• Je partage ici ma bonne résolution de 2017, car en en parlant autour de moi, plusieurs personnes ont décidé de la suivre également. Et ça commence demain, donc il n’est pas trop tard...

    Partant du même constat que @mona, celui que « mon cerveau d’avant Internet me manquait de plus en plus », j’ai décidé d’instaurer une journée hebdomadaire sans écran, et j’ai choisi le samedi (personnellement ça m’est plus facile le samedi que le dimanche).

    Donc, à partir de demain, le samedi je n’allume ni télé (ça c’est facile), ni ordi (plus difficile), et le smartphone est éteint. Le samedi, désormais, c’est ma journée sans Internet et sans écrans.

  • La numération digitale | La pause Science
    http://science.blog.lemonde.fr/2014/10/14/la-numeration-digitale

    Après les calculs au moyen de cailloux chez les anciens Grecs et avec des jetons au Moyen Age, et après la redécouverte du procédé de la fausse position, il nous a semblé qu’il manquait encore un morceau à notre histoire du calcul élémentaire : l’usage des doigts pour représenter des nombres, couramment pratiqué depuis la Grèce antique jusqu’à la Renaissance, et que nous décidons d’appeler la numération digitale .
    Mais qu’on ne s’y méprenne pas : il ne s’agit pas de ce que font les enfants de nos jours, qui comptent sur leurs doigts jusqu’à dix. La numération digitale dont nous allons parler, c’est le procédé qui permettait autrefois de représenter jusqu’à 99 sur une seule main, et du même coup jusqu’à 9 999 sur les deux à la fois.

    Je viens de lire le bouquin (je suis tombé dessus à l’Oreille Cassée à Cornavin…). Très intéressant.

    Comme les auteurs l’expliquent à la fin, cela change le regard sur un certain nombre d’œuvres d’art. Ils ramènent aussi des exemples d’utilisation allusive dans des textes littéraires.

    https://www.youtube.com/watch?v=ezhxFfaOaMk

    La page sur le sujet dans la Summa de arithmetica,… de Luca Pacioli.

    Pour les unités, c’est assez facile, il y a une logique. Pour les dizaines, c’est un peu plus difficile.

  • Les enfants vivant dans la pauvreté souffrent de problèmes psychologiques à l’âge
    https://fr.express.live/2016/12/29/enfants-vivant-pauvrete-souffrent-de-problemes-psychologiques-a-lage

    La pauvreté pendant l’enfance peut entraîner d’importants déficits psychologiques à l’âge adulte, indique une nouvelle étude menée par des chercheurs …

  • Des #autoroutes_à_vélo testées à #Grenoble

    La Métropole de Grenoble teste ses premiers 400 m « d’axes structurants cyclables » de l’agglomération, ce que vous aurez peut-être envie d’appeler plus simplement les « autoroutes à vélo ». Marquages au sol, poteaux de signalisation, station-services font l’objet d’une consultation jusqu’à fin janvier.


    https://www.francebleu.fr/infos/transports/teste-grenoble-les-autoroutes-velo-du-futur-1481725532
    #vélo #France #pistes_cyclables

  • Le syndrome d’#épuisement professionnel chez les #enseignants : les sept plaies d’un système à rénover
    http://www.miroirsocial.com/actualite/14119/syndrome-d-epuisement-professionnel-chez-les-enseignants-les-sept-plai

    Cette population a tout d’abord subi une lente mais manifeste érosion de son image sociale qui était bonne il y a une cinquantaine d’années. Dans son œuvre « La gloire de mon père » parue en 1957, l’écrivain Marcel Pagnol avec sa faconde provençale illustre à merveille le rayonnement des enseignants au début du XX eme siècle. Sans que l’on puisse parler encore d’un véritable désamour des français vis-à-vis des enseignants, on peut noter l’émergence d’une #déconsidération propice aux risques psychosociaux et à l’épuisement professionnel.

    Cette déconsidération s’exprime de diverses manières en particulier par l’expression d’une reconnaissance en berne que l’on retrouve au gré de #stéréotypes : « L’argent des contribuables est gaspillé dans un système couteux et inefficace » « L’Education Nationale ? Un mammouth que l’on ne parvient pas à dégraisser » « Les enseignants travaillent peu la semaine et ils sont toujours en vacances » « Ils sont bien payés par rapport aux autres professions ». A ne pas y prendre garde on pourrait laisser entendre que l’enseignement est un repaire de planqués, de feignants et de nantis. La réalité est tout autre, bien loin de ces #clichés qu’il s’agit de combattre.

  • Le stupéfiant procès du barrage de Vitrolles, ou comment justifier qu’un camion fonce sur des militants syndicaux
    http://www.bastamag.net/Le-stupefiant-proces-du-barrage-de-Vitrolles-ou-comment-justifier-qu-un-ca

    « J’avais l’impression d’être la coupable ». Le 26 mai 2016 près de Marseille, en pleine mobilisation contre la loi travail, un camion fonce sur un barrage filtrant tenu par des militants de la CGT. Bilan : deux syndicalistes grièvement blessés, dont l’un a pour l’instant perdu l’usage de ses jambes. Un mois plus tard, au terme d’une enquête policière expédiée, le chauffeur est totalement relaxé dans le cadre d’un procès surréaliste, où les syndicalistes blessés sont eux-mêmes traités comme des voyous. Près (...)

    #Résister

    / A la une, #Luttes_sociales, #Syndicalisme, #Enquêtes, #Transformer_le_travail, #Inégalités, (...)

    #Justice

    • Mais au tribunal, en juin, les personnes présentes sur le lieu de l’accident découvrent un tout autre scénario. La présidente associe Ludovic Z à l’image du brave travailleur « debout depuis 2 h du matin ! », selon les propos rapportés par le quotidien régional La Provence. Son geste est excusé par le « lynchage » dont il aurait été victime. L’avocate du chauffeur n’a plus qu’à surenchérir en pointant du doigt « la foule au comportement animal », une « foule en furie » qui pousse son client à prendre la fuite. « L’état de nécessité et de contrainte morale » est invoqué pour justifier la folle réaction du chauffeur. Ce dernier s’en sort sans la moindre amende ou suspension de permis. Relaxe totale.

      « Ce n’était pas le procès du chauffeur, mais celui de la CGT qui a eu lieu », affirment d’une seule et même voix toutes les personnes contactées, exceptée, bien entendu, l’avocate du chauffeur. « La justice a délivré un permis de foncer sur toute personne en désaccord idéologique », résume en une formule Abdelmajid Kalai.

  • There’s more propaganda than news coming out of Aleppo this week | The Independent
    http://www.independent.co.uk/voices/aleppo-crisis-syrian-war-bashar-al-assad-isis-more-propaganda-than-ne

    The foreign media has allowed – through naivety or self-interest – people who could only operate with the permission of al-Qaeda-type groups such as Jabhat al-Nusra and Ahrar al-Sham to dominate the news agenda.

