• Mobilisation pour Gaza : un débat interne « dur » et avec « beaucoup d’émotion » jeudi matin à Sciences Po Paris
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/02/mobilisation-pour-gaza-un-debat-interne-dur-et-avec-beaucoup-d-emotion-jeudi

    L’administrateur provisoire a reconnu avoir « pris des positions assez fermes sur certains sujets », en refusant « très clairement la création d’un groupe de travail qui était proposé par certains étudiants pour investiguer [les] relations [de l’école] avec les universités israéliennes ».

    « Après un début où les débats étaient apaisés, la tension est montée à la fin », a témoigné auprès de l’Agence France-Presse Hugo, 22 ans, étudiant en master à Sciences Po, pour qui « la principale information est le refus du directeur de créer un groupe de travail pour réévaluer les partenariats de Sciences Po ».

    Aucune justification n’est apporté pour cette décision, qui n’est en fait que l’application de la position politique de la ministre et donc du gouvernement, qui enterre le principe d’une autonomie de la gouvernance des universités :

    Sur la demande des étudiants d’interroger les « partenariats de l’école avec les universités et organisations soutenant l’Etat d’Israël », la ministre de l’enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a répété, jeudi matin, qu’il était « hors de question que les universités prennent une position institutionnelle en faveur de telle ou telle revendication dans le conflit en cours au Proche-Orient ».

    La ministre a demandé aux présidents d’université de veiller au « maintien de l’ordre » public, en utilisant « l’étendue la plus complète des pouvoirs » dont ils disposent, notamment en matière de sanctions disciplinaires en cas de troubles ou de recours aux forces de l’ordre, lors d’une intervention en visioconférence au conseil d’administration de France Universités.

    #Gaza #génocide_plausible_en_cours #aveuglement # et #complicité

    • #Sciences_Po annonce la fermeture vendredi de ses principaux locaux à Paris, après un débat interne qui a débouché sur une nouvelle mobilisation (Publié aujourd’hui à 16h13, modifié à 23h01 [-] republication de l’article du 02 mai 2024 à 11h42)
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/02/mobilisation-pour-gaza-un-debat-interne-dur-et-avec-beaucoup-d-emotion-jeudi

      (...) Sylvie Retailleau, a répété, jeudi matin, qu’il était « hors de question que les universités prennent une position institutionnelle en faveur de telle ou telle revendication dans le conflit en cours au Proche-Orient ».
      La ministre a demandé aux présidents d’université de veiller au « maintien de l’ordre » public, en utilisant « l’étendue la plus complète des pouvoirs » dont ils disposent, notamment en matière de sanctions disciplinaires en cas de troubles ou de recours aux forces de l’ordre, lors d’une intervention en visioconférence au conseil d’administration de France Universités.

      #Israël #France #élites #politique

    • « La fermeté est et restera totale », a fait savoir Matignon à l’Agence France-Presse (AFP). « S’agissant de la situation dans les établissements, certaines ont pu être réglées par le dialogue. Pour d’autres, des réquisitions par les présidents d’université ont été faites, et les forces de l’ordre sont intervenues immédiatement. Cette fermeté paie : 23 sites perturbés ont été évacués hier », a affirmé la même source à l’AFP, ajoutant, pour Sciences Po Paris, que Gabriel Attal avait « demandé l’intervention dès la réquisition de l’administrateur provisoire ».

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/03/les-forces-de-l-ordre-interviennent-a-sciences-po-paris-et-evacuent-plusieur

      #occupations #police

    • Heureusement, dans son édito du jour, Le Monde jouait à fond son rôle usuel de chien de garde, justifiant à l’avance, avec force sophismes débiles, que Darmanin envoie ses Robocops contre les étudiants qui manifestent contre un génocide.

      Israël-Gaza : une contestation légitime, des dérives inacceptables
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/03/israel-gaza-une-contestation-legitime-des-derives-inacceptables_6231324_3232

      A première vue, ces mouvements évoquent les révoltes estudiantines des années 1960-1970 contre la guerre américaine au Vietnam ou celles qui, un peu plus tard, dénonçaient le régime d’apartheid d’Afrique du Sud. Le parallèle s’arrête cependant assez vite. Les Etats-Unis n’étaient pas visés à domicile par un terrorisme vietnamien, là où Israël riposte aux massacres du 7 octobre 2023. Quant à Yahya Sinouar, le chef du Hamas à Gaza, il est difficilement comparable à Nelson Mandela.

      […]

      Les libertés de réunion et d’expression doivent être défendues, non ces débordements intolérables. Que des étudiants juifs, parce qu’ils s’identifient comme tels, puissent se sentir mal à l’aise, voire en danger, dans une université française ou américaine est inacceptable, quelles que soient leurs positions – en réalité très diverses – sur le conflit.

      […]

      En France, Jean-Luc Mélenchon cherche à exploiter la faiblesse des réactions à la tragédie de Gaza. Mais, en soutenant les appels au « soulèvement » et en attisant la colère des étudiants, le leader de La France insoumise jette de l’huile sur une question inflammable dans un pays qui réunit d’importantes communautés juive et arabe, et fait douter de son sens des responsabilités.

  • A France Inter, journalistes et producteurs s’inquiètent pour leur liberté d’expression
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/05/03/a-france-inter-journalistes-et-producteurs-s-inquietent-pour-leur-liberte-d-

    Alors que plusieurs journalistes travaillant pour les programmes voient leurs collaborations diminuées ou supprimées, la direction de la station amirale de Radio France défend des décisions inspirées, pour certaines, par la nécessité de faire des économies. En interne, l’argument ne convainc pas.

    Par Aude Dassonville

    La directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, dans son bureau de Radio France, à Paris, le 26 septembre 2023. JOEL SAGET / AFP
    Guillaume Meurice serait-il l’arbre qui cache la forêt ? Alors que l’humoriste a révélé, jeudi 2 mai sur X, être convoqué à « un entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire » − qui aura lieu jeudi 16 mai − pouvant aller jusqu’à son licenciement, plusieurs voix de France Inter ont été convoquées, ces derniers jours, pour apprendre que leurs émissions ou chroniques étaient supprimées.

