• Comme d’hab l’assemblée est en vacances au moment ou le gvt veut faire passer ce qu’il veut. (faites un check de toutes les lois merdiques passées depuis 10 ans fin juillet/ début aout et dites moi que j’ai tort.)
      Sur les dernières images on voit à peine 1/4 des parlementaires présents.

      #représentation_ça_suffit

  • TV : « Joseph l’insoumis », du Zola au XXe siècle
    http://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2017/07/24/tv-joseph-l-insoumis-du-zola-au-xxe-siecle_5164468_1655027.html

    Début des années 1960, dans un bidonville aux portes de Paris, des familles survivent dans la misère et la violence quotidiennes. Parmi eux et pour eux, le père Joseph Wresinski (Jacques Weber) mène sans relâche son combat contre la charité qui, dit-il, « enfonce les pauvres dans l’indignité ». Il chasse les soupes populaires au profit d’installations collectives - jardin d’enfants, bibliothèque, foyer pour femmes. Certains habitués de l’assistanat et des trafics en tous genres réclament le départ de cet illuminé...

    Sans pathos, ni misérabilisme

    C’est une rencontre avec Joseph – Wresinski – le vrai - et son mouvement, ATD Quart Monde, qui a déclenché chez Caroline Glorion l’envie de réaliser une fiction. Un genre qui, selon cette réalisatrice habituée aux reportages et aux documentaires, allait pouvoir plus facilement « s’adresser au plus grand nombre, toucher les spectateurs et les surprendre ».

    Je suis tombé sur ce film hier soir un peu par hasard, et j’ai vraiment accroché.
    Une esthétique de téléfilm de France 3 à première vue, mais des situations et des dialogues justes, sans effets de manche, sans idéalisme déplacé ni discours politique hors sol, juste un film réaliste et pragmatique.
    Une scène notamment est très marquante, où des femmes prennent la parole et racontent leur vie, abusées par leur famille, battues, leur quotidien d’injustice et de sous prolétariat.

    #Joseph_Wresinski #ATD_Quart_Monde #film

  • Un discours magistral du député insoumis Bastien Lachaud sur l’oligarchie !
    La Luciole Mélenchantée
    https://www.youtube.com/watch?v=HivWZUqRSZU

    Motion de rejet préalable à la « Confiance dans la vie publique (loi ordinaire et organique) » présentée par le député France Insoumise Bastien Lachaud. Seul le groupe GDR [Groupe de la Gauche démocrate et républicaine, Président‎ : ‎André Chassaigne] ‎a voté pour cette motion. Tous les autres groupes ont voté contre cette motion de rejet...

    #classe_dirigeante #oligarchie #inégalités #loi_de_moralisation
    #dévalorisation_du_rôle_du_parlement #chambre_d'enregistrement_du_programme_présidentiel

  • Qui va rédiger le prochain Code du Travail ? | Jean-Luc Mélenchon
    http://melenchon.fr/2017/07/17/cela-ne-sinvente-pas

    D’ailleurs, si ces quatre jours de discussions ont bien montré quelle contre-révolution est en marche. La méthode utilisée l’annonçait. Voilà donc une ordonnance qui, en sept chapitres, rédigés dans les termes les plus vagues, donnent au gouvernement le pouvoir de changer la totalité du code du travail. Oui la totalité. Pas seulement les points traités par l’ordonnance. En effet, un des articles de l’ordonnance prévoit que tout le code doit être relu et réorganisé pour être mis au diapason de ce qui va être changé à cette occasion. Aucun parlementaire n’aura eu la moindre possibilité d’intervenir sur une quelconque des dispositions du code du travail : ni un mot, ni une virgule, ni un ajout, ni une suppression, ni une interprétation. Tout est à la discrétion des trois ou quatre bureaucrates qui vont faire ce travail de rédaction générale. Ils seront alors placés sous l’autorité directe du directeur de cabinet de la ministre du travail, qui sera le garant de l’interprétation gouvernementale de cette tâche. C’est alors qu’il faut s’en souvenir : ce directeur de cabinet était auparavant le directeur adjoint du Medef !

  • #sexisme ordinaire : ce matin, je suis allé aux urgences pour un problème à l’oeil. J’ai été reçu par une interne, qui a demandé conseil auprès d’un autre médecin urgentiste (le chef de service ?).
    En me trifouillant l’oeil gauche de temps en temps, ce dernier me demande : « Regardez vers le bas... Fermez les yeux. Pensez à ma collègue... Ouvrez les yeux. Pensez à moi. »
    Je lui dis que je ne comprends pas pourquoi il me demande de penser à lui ou à sa collègue.
    Il me réponds, amusé : « C’est pour avoir des pensées agréables quand vous fermez les yeux ».

    Puis, de retour à la maison, je me suis senti bête de n’avoir pas fait remarquer à ce médecin que sa collègue n’avait certainement pas envie qu’il demande à ses patients de penser à elle « pour avoir des pensées agréables ».
    Au lieu de cela, je l’ai remercié (sa collègue aussi) d’avoir mis fin à mon problème oculaire.

  • Salut, solidarité avec @mad_meg et mes excuses pour ma relative absence ces jours-ci. Je vais essayer d’expliquer la question du pouvoir de censure sur #seenthis.

    Seenthis (le logiciel et le site) a été conçu par @arno, qui l’hébergeait sur une petite dedibox. Suite à un crash majeur, j’ai proposé de me charger de l’hébergement. J’ai aussi fait un peu de développement sur l’outil, en particulier sur les aspects « moteur de recherche » et « performance » — les aspects « sociaux » sont restés en gros tels quels, je n’étais d’ailleurs pas tout à fait d’accord avec @arno sur ce qu’on voulait de ce point de vue.

    (Dans mon esprit il faudrait des petites instances seenthis où on connaisse les gens, et qui s’interfaceraient entre elles si on veut communiquer avec d’autres — comme l’email ou comme Mastodon. Mais c’est dur à faire et seenthis n’a pas à l’heure actuelle cette capacité.)

    Je n’ai jamais aimé l’idée d’héberger les contenus de n’importe qui, à cause du pouvoir et de la responsabilité que cela me donnait de devoir censurer ou assumer la maintien de tel ou tel message, compte, accès, etc. Les deux faces de la médaille me déplaisent : je suis contre la censure privée (donc pas content d’avoir ce pouvoir), mais évidemment je n’ai pas non plus envie que des gens se servent des ressources que je mets à leur disposition pour en attaquer d’autres, etc.

    Donc dès le départ j’avais conçu cet hébergement comme une aide temporaire à seenthis, avec l’idée de rendre ça à terme plus collectif. Comme il n’y avait pas beaucoup de problèmes, ça a duré deux ou trois ans, pendant lesquels le site s’est bien développé en termes d’utilisateurices et de contenus, et une communauté de plus en plus « magique ». Durant cette période, vu la situation sur l’hébergement, j’ai dégagé sans état d’âme un ou deux trolls bien méchants (notamment @vilistia qui avait envoyé des accusations de pédophilie contre un personnage public), et les spammeurs bien entendu.