    The precedent set in Aleppo means that participants in any future conflict will have an interest in deterring foreign journalists who might report objectively. By kidnapping and killing them, it is easy to create a vacuum of information that is in great demand and will, in future, be supplied by informants sympathetic to or at the mercy of the very same people (in this case the jihadi rulers of east Aleppo) who have kept out the foreign journalists. Killing or abducting the latter turns out to have been a smart move by the jihadis because it enabled them to establish substantial control of news reaching the outside world. This is bad news for any independent journalist entering their territory and threatening their monopoly of information.

    • Les médias étrangers ont permis - à travers la naïveté ou l’intérêt personnel - des personnes qui ne pouvaient fonctionner qu’avec la permission des groupes de type al-Qaïda tels que Jabhat al-Nusra et Ahrar al-Sham pour dominer l’agenda des nouvelles.

      Le précédent établi à Alep signifie que les participants à tout conflit futur auront un intérêt à dissuader les journalistes étrangers qui pourraient signaler objectivement. En les kidnappant et en les tuant, il est facile de créer un vide d’information qui est en grande demande et sera, à l’avenir, fourni par des informateurs sympathiques ou à la merci des mêmes personnes (en l’occurrence les dirigeants jihadistes de l’est Alep) qui ont empêché les journalistes étrangers. Le meurtre ou l’enlèvement de ce dernier s’avère être un geste intelligent par les jihadis parce qu’il leur a permis d’établir le contrôle substantiel des nouvelles atteignant le monde extérieur. C’est une mauvaise nouvelle pour tout journaliste indépendant qui entre dans son territoire et menace son monopole de l’information

      .

    • traduction française : (note et traduction pour Histoire et societe par Danielle Bleitrach)

      The independant : Il y a beaucoup de propagande dans les nouvelles qui sortent d’Alep cette semaine
      17 Déc
      https://histoireetsociete.wordpress.com/2016/12/17/the-independant-il-y-a-beaucoup-de-propagande-dans-les-

      Il y a eu une période entre 2011 et 2012 quand il y avait encore des militants de l’opposition véritablement indépendants opérant en Syrie, mais les djihadistes les ont remplacés et ces braves gens ont été forcés de fuir à l’étranger, se taire ou être tués The Independent (littéralement, L’Indépendant) est un quotidien généraliste britannique de langue anglaise, fondé en 1986, de format tabloïd mais de contenu sérieux. Il est de centre gauche. Depuis mars 2016, le journal n’est plus disponible qu’en version électronique. L’article ci-dessous décrit l’impossibilité pour les médias d’avoir des informations sur ce qui se passe à Alep et en Syrie dans les zones contrôlées par « les rebelles ». Les journalistes sont tués et enlevés et les nouvelles qui parviennent sont totalement contrôlées par les rebelles. Cette « information » manipulée émane exactement de qui et avec quels moyens ?

  • J – 146 : @aude_v

    les psychanalystes n’ont pas été de leur côté accusé.es de culpabiliser les mères d’enfants autistes ?

    Surtout par les psychologues pour chiens. C’est un peu une vieille lune ça, disons, pour faire bref, que si tu lis très vite, en sautant un mot sur trois, en tenant le texte à l’envers et avec un éclairage intermittent, des textes de théorie psychanalytique sur le sujet de l’autisme, tu peux avoir cette impression. Les tenants du comportementalisme ont trouvé là une brèche très efficace, comme, la plupart du temps, ce sont les mères qui s’occupent des enfants autistes (et nettement moins souvent les pères, c’est vrai, il y a des exceptions, tu l’auras compris entre mes lignes), c’est un argument très populaire.

    La guerre entre le comportementalisme et la psychanalyse est une chose incroyablement étrange, c’était, dans les années septante une sorte de joute théorique qui ne faisait de mal à personne et d’une certaine manière la psychanalyse a gagné cette première bataille : au début des années 80, il n’y avait plus grand monde pour soutenir la validité des thérapies courtes.

    Jusqu’à ce que les derniers comportementalistes trouvent un terrain de bataille où ils allaient pouvoir prendre leur revanche : l’autisme.

    Le comportementalisme obtient avec les enfants autistes de très bons résultats — par ailleurs si tu fermes les yeux sur un certain nombre de conduite qui, de mon point de vue, confinent à la maltraitance psychologique —, si tu acceptes que de très bons résultats recouvrent une réalité seulement plaisante en surface, c’est-à-dire une conduite d’automate en codes sociaux, ce qui rend un inestimable service à de nombreux parents qui de fait sont isolés socialement du fait du comportement curieux de leur enfant et nul n’est indemne de ce genre de honte et d’isolement sociaux (j’ai par exemple des souvenirs assez cuisants de situations avec mon fils dont je ne parviens toujours pas à rire dix ans plus tard, ou encore, il est la seule personne que je connaisse au monde qui tire la chasse avant d’aller aux toilettes, et pas après, des fois cela ne sent pas très bon chez moi, par exemple quand je rentre du travail c’est souvent la première chose que je doive faire, tirer la chasse). Naturellement si tu penses pour ton enfant que c’est l’alpha et l’oméga qu’il se tienne à carreau en toutes circonstances (et qu’il tire la chasse après ses besoins), non sans un ton de voix qui ne sera pas sans te rappeler C-3PO, alors le comportementalisme te donnera le sentiment de produire des miracles et le cas de ton enfant viendra grossir le nombre des déclarations de guérison de l’autisme dont se gargarisent les comportementalistes, je ne sais plus où mais je me souviens avoir lu le chiffre magique de 54,25% (j’imagine que dans le cas présent que ce qui compte c’est la précision au centième près).

    Naturellement si tu as d’autres attentes, des attentes plus chaleureuses, plus humaines et si tu t’entêtes à considérer qu’aussi diminué que soit ton enfant ce dernier demeure un être humain à part entière et qu’en dépit de son handicap, tu dois préserver un espace, si minuscule soit-il, de libre arbitre, alors tu vas vivre la méthode dite A.B.A. comme une façon de penser et voir les choses à la fois problématique et surtout limitée.

    Un des enseignements de la psychanalyse s’agissant de l’autisme est que ce dernier dans le repli extrême sur soi est une réponse du sujet à une angoisse très profonde. Tu auras compris que les comportementalistes font fi entièrement de cette angoisse, ne veulent pas la traiter et ne veulent même pas en entendre parler et je crois que c’est le plus gros reproche que je leur fais, réduire l’individu, le sujet, à la somme de ses comportements et de ses réflexes conditionnés.

    Déplaçons (et simplifions) un moment le débat. Le comportementalisme est de plus en plus en vogue sur le traitement des Troubles Obsessionnels du Comportement. Une personne par exemple a le besoin compulsif de se laver les mains soixante fois par jour, une cure comportementaliste va permettre à la personne d’associer au fait de se laver les mains soixante fois par jour des pensées négatives qui vont désormais lui servir de garde-fou par rapport à cette pathologie. La personne ne se lave plus soixante fois les mains par jour, du point de vue des comportementalistes cette personne est guérie. Du point de vue psychanalytique ceci n’est pas une guérison, au contraire, c’est un passage inquiétant, là où le sujet avait trouvé le moyen de détourner son angoisse profonde, on lui a retiré ce moyen mais on n’a pas effleuré le problème de son angoisse, il est donc fort probable que le prochain subterfuge que le patient va trouver pour contrecarrer ses effets d’angoisse sera nettement plus fâcheux que de se laver les mains soixante fois par jour, par exemple, étrangler des enfants à la sortie de l’école, évidemment j’exagère, mais c’est pour rendre le propos compréhensible.