    L’inquiétude et la colère sont telles que la Société des « producteurices » de France Inter (SDPI), officiellement recréée depuis un peu plus d’un mois, et la Société des journalistes (SDJ) de la station se sont réunies en urgence, vendredi 3 mai, en fin de matinée. Entre la rédaction et les programmes, « c’est une union inédite », souligne un participant, qui n’exclut pas une « immense mobilisation ».

    « Nous refusons ce qui nous apparaît comme une atteinte grave au pluralisme de l’antenne de France Inter », revendique notamment leur très long communiqué commun, envoyé vendredi après-midi en interne. La liste des griefs commence par « le signe très inquiétant pour la liberté d’expression » envoyé par la direction avec la convocation de Guillaume Meurice.

    Elle fait suite à l’émission « Le Grand Dimanche Soir » du dimanche 28 avril, dans laquelle l’humoriste avait répété sa boutade polémique sur le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou (qualifié de « sorte de nazi, mais sans prépuce ») ; il avait alors ironisé sur ce qu’il appelait « la première blague autorisée par la loi française ».

    « L’effet d’un coup de massue »
    Sa consœur, Charline Vanhoenacker, présidente de la SDPI, « ne comprend pas comment une telle décision a pu être prise », alors que les plaintes qui avaient été déposées contre M. Meurice viennent d’être classées sans suite par la justice, indique un proche. Selon lui, elle serait « très remontée », mais aussi « inquiète pour le métier de journaliste et de l’humour politique », et même « pour l’avenir des médias en France ».

    « La convocation de Guillaume nous a d’autant plus fait l’effet d’un coup de massue que les modifications de la grille pour [2025], qui nous arrivaient au fil de l’eau depuis quelques jours, nous inquiétaient déjà beaucoup », raconte la productrice d’une émission récurrente. A la rentrée, en effet, les auditeurs n’entendront plus les portraits que Charlotte Perry dressait chaque samedi (à 23 h 50) dans « Des Vies françaises », pas plus que les reportages sur l’actualité des luttes et mobilisations sociales « C’est bientôt demain », d’Antoine Chao (diffusés le dimanche à 14 h 40), les chroniques « Le Jour où », qu’Anaëlle Verzaux délivrait chaque vendredi dans l’émission « La Terre au carré » (elle conserve sa collaboration d’« On n’arrête pas l’éco », émission du samedi matin), ou encore les grands formats mensuels de Giv Anquetil pour l’émission de Mathieu Vidard.

    S’ils se sont entendu notifier la fin de ces collaborations pour des raisons économiques, la direction de la station préfère évoquer un « souci de lisibilité de la grille », pour les deux premiers formats notamment. « Tous ces rendez-vous constituent pour nous l’identité de France Inter, reprennent la SDPI et la SDJ. Ils portent les valeurs du service public, de liberté d’expression, de pluralisme auxquels nous sommes toutes et tous très attaché.e.s, et répondent à la mission d’une radio d’offre, qualitative et exigeante ».

    Les quatre journalistes ont en commun d’avoir été formés à l’école du reportage radiophonique qu’était « Là-bas si j’y suis », l’emblématique émission des luttes sociales présentée, vingt-cinq ans durant, par Daniel Mermet. « Depuis la fin de Là-bas, en 2014, ces voix, plutôt de gauche, ont été progressivement invisibilisées, fragilisées, regrette un producteur sous couvert d’anonymat. Cette fois, c’est le coup de grâce. »

    « Gommer les aspérités »
    A la direction de France Inter, on admet une « concomitance » et « un effet de sens », mais aucune volonté de solder un quelconque héritage. « Avec eux, c’est une culture du son radiophonique qui va disparaître », insiste pourtant l’un de leurs collègues, tandis qu’un troisième, fier de ces reportages qui donnent « une voix aux sans-voix », fustige une volonté « de gommer les aspérités, ce retour au réel pas suffisamment en ligne avec les interviews de ministres » diffusées ailleurs sur l’antenne.

    C’est Adèle Van Reeth, la directrice de France Inter, qui leur a signifié la fin de ces collaborations, alors que le directeur des programmes depuis 2017, Yann Chouquet, venait de rejoindre France Bleu et que son successeur, Jonathan Curiel, recruté chez M6 en mars, n’était pas encore entré en fonctions. Le droit du travail impose en effet de signifier la fin des collaborations deux mois en amont, soit, en l’occurrence, avant le 30 avril.

    Mais le couperet ne s’arrête pas là. « Je confirme que ma chronique quotidienne dans La Terre au carré disparaît, et que cette décision n’est pas mon choix », reconnaît Camille Crosnier, l’adjointe au producteur Mathieu Vidard – par ailleurs présentatrice des « P’tits Bateaux », chaque jour à 20 h 05. Ce rendez-vous, consacré à l’actualité de la planète, va d’ailleurs être complètement remodelé, jusqu’à probablement changer de nom.

    « Comment justifier une telle décision à un moment où les préoccupations environnementales n’ont jamais été si importantes », s’insurgent les deux sociétés de personnels. « Mathieu Vidard souhaite faire évoluer son émission vers davantage de récits écologiques et scientifiques », assure un porte-parole de France Inter, pour qui il devenait nécessaire de mettre un terme à l’« éco-anxiété » dont souffriraient plusieurs personnes de l’équipe. Contacté, le producteur préfère garder le silence.

    « Sentiment de gâchis »
    Cependant, pour l’un de ses confrères et soutiens, l’émission « paie sa liberté d’expression et son engagement ». Les directions de France Inter et de Radio France, condamne-t-il, « tremblent devant les posts de @MediasCitoyens », le compte X anonyme qui a fait de la station publique, jugée trop critique envers le gouvernement, l’une de ses cibles préférées et de « La Terre au carré », qualifiée « d’extrême gauche », son bouc émissaire.

    « Ils ont un pouvoir phénoménal, alors qu’une maison aussi solide que la nôtre ne devrait pas s’en préoccuper, s’emporte-t-il. Parce que des populistes aboient, on envoie le reportage de terrain, l’écologie, et la satire avec Guillaume Meurice, à la poubelle. On fragilise le service public de l’intérieur ». « Le sentiment de gâchis » serait tellement partagé en interne, selon un producteur, qu’une réunion de tous les personnels de la station pourrait se tenir la semaine du 6 mai pour en parler.

