il est désormais clair que Donald Trump ne peut pas annuler l’accord sur le nucléaire, bien qu’il puisse le freiner. On en voit souvent des signes, comme l’hésitation de compagnies européennes à collaborer avec l’Iran en vertu de cet accord, par exemple.
    Pour ce qui est d’éventuelles sanctions contre le Hezbollah, je ne crois pas qu’elles s’avéreront très efficaces. À titre d’exemple, le président du conseil exécutif du Hezbollah Hachem Safieddine a été placé sur la liste des personnalités terroristes aux États-Unis, mais l’impact sur lui sera très limité en réalité.

    Une réaction iranienne qui aurait des répercussions sur la stabilité du Liban est-elle à craindre ?

    Je ne crois pas du tout que le problème se pose en ces termes. Des événements régionaux plus graves n’ont pas mis la stabilité du Liban en danger. D’ailleurs ni l’Iran ni le Hezbollah n’ont un quelconque intérêt à voir ce pays se déstabiliser.