    En fait c’est beaucoup une affaire de choix. D’où le titre du billet. Certains parents souhaitent que leurs enfants suivent une scolarité dans le privé, et d’autres, dont je suis, ne veulent surtout pas en entendre parler. Certains parents veulent que leurs enfants soient des pousseurs de citrouilles, d’autres dont, je suis ne veulent surtout pas en entendre parler. Certains parents souhaitent restreindre l’accès à internet pour leurs enfants, et d’autres dont je suis, préfèrent d’autres méthodes d’éducation. Certains parents veulent apprendre à leur fille la couture et la cuisine et à leur garçon le bricolage et un certain goût pour les automobiles, d’autres, dont je suis, trouvent que ce n’est pas une très bonne idée. Certains parents d’enfants autistes souhaitent lutter contre l’autisme de leur enfant en en combattant les symptômes à l’aide de la méthode A.B.A., d’autres, dont je suis, ne veulent pas en entendre parler, et souhaitent au contraire confier les soins de leur enfant à un thérapeute d’une toute autre obédience.

    Mais que l’on confie son enfant autiste à une école de pensée ou à une autre, n’empêche pas, vraiment pas, ne doit pas empêcher, de rester critique vis-à-vis de cette école de pensée. Pour te donner un exemple, je m’excuse d’avoir à utiliser celui de mon fils, mais allons-y : depuis fin 2003, il a connu deux psychologues, trois pédopsychiatres, six orthophonistes, un psychomotricien, un éducateur, un ostéopathe, un médecin traitant, une très belle collection d’Auxiliaires de Vie Scolaire, parmi lesquels se cachait une psychologue algérienne dont le diplôme algérien n’était pas reconnu en France et une autre encore, Algérienne également, qui avait largement le niveau d’éducatrice, elle se formait pour cela, tu te doutes bien que pour avoir connu un tel parcours, il y a eu à un moment ou à un autre des crises de confiance, des démissions, que sais-je ?

    J’ai une amie psychanalyste qui, sur la question de l’autisme, singulièrement, mais pas uniquement sur celle-là, a tendance à penser que l’école de pensée des personnes qui interviennent auprès des patients importe nettement moins que la valeur intrinsèque de la personne qui intervient, ce qui est logiquement équivalent à dire qu’il vaut mieux une bonne comportementaliste qu’un mauvaise lacanien. La pratique montre que c’est assez vrai. Par exemple, Nathan a connu un éducateur spécialisé qui utilisait des méthodes comportementalistes, ce type était un jeune homme très chouette et même s’il a, de son propre aveu, échoué avec Nathan, il lui a apporté quelques bienfaits.

    Cela fait deux fois dans le fil de cette discussion, et d’une autre, qu’est mentionnée la question de l’évaluation des méthodes, terrain de bataille sur lequel les comportementalistes aimeraient beaucoup emmener les psychanalystes : c’est un peu comme si les All Blacks insistaient pour affronter, au rugby, les quinze meilleurs joueurs d’échecs du monde. Etonnamment les joueurs d’échecs déclinent l’invitation. Comme quoi, ils ne sont pas fous.

    En revanche, dans cette bataille, tu remarqueras sans mal que les comportementalistes veulent la mort des psychanalystes (leur interdiction de soin) tandis que les psychanalystes se moquent pas mal de l’existence des comportementalistes. C’est, à mon sens, une indication très claire, pour moi, de la valeur des uns et des autres.

    De mon point de vue, les armes employées dans cette guerre par les comportementalistes sont consubstantielles de leur école, conditionnement de la pensée, propagande etc…, de leur côté les psychanalystes sont les purs esprits qui continuent de croire en l’émancipation du sujet, même chez leur adversaire.

    Et comme le faisait remarquer @tintin, pendant que cette guéguerre fait rage, les patients et leurs familles souffrent, telles les populations civiles en tant de guerre, et, finalement, n’ont pas d’autres exigences que celle de pouvoir choisir, qu’on leur laisse au moins ça, le choix, la plupart du temps dans une existence qui est essentiellement maillée de contraintes et dans laquelle les choix, sont en fait, peu nombreux. Merci de ne pas nous retirer celui-là, et que le dernier tire la chasse en partant.

    Exercice #49 de Henry Carroll : Photographiez un mensonge

    http://www.desordre.net/photographie/numerique/quotidien/3/selection/121.jpg

    #qui_ca

  • La très discrète publication des aides à la presse au titre de l’année 2015
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12854-la-tres-discrete-publication-des-aides-a-la-presse-au-titre-de-l-an

    Inutile de vous dire que nous, nous n’avons pas de subvention, et comme personne ne fait de don, c’est moi qui paye tout les frais de fonctionement du blog et nous en sommes déjà à -1475 € pour l’année 2016...

    Alors pourquoi est ce que je paye pour tenter de vous informer ? posez vous la question...

    C’est dans un silence médiatique quasiment total que, cette année, le ministère de la Culture et de la Communication a rendu publiques les aides à la presse écrite au titre de l’année 2015, le 3 octobre dernier.

    Traditionnellement, les aides à la presse font les gorges chaudes des journalistes qui examinent avec attention le montant de subsides publiques dont leurs collègues et compétiteurs bénéficient.

    Cette année, cependant, seuls La Croix et les sites spécialisés « Offremedia » et « CB News (...)

  • Revue Projet » Plus vite vers l’#autolimitation ? Contre le négationnisme accélérationniste
    http://www.revue-projet.com/articles/2016-11-arnsperger-plus-vite-vers-l-autolimitation-contre-le-negationn

    Chaque fois que, grâce à une avancée technologique, nous pourrions ralentir, nous accélérons. Cela s’appelle l’effet rebond. Celui-ci signifie qu’un progrès en termes d’efficience à l’unité se traduit souvent par un accroissement du nombre d’unités. Exemple paradigmatique : plus les #technologies de l’information promettent une #libération du temps grâce au raccourcissement des tâches, plus nous accroissons le nombre de tâches à faire en un temps donné. On n’a jamais été aussi débordé et encombré qu’après des décennies de « #progrès » dans la #productivité et l’efficacité[1] ! Qu’est-ce qui, en nous, crée cet appel d’air qui fait qu’une #économie de temps ou de ressources ne conduit quasiment jamais à un #désencombrement ? Pourquoi les #ressources, le temps ou l’espace libérés grâce à une rationalisation semblent-ils devoir être consacrés rapidement à de nouveaux usages encore inédits, engendrant autant sinon davantage de surcharge qu’avant ?

    Historiquement, aucun progrès technologique n’a jamais été mis à profit pour réduire la #consommation totale de ressources, d’espace ou de temps. Les avancées en efficacité ont invariablement servi, ou à permettre à une population donnée une consommation par tête plus élevée ou à rendre un niveau de consommation donné accessible à une population plus importante – et, très souvent, les deux à la fois. Finalement, le progrès technique a principalement servi à extraire, épuiser, occuper et remplir plus rapidement qu’avant nos ressources, nos espaces et nos jours.