    Il pourrait y être question de cette quête d’économies qui touche aussi « Le Grand Dimanche Soir », l’émission accordée à Charline Vanhoenacker et son équipe lorsque, à la même époque en 2023, on apprenait la suppression de « Jusqu’ici tout va bien ». Son budget va être réduit d’un tiers. « L’émission nous coûte l’équivalent de trois quotidiennes, nous indique-t-on à France Inter. Il s’agit de changer quelques séquences qui coûtent particulièrement cher. Mais il y a une vraie volonté pour que l’émission continue. »

    « Supprimer les sketches collectifs de l’émission, c’est la priver de son essence même », s’émeuvent les auteurs du communiqué. « La librairie francophone » d’Emmanuel Kherad, l’émission littéraire où dialoguent, chaque samedi après-midi, auteurs et libraires suisses, belges, canadiens et français, est, elle, bel et bien supprimée. Un autre rendez-vous consacré à la francophonie, porté par une nouvelle voix, pourrait lui être substitué.

    Aude Dassonville

  • Quand Einstein et Arendt dénonçaient le « fascisme » en Israël - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2024/04/30/quand-einstein-et-arendt-denoncaient-le-fascisme-en-israel

    Dès 1948, certains fondateurs d’Israël étaient déjà dénoncés, non seulement comme étant des criminels de guerre, mais aussi comme des fascistes. Un mot lourd de sens, à la sortie immédiate de la Seconde Guerre mondiale, de la part d’une génération qui connait dans sa chair le sens de la barbarie, au lendemain de la Shoah. L’usage du terme “fascisme” est encore plus fort puisqu’il est utilisé par de grands intellectuels juifs, qui savent parfaitement de quoi ils parlent, notamment Albert Einstein, plus grand physicien du siècle, et Hannah Arendt, spécialiste du totalitarisme.

    En effet, dans une tribune publiée dans le New York Times à la fin de l’année 1948, de grandes figures scientifiques et intellectuelles protestent contre la venue de Menahem Begin aux USA. Cette année là, l’État israélien vient de naître dans le sang des palestiniens et Begin, sioniste de droite qui sera plus tard Premier Ministre d’Israël, vient affirmer son existence politique dans la première puissance occidentale.

    Begin n’est pas n’importe qui : il est non seulement l’un des fondateurs d’Israël, mais il est à l’origine du Likoud, le parti actuellement au pouvoir, celui de Netanyahou. En 1948, tout semble déjà dénoncé clairement dans cette tribune : les idées d’extrême droite, les méthodes « fascistes », le « mysticisme religieux » et le « suprémacisme racial » de ce courant fondateur, qui s’est imposé à la tête d’Israël par la suite. 76 ans après, cette description semble plus vraie que jamais.

    Pourtant, aujourd’hui en France, utiliser les mots signés par Einstein et Arendt pourrait conduire à des poursuites pour « apologie du terrorisme ».

    • Je pense que c’est pour ça, d’entrée de jeu, que la question qui nous a été posée à toustes après le 7 octobre a été : tu condamnes le hamas ? Dit : tu condamnes le hamas ! Nous savons comment Israël a été fondé. Pourtant, la première chose qui te vient à l’esprit après un massacre c’est pas de condamner c’est d’être horrifié, abasourdi. Dans ce cas précis, ce qui m’est venu après c’est la terreur . Terreur de la réponse qui allait être faite par Israël. J’étais loin de penser que ça irait aussi loin. Le cynisme de Netanyahu dans ses allocutions est du haut de gamme, son but tuer tous les Palestiniens. C’est clair il a tous les droits.

    • 1er septembre 2021
      Quand Einstein appelait “fascistes” ceux qui gouvernent Israël depuis 44 ans...
      https://www.legrandsoir.info/quand-einstein-appelait-fascistes-ceux-qui-gouvernent-israel-depuis-44

      (...) Et quid de celui qui a occupé le plus longtemps le poste de premier ministre d’Israël, le président du Likoud Benyamin « Bibi » Netanyahou ? Sort-il lui aussi de la même matrice « fasciste » qui a engendré Begin, Shamir et les autres dirigeants israéliens d’extrême-droite ? Bien que beaucoup plus jeune d’eux, Netanyahou peut afficher des rapports directs et même familiaux avec les tendances les plus extrémistes et carrément fascistes – et plus tard, scissionnistes – du sionisme « Révisionniste » déjà très droitier, inspiré, fondé et dirigé par Ze’ev Jabotinsky il y a un siècle. En effet, le père de « Bibi », qui a servi de secrétaire de Jabotinsky, a suivi Abba Ahimeir quand celui-ci est entré en conflit avec Jabotinsky qui a rejeté sa proposition de devenir un... Mussolini juif a la tête d’un parti sioniste clairement fasciste (3). Étroit collaborateur de cet idéologue et théoricien fasciste, le père de « Bibi » a dirigé les publications de l’organisation de Ahimeir, lequel a noué des liens assez étroits avec l’Italie fasciste de Mussolini mais il n’a jamais réussi la même chose avec l’Allemagne nazie bien qu’il n’ait pas hésité à faire l’éloge d’ Hitler en 1933 !

      Bien qu’il n’ait jamais eu une importante base populaire, Ahimeir a influencé directement ou indirectement ceux qui ont façonné l’Israël actuel. Ce n’était pas seulement que son culte de la violence la plus brute, son extrême nationalisme et ses théories racistes aient imprégné des organisations comme l’Irgoun de Menahem Begin. C’est que le fondateur de l’organisation Stern a été son « enfant spirituel », comme d’ailleurs l’était aussi son chef militaire, le futur premier ministre d’Israël Yitzhak Shamir. C’est que Benzion Netanyahou, qui a été « élève » et étroit collaborateur de Ahimeir, a influencé comme nul autre son fils Benyamin. Et peut être pas seulement son fils mais aussi le fils de son fils, son tristement célèbre petit-fils Yair Netanyahou qui défraie la chronique par ses scandales, les caricatures antisémites qu’il publie et ses sympathies néofascistes payées en retour par les néofascistes Allemands et Américains qui l’appellent « frère » et le considèrent comme leur héros !
      (...)

      https://seenthis.net/messages/928160
      https://seenthis.net/messages/276721

  • Talia Jane sur X :
    https://twitter.com/taliaotg/status/1785090324399784030

    Palestinian students at Otto von Guericke University in Magdeburg, Germany received an email from the school that they’ve been recategorized as “stateless” due to governmental “changes in the statistical requirements.”