    Depuis quelques temps on essaie de passer à une gestion collective du site, avec la question technique et financière de l’hébergement, et celle politique et légale de la modération/censure. Sur la question technique, on a bien avancé avec l’aide de Gilles pendant un an ou plus, puis plus récemment l’aide de BigGrizzly, et on est plusieurs à assumer l’hébergement et le développement, de façon relativement ouverte qui se déroule dans trois lieux : seenthis.net, une mailing-liste seenthis at rezo.net, et les pages github. Sur la question financière, on n’a pas encore beaucoup avancé, la discussion est lente mais constructive.

    Où en sommes-nous sur la question de la modération ? On a semble-t-il des points de vue divergents, tiraillés, entre suppression ou suspension du compte, laisser faire avec le système de blocage, ajouter des fonctionnalités de « signalement », etc.

    Ce que je souhaiterais c’est qu’on avance sur la question de façon concrète. Le faire demandera du temps. Surtout que pour l’instant on a l’air bien divisé·es sur l’approche à adopter.

    Cependant il me semble que ce n’est pas en pleine crise et sous la pression d’un harceleur en crise qu’on va décider des bons principes. Et comme le @dude ne se calme pas, je ne crois pas que ce soit une bonne idée de laisser pourrir tant qu’on en discute.

    Il faut décider quelque chose ici et maintenant, donc je vais (une dernière fois) user/abuser de mon pouvoir et supprimer ce compte, et par la suite tâcher d’interdire à @dude de revenir. Mais je ne veux plus qu’une personne (moi ou un autre) ait ce pouvoir et puisse l’exercer de façon arbitraire, sans que des règles plus claires et plus démocratiques aient été fixées.

    • Merci @fil pour ton soutiens, pour tout ce que tu fait pour Seenthis et pour le bannissement du troll qui me harcelait. Désolé que tu ai du en venir à ces extrémités et que tu ai encore seul la charge de cet acte. Je suis d’accord avec le fait de discuter de ces problèmes de modération au calme. Merci

    • https://seenthis.net/fran%C3%A7ais/mentions/article/recommandations

      — on s’emporte, on s’emporte, et on dit des choses qu’on finit par regretter... si vous êtes énervé, respirez un bon coup, et faites attention à ne pas tomber dans la diffamation ou l’insulte, qui pourraient vous être reprochées par des tiers.

      Est-ce la seule recommandation ? Est-ce qu’elle ne devrait pas être plus étoffée, plus précise, faire l’objet d’une manière de charte à laquelle on pourrait renvoyer des personnes ne la respectant pas et cela de façon graduelle ?

    • Ouaip, vraiment #super_merci #seenthis et @fil et cætera, bref tout le monde. Je trouve ça super impressionnant la sagesse collective qui apparait et au final, c’était peut-être une bonne chose que tu sois pas trop là, Fil, et que tu sois aussi corriace @mad_meg
      Comme je veux pas réagir trop à chaud, je m’en vais lire des textes sur la prise de décision collective, le #consensus, les outils de facilitation, tout ça tout ça ... Là je commence par ça : http://www.le-commun.fr/index.php?page=micropolitiques-des-groupes ... d’ailleurs est-ce qu’il existe un fil-ressource, heu, un #tag précis sur ce genre de textes ?

    • On a déjà 3 lieux de discussion… ça fait peut-être un de trop, il ne me semble pas urgent d’en ajouter un quatrième :)

    • J’ai eu à gérer un troll, il s’inscrivait à nouveau dès que je le virais. Puis il changeait d’adresse mail, et d’adresse IP. Et il persévérait. Le système d’ostracisme de SeenThis est vraiment pratique, étonnamment. Il n’empêche pas les inscriptions multiples, mais il rend en un clic un troll muet et aveugle pour ceux qui ne veulent pas le voir. Ce qui parfois est préférable que de le rendre furieux en le virant.

      J’ai tjs maintenu la position que la plateforme devait être neutre, et que la loi française devait être appliquée en dernier ressort, et sous le contrôle d’un juge. C’est sans doute extrémiste, mais c’est mieux que de devoir s’assurer que les éventuelles procédures démocratiques d’un éventuel règlement intérieur ne seront pas détournées par des trolls vicieux capables de semer la zizanie entre des gens qui par ailleurs s’entendent parfaitement.

    • Du coup solidarité aussi avec toi @fil

      Et je voudrais juste rappeler au passage et pour alimenter la réflexion que quel que soit qui décide de quoi et comment, au final ce sera sur le responsable légal du site que ça retombera en cas d’embrouille sévère.

      (L’anticiper supposerait d’assigner cette responsabilité à une personne morale… une asso par exemple… hum…)

      (Ha oui, et je rajouterai suite à @biggrizzly que la modération individuelle a ses limites, impossible de laisser quelqu’un délirer même tout seul dans son coin sans risquer de finir par nuire à quelqu’un en particulier ou au service entier.)

    • @fil
      1) Je suis assez d’avis que 3 lieux me paraissent trop.
      2) Quand je parlais de signalement ce n’était PAS pour parler d’une fonctionnalité dans le site (comme le plugin de @kent1). C’était pour dire qu’il devrait y avoir un lien (et non pas un bouton) « Signaler un problème », qui amènerait soit directement vers l’un des lieux si c’est assez clair, soit (je trouve ça peut-être mieux) vers une page article interne, qui va expliquer aux gens où et comment illes peuvent signaler des soucis quand il y en a, et cela suivant le type de problèmes (bugs techniques, spam, troll, etc). Actuellement, on peut considérer que personne ne sait comment on doit faire et où exactement, puisque rien n’est expliqué nulle part (seulement quelques happy fews qui ont suivi et ont compris).

      Et cette page permanente peut déjà être faite avant même qu’on ait simplifier le nombre des lieux de discussion, et être mise à jour au fil des changements.

    • Merci @fil pour tout ce que tu fais.

      Je comprends très bien que tu ne veuilles pas tout ça sur tes seules épaules. En passant, tu mentionnes le coté financier : on peut participer ? S’il y avait une cagnotte, un Patreon, ou un truc du genre j’y mettrais.

      Sur la question de la censure, tu parles de règles plus claires et plus démocratiques. Je pense qu’il faut séparer les deux.

      Premièrement, les règles claires. Il existe bon nombre de CoC. Pourrait-il suffire d’en choisir un ? (S’il faut le traduire de l’anglais, je peux aider.) Pour le code http://contributor-covenant.org est relativement populaire (je ne suis pas expert, je ne sais pas si ça peut s’appliquer directement).

      Pour le coté démocratique, au risque d’aller à contre-courant je pense que s’il y a des règles claires et une communauté relativement petite et généralement très sympathique (de ce que j’en ai vu !), il n’y a pas besoin de processus décisionnel lourd. La démocratie de proximité ça peut être aussi simple qu’un petit « conseil » constitué de quelques uns de confiance (avec des remplacements occasionnels quand un-e en a marre). C’est plus simple et moins lourd (et souvent plus juste) qu’un système de vote. La politisation n’a pas toujours que du bon :)

    • to all. La discussion de soutien à @mad_meg a eu aussi lieu sur la liste. J’ai essayé de lire, je voulais commenter, mais suivre jusqu’au bout c’était aussi saoulant qu’un discours présidentiel, je ne voyais pas quoi dire et faire d’autre que de voter pour la fermeture du compte, compte-tenu de la violence et la binarité des propos.