    #décroissance

  • Les intox de Manuel Valls sur Clémentine Autain et les Frères musulmans
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/12/16/les-intox-de-manuel-valls-sur-clementine-autain-et-les-freres-musulmans_5050

    Ce n’est pas nouveau, Manuel Valls n’apprécie guère Clémentine Autain. L’élue régionale et figure de la gauche de la gauche est souvent accusée par le PS d’être « islamo-gauchiste », un terme visant une gauche accusée de se compromettre avec les islamistes.

    Mais M. Valls a franchi un nouveau pallier, jeudi 15 décembre sur France Inter, en accusant Mme Autain de « passer des accords avec les Frères musulmans », groupe islamiste actif notamment en Egypte, mais aussi très prosélyte, duquel est proche le théologien Tariq Ramadan, et qui est également lié, en France, à l’Union des organisations islamistes (UOIF).

    Attaquée à nouveau sur le même thème des compromissions avec l’islam radical, mais cette fois par Jean-Marie Le Guen, alors secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement, Mme Autain publiera une nouvelle tribune en avril, dans Le Monde, pour démentir ces accusations une nouvelle fois :

    « Que signifie “islamo-gauchiste” ? Jamais je n’ai défendu le “différentialisme culturel”, je suis profondément universaliste et laïque mais je défends la mixité culturelle, comme une richesse. »

    Le 22 mai, Manuel Valls revient à la charge, évoquant sur Radio J « ces ambiguïtés, avec Les Indigènes de la République, les discussions avec Madame Clémentine Autain et Tariq Ramadan, ambiguïtés entretenues qui forment le terreau de la violence et de la radicalisation ».

    Mme Autain se défend une nouvelle fois devant ces accusations, assurant sur France Info : « Je n’ai jamais de ma vie rencontré Tariq Ramadan, je ne le connais pas ».

    Je trouve assez révélateur que ces machos de la gauche dyslexique s’en prennent à Clémentine Autain.
    #sexisme #femonationalisme #gauche_dyslexique #islamo_gauchsime #racisme #féminisme #calomnie #diffamation #domination_masculine

  • https://feministoclic.olf.site/rocco-medias-histoire-de-fascination

    Le film « Rocco » de Thierry Demaizière et Alban Teurlai est à l’affiche depuis mercredi. Articles, interviews, critiques de films, plateaux télé… pas un média n’a écarté le sujet et la revue de presse semble infinie.

    Oscillant entre rejet et fascination, les journalistes peinent à choisir. Bien sûr, ils évoquent les violences du porno… mais pour mieux les évincer. Une phrase, deux au maximum comme dans l’article du Monde où les réalisateurs précisent « C’est un univers très dur, et quelques images des bleus sur les corps des actrices, de leur fatigue suffisent à en montrer la violence »… avant de très vite passer à autre chose. Car ce n’est pas le sujet. Finalement, le seul objet de ce documentaire comme de tous les articles qui lui sont consacrés reste le même : se concentrer sur ce qui intéresse vraiment, sur ce qui passionne, l’homme.

    Il suffit pour s’en convaincre de voir comment Rocco Siffredi est nommé. « Força du sexe » (Le Point), « l’étalon italien » (Le Monde), « la bête de sexe » (Le Parisien)… les qualificatifs virilistes ne manquent pas. Même Thierry Demaisère parle de « monstre sacré, une sorte de Mike Tyson du porno » (20 Minutes). Pourtant, après deux ans à suivre le personnage, on pouvait espérer un peu plus de recul.

    A chaque article, les chiffres dégoulinent. La taille de son sexe, le nombre de films, de « partenaires »… Et puis le voyeurisme prend la suite : on veut savoir comment il vit ce « métier », son articulation avec sa vie de famille, ce qu’il raconte à ses enfants, sa relation à sa mère… Et qu’elles soient bonnes ou mauvaises, les critiques du film transpirent de la même déception : l’homme fascine et les journalistes auraient adoré que le documentaire leur en révèle plus. Ils sont comme hypnotisés par ce personnage qui concentre à lui seul tous les codes d’une sexualité sexiste, violente et malsaine, construite uniquement sur un rapport de domination.

    D’ailleurs, les journalistes n’arrivent pas à distinguer la violence de la sexualité ni à voir le rapport pathologique que l’homme entretient avec la pornographie. Ils nous parlent d’un homme « enchaîné à ses besoins sexuels » (Huffington Post ), « qui dut errer avec son désir trop grand » (Le Point), « d’addiction au sexe » (Télérama ) ou de sa vie « hanté par le désir » (Paris Match). Or, il ne s’agit nullement de sexe ni de désir mais bien d’un homme addict à la domination et à la violence que génère le porno. Mais de ça, vous n’entendrez rien ou si peu.

    #male_gaze #phallolatrie #domination_masculine #culture_du_viol #malealphisme

    • Et qui pour remettre en cause ses propos ? Le pire reste lors des interviews où l’on veut nous faire croire que le porno, c’est drôle. Ainsi, on se gausse avec l’acteur sur le plateau du Quotidien. Personne pour s’interroger quand il répond à une question sur le respect des femmes par une histoire de gifles. Personnes pour évoquer les coups portés pendant les tournages ou cette mauvaise blague dans le documentaire « le 24, tu tournes avec Rocco, le 25 on t’enterre ». Personne non plus pour lui rappeler qu’il a agressé Florence Foresti et Cécile de Ménibus en direct…

      Et puisqu’il est là, autant tout se permettre. Alors, quand Panayotis Pascot fait un sketch sur une application qui permet, à partir de la photo d’une femme, de retrouver des films pornographiques avec des « actrices » lui ressemblant, pourquoi faudrait-il rappeler à quel point c’est déshumanisant ? Non, il faut rire puisqu’on vous dit que c’est drôle.

      Alors que seul LCI a jugé bon de rappeler que ce documentaire est « un docu complaisant et racoleur qui dégrade l’image de la femme », il semble important de rappeler certaines réalités.

      Le porno n’est pas cool ou mainstream.
      Le porno n’est pas du sexe.
      Le porno n’est pas du cinéma.

      Le porno, c’est de la prostitution filmée, de la violence réelle subie par des femmes et organisée par une industrie destructrice.

      Des documentaires sur la violence de l’industrie pornographique existent. Mais dans une société où la parole est donnée par des hommes essentiellement à leurs pairs, ces films ne reçoivent pas le même écho. Les victimes ne fascinent pas les journalistes. Les bourreaux, oui.

      Le 25 novembre, nous demandions aux journalistes de mieux traiter des violences faites aux femmes. La médiatisation du film « Rocco » montre l’ampleur du chemin qu’il reste à parcourir : il semble que pour certains journalistes, la première étape à franchir ne soit pas de mieux parler des violences mais déjà de les identifier. Et ne plus être dans le camp des agresseurs.

  • La géométrie algébrique, l’étincelant monde de Claire Voisin

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/12/12/la-geometrie-algebrique-l-etincelant-monde-de-claire-voisin_5047653_1650684.

    Pour cette chercheuse sans concession, qui reçoit cette année la Médaille d’or du CNRS, rien ne peut égaler la beauté des objets mathématiques.