    Germany no longer recognizes Palestinian as a nationality.

    #Allemagne #Palestine #génocidaires

  • Colombie. Le président Gustavo Petro annonce rompre les liens diplomatiques avec Israël
    La rédaction avec AFP -1er mai 2024
    https://www.leprogres.fr/politique/2024/05/01/le-president-gustavo-petro-annonce-rompre-les-liens-diplomatiques-avec-isr

    Le président de la Colombie Gustavo Petro a annoncé mercredi vouloir rompre tout lien diplomatique avec Israël, qualifiant le Premier ministre Benjamin Netanyahou de « génocidaire ».

    « Demain, les relations diplomatiques avec l’État d’Israël seront rompues », a déclaré Gustavo Petro, premier président de gauche de l’histoire de la Colombie, dans un discours prononcé devant ses partisans à Bogota.

    Accusation de génocide

    Gustavo Petro avait déjà le 20 février accusé Israël de commettre un « génocide » des Palestiniens dans la bande de Gaza, exprimant alors sa « pleine solidarité » avec son homologue brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva plongé dans une crise diplomatique pour avoir dressé une comparaison entre l’offensive israélienne et l’extermination des Juifs par les nazis.

    Le Brésil et la Colombie soutiennent la procédure historique intentée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ) à La Haye pour violation présumée de la Convention sur le génocide de 1948.

    Gustavo Petro avait ensuite annoncé suspendre l’achat d’armements fabriqués par Israël, l’un des principaux fournisseurs des forces de sécurité du pays sud-américain, réitérant ses affirmations concernant « un génocide » en cours à Gaza qui « rappelle l’Holocauste même si les puissances mondiales n’aiment pas le reconnaître ».

    #IsraelColombie

  • (352) « J’AI INFILTRÉ LE PLATEAU DE BFM » : LE RÉCIT TERRIBLE D’UN JOURNALISTE INDÉPENDANT
    1 mai 2024
    https://www.youtube.com/watch?v=-CJ8ujwitjc

    Faut-il aller, quand on est porteur d’une pensée alternative, sur les plateaux mainstream et y a-t-il un mode d’emploi, un manuel de combat, pour parvenir à se servir de ce dispositif à la diffusion massive et faire avancer ses idées ? L’invité que reçoit Théophile Kouamouo est un journaliste indépendant, qui travaille notamment pour Le Monde Diplomatique. Journaliste et auteur également de "Rendre les coups, boxe et lutte des classes", paru aux Editions Le Passager Clandestin. Et co-auteur avec Nicolas Framont de “La Guerre des mots Combattre le discours politico-médiatique de la bourgeoisie”.
    Selim Derkaoui a en quelque sorte infiltré une émission en prime time de BFM TV, le “20h Ruquier”, qui n’a pas eu le succès escompté et qui n’existe plus désormais. Et il ressort de ce voyage en terrain hostile avec un article passionnant publié par “Frustration Magazine”, dont il a été il n’y a pas si longtemps le co-rédacteur en chef. Le titre de ce papier ? “« Vous pouvez rejoindre le Hamas si vous voulez » – Mon (éphémère) expérience de chroniqueur sur BFM TV”. C’est l’heure des combats de l’info.

    Lire l’intégralité de l’article de Selim Derkaoui dans Frustration Magazine :
    👉https://www.frustrationmagazine.fr/bf...

  • Sébastien Lecornu appelle entreprises et collectivités au « patriotisme » pour permettre à leurs salariés de devenir réservistes dans l’armée
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/04/18/reserve-militaire-sebastien-lecornu-appelle-entreprises-et-collectivites-au-

    Les employeurs sont invités à signer des conventions de partenariat avec la garde nationale pour faciliter la mobilisation des réservistes des armées.

    Face à la montée des périls, les entreprises doivent permettre à leurs salariés de servir la France. C’est le message délivré par Sébastien Lecornu lors d’un déplacement, mercredi 17 avril, à Guyancourt (Yvelines), à l’occasion de la signature par Renault d’une convention de mise à disposition de réservistes. « La plupart des crises que nous avons à gérer ne sont plus des crises courtes, mais des menaces qui vont nécessiter une capacité à durer dans le temps et donc à relayer les forces », a expliqué le ministre des armées, appelant à « une forme de patriotisme du capitalisme français ».

  • Décret chômage : comment Macron a méthodiquement saccagé vos droits en six ans - Rapports de Force
    https://rapportsdeforce.fr/chomage/decret-chomage-comment-macron-a-methodiquement-saccage-vos-droits-en

    C’est la troisième fois en sept ans que le gouvernement reprend la main sur le régime d’assurance chômage pour le réformer par décret. Cette méthode était jusque-là exceptionnelle puisque conditionnée à l’échec des négociations entre le patronat et les syndicats – avant 2018, la reprise en main de l’assurance chômage par l’État n’avait eu lieu qu’une seule fois, en 1983. « Depuis 2018, on est dans un jeu de dupes : l’État organise l’impossibilité de négocier réellement pour justifier son intervention », explique Claire Vives, sociologue au Centre d’étude de l’emploi et du travail.

    Depuis cette date, même si l’assurance chômage reste, en théorie, un modèle assurantiel paritaire, géré par les représentants des travailleurs et du patronat (ce sont les salariés et les employeurs qui financent en grande partie, par leurs cotisations, l’assurance chômage), il en va tout autrement dans la réalité. De fait, l’État en change les règles à volonté, en se passant de tout contrôle démocratique. Le résultat ? Une régression des droits d’un niveau jamais constaté depuis la création de l’assurance chômage en 1958, avec notamment la baisse de 25 % de la durée d’indemnisation pour tous et toutes, mais aussi la réduction drastique du montant de l’allocation, allant jusqu’à -50% pour les plus exposés.