      Je trouve l’idée de la page signaler un problème de @rastapopoulos intéressante, mais ça ne règle pas le problème de la prise de décision.

      Pour ce qui est d’attendre qu’on en arrive à une procédure judiciaire, comme le suggérait @biggrizzly, je suis vraiment contre, car cela représente beaucoup d’énergie et d’argent — pour des résultats aléatoires.

    • Oui tout à fait @supergeante, ça ne résout rien du côté des mainteneureuses. Mais ça clarifie les choses pour les utilisateurices qui seraient victimes d’un problème, et qui actuellement ne savent pas où se tourner à part les quelques potes proches qui gravitent autour du noyau.

      Ensuite pour la partie « qu’est-ce qu’il se passe derrière » pour l’instant ça reste autoritaire avec telle ou telle personne qui font et on réfléchit à comment améliorer ce côté de l’histoire, mais au moins la partie côté public pour les gens serait à peu près réglée. C’est déjà ça. :)

    • @b_b mais pour le public, il y a quelques points à décider/définir quand même : concrètement on leur conseille d’aller où en priorité, de faire quoi ? Si les personnes peuvent, en priorité s’inscrire sur Github et créer des tickets ? Et si elles ne peuvent pas ou trop compliqué, utiliser des tags dédiés auxquels doivent être abonnés les admins (seenthis_bug, seenthis_troll, seenthis_spam, …) et c’est les contributeurices qui créeront le ticket pour s’en rappeler ?

      La partie décision/démocratie n’est pas encore calée, mais comme on le voit, la partie côté utilisateurices n’est pas calée non plus. Ma proposition de page « Signaler un problème » est à mon avis à faire mais… il faut justement décider quoi y mettre et qu’est-ce qu’on conseille de plus simple aux gens.

      Pour l’instant on peut leur expliquer les trois lieux existants
      – le github et synthétiquement en français comment ajouter un ticket
      – la liste email (mais je ne me rappelle même plus si on peut s’y inscrire soi-même ou pas ?)
      – invoquer @seenthis et des tags dédiés ici-même

    • Le problème du signalement sur GitHub est qu’il utilise une autre identité. Si je me sers de SeenThis pour préparer (pseudonymement) le Grand Soir, je n’ai peut-être pas envie qu’on puisse relier cette activité à mon GitHub que j’utilise pour le boulot. Évidemment, je peux créer un second compte là-bas, mais un des principes du signalement est qu’il devrait être simple pour la victime.

      Comme modèle de signalement (actif, non pas juste un lien vers des instructions), une bonne référence est la façon dont c’est fait dans Discourse. En tant qu’un des admins de Specifiction, pui WICG j’avais trouvé ça simple et souple (et orienté vers une résolution pacifique). Mais évidemment, je ne sais pas s’il y a la même chose pour SPIP ou si ça demanderait du dév.

  • TGV : perdre sa vie à gagner du temps
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=941

    Voici une protestation des Amis de Bartleby contre l’inauguration récente de la Ligne à Grande Vitesse entre Paris et Bordeaux (à lire dans le document ci-dessous : "TGV : gagner du temps et perdre sa vie"). Une nuisance à 9 milliards d’euros, destinée à faire gagner 54 minutes aux nuisibles (entrepreneurs, technocrates, universitaires, touristes, etc.) afin d’accélérer leur œuvre de destruction du milieu : 2 heures 04 minutes, au lieu de 2 heures 58. Soit 160 millions d’euros par minute gagnée et 5300 hectares ravagés. Leur temps, c’est nos vies, notre argent. Mais on ira beaucoup plus vite en 2050 grâce au projet « d’hyperloop « de la SNCF : 30 minutes de trajet entre Paris et Bordeaux, à l’intérieur de capsules sur coussin d’air filant dans un tube à basse pression. Il se peut que le (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/tgv.pdf

  • Nouvelle distribution de dividendes pour les actionnaires de l’aéroport Toulouse-Blagnac - ToulÉco
    http://www.touleco.fr/Nouvelle-distribution-de-dividendes-pour-les-actionnaires-de-l,22347
    Se gaver

    Lors de l’assemblée générale qui a réuni mercredi les actionnaires de l’aéroport Toulouse-Blagnac, la totalité des bénéfices de 2016 engendrés par la plate-forme aéroportuaire, soit 7,3 millions d’euros, ont été distribués aux différents actionnaires.

  • Pour un #Covoiturage #Libre sans blabla car c’est un bien commun !
    https://framablog.org/2017/06/29/pour-un-covoiturage-libre-sans-blabla-car-cest-un-bien-commun

    Le partage de véhicule pour faire ensemble un trajet est une pratique déjà ancienne : les moins jeunes se souviennent des globe-trotters le pouce levé,des trajets entre copains serrés à l’arrière de la 4L et… bref vous voyez le tableau, inutile … Lire la suite­­

    #Internet_et_société #Libres_Services #Non_classé #Association #BiensCommuns #Blablacar

  • Du bon usage de Ruffin par les medias (et vice-versa) - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/chroniques/2017-06-27/Du-bon-usage-de-Ruffin-par-les-medias-et-vice-versa-id10006

    Second effet : le nouveau député de la Somme a déjà réussi à mettre à feu et à sang deux rédactions de la presse Arnault, celle des Echos, et celle du Parisien. Un rédacteur en chef des Echos censure, dans une chronique, une phrase dans laquelle est simplement mentionné le nom de Ruffin. A l’occasion de quoi, l’on apprend qu’une vidéo sur le même Ruffin a été supprimée par le directeur de la rédaction du Parisien, Stéphane Albouy. Dans les deux journaux, les rédactions ont vivement protesté. Au rédacteur en chef (anonyme) des Echos, et à Stéphane Albouy, directeur de la rédaction du Parisien, la future dictature ruffinienne devra élever des statues. La propagande patronale, c’est sa caractéristique, est généralement indécelable. C’est une propagande de novlangue et de belles formules. Elle se camoufle sous les chiffres et les répétitions d’évidences. Bref, c’est davantage une propagande de « cause toujours », qu’une propagande de « ferme ta gueule ». Ruffin la met en évidence. Bravo.

    Deux dommages collatéraux, donc. L’un embarrasse un groupe parlementaire de 17 députés. L’autre souligne les effets de la domination de la totalité de la presse française par un groupe d’une dizaine d’hommes d’affaires. Auquel des deux, le 20 Heures de France 2 consacre-t-il un sujet ? Je vous laisse deviner.