    Je suis Claire Voisin et je démontre des théorèmes. » Voici, comment, sobrement, se définit la récipiendaire de la dernière Médaille d’or du CNRS, qui lui sera remise le 14 décembre. Cette mathématicienne de 54 ans est aussi, depuis cette année, professeure au Collège de France, auprès de ses collègues Alain Connes, Pierre-Louis Lions et Gérard Berry.

    « J’étais horrifiée au début », avoue-t-elle. Non à l’idée de rejoindre la prestigieuse institution, mais à celle de quitter le CNRS, autre lieu ­d’excellence, uniquement consacré à la recherche. « Une structure protectrice », explique la ­chercheuse, qui livre des ­confessions ­rares sur son travail quotidien. « Souvent, en maths, on ­souffre. Trouver des idées est difficile. On a les problèmes en tête, mais on cherche le fil pour commencer. A cela s’ajoutent les difficultés ­techniques à contourner », décrit Claire Voisin, qui dit même avoir déjà été « aux trois quarts » dans un demi-désespoir. « Mais parfois, on a aussi un sentiment de triomphe ! »

    Le « parfois » est en fait assez fréquent chez elle, comme en témoignent les récompenses reçues : prix de la Société européenne de ­mathématiques en 1992, prix de la fondation Clay en 2008, ainsi qu’une conférence plénière en 2010 au Congrès international quadriennal de mathématiques. Distinctions auxquelles s’ajoutent les Médailles de bronze, puis d’argent du CNRS. « Claire est une étoile internationale en maths », souligne Leila Schneps, amie de trente ans, chercheuse à l’Institut de mathématiques de Jussieu et traductrice en anglais d’un livre référence de sa collègue (Hodge Theory and Complex Algebraic Geometry, 2007).

    « Elle associe une grande créativité, en sortant des sentiers battus, et une grande technique, en n’hésitant pas à mettre les mains dans le cambouis quand il faut », résume Arnaud Beauville, professeur émérite à l’université de Nice et ­directeur de la thèse de cette étudiante brillante, entrée à l’Ecole normale supérieure de Sèvres en 1981. « Elle est généreuse dans ses idées. Elle a une grande culture mathématique et ­connaît beaucoup d’exemples qu’elle partage avec étudiants et collaborateurs », apprécie l’un de ses anciens étudiants en thèse, François Charles, aujourd’hui professeur à l’université Paris-Sud. Il souligne aussi son « exigence », ­envers elle-même et ses étudiants.
    Preuve par l’exemple. Lorsque nous la rencontrons dans son nouveau bureau encore vide du Collège de France, elle vient de corriger la version écrite de sa leçon inaugurale du 2 juin, car il manque «  : » dans une phrase. « Un énoncé mathématique est économique, on ne peut remplacer un mot par un autre », tranche-t-elle. « Comme son livre, Claire est complète, ­efficace et sévère », décrit Leila Schneps. « Ça ne fait pas de prisonniers », complète Arnaud Beauville en reprenant les mots d’un critique anglophone de ce livre, pour souligner l’absence de concessions de l’auteure.

    Claire Voisin excelle dans une branche très abstraite des mathématiques, la géométrie ­algébrique. Comme le nom l’indique, il s’agit d’étudier des formes (la géométrie) décrite par des opérations et des équations (l’algèbre). Ainsi, un cercle peut soit se dessiner, soit se décrire comme le lieu des points tels que x2 + y2 = 1. Selon les problèmes, se placer dans un formalisme ou dans l’autre peut simplifier la tâche. Bien sûr, très vite, cela se complique. Les équations sont des polynômes avec des puissances plus grandes que 2 et avec des coefficients qui peuvent être complexes (un « pays » où un nombre au carré peut être négatif). Les surfaces sont appelées « variétés » et peuvent, elles aussi, s’épanouir dans de plus grandes dimensions que les deux ou trois habituelles. Les structures sont des « motifs », les outils des « cohomologies », les coïncidences des « syzygies »…
    La discipline est marquée par l’un des génies des maths, Alexandre Grothendieck, disparu en 2014, et qui est aussi célèbre pour sa rupture avec sa communauté dans les années 1980. Claire Voisin n’en fait pas son unique maître et le juge d’ailleurs trop « mégalo » et « misogyne ». Elle lui préfère, pour le style, Jean-Pierre Serre, Pierre Deligne ou encore Phillip Griffiths.

    Son résultat favori est « d’avoir détruit l’intuition des gens », sourit la chercheuse. Elle a en ­effet démontré qu’une conjecture était fausse ! Beaucoup pensaient qu’en « déformant » une certaine famille de variétés, très générales, on pouvait toujours se ramener à des variétés algébriques, plus « structurées » et plus connues. Eh bien non, mais cela repose sur des subtilités à la saveur réservée aux initiés.

    Alain Connes préfère, lui, mettre en avant un résultat ayant intéressé les physiciens qui se penchent sur la théorie des cordes, un domaine qui tente de dépasser les théories actuelles de physique des particules. Claire Voisin a contribué à jeter des ponts entre des concepts a priori éloignés. « Avec les physiciens, j’avais un peu l’impression de servir à plâtrer les choses et d’être considérée comme subalterne », témoigne la mathématicienne. « Les physiciens traversent le décor. Ils écrivent vite et passent à autre chose, quand nous, nous creusons. On a du mal à discuter », tranche celle qui n’hésite pas à dire qu’elle était nulle en physique à l’école et que ses erreurs « la faisaient éclater de rire ».

    Des objets lumineux

    C’était différent pour les maths, qui l’amusaient. « On ne s’ennuie jamais quand on fait des maths !, explique la chercheuse qui, adolescente, pouvait passer quinze jours de vacances à bûcher des problèmes d’olympiades. Mais je ne pensais pas en faire mon métier, car cela ne me semblait pas assez intellectuel. » Elle ajoute : « C’est très différent aujourd’hui. »

    Elle a été « happée » par ces objets mathématiques, se jetant intensément dans ce monde des variétés algébriques complexes. « On a une vie tellement riche, en maths, que la vie quotidienne fait pâle figure. Notre vie est étincelante. Les ­objets y sont riches, lumineux, d’une beauté ­incroyable. On n’en finit pas de les admirer ! » Et d’enfoncer le clou : « Un groupe est un objet mathématique plus simple à comprendre qu’un composant électronique. Nous connaissons mieux nos objets que la plupart de ceux, réels, autour de nous. »« Claire Voisin connaît personnellement toutes les variétés algébriques », résume ironiquement Alain Connes, paraphrasant une boutade célèbre chez ses collègues.

    La chercheuse s’épanouit donc dans ces espaces étranges. Elle tourne même autour d’un problème mis à prix à 1 million de dollars par la fondation Clay. Cette conjecture dite « de Hodge » est une proposition dont on ne sait même pas si elle est vraie. Il y est question d’une structure cachée des variétés. « Ce qui compte, c’est la profondeur d’un énoncé, pas qu’il soit vrai ou faux », note la chercheuse, qui a démontré pas mal de conjectures autour de ce haut sommet de sa discipline. « Je n’aime pas trop l’idée de mettre à prix des énoncés. Les lire est déjà intéressant en soi. On sent qu’ils appellent une théorie, qu’ils structurent les maths », indique-t-elle, décrivant là l’un des moteurs de sa discipline.