    Emmanuel Macron n’a pourtant trompé personne. Dès 2017, alors candidat à l’élection présidentielle, il expliquait dans les colonnes du Parisien sa volonté de s’attaquer au paritarisme et de placer l’Unédic (gestionnaire de l’assurance chômage) sous contrôle et sous financement de l’État.

  • « À l’hôpital, des patients meurent tous les jours par erreur » | Matthieu Slisse
    https://www.mediacites.fr/enquete/lyon/2024/04/24/a-lhopital-des-patients-meurent-tous-les-jours-par-erreur-le-cri-dalarme-

    Les erreurs médicamenteuses causent plusieurs centaines de morts chaque année. Loin d’être accidentelle, cette hécatombe doit tout aux défaillances du système de soin. Pharmacien au sein de l’hôpital public lyonnais, Bruno Charpiat lance l’alerte depuis des années. Notre enquête en deux volets lève le voile sur ce scandale sanitaire méconnu. Source : Médiacités

  • Mayotte sur le pied de guerre pour faire face au choléra
    https://sante.lefigaro.fr/social/sante-publique/mayotte-sur-le-pied-de-guerre-pour-faire-face-au-cholera-20240429

    Publié le 29/04/2024
    Alors que 12 pays d’Afrique de l’Est font face à une flambée épidémique incontrôlée depuis de longs mois, la maladie a fini par arriver dans le département français. Pour le moment, 26 cas ont été identifiés.

    Après les Comores, Mayotte. Malgré la barrière de l’océan, le choléra se répand comme une traînée de poudre.

    Alors tu vois, le choléra, c’est comme la météo. On a beau avoir un océan pour nous protéger, les petits bacilles, ils voyagent avec le vent, et viennent troubler les pays développés.

    Choléra
    https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/cholera

    Le choléra est une maladie de la pauvreté qui touche les personnes n’ayant pas un accès suffisant à l’eau potable et aux services d’assainissement de base.

    L’OMS, cet organisme wokiste qui ne comprend rien aux vraies raisons qui comptent, te dit que c’est la pauvreté et un réseau d’assainissement défectueux qui fait voyager la bactérie.

    Ce que l’on sait sur l’opération Wuambushu 2 qui doit débuter prochainement - Mayotte la 1ère
    https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/ce-que-l-on-sait-sur-l-operation-wuambushu-2-qui-doit-debuter-ce

    Publié le 14 avril 2024
    Le deuxième volet de l’opération Wuambushu doit débuter prochainement à Mayotte. Si peu de détails ont été annoncés sur ses modalités, on vous résume ce que l’on sait sur cette opération très attendue contre l’insécurité et l’immigration clandestine.

    Allez, s’ils se dépêchent, ils vont peut-être arriver à temps pour repousser les envahisseurs ? Avec les moyens qu’ils mettent dans cette opération de police, peut-être que le choléra va repartir sur le continent ?

    Ceci dit, ce n’est pas comme si on ne s’y attendait pas. En fait.

    Crise de l’eau à Mayotte  : «  On n’a plus le droit à l’erreur, à l’attentisme  » - Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/territoires/crise-de-leau-a-mayotte-on-na-plus-le-droit-a-lerreur-a-lattentisme

    Publié le 06/10/2023
    Face à la dramatique crise de l’eau à Mayotte, Elisabeth Borne a annoncé de nouvelles mesures  : prise en charge des factures, distribution de bouteilles d’eau gratuites d’ici la mi-novembre. Des mesures de court terme, alors que des travaux d’infrastructures sont attendus de longue date dans l’île.

  • Valérie Pécresse suspend plus d’un million d’euros de subventions à Sciences Po Paris
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290424/valerie-pecresse-suspend-plus-d-un-million-d-euros-de-subventions-sciences

    Après le week-end d’occupation par les étudiants de l’établissement parisien pour dénoncer la politique menée par Israël à Gaza, la présidente de la région Île-de-France a décidé de suspendre les subventions promises à Sciences Po. « Inédit » et « lunaire » pour son opposition.

    • Anne Sinclair s’est surpassée, Yvan Attal a vomi sa bêtise stratosphérique, Badinter I est indétrônable dans ses préjugés, Sfar J a pété un câble, La rabbine DH vire à l’extrême droite ! Fait pas bon être juifves aujourd’hui. Il faut arrêter de les inviter à la TV et à la radio iels polluent nos esprits.

    • Pécresse suspend les subventions de Sciences Po pour réprimer la mobilisation pro-palestinienne
      https://www.revolutionpermanente.fr/Pecresse-suspend-les-subventions-de-Sciences-Po-pour-reprimer-l

      Face à la mobilisation étudiante, Valérie Pécresse a annoncé suspendre les subventions de la région Île-de-France accordées à Sciences Po Paris, qui s’élèvent à plus d’un million d’euros. Un pas de plus dans la censure des voix en soutien au peuple palestinien.

      Après la victoire obtenue par les étudiants de Sciences Po à l’issue de leur occupation de jeudi, les Républicains (LR) ont souhaité appeler à un « sursaut d’autorité » face à ce qu’ils considèrent être une capitulation de la part de l’administration de l’École. Ainsi dans un tweet publié lundi 29 avril la présidente de la région Ile-de France Valérie Pécresse a annoncé couper les subventions d’un millions d’euros à l’établissement, accordé es dans le cadre du contrat de plan État-région, en réponse aux actions d’ « une minorité de radicalisés appelant à la haine antisémite », « instrumentalisée par la LFI et ses alliés islamo-gauchistes ».

      " J’ai décidé de suspendre tous les financements de la Région destinés à @sciencespo tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies dans l’école. Une minorité de radicalisés appelant à la haine antisémite et instrumentalisés par la LFI et ses alliés islamo-gauchistes,…"

      — Valérie Pécresse (@vpecresse) April 29, 2024

      Outre la mobilisation d’un lexique longtemps cantonné aux pires pages de Valeurs Actuelles, cette menace incarne la détermination d’une bourgeoisie en pleine offensive autoritaire. En choisissant de couper les subventions de l’institution parisienne, après avoir maintenu envers et contre tout celles accordées à l’établissement ultra-réac, homophobe et sexiste Stanislas, l’élue francilienne se veut claire : elle n’acceptera aucune dénonciation des massacres en cours actuellement à Gaza.