  • Niquer la France n’est pas rédhibitoire | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/147543/obono-nique-la-france

    Danièle Obono, française, diplômée de l’université, bibliothécaire, députée, est aussi non-patriote. Oratrice de La France insoumise, soutien de Mélenchon, elle s’est opposée à lui publiquement, nettement, quand il a suggéré que des soldats français pourraient protéger la population gabonaise dans des troubles post-électoraux, en septembre 2016. Elle n’est pas patriote. C’est pour cela qu’il faut la défendre ; précisément pour ce qu’on lui reproche. Cela va nous faire énormément de bien, pour peu qu’elle tienne la distance, d’avoir au parlement une femme que le salut au drapeau inspire aussi peu, pour nous rappeler qu’on peut penser en dehors du village.

    Il faut revenir au début de l’histoire. En 2012, l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (AGRIF), un groupe catho-tradi, xénophobe et maurrassien, porte plainte contre un groupe musical lillois, ZEP (Zone d’expression populaire), pour une chanson rappante sur fonds de musette sobrement intitulée « Nique la France ». Une pétition se monte pour défendre les artistes, signée par des noms reconnus de la radicalité, Besancenot ou Noël Mamère, mais aussi par Obono, alors inconnue au bataillon, qui a milité dans des combats minoritaires, culturels et trotskisants. Cinq ans passent et Obono, ancienne de la LCR et du NPA, désormais France insoumise, devient députée, et comme telle invitée au jury populaire des « Grandes Gueules », l’émission de parole brute de RMC, et là voilà confrontée à cette vieille affaire. Nous vivons dans un temps postérieur à Charlie, et l’amour de la Patrie n’est pas un détail. Ainsi donc, s’étonnent les animateurs, elle défend le droit à niquer la France ? Elle parle de liberté d’expression, ce genre de chose. On lui demande si elle dit « Vive la France », puisque ce pays l’a éduquée. Elle s’amuse et biaise, se demande si on est le 14-Juillet, et elle ne se lève pas tous les matins en chantant « vive la France ». Un chroniqueur mécontent l’exécute de bon sens. « Vous êtes plus facile à soutenir “Nique la France” qu’à dire “Vive la France” », dit-il, et ajoute une ode au pays qui emporte le morceau. La suite est la polémique que l’on sait.

    #anti-colonialisme #non-patriotisme #nationalisme

    • Je l’ai posté avant de le lire car le sujet m’intersse mais dit donc quel #paternalisme ce Claude Askolovitch !

      Mais ces vilenies ne sont pas au niveau de ce rejet absolu que la chanson proclame. Il faut l’assumer. Défendant ZEP, les pétitionnaires de 2012 ne protégeaient pas simplement la liberté des chansonnettes pamphlétaires, mais validaient un refus absolu de nos mythes fondateurs. Danièle Obono n’est pas allée au bout de sa vérité, surprise par les Grandes Gueules. Elle n’a pas dit, retenue par les convenances de sa nouvelle charge ? C’est un paradoxe. Elle aurait pu aller au bout, et en aurait été d’autant plus estimable. Le lieu n’était pas forcément adéquat ? Être sommé de dire « Vive la France » dans un studio de radio est une parodie, et il faut un instant pour comprendre que c’est sérieux. Il faudrait avoir l’esprit d’a-propos.

      Danièle Obono avait l’embarras du choix des réponses. Elle aurait pu titiller l’histoire, et rappeler que ce vicomte Donatien de Rochambeau, combattant de l’indépendance américaine, officier de la République puis de l’Empire, avait maté les esclaves révoltés de nos îles en lâchant sur eux des bouledogues, et écrivait ceci à ses subordonnés :

      « Je vous envoie, mon cher commandant, un détachement de la garde nationale, suivi de 28 chiens bouledogues. Il ne vous sera passé en compte aucune ration, ni dépense pour la nourriture de ces chiens. Vous devez leur donner des nègres à manger. »

      Ce fut nous, dans nos gloires.

      Bref. Danièle Obono a raté l’occasion de digresser sur la patrie. Ce n’est que partie remise. Elle saura faire. Et nous saurons l’apprendre, pour ne pas être naïfs quand nous l’estimeront.

    • Pour ce qui est de Niquer la France, il ne faudrait pas oublier les niqueu(ses)rs professionnel(le)s.
      – Les éditocrates et la presse macron.
      – Les député(e)s en marche et pas mal d’autres.
      – Fraudeurs fiscaux, et autres tricheurs.
      – l’union européenne.
      – L’ex banquer et résident de la république.
      . . . . . . . . . . . . .
      Il leur fallait trouver une brebis galeuse à dénoncer

  • L’écosystème des contenus piratés
    https://framablog.org/2017/06/02/contenus-pirates-ecosyteme

    Catalogué illégal, le #piratage de films et de séries fait pourtant partie du quotidien de beaucoup d’internautes, et il n’y a plus grand-monde pour faire semblant de s’en offusquer. Des études ont même prouvé que les plus gros consommateurs de … Lire la suite­­

    #Internet_et_société #Libertés_Numériques #Libres_Logiciels #pair_à_pair #Peer2peer #Streaming #Torrent

  • Petites mains et gros mépris - Le Monolecte
    https://blog.monolecte.fr/2017/05/18/petites-mains-gros-mepris

    Cela fait un moment que je suis agacée par l’aristocratie du cerveau telle qu’elle est construire en France, par cette féodalité du travail qui oppose la figure noble des professions intellectuelles, prestigieuses et désirables à celle des professions manuelles, prétendument faciles, non qualifiées, interchangeables et surtout qui dévalorise ceux qui les exercent, en l’occurrence, plutôt celles qui y sont cantonnées.

    #femmes #exploitation #guerre_des_classes #domination #pénibilité #travail

  • Bonne chance, Nicolas Hulot
    https://reporterre.net/Bonne-chance-Nicolas-Hulot

    Reste que le choix individuel croise une situation générale : en apportant son poids à Emmanuel Macron, Nicolas Hulot conforte un camp dont l’orientation est globalement néo-libérale et à peu près opposée à ce qu’il pense, si l’on en croit le film qu’il a réalisé en 2009, Le syndrôme du Titanic, et son récent Appel aux solidarités.

    Le paradoxe est que la marge de manoeuvre du nouveau ministre ne dépendra pas tant de sa force de conviction que du poids qu’aura à l’Assemblée nationale le groupe de députés de... La France insoumise, dont le programme est bien plus en accord avec les idées de Nicolas Hulot que ceux d’En Marche, de Les Républicains, ou du Modem.

    Oué… c’est un brin mystérieux. Un petit espoir pour #NDDL et #Fessenheim ?

    #gouvernement_macron

  • « Contrairement aux préjugés, le travail manuel exige de grandes compétences intellectuelles »
    https://www.bastamag.net/Contrairement-aux-prejuges-le-travail-manuel-exige-de-grandes-competences

    Les travailleurs manuels, en particulier les femmes, seront-ils à nouveau les grands perdants du quinquennat qui se profile. Emmanuel Macron s’était autoproclamé « le candidat du travail ». Devenu Président, saura-t-il prendre en considération la réalité que vivent les femmes préposées au ménage, au service dans la restauration, à la chaîne des usines ou aux caisses des supermarchés ? Dans son ouvrage Les souffrances invisibles, l’ergonome Karen Messing raconte en quoi les métiers de ces femmes (...)