    Malgré l’intensité dans le travail et la difficulté de la tâche, Claire Voisin n’est pas hors du monde. Elle a élevé cinq enfants avec son mari, Jean-Michel Coron, également mathématicien et qui a rejoint son épouse sur les bancs de l’Académie des sciences en 2014. Elle s’est mise à la musique pour les accompagner et partage avec ses filles ses impressions de lecture.

    Sur sa position de femme, académicienne, professeure ou mathématicienne, elle s’énerve un peu, avec son ton direct caractéristique, comme dans un courrier au Monde en 2014 : « Je souhaite que mon statut de femme, qui me plaît beaucoup, reste du domaine privé. » Elle ­reconnaît tout de même qu’il faudrait agir en amont du laboratoire, dans les formations, pour corriger des déséquilibres.

    Elle s’évade aussi par les conférences, l’édition et la relecture d’articles, l’encadrement de thésards… L’enseignement, en revanche, lui a toujours fait peur ; elle reconnaît même avoir « perdu » les étudiants, sans doute car trop « exigeante ». Mais pour ses cours au Collège de France, elle est moins stressée, car elle a du temps pour expliquer avec rigueur ses idées. Juste un risque à éviter, « le danger de se parer des plumes de paon en entrant dans cette institution. Ma hantise était de tomber dans les mondanités », dit-elle. Sans concession.

  • Pisa, la France, les sciences : ne pas se tromper de problème
    https://blogs.mediapart.fr/samy-johsua/blog/071216/pisa-la-france-les-sciences-ne-pas-se-tromper-de-probleme

    Existe-t-il un autre domaine que l’#éducation où ce que produit une officine de la très libérale OCDE serait repris sans hésitation ? En ce qui concerne les #sciences, #Pisa donne les USA à égalité avec la France. Or, selon une enquête rapportée par Le Monde[2], « Un quart des Américains (26 %) ignorent que la Terre tourne autour du Soleil et plus de la moitié (52 %) ne savent pas que l’homme a évolué à partir d’espèces précédentes d’animaux. …

    article de samy johsua

  • J’emmerde les crevards du covoiturage

    Hier soir, je demande à réserver une place dans une voiture et je donne mon numéro de carte bleue. Ce matin, je vois que le gars est passé tôt voir ces messages, donc il a bien vu ma demande mais je reçois un refus du site, le crevard n’a pas voulu de moi dans sa voiture, c’est la première fois que je me fais jeter et je ne suis pas contente du tout.
    Je suis super bien notée pourtant, j’y suis depuis le début, je ne comprends pas cette politique de merde d’exclusion.

    Du coup, je tente une dernière fois ma chance avec le même

    Bonjour XXX, j’ai envoyé une demande hier et il semble qu’elle ait été refusée. Peux-tu me dire quels sont tes critères pour tes co voyageurs. Je vais faire me présenter un peu plus si tu veux bien je suis une wonder woman avec des pouvoirs de persuasion et des capacités de transformation hors norme, me rencontrer t’aménera bonheur et fortune pour toi et toute ta famille. Je sais aussi plus prosaïquement changer une roue et réparer les moteurs diesel. J’espère ta réponse positive, à la tienne !

    2 minutes après, le site me bloque

    Votre question publique ci-dessous ne correspond pas à notre charte. Notre équipe Relations membres n’a donc pas été en mesure de la valider.

    Votre message ne doit pas contenir l’un des éléments suivants :

    un numéro de téléphone (celui-ci est transmis à votre covoitureur une fois la réservation confirmée)
    des informations personnelles (un e-mail, votre adresse postale ou votre nom de famille)
    une négociation de prix
    un contenu sans rapport avec le trajet
    un contenu agressif ou insultant
    le nom d’un autre site internet
    une demande visant à faire transporter un animal ou un objet non accompagné

    OK, faut faire plus subtil ? le gars semble ne prendre dans sa voiture que de la jeunesse, mais bien sur il n’a pas de critères, tout ce fait au feeling (j’y crois) et il refuse de répondre de nouveau. Je commence à comprendre que c’est sus aux vieilles peaux comme moi, bien bien, hé bien dans ce cas, allons y gaiement !

    A (xxx)
    Bonjour XXX,
    quels sont tes critères pour tes covoitureurs ? Merci
    Aujourd’hui à 12:54

    XXX (xxx)
    Bonjour A,
    J’en ai pas spécialement !!?? Je marche au feeling.
    Aujourd’hui à 12:59

    A (xxx)
    est-ce que je peux réserver ce trajet FROMZZZ TOWWW avec toi ?
    Aujourd’hui à 13:15

    ici un grand blanc, le gars ne répond plus du tout

    A (xxx)
    Je voudrais transporter ma vieille chatte malade chez le vétérinaire à TOWWW, est-ce que vous acceptez les animaux ?
    Aujourd’hui à 13:40

    XXX (xxx)
    Non, désolé A. Je ne transporte pas d’animaux.
    Merci. XXX.
    Aujourd’hui à 14:19

    Ah ben tiens, là il me répond …

    #sus_aux_crevards #ma_vieille_chatte_malade te pisse à la raie (merci seenthis ça fait du bien de ne pas se censurer) #insultes #bienséance #covoiturage #collector

    @tetue

    • Ah ! ça me fera plaisir de te rencontrer @philippe_de_jonckheere je serai sur Paname du 14 au 27
      Et pour ce qui est de ma vieille chatte malade, elle va beaucoup mieux et va prendre l’avion avec moi et mon couteau AR pour pile poil le même prix que le covoit … le covoiturage commercial est ce qu’on appelle une #écolognominie

    • Si ça peux te rassurer @touti sache qu’il n’y a pas que de la « vieillophobie » sur les sites de covoiturage : j’ai réservé pour ma fille (ado) auprès d’une jeune femme qui après avoir accepté le deal m’a annoncé qu’elle changeait d’horaire (+2 h.) donc j’annule ... et la je m’aperçois qu’elle a ensuite accepté un autre passager ... à l’horaire initial !
      Et les modérateurs du site auprès duquel je me suis plaint, n’y ont rien trouvé à redire.
      Le « feeling » c’est de la « gueule-du-client-philie » et surtout du « tout-pour-ma-gueule » peu importe l’engagement , la parole
      donnée.

    • Je n’ai jamais testé les sites de « co-voiturage » mais je prends régulièrement des auto-stoppeurs gratuitement (pour la conversation, pour l’aventure, pour l’exotisme et pour le karma vu comme j’ai toujours de la chance en stop)... Mon seul critère est la tête du client... Comment peut-il en être autrement pour sélectionner quelqu’un à qui on cohabitera quelques moments dans une certaine intimité ?

      Bon, évidemment si c’était un service commercial ce serait différent - dans ce cas la discrimination est exclue... Peut-être que le problème de ces sites de « co-voiturage » est de ne pas être parvenu à décider s’ils sont des sites d’entraide ou des services commerciaux... Et peut-être que le flou est délibérément entretenu...