      Une position qui fait consensus à droite et à l’extrême-droite, avec Gabriel Attal, comme Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national, qui ont applaudi cette décision. Dans le climat de criminalisation et de racisme ambiant, qu’illustre notamment le traitement médiatique dont Rima Hassan fait l’objet, ce front réactionnaire peut s’appuyer sur deux épouvantails pour ne pas assumer directement sa pleine complicité dans le génocide en cours : l’épouvantail « wokiste » et celui de la « minorité isolée ».

      Une mobilisation de « wokistes », à « l’idéologie venue d’outre-Atlantique »

      Interrogé ce week-end sur la mobilisation des étudiants de Sciences Po en soutien à la Palestine, Gabriel Attal a choisi de caractériser l’occupation comme le produit des « dérives d’une minorité agissante et dangereuse qui veut imposer à la majorité des étudiants, des enseignants, une idéologie venue d’outre-Atlantique ».
      Une manière de reprendre à son compte, sans la nommer, l’accusation aussi inepte que creuse en « wokisme » cette « idéologie venue d’outre-Atlantique » qui permet aux éditorialistes de nous alerter régulièrement sur « les dérives du féminisme » de l’antiracisme, et désormais du mouvement pour la Palestine.

      Une façon également de nier l’autonomie des étudiants mobilisés. Ces derniers seront en effet bien heureux d’apprendre que leur mobilisation spontanée en réaction aux massacres de 40.000 palestiniens sur la bande de Gaza n’est que l’expression d’une corruption idéologique en provenance de campus nords-américains. En réalité, comme le rappelle Yunnes Abzouz dans un article de Médiapart : « Les premières structurations politiques pour le peuple palestinien ont émergé dès les années 1960 en France, dans le sillage de la guerre d’Algérie et des mouvements anticoloniaux ». C’est donc au sein d’une longue tradition de lutte anti-impérialiste que s’inscrit cette mobilisation, et cherche à lui donner un second souffle dans le contexte actuel, où la criminalisation des militants pour la Palestine fait figure de soutien au génocide.

      Une minorité isolée et radicale

      Le deuxième éventail agité à la fois par Valérie Pécresse, Gabriel Attal, le directeur de Sciences Po mais aussi par la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau, tient à la caractérisation de la mobilisation étudiante comme « isolée et radicale ». S’il existe en effet une radicalité et une détermination affichée, le narratif d’un prétendu isolement des étudiants mobilisés ne résiste pas longtemps à l’épreuve des faits.

      D’une part, l’occupation de Sciences Po a pu s’appuyer sur le soutien d’une majorité d’étudiants, manifestant rue Saint-Guillaume devant l’institution. D’autre part, il faut aussi relever le soutien d’une large partie de la communauté enseignante qui a été un appui pour la mobilisation, notamment suite à l’intervention de CRS au cœur même du campus de Saint-Thomas mercredi dernier. Cette action policière autorisée par le nouveau directeur Jean Bassères au cours de laquelle les étudiants se sont fait déloger du site qu’ils occupaient n’a en effet pas manqué de susciter l’indignation chez la majorité des enseignants-chercheurs de l’institution. A cet égard, on peut relever laa prise de position du Centre de Recherche Internationale de Sciences Po (CERI) dans un communiqué : « Le mouvement étudiant actuel est d’envergure internationale, et il convient de l’appréhender à cette échelle. Dans un établissement d’enseignement supérieur très ouvert sur le monde, les prises de position des étudiant(e)s sur l’actualité internationale sont légitimes, et la réponse de l’institution ne saurait être l’intervention des forces de l’ordre. »

      Malgré la répression et les calomnies, la mobilisation pour la Palestine tient à Sciences Po, et s’élargit même au-delà. Ce mardi, de nombreux instituts d’études politiques étaient ains bloqués partout en France, et 500 étudiants étaient rassemblés au campus de Tolbiac de l’université Paris 1. Face à l’offensive de Pécresse et Attal, la mobilisation des étudiants dessine une issue contre l’autoritarisme, le soutien aux guerres des impérialistes et le génocide en Palestine. Une voie à suivre dès ce 1er mai, pour exprimer la colère d’une génération qui ne se taira pas face aux massacres en cours.

  • Jean-François Achilli licencié par Radio France pour « manquements répétés aux obligations déontologiques »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/04/29/jean-francois-achilli-licencie-par-radio-france-pour-manquements-repetes-aux

    Après avoir admis devant sa hiérarchie avoir joué un rôle dans le livre (écrit à la première personne) de Jordan Bardella, le président du Rassemblement national (RN), le journaliste Jean-François Achilli a été licencié par Radio France pour « manquements répétés aux obligations déontologiques relatives aux collaborations extérieures », a appris Le Monde, lundi 29 avril. L’éditorialiste politique interrogeait tous les jours pour Franceinfo une personnalité politique en fin d’après-midi, et coprésentait le soir sur la même antenne « Les Informés », un talk-show d’actualité.

  • En refusant de faire son travail, la Cour Pénale Internationale perd toute crédibilité
    Par Anisha Patel, Hassan Ben Imran
    21 avril 2024 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet
    https://www.chroniquepalestine.com/en-refusant-de-faire-son-travail-la-cour-penale-internationale-p

    La réticence de la Cour pénale internationale à ouvrir une enquête sur le génocide à Gaza et à lancer des mandats d’arrêt aura un impact dévastateur sur sa crédibilité.

    Au cours des derniers mois, la Cour pénale internationale (CPI), sous la direction du procureur Karim Khan, a fait l’objet de vives critiques pour n’avoir pris aucune mesure concrète pour sanctionner le crime de génocide à Gaza.