    #Décrypter

    / #Luttes_sociales, #Classes_populaires, #Conditions_de_travail, Santé , #Inégalités, #Féminisme, A la (...)

    #Santé_

    • https://www.bastamag.net/IMG/arton6080.jpg?1494929360

      Il y a un manque de connaissance du travail réel des salariés, et notamment de ceux qui font les travaux les moins qualifiés. On est un peu en état d’ignorance collective. C’est plus facile de comprendre quelque chose que l’on fait soi-même. Je me souviens d’un grand scientifique suédois, ergonome réputé, qui ne voulait pas entendre parler de la souffrance occasionnée par la position debout statique des caissières. Il est devenu sensible à mes arguments quand j’ai évoqué avec lui la fatigue que l’on ressent dans les jambes quand on va au musée, activité qu’il pratiquait, bien évidemment. « Ah, la fatigue muséale... », m’avait-il répondu.

      Certains médecins vont compatir avec un monsieur qui s’est fait mal au coude en jouant au tennis, mais ne rien entendre de la douleur des ouvriers qui dénudent des fils électriques à longueur de journée et qui sollicitent les mêmes muscles et tendons qu’un joueur de tennis. Je n’ai jamais si bien saisi les douleurs dont me parlaient les femmes travaillant debout que le jour où j’ai moi-même observé une guichetière de banque en restant debout sans bouger. J’avais tellement mal au dos que je n’arrivais pas à me concentrer.

  • De gros chantiers attendent le nouveau ministre de l’Intérieur ! - Délinquance, justice et autres questions de société
    http://www.laurent-mucchielli.org/index.php?post/2017/05/18/Les-chantiers-du-nouveau-ministre-de-l-Interieur

    Garder la paix

    C’est une question qui semble stupide au vu des définitions officielles, pourtant si l’on y regarde de plus près la vraie question c’est de savoir comment s’y prendre pour « garder la paix ». Le métier de Gardien de la paix dans son intitulé est magnifique mais quelle est donc sa tâche essentielle et comment peux t on juger de l’efficience de son action ? Le gardien de la paix (au sens large) ne peut réaliser sa mission sans la population d’une part parce qu’il doit un service public à la population et surtout parce qu’il doit répondre aux vraies aspirations de sécurité de cette population. Ces dernières années la mission policière a été associée trop souvent à la mission militaire, or si je respecte les deux missions je sais d’expérience qu’elles n’ont rien de commun et que le militaire n’a pas vraiment besoin de la population pour réaliser la sienne.

    La population qui souffre de la délinquance de masse est la population modeste, un vol de voiture pour un artisan ou un vol de d’argent pour une dame âgée retraitée c’est cruel, beaucoup plus que le vol de véhicules de luxe dans une concession en vue ou le spectaculaire braquage ou cambriolage. Pourtant de manière réflexe le pouvoir exécutif et la hiérarchie vont mettre des moyens pour les affaires « médiatiques » au détriment du quotidien.

    #police

  • Nicolas Hulot au gouvernement : de la confusion & des exigences politiques à clarifier

    Nicolas Hulot a été nommé ministre d’Etat à la transition écologique et solidaire. Prise de guerre pour les uns, bonne nouvelle pour les autres, cette nomination, au moment où Areva et les lobbies fossiles réalisent une OPA sur Matignon, génère manifestement de la confusion. Confusion qui ne pourra se dissiper qu’à condition de clarifications politiques, tant sur le fond qu’en terme de stratégie.

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/170517/nicolas-hulot-au-gouvernement-de-la-confusion-des-exigences-politiqu

    #NicolasHulot #EmmanuelMacron #EcologiePolitique #Autoroutes #centrales_à_charbon #clarification #confusions #diesel #EdouardPhilippe #gaz_de_schiste #NDDL #NicolasHulot #Nucléaire #PESTICIDES

    • Dans le Figaro, ce matin :

      Les investisseurs craignent tout simplement que le successeur de Ségolène Royal ne prenne des décisions très défavorables à EDF. Entre autres, la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim et le refus de prolonger la durée de vie des réacteurs existants.

      EDF est bel et bien une entreprise aux mains du pouvoir politique. Si certains en doutaient encore, la séance boursière de mercredi les aura définitivement fait changer d’opinion. Après l’annonce sur le perron de l’Élysée de la nomination de Nicolas Hulot comme ministre de la Transition écologique et solidaire, l’action de l’électricien tricolore a brutalement dévissé, pour clôturer en baisse de 6,57 % à 8,80 euros.

      Les investisseurs craignent tout simplement que le successeur de Ségolène Royal dans le fauteuil de l’énergie et de l’environnement ne prenne des décisions très défavorables à EDF. Les sujets d’inquiétude ne manquent pas, entre la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) - annoncée par François Hollande dès septembre 2012, mais qu’il a été incapable de mettre sur les rails -, le refus de prolonger la durée de vie des réacteurs existants (de 40 à 60 ans), ou encore la limitation des marges de manœuvre financières d’un groupe qui a prévu de consacrer plus de 50 milliards d’euros à la modernisation de son parc nucléaire.

      Par un cruel retournement du destin, EDF plonge en Bourse après avoir au contraire retrouvé des couleurs pendant la folle ascension d’Emmanuel Macron. Avant mercredi, le titre EDF avait en effet gagné 27 % en un mois à la Bourse de Paris. Et il a bondi de 7 % pendant la seule journée de mardi. À cela une raison exactement inverse à celle de la nomination de Nicolas Hulot : le nouveau président de la République est considéré par les investisseurs comme un solide partisan du modèle actuel d’EDF.

      Certains observateurs considèrent même qu’il pourrait appuyer la décision d’instaurer un prix de vente garanti pour l’électricité produite par les futurs réacteurs nucléaires français - à l’instar du choix de la Grande-Bretagne. Mais cela, c’était avant l’entrée de Nicolas Hulot au sein de l’équipe gouvernementale. Quoi qu’il en soit, les investisseurs prévoient une période de turbulences pour EDF au cours des prochaines semaines.

      Ben, merdalors !!! #qu'est-ce_qu'on_rigole

    • Une confusion politique entretenue par Nicolas Hulot lui-même, lorsqu’il refusa d’entrer dans un gouvernement dirigé par le parti socialiste en 2016, alors qu’il y avait une majorité de "gauche" (même très libérale) à l’assemblée nationale et la nécessité d’embrayer sur la mise en oeuvre de l’Accord de Paris. En acceptant aujourd’hui d’entrer dans un gouvernement dirigé par un élu de droite pro-nucléaire et pro-charbon, et ce alors que l’essentiel des postes ministériels concernant les politiques économiques et sociales sont tenus par la droite et des pro-business, Nicolas Hulot brouille les messages qu’il avait envoyés à l’opinion publique depuis plusieurs années.