    • Oui mais non @liotier, quand tu acceptes que ta voiture devienne un lieu de commercialisation, tu n’as pas a refuser le client, point barre, c’est la loi du commerce.
      J’ai fini par détester vraiment le covoiturage sur balalabala, parce qu’il voudraient faire oublier que l’autostop existait avant internet et faire croire qu’ils sont des inventeurs et des écologistes (nan mais ho). Mon cul. Jamais au grand jamais je n’ai vu d’auto stoppeur devenu conducteur refuser de s’arrêter pour rendre service à son tour. Celui ou celle qui est resté une journée entière sur le bas côté sait ce qu’il doit à ceux ou celles qui s’arrêtèrent pour elle ou lui.
      Toute rencontre est un risque, celui d’être déçu, mais aussi tout manque de risque me fait maudire les biens pensants xénophobes de tout acabit, le pas comme moi, je suis différente, comme tout le monde, et je le revendique fièrement. Vieille, moche, lepreuse ou pauvres j’emmerde les covoitures du nouveau businesse, définitivement.

      Mais aussi … je crois que nous assistons à l’avènement d’un monde qui se rassure d’un entre-soi dangereux. Sur Rbbn j’ai également été refusé 4 fois de suite sans en connaitre la raison, ma photo ? mon age ? je revendique l’exclusion parce que je m’en fous mais d’un point de vue politique, c’est désespérant, vraiment, je suis chagrin. J’entrevoie juste ce que doivent vivre ceux qui sont de couleur ou les handicapés et « les pas comme nous » de ce nouveau monde aux critères débiles jeune et gagnant totalement autocentré.

    • Tout à fait... D’ailleurs AirBNB je n’essaie même plus : avec cinq enfants c’est absolument sans espoir...

      Le « sharewashing » ne trompe plus personne... Je suis convaincu qu’un service commercial doit être réglementé en tant que tel - et par exemple que les règles de non-discrimination de la clientèle doivent s’appliquer, tout comme la fiscalité... C’est vrai pour Uber vs. Taxi, AirBNB vs. hotels, Blablacar vs. transporteurs... Etc.

  • « En dix minutes, Hanouna vient piétiner tout notre travail » - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2016/12/03/dix-minutes-hanouna-vient-pietiner-tout-travail-265812

    ette semaine, un comédien, Grég Allaeys, a pété un câble contre Cyril Hanouna. Sa lettre ouverte publiée sur Facebook interpelle l’animateur de « Touche pas à mon poste ! » sur les conséquences de ses émissions sur les ados. Il écrit :

    « L’un des sujets récurrents sur lequel nous sommes appelés à intervenir, c’est celui du harcèlement. Ces humiliations répétées, cette petite torture psychologique, cette stigmatisation des individus perçus comme “faibles”, ou pour une couleur de peau, de cheveux, une corpulence, une origine ou une confession. Cette violence verbale ou physique qui, au mieux, peut foutre en l’air une scolarité et, au pire, pousser un scolaire à se foutre en l’air. [...] NON, humilier quelqu’un même “pour rire” ce n’est pas normal. »

    Certaines manifestations de « cette violence verbale ou physique » sont peut-être parvenues jusqu’à vous. Dans cette émission, on peut embrasser une invitée sur les seins, mettre des spaghettis dans le slip d’un chroniqueur, le rabaisser continuellement, etc.

    Grég Allaeys, qui intervient parfois dans des collèges, écrit :

    « Et nous, comme les néons, nous sommes usés et fatigués de constater que tout le travail de fond que nous faisons est sapé par un individu qui n’a peut-être pas conscience que, ce qu’il fait en direct dans son studio parisien, a des conséquences directes dans les cours de recrée et sur les vies des enfants.

    Parce que les “harceleurs” en culotte courte nous font les mêmes réponses que toi, adulte mature : “c’est pour rire”. La même réponse que ceux qui ont poussé cette gamine au suicide ou cet autre enfant à s’immoler par le feu. »

    #harcèlement #humiliation

  • Pour ses adversaires, Emmanuel Macron est « le candidat des médias » qui « n’a rien démontré »
    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2016/11/16/pour-ses-adversaires-emmanuel-macron-est-le-candidat-des-medias-qui-n-a-rien

    Je ne sais pas s’il est le #candidat_des_médias (A. Montebourg) ou de l’#élite_mondialisée (L. Wauquiez), mais ce qui est sûr c’est que, contrairement à ce que dit F. Fillon, E. Macron a fait ses preuves auprès du patronat français.


    Jacques Attali et Emmanuel Macron, lors de la première réunion de la commission Attali, en septembre 2007
    HALEY/SIPA

    Je suis toujours surpris de voir que les "médias", justement, ne rappelle jamais le point clé de son parcours. Il ne sort pas de nulle part comme tout le laisse à penser, il sort de la #Commission_pour_la_libération_de_la_croissance_française ou #Commission_Attali dont il a été le rapporteur général adjoint. C’est là qu’il a démontré à cette élite économique cooptée sa capacité à entendre les propositions du patronat, à les reformuler et à les emballer dans le langage de la #Réforme (qui plait tant aux médias) dans le rapport de ladite commission, morceau de bravoure tellement oublié qu’on ne s’apercevra même pas que c’est à peu de chose près le fameux "programme" d’E. Macron que tout le monde cherche partout…

    Ayant bien mérité, il a été recruté chez Rotschild et, ne pouvant plus être rapporteur, a été nommé membre à part entière de la commission.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_pour_la_libération_de_la_croissance_française

    (photo récupérée sur le site de Rue89
    Au fait, il faisait quoi chez Rothschild, Emmanuel Macron ?
    http://rue89.nouvelobs.com/2016/08/30/fait-faisait-quoi-chez-rothschild-emmanuel-macron-254442 )

    • Macron candidat à la présidentielle : des propositions mélangeant gauche, droite, neuf et vieux
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/11/10/les-propositions-d-emmanuel-macron-melangent-gauche-droite-neuf-et-vieux_502

      L’ancien ministre de l’économie avait présenté le 10 novembre, dans L’Obs, des propositions présentées comme le cœur de son programme présidentiel.

      Sur les 7 propositions analysées par les Décodeurs du Monde, 5 figurent telles quelles ou sous une forme proche dans le rapport de la Commission Attali.

      1. Adapter la durée du travail en fonction de l’âge
      7. La retraite à la carte

      DÉCISION 133 Permettre à chacun de retarder, s’il le désire, son départ à la retraite.
      Une fois la durée minimale de cotisation acquise, il faut laisser à chacun le choix du moment de son départ à la retraite. […] Cela suppose que les entreprises ouvrent la possibilité d’avoir des horaires aménagés à partir d’un certain âge sur le modèle des quatre cinquièmes déjà pratiqués, voire du mi-temps.

      2. Le droit au chômage en cas de démission

      DÉCISION 145 Créer un troisième mode de rupture du contrat : la rupture à l’amiable
      […] La rupture ouvrira un droit aux allocations du régime d’assurance chômage.