    En novembre, six de ses États membres, menés par l’Afrique du Sud, ont dénoncé la situation en Palestine devant la Cour et l’ont exhortée à agir. Le même mois, trois groupes de défense des droits des Palestiniens ont soumis une requête à la CPI, lui demandant d’enquêter sur les crimes d’apartheid et de génocide en Palestine.

    En décembre, Khan s’est rendu en Israël et a fait un bref voyage à Ramallah, où il a rencontré rapidement quelques victimes de crimes israéliens.

    Il a ensuite fait une déclaration générale sur l’enquête en parlant d’ « allégations de crimes », sans faire la moindre référence aux preuves qui s’accumulent sur le génocide perpétré à Gaza.

    En janvier, la Cour internationale de justice (CIJ) a déclaré qu’Israël commettait « vraisemblablement » un génocide à Gaza. Cela n’a pas non plus incité la CPI à agir. La Cour n’a même pas pris la peine de justifier sa décision de ne pas enquêter et de ne pas délivrer de mandat d’arrêt.

    Le mois dernier, notre organisation, Law for Palestine, a présenté à la CPI le premier d’une série de documents décrivant le crime de génocide commis par les dirigeants israéliens à l’encontre du peuple palestinien.

    Le document de 200 pages, rédigé par 30 avocats et chercheurs juridiques du monde entier et revu par plus de 15 experts, démontre de manière convaincante d’une part l’intention génocidaire et d’autre part la diligence de la Cour à lancer des poursuites dans d’autres affaires du même genre.

    Si la CPI continue à ne rien faire, elle risque de saper sa propre autorité en tant qu’institution de justice internationale ainsi que le système juridique international dans son ensemble. (...)

    #CPI

    • Pour rappel : « Karim Kahn, candidat préféré d’Israël », dont la candidature avait été soutenue par des officiels israéliens :
      https://seenthis.net/messages/1029544#message1029549

      Said to be Israel’s preferred candidate, British lawyer will likely decide whether to move ahead with planned probe of alleged Israeli, Hamas war crimes; Bensouda leaves in June

      […]

      Israel’s Kan public broadcaster reported that Israeli officials supported Khan’s candidacy behind the scenes, and consider him a pragmatist who shies away from politicization.

    • Bien que cet État ait toujours œuvré pour la mise en place de juridictions pénales internationales, certaines de ses actions au moment de la Conférence de Rome et après ont suscité nombre de questions et polémiques. En effet, la France a maintenu coûte que coûte sa position de principe concernant l’adoption de l’article 124 du Statut de Rome. Cette disposition controversée est introduite par la délégation française lors des négociations et permet de décliner la compétence de la Cour pour les crimes de guerre, pendant sept ans, à compter de l’entrée en vigueur de l’instrument. Jean-François Dobelle, conseiller des affaires étrangères, soutient qu’il s’agissait de vérifier, au moins au début de l’activité de la Cour, que les garanties du Statut permettaient « d’éviter les recours abusifs, à caractère politique, auxquels les pays participant aux opérations de maintien de la paix sont plus particulièrement exposés ». Cette justification, reprenant l’essence du propos de Jacques Chirac tenu aux ONG en 1999, n’a pas emporté l’adhésion de la doctrine pour diverses raisons : d’abord, la Cour aurait plus à perdre qu’autre chose en engageant des poursuites injustifiées ; ensuite, les pouvoirs de la Chambre préliminaire permettent précisément de contrôler les actions du Procureur ; enfin, les juridictions nationales demeurent prioritaires en vertu du principe de complémentarité. Seules la France et la Colombie activent cette option lors de la ratification. La France la retire en 2008 tandis que les effets de la déclaration colombienne s’éteignent en 2009

      En 2017, lors de l’adoption de l’amendement relatif au crime d’agression — qui, de par sa nature, est nécessairement lié à d’éventuels crimes de guerre — la France obtient, au côté du Royaume-Uni, certains aménagements de la définition visant à s’assurer que la Cour ne puisse poursuivre des faits en lien avec le conflit armé libyen de 2011 et l’intervention militaire menée en parallèle.

      In fine, la France se démarque par une position particulière à l’égard des crimes de guerre, reposant alternativement soit sur « une forme de résistance », soit sur une « volonté de modulation à l’égard de la mise en œuvre de l’obligation internationale de répression des violations graves du droit international humanitaire ». Différents facteurs expliquent cette attitude — histoire (2de Guerre mondiale et guerre d’Algérie), politique étrangère (opérations militaires extérieures), politique pénale (choix des poursuites sous l’empire des qualifications juridiques de terrorisme) — qui n’a pas quasiment pas varié depuis la fin du XXe siècle.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Cour_pénale_internationale

      Bien ouéj la France ...

  • « Certaines utilisations de la laïcité sont un paravent commode pour justifier des discriminations » | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/certaines-utilisations-de-laicite-un-paravent-commode-justifie/00110297

    La laïcité est « plus que jamais menacée » à l’école, a déclaré le Premier ministre Gabriel Attal, dans une intervention au cours de laquelle il était interrogé sur le bilan de la loi du 15 mars 2004 sur le port des signes religieux à l’école. Cela montre tous les paradoxes dans lesquels l’action publique est prise.

    Voilà vingt ans que l’interdiction du « port de tenues ou de signes manifestant ostensiblement une appartenance religieuse » a été faite aux élèves des établissements scolaires. Le Premier ministre fait partie des acteurs politiques favorables à cette loi. Pourtant, en affirmant qu’elle n’a jamais été autant menacée, il fait le constat d’un échec, ou du moins des limites rencontrées par l’action publique lorsqu’elle veut interdire la visibilité de la religion à l’école. Or c’est précisément un champ qu’il a voulu étendre, avec sa circulaire interdisant l’abaya à la rentrée 2023.

    https://justpaste.it/cz34v

    • La nouvelle informatique est également une lutte. Une lutte pour la création d’un nouveau type de superorganisme qui n’aurait pas pour objectif la maximisation de l’exploitation des ressources.

      Une lutte pour la survie de l’humanité.

      La « survie de l’humanité » aurait plutôt besoin de luttes contre l’extractivisme minier et l’industrie des métaux qu’implique la simple existence de l’informatique et de l’électronique...