      A commencer par le message consistant à dire que le libéralisme n’était "pas compatible" avec l’écologie. «  Osons dire que la violence capitaliste a colonisé tous les cercles de pouvoir » déclarait-il au moment de la publication de son livre "Osons" en amont de la COP21, établissant un réquisitoire sans appel contre les politiques néolibérales faisant primer le business sur l’ensemble des autres domaines de l’existence : à la puissance des marchés et des multinationales, il brandissait la reconnaissance «  de la finalité sociale et écologique de l’écologie  » comme alternative au Business as usual. Comme nous l’avons expliqué ailleurs (ici et ici notamment), les engagements de campagne et les premiers signes envoyés par Emmanuel Macron sont à des années-lumière des déclarations de Nicolas Hulot.

      Disons-le et répétons-le tranquillement : face à l’aggravation du réchauffement climatique et la perte de biodiversité, les politiques écologiques dont nous avons besoin ne sont pas compatibles avec les politiques de compétitivité économique voulues par Emmanuel Macron, Edouard Philippe et Bruno Lemaire.

      D’une certaine manière, en acceptant d’entrer dans ce gouvernement libéral, Nicolas Hulot contribue à un coup bassement politicien d’Emmanuel Macron visant à empêcher que l’écologie politique, qui est loin d’avoir disparu des radars au lendemain de la présidentielle, puisse se recomposer sereinement dans les semaines et mois à venir, sous des formes nouvelles et hybrides

      #gouvernement_macron #résistance_ !

    • @aude_v Comme Fontenelle, ce sera sans moi !
      histoire de contribuer au pluralisme de la vie politique et parce que la candidate est une féministe à vélo. risque de ne pas me suffire. Tu me diras aux dernières législatives ( où j’étais encore bien emmerdé ), j’ai voté pour une candidate PS par ce qu’elle était libraire.

    • @aude_v Ici, parmi les 17 candidat.es aux législatives voici mon tiercé dans le désordre : Didier Chapellon (EELV), Charlotte Marchandise (Divers gauche), Luc Melot (Confédération pour l’homme, l’animal et la planète).
      http://laterredabord.fr/?p=22167
      http://eelv.fr/a-lassemblee-nationale-sergio-coronado-reagit-aux-propos-de-christian-jacob
      http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/legislatives-17-candidats-dans-la-1re-circonscription-d-ille-et-vilaine

    • Je me souviens de l’entraineur de ma fille qui n’arrivait pas à me sortir un seul argument solide pour étayer le fait que le sport est non mixte à partir de 12 ou 13 ans, chez nous. Il était convaincu que c’était pour protéger les filles, parce qu’elles seraient moins bonnes que les garçons.
      Je lui avait déjà dit qu’à mon sens, c’était plutôt le contraire : c’était pour protéger tous les hommes de la découverte que non, ils ne sont pas par défaut meilleurs que 50% de l’humanité.

    • Ca me fait pensé à la fille d’une amie qui a 8 ans et qui adore joué au foot et y joue parait il très bien, trop bien même au yeux de la plus part des garçons. Les garçons ne lui autorisent que rarement de jouer à la récré et ne lui passent que rarement le ballon à son club de foot, et cela même si ca pénalise leur propre « équipe ».

      Dire que les garçons « se protègent » ca implique qu’ils subissent un agression ou des attaques de la part des filles. Je comprend que tu dit ca @monolecte dans le contexte de ce que disait l’entraîneur sexiste de ta fille, mais il me semble que les garçons ne sont pas menacés par le fait que les filles jouent à pousser un ballon avec eux. Ils ne subissent aucune attaque alors ils ne se protègent de rien.

      Le foot est en fait seulement un moyen d’organiser et de construire leur domination sur les filles, les femmes et les personnes féminisées. C’est un « jeu » qui sert à installer la hiérarchie virile. L’équipe de foot, c’est pas 11 personnes contre 11 autres, l’équipe en réalité c’est les mâles dominants contre tout ce qui peu ressemblé de près ou de loin à du féminin. L’enjeu véritable du foot et du sport c’est la construction même de la domination masculine, une fabrique de la fraternité comme expliqué dans ce texte :
      CF : https://seenthis.net/messages/420859

      A l’age adulte le foot est encore plus liée au #male-alphisme puisque le foot c’est le chavinisme (culture de guerre viriliste) , le racisme (les supporters sont capable de soutenir leur équipe tout en proférant de graves insultes racistes contre leurs joueurs de leur propre équipe !), la prostitution, l’augmentation des violences par conjoint les soirs de match, l’alcoolisme, la corruption... En France c’est le foot qui a cette fonction de construction de la virilité, et les garçons le savent très bien à 8 ans et leurs entraîneurs le savent aussi très bien, mais dans d’autres pays ce sont d’autres sports par exemple au Canada le hockey sur glace est le sport populaire chez les hommes et les soirs de match on observe la même augmentation des violences contre les femmes que pour le foot dans les pays-à-foot.

      J’en profite pour rappeler un de tes textes @monolecte sur la compétition qui a sa place ici : https://seenthis.net/messages/497923

      #compétition #domination_masculine #fraternité #virilité #mâle_alphisme

    • Si, si, je maintiens : toute idée qui permettrait de penser que la domination naturelle des garçons, c’est du flan, c’est considéré par les hommes comme une agression contre leur #suprématie qui ne peut et ne doit être non seulement discutée mais même pensée. C’est « l’ordre des choses », une force de la nature, une évidence, ça ne se discute donc pas.
      Je me souviens de la palette d’attitudes par lesquelles est passé l’entraineur de ma fille quand j’ai refusé sa sentence de supériorité physique des garçons. Il a été choqué que je puisse seulement remettre en question l’évidence. Il n’avait pas d’arguments construits, aucune donnée biologique pour appuyer sa pensée, rien à ne me renvoyer. Donc, il a été surpris, amusé, agacé, condescendant puis agressif…
      Schéma classique.

      Heureusement, ce n’était pas l’entraineur habituel de ma fille, celui-là venait filer des coups de main, mais son univers genré était gravé dans le marbre.

    • Well, pour moi les deux positions exprimées ici sont complémentaires.

      – la place du foot dans la construction sociale sexiste
      – le problème que pose la non mixité des sports collectifs à partir d’un certain âge dans la construction des garçons
      – le fait que dans ce contexte les jeunes garçons vivent très mal le fait d’être battus par des filles.
      – je rajouterai une dimension d’agisme. La réaction des garçons (foot, basket etc...)est encore plus forte si les dites femmes sont de la catégorie senior. Tout ce qui est valorisé dans les approches du sport mainstream tournent autour de l’exploit individuel. Expérimenté pour vous sur le terrain de basket du quartier, le fait que les garçons ne voulaient plus jouer avec le groupe de femmes trentenaires (quarantenaires on a arrêté dommage) qui se réunissait sur le même terrain car :
      – on rigolait trop,
      – on jouait trop collectif
      – avec un arbitrage (donc pas street, pas fun, pas basé sur les slam dunk etc.)
      – que c’était trop nul de perdre face à des vieilles, et que leurs mères avaient notre âge et qu’elles faisaient du fitness (et ça ça va).