      5. Plus d’« autonomie pédagogique » pour les établissements scolaires

      DÉCISION 4 Accorder plus d’autonomie aux établissements primaires et secondaires.
      […] Cette autonomie permettrait aussi, en motivant les enseignants, d’encourager la nouveauté en matière de réussite scolaire, alors que le pilotage actuel des enseignements, trop centralisé et tatillon, leur ôte beaucoup de possibilités de s’approprier leurs cours et d’adapter la pédagogie aux besoins spécifiques des élèves.

      6. Réformer la carte scolaire

      DÉCISION 6 Permettre aux parents de choisir librement le lieu de scolarisation de leurs enfants.

      Sont donc nouveaux les points suivants
      3. La nationalisation de l’Unedic
      4. Le droit au chômage pour les travailleurs indépendants

      Rapport de la Commission pour la libération de la croissance française
      http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/084000041.pdf

    • L’éditorialiste du Monde déclare sa flamme.
      Mais sans trop d’illusions (je commence par la fin…)

      Les trois paris d’Emmanuel Macron
      http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/11/17/les-trois-paris-de-macron_5032753_3232.html

      Enfin, sa réussite suppose que les Français soient prêts à oublier leur aigre morosité actuelle et à se laisser convaincre par le désir d’avenir qu’il propose. Le moins qu’on puisse dire est que ce n’est pas gagné.

      Et poursuis par le début qui vient brillamment confirmer mon analyse sur le point aveugle de la carrière du héros.

      Les trois paris d’Emmanuel Macron
      http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/11/17/les-trois-paris-de-macron_5032753_3232.html

      Editorial du « Monde ». Depuis ses premiers pas en politique voici moins de cinq ans, d’abord dans la coulisse élyséenne puis en pleine lumière, Emmanuel Macron a eu deux professeurs : François Hollande, Sisyphe heureux cachant sous un inaltérable sourire une détermination à toute épreuve ; Manuel Valls et ses audaces transgressives soigneusement calculées. Bon élève, il en a parfaitement retenu les leçons. Excellent élève, il entend dépasser ses maîtres.

      Aussi, et pour donner un coup de main aux hagiographes futurs, je leur propose de commencer ainsi.

      Ce siècle avait sept ans ! Sarko chassait Chirac,
      Déjà NapoMacron perçait sous notre énarque.
      Et du jeune inspecteur, déjà, par maint endroit,
      Les mâles traits du sauveur brisaient le masque étroit.

  • Enregistrement sonore de la conférence « La 3° ligne de métro en débat »
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article826

    La troisième ligne de métro est un sujet tellement polémique que l’Etat a constitué une Commission particulière du Débat Public sur ce sujet qui, pendant 3 mois, collecte les avis des citoyens.lire ici Nous avons sollicité l’AUTATE dont la démarche nous intéresse pour ouvrir cette première discussion , hors des sentiers officiels. AUTATE - Association des Usagers des Transports de l’Agglomération Toulousaine et de ses Environs - lire (...)

    Ecologie & Politique

    #Ecologie_&_Politique
    « https://metroligne3toulouse.debatpublic.fr »
    « http://autate.fr/site »

  • http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion4134.asp

    Invite le Gouvernement français à interdire, sur le plan légal, la pratique du packing sur les personnes autistes et toute autre pratique assimilable à de la maltraitance ;

    Invite le Gouvernement français à faire reconnaître sans aucune réserve et officiellement, par la Fédération française de psychiatrie, les recommandations de bonnes pratiques de la HAS et de l’ANESM afin qu’elle renonce officiellement au packing, à la psychanalyse et à toutes les approches maltraitantes ;

    Invite le Gouvernement français à faire systématiquement engager la responsabilité pénale des professionnels de santé qui s’opposent aux avancées scientifiques et commettent des erreurs médicales en matière d’autisme conformément à l’article L. 1142-1 du code de santé publique ;

    Invite le Gouvernement français à fermement condamner et interdire les pratiques psychanalytiques sous toutes leurs formes, dans la prise en charge de l’autisme car n’étant pas recommandées par la HAS

    Un bon comportementaliste est un comportementaliste mort.

    Je vais m’isoler un peu, regarder plusieurs fois de suite cette vidéo https://vimeo.com/172944901

    du camarade @l_l_de_mars, je suis anéanti.

  • Les réserves de l’Aéroport de Toulouse vont être dilapidées
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article815

    Un article de Laurent Mauduit, paru dans Médiaprt le 17 octobre concernant l’aéroport de Toulouse Blagnac Avec la complicité active de l’État, les actionnaires chinois de l’Aéroport de Toulouse- Blagnac récemment privatisé vont se servir jeudi un dividende exceptionnel de 15 millions d’euros. Une conséquence du pacte d’actionnaires secret passé par Emmanuel Macron avec ces investisseurs. « 

    #Fondation_Copernic_31

    http://universitepopulairetoulouse.fr/IMG/pdf/article_650533.pdf

  • Mon bureau est à 50 mètres d’une station de tramway et bien j’en ai marrrrrreee, et voila pourquoi. Depuis 3 mois, tout les quarts d’heure du matin au soir, se déclenche un haut parleur qui hurle distinctement ce message :

    Votre attention s’il vous plait, par précaution ne laissez pas vos bagages et objets personnels sans surveillance, prévenez le personnel Tisséo en cas de découverte d’un objet abandonné ou suspect. Merci de votre concours.

    Cette bande préenregistrée avec un bon gars du pays à l’accent toulousain nous change des messages lus par des robots suaves. Sauf qu’avec une journée de 10 heures, je l’entends 40 fois par jour, 250 fois par semaine, 1000 fois par mois, ça fait 3001 fois que je l’entends ce message, j’ai des boules quiès pour bosser, mais ça résonne encore dans mon crâne comme une publicité, ça me dévore le cerveau comme la mère Denis une copine parti en retraite dans le fin fond de la THaïlande résonnait encore dans la jungle deux ans après. Mais qu’est-ce que j’y peux ? qu’est-ce que j’y peux si Dassault vend des avions pour bombarder des gens ? Je vais pas aller prévenir le personnel Tisséo que c’est pas à nous qu’il faut demander de l’aide. Et puis, leur #%$ !! de haut-parleur hyper moderne pourquoi il est pas dirigé vers le quai, pourquoi il faut qu’il gueule son machin anxiogène à tout va ? Y’ pas quelqu’un pour leur dire ? Les gens ont si peur maintenant, il faut les comprendre, ils ne veulent pas être tout seuls à s’angoisser sur l’étranger paquet, ils se font un concours Tisséo pour savoir le meilleur voisin vigilant qui attrapera le gros lot de la frousse. Alors ils vivent avec ça, avant d’aller regarder pino qui alimente leurs orifices déjà malmenés. Et puis, si le monsieur du tramway il est devenu fou à répéter la même chose, lui, on peut pas l’enfermer, alors pourquoi les langues de #§ !°/%*## ne se délieraient pas dans la quartier ? Hein, c’est vrai, vous avez remarqué, on n’est plus chez nous, y’a plus de boulangeries ni de poissonniers. Oui, c’est vrai, ce sont les supermarchés qui se construisent sur les espaces verts en périphérie qui les ont coulés. Ah mais non, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Taisez vous, vous me faites peur.