      Cependant, on avait réussi à trouver un groupe de gars qui apppreciaient :
      – d’autres plus âgés eux aussi,
      – jouant en club, aimant « quand ça joue »,
      – voulant jouer avec leurs amies ou soeur.

      Ce que je dirais au final c’est que le sport collectif m’a apporté beaucoup d’autres choses, notamment le plaisir du jeu, la dimension collective etc. Je ne vois pas pourquoi laisser ça aux garçons. Tout est question de volonté et d’organisation. Le coach de l’équipe espagnole est très clair dans son discours, très soutenant par exemple et il aime le beau jeu.

      On en revient aussi à la question de la cour de récréation, au fait que la dépense physique serait plus nécessaire aux garçons qu’aux filles etc. Sauf que lorsque tu limites les espaces de jeux violents et de course dans une cour et que tu réserves des espaces à la marche, d’autres aux jeux calmes et d’autres à la lecture, de fait tout le monde en bénéficie et peut choisir de se dépenser en courant ou pas.

      Cette question de la dépense physique légitime ça commence très tôt, c’est déprimant. À ça tu ajoutes la dimension classiste ( les sports collectifs de prolos qui puent) et tu as un cocktail merdique. Je distingue vraiment par ailleurs le sport amateur du sport professionnel, le local du global (quel intérêt de supporter des équipes de milliardaires que tu ne peux voir qu’à la télé - mais je m’égare).

    • @monolecte je dit pas qu’ils ne prétendent pas se sentir menacé, je dit que cette rethorique et pensée patriarcale est une gros mensonge ce qu’on appelle une #inversion_patriarcale. Que des filles sachent pousser un ballon n’est une menace pour personne à part les machistes et leurs entraîneurs machistes. Que des mecs se sentent menacé par la réussite des filles est seulement la preuve du sexisme de ces mecs.

      @supergeante en fait ce que tu dit c’est @notallmen
      Ca change pas que la fonction politique du foot ou des sports virils c’est la construiction de la hierarchie entre masculin et féminin. Je ne dit pas qu’il peut y avoir des fonctions positives dans certains sports et certains approches du sport et j’ai rien contre les filles et femmes qui veulent jouer à ca. Mais ce qui me semble assez peu explicité c’est que le foot en cours de récré et en club même amateur c’est un des piliers de la hierarchie de genre et surtout chez les classes populaires dont beaucoup voient dans le sport un moyen d’assertion sociale.

  • Massacres de mai 1967 en Guadeloupe : pour la vérité, la justice et les réparations
    Sortir du colonialisme, mai 2017
    https://www.solidaires.org/Massacres-de-mai-67-en-Guadeloupe-Marche-pour-la-verite-la-justice-et-le

    Brochure :
    Mai 67 en Guadeloupe : que s’est-il passé ?
    La manifestation parisienne du 27 mai 2017
    Le procès d’E. Domota, secrétaire de l’UGTG, le 31 mai.
    Une brochure à utiliser !
    https://www.solidaires.org/IMG/pdf/2017_-_5_-_15_-_sortir_du_colonialisme_3-1.pdf?9837/a0bfde38546381108d1305f2132ee901817ec5f3

    Appel unitaire pour la manifestation concernant les massacres de mai 67 en Guadeloupe par l’Etat colonial, et le soutien aux syndicalistes guadeloupéens dont ELIE DOMOTA qui passera en procès le 31 mai 2017 à Guadeloupe.

    La marche se déroulera le samedi 27 mai à 14h à Paris, de Nation à République, avec les tambours de plusieurs associations guadeloupéennes.

    Signataires au 9 mai 2017 : Kolèktif Doubout Pou Mé 67 : Mouvman kiltirèl CHOUKAJ, MIYO, BWA BANDÉ, KA FRATÈRNITÉ, MAS LIBÉRASYON, MAS MÉLÉ, MAS A YO, MAS AN BISTAN, VIBRASYON A MAS, KARIBEAN MAS & ASOSYASYON ÉRITAJ


    Avec le soutien : du Comité d’Organisation du 10 Mai, Sortir du Colonialisme, Union syndicale Solidaires, CGT/DOM, CNT, CRAN, Cedetim/Ipam, Collectif féministe Ruptures, Femmes Plurielles, collectif Fathy Koumba, AFASPA, Cahiers d’Histoire, Droits Devant, Les Oranges, Collectif Solidarité Kanaky, Comité Vérité Justice de Kanaky, Ustke, MJKF (mouvement de jeunes kanak en France), STC (Syndicat des Travailleurs Corses), Corelso (sahara), CDISCOM (comores–Mayotte), Collectif Mahore

    #Guadeloupe #Massacres_de_mai_1967 #histoire #colonialisme #sortir_du_colonialisme #vérité #justice #réparations #Elie_Domota #Manifestation #Paris

  • Ineptes tablettes

    C’est Noël après l’heure. Les élèves de cinquième de quinze collèges de l’Isère vont recevoir des tablettes numériques. Un cadeau du Conseil départemental, très fier de lancer son « Plan numérique », visant à terme à mettre dans les mains de chaque collégien un nouveau joujou numérique. Au XXIème siècle, toute l’ambition des classes dirigeantes, en l’occurrence ici la majorité Les Républicains du département, à propos des jeunes et de l’éducation consiste à les abreuver de gadgets technologiques. Quitte à gaspiller des millions d’euros d’argent public pour le plus grand bonheur de la multinationale Apple, qui s’apprête à embrigader plein de futurs clients.
    Ces tablettes vont servir à « lutter contre les inégalités et améliorer les apprentissages », assurent les communicants en ayant l’air d’y croire. Le Postillon pense exactement l’inverse et dresse, avec l’aide d’une enseignante concernée, les principaux enseignements de cette ineptie.

    https://www.lepostillon.org/Ineptes-tablettes.html

    #FuckApple
    #Tablettesaucollège
    #Delathuneilyena

  • Hallucinante tribune co-signée par des soutien de Hamon et Macron dans Le Monde :

    « Les projets de Le Pen et de Mélenchon nous font craindre le pire pour
    la recherche française »

    Jean Jouzel , Prix Vetlesen (sciences de la Terre) 2012 et membre de
    l’équipe de campagne de Benoît Hamon
    Cédric Villani , médaille Fields (mathématique) 2010 et membre du comité
    de soutien d’Emmanuel Macron.
    Françoise Barré-Sinoussi , Prix Nobel de médecine 2012
    Claude Cohen-Tannoudji , Prix Nobel de physique 1997
    Albert Fert , Prix Nobel de physique 2007
    Serge Haroche , Prix Nobel de physique 2012
    Jules Hoffmann , Prix Nobel de médecine 2011
    Jean-Marie Lhen , Prix Nobel de chimie 1987
    Jean-Pierre Sauvage est Prix Nobel de chimie (2016)

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/04/20/les-programmes-de-le-pen-et-melenchon-pourraient-nuire-gravement-a-la-scienc

    « Les programmes de Le Pen et Mélenchon pourraient nuire gravement à la
    science »

    Un collectif de chercheurs de renommée internationale s’alarme de certaines propositions de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon qui, si elles étaient appliquées, nuiraient, selon eux, au développement et au rayonnement de la recherche française.

    Il y a près d’un an, nous exprimions, dans les colonnes du Monde (daté du 24 mai 2016), notre indignation face au projet d’une coupe budgétaire qui aurait été désastreuse pour la recherche française, et finalement pour l’avenir de notre pays. Le large soutien dont avait bénéficié notre action nous avait permis d’obtenir rapidement gain de cause.

    Si, aujourd’hui, nous souhaitons nous exprimer de nouveau, c’est face à un autre danger qui, à l’occasion de l’élection, menace notre recherche.

    De multiples sondages montrent que cinq projets présidentiels sont susceptibles de rassembler au moins 10 % des suffrages au soir du 23 avril 2017. Parmi ceux-ci, les projets de François Fillon, Benoît Hamon et Emmanuel Macron accordent une place sérieuse à la recherche et à son organisation. On peut, à la lecture de leurs programmes, repérer des différences notables, mais ce n’est pas l’objet de cette tribune que de les départager ; au reste, certains d’entre nous se sont engagés publiquement pour l’un ou l’autre de ces candidats.

    En revanche, les deux autres projets nous font craindre le pire pour la recherche française.

    Une France qui serait coupée de ses partenaires

    C’est le cas d’abord de celui de Marine Le Pen, au demeurant extrêmement impopulaire dans le monde de la recherche. En stigmatisant l’Union européenne comme elle le fait, en appelant à un repli national, elle contribuerait à couper la France de ses partenaires étrangers, alors que la recherche est une activité fondamentalement internationale. L’un d’entre nous, directeur d’institut, doit signaler que certaines de ses subventions internationales sont déjà suspendues à l’élection, les bailleurs de fonds étant effrayés par la perspective d’une victoire de Marine Le Pen.

    C’est aussi le cas du projet de Jean-Luc Mélenchon. Ses promesses généreuses sont peut-être une raison du soutien dont il jouit auprès d’une partie de l’enseignement supérieur français : gratuité complète des diplômes universitaires, doublement des crédits en cinq ans…

    Cependant, à supposer que de telles promesses soient réalisables, si l’on entre dans les détails de son programme, on ne peut que déchanter devant la violence destructrice des réformes qu’il propose.

    On y trouve la suppression de l’Agence nationale de la recherche (ANR) et du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES) ; le financement sur projets et l’évaluation indépendante sont pourtant des fonctions vitales, parmi bien d’autres, de la recherche. L’interdiction pour les chercheurs de recevoir toute rémunération issue du secteur privé, et la suppression pure et simple du crédit d’impôt recherche (CIR), nuiront gravement aux liens entre recherche et industrie, à une époque où cette articulation, conçue dans le respect de l’indépendance scientifique, est pourtant jugée comme une priorité, en France et ailleurs.

    Fuite des cerveaux

    La disparition des primes au mérite aggravera le manque de reconnaissance des chercheurs et accélérera la fuite des cerveaux. L’homogénéisation des financements, en particulier celui des crédits de laboratoires qui seraient répartis uniformément, rendra encore plus difficile l’émergence des projets les plus originaux et internationalement compétitifs. Le probable désengagement de l’Union européenne annoncé va couper la recherche française des appels d’offres européens qui ont soutenu dans notre pays de nombreux projets de qualité.

    Mais la mesure la plus stupéfiante du programme de Jean-Luc Mélenchon est la suppression de l’autonomie des universités, venant avec l’instauration d’un concours de recrutement national et une planification globale de la mobilité des enseignants-chercheurs, niant aux universités toute possibilité de développer une quelconque politique scientifique dans la durée…

    Qu’il n’y ait pas de malentendu : le système actuel est très imparfait. Oui, le taux de succès de l’ANR est devenu insupportablement bas, et sa gouvernance scientifique doit être renforcée. Oui, il faut améliorer la procédure d’évaluation du HCERES et celle de l’attribution du CIR, dispositif fiscal dont l’efficacité laisse actuellement à désirer. Oui, certaines universités connaissent toujours précarité financière et souffrance administrative. Oui, il faut réaffirmer encore et toujours l’importance de la recherche fondamentale, des crédits de fonctionnement récurrents, et travailler à simplifier la vie des enseignants-chercheurs. Nous avons encore tant de progrès à faire !

    D’importantes avancées ces dernières années

    Cependant, regardons les choses avec un peu de recul. L’enseignement supérieur et la recherche française ont fait des efforts d’adaptation considérables durant la dernière décennie, afin de moderniser une organisation obsolète qui avait mené au délabrement de nos campus et à la dévalorisation de nos diplômes. Ces années de réformes ont été difficiles et marquées par des contestations ; certains bouleversements ne sont toujours pas achevés et le besoin d’amélioration se fait sentir partout.

    Mais cette période a finalement abouti à d’importantes avancées et certains consensus entre universités, gouvernements et syndicats. En témoignaient les Assises de l’enseignement supérieur, qui reconnaissaient la prise d’autonomie des universités comme une avancée majeure. En témoigne aussi la récente rédaction du Livre blanc sur l’enseignement supérieur et la recherche, sur une base consensuelle.

    L’équipe de Jean-Luc Mélenchon propose de détruire purement et simplement tous ces acquis, replongeant la recherche française dans l’illusion nachronique d’un Etat omniscient capable de planifier l’ensemble du monde universitaire dans son incroyable diversité.

    Pour une recherche de qualité, un financement généreux est nécessaire, mais ne suffit pas : l’ouverture internationale, le bon dosage des institutions, l’évaluation sans complaisance, la confiance accordée aux acteurs du système, sont tout aussi importants. Les institutions d’enseignement supérieur et de recherche françaises continuent, en dépit de bien des difficultés, à tenir leur rang de belle manière sur la scène internationale, pour la fierté de la nation et son bien-être à long terme : ce serait un cauchemar que de les voir soumises à une réforme autoritaire aux conséquences potentielles catastrophiques.

    • c’est vraiment pathétique !
      notre ami #Villani en remet une couche en signant cette tribune pour dire que #le_pen (3 phrases) et melenchon ( les 60 lignes d’après) feraient mal à « La #Science » (et l’on se demande pourquoi ils ont mentionné MLP alors que c’est évident qu’ils voulaient descendre JLM)(en fait, on le sait, c’est pour faire peuuuur !!!)

    • Au delà du modèle planifié ou neolibéral, il s’agit aussi d’une lutte de pouvoir. Les universités ont obtenu l’autonomie, elles ne veulent pas perdre le pouvoir que ça leur a donné. La défense de ce modèle se fait à mon avis plus pour ne pas perdre les nouveaux privilèges, avec les castes et la corruption que ça entraine, qu’en pensant à la qualité et l’utilité de la recherche.