      Mais bon, l’empoisonnement des terres, fleuves et nappes phréatiques, le déplacement forcé de peuples autochtones et la destruction de leur milieu, etc. (cf. C. Izoard, Ruée minière au XXIe siècle , Seuil, janvier 2024) tout ça n’est certainement qu’un « détail »...

      #technophilie #modernisme_réactionnaire

  • Le prolétariat n’a plus de parti.
    https://www.deanreed.de/AmericanRebel/ml/abschiedsbrief-von-hans-modrow

    Vous cherchez à comprende les raisons pour le déclin du parti Die Linke ? Voilà une partie de la dernière Lettre de Hans Modrow.

    Auch wenn deren Zustand im steten Wandel begriffen ist, ändert sich der Charakter der Klassengesellschaft nicht. Lautmalerei, Anglizismen und Gendern oder der Kampf gegen die Klimakatastrophe überwinden die sozialen Gegensätze in der bürgerlich-kapitalistischen Gesellschaft nicht. Das vermeintliche Verschwinden des Industrieproletariats hat doch die Arbeiterklasse nicht ausgelöscht. Die Sozialforschung spricht inzwischen vom Dienstleistungsproletariat, und meint jene abhängig Beschäftigten, die für wenig Geld arbeiten müssen, um zu existieren: Krankenschwestern und Pfleger, Verkäuferinnen im Supermarkt und Außendienstmitarbeiter in Logistikunternehmen, Angestellte bei der Post, im Handel, in der Gastronomie und im Tourismus und so weiter. Sie machen laut jüngsten Untersuchungen inzwischen bis zu 60 Prozent der Beschäftigten aus und sind kaum gewerkschaftlich organisiert. Sie sind ebenso Arbeiterklasse wie die etwa 18 Prozent in Industriebetrieben Tätigen. Diese nahezu vier Fünftel der Gesellschaft kommen in der Wahrnehmung unserer Partei kaum vor. Es ist ja keine Klasse, keine Mehrheit, nur eine Randerscheinung …

    #Allemagne #gauche

  • « On regarde trop de séries parce qu’on travaille trop »
    https://reporterre.net/Les-series-marchandent-notre-temps-libre

    La deuxième, c’est qu’il y a eu dans les sociétés modernes une révolution extrêmement importante, entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle. Cette révolution, c’est la mise en place du système marchand et du salariat. Cela nous a amenés à considérer que notre temps libre était un moment libéré par le travail. Sur le site du ministère de l’Économie, on peut par exemple lire qu’un salarié doit travailler pendant un mois pour produire 2,5 jours de congés.

    Comprendre les séries est important, puisque considérer le temps libre comme un temps que le travail libère affecte notre manière de l’éprouver. Si vous vous êtes embêté à produire ce temps libre, à l’arracher au temps de travail, bien évidemment vous n’allez pas ne rien en faire. C’est comme si était inscrite, dans notre conception du temps libre, l’impossibilité même de l’ennui. Les séries viennent remplir ce temps-là.

  • Zionism Killed the Jewish-Muslim World -An interview with Ariella Aïsha Azoulay
    https://jacobin.com/2024/04/zionism-palestinian-jews-imperialism-history


    Jews in the town of Buqei’a, Palestine, circa 1930. (Keren Kayemet Leyisrael via Wikimedia Commons)

    11.4.2024 interview by Linda Xheza - In an interview with Jacobin, filmmaker and academic Ariella Aïsha Azoulay traces how Western powers’ exploitation of Zionism led not just to the ethnic cleansing of Palestine but to the demise of Jewish communities across the Middle East.

    Born in Israel, Ariella Aïsha Azoulay, a filmmaker, curator, and academic, rejects the identity of Israeli. Before becoming an Israeli at age nineteen, her mother was simply a Palestinian Jew. For much of history, there was nothing unusual in this combination of words. In Palestine, a Jewish minority lived peacefully alongside the Muslim majority for centuries.

    This changed with the Zionist movement and the foundation of Israel. The ethnic cleansing of Jews from Europe would lead, thanks to European Zionists, not only to that of Muslims from Palestine but of Jews from the rest of the Middle East, with nearly a million fleeing as a result of the 1948 Arab-Israeli War, many to Israel.

    In an interview with Jacobin, Azoulay contextualizes Israel’s genocide in Gaza in the long history of European and US imperialism. Azoulay is a professor of comparative literature at Brown and the author of Potential History: Unlearning Imperialism (Verso, 2019).

    Linda Xheza

    You identify as a Palestinian Jew. Could you tell us more about this? To many people these words stand in opposition.

    Ariella Aïsha Azoulay

    That these terms are understood as mutually exclusive, or in opposition, as you suggest, is a symptom of two centuries of violence. In a lapse of a few generations, diverse Jews who lived all over the world have been deprived of their various attachments to land, languages, communities, occupations, and forms of sharing the world.

    The question that should preoccupy us is not how to make sense of the supposed impossibility of Palestinian-Jewish identity but rather the reverse: How it is that the fabricated identity known as Israeli became recognized by many across the globe after the creation of the state in 1948 as an ordinary one? Not only does this identity obscure the history and memory of diverse communities and forms of Jewish life, but it also obscures the history and memory of what Europe did to the Jews in Europe and in Africa and Asia in its colonial projects.

    Israel has a shared interest with those imperial powers to obscure the fact that “the state of Israel was not created for the salvation of the Jews; it was created for the salvation of the Western interests,” as James Baldwin wrote in 1979 in his “Open Letter to the Born Again.” In his letter, Baldwin lucidly compares the Euro-American colonial project for the Jews with the US project for blacks in Liberia: “The white Americans responsible for sending black slaves to Liberia (where they are still slaving for the Firestone Rubber Plantation) did not do this to set them free. They despised them, and they wanted to get rid of them.”

    Prior to the proclamation of the State of Israel and its immediate recognition by the imperial powers, Palestinian-Jewish identity was one of many that existed in Palestine. The term “Palestinian” was not yet connotated with racialized meaning. My maternal ancestors, who were expelled from Spain in the late fifteenth century, ended up in Palestine before the Euro-Zionist movement began its actions there and before the movement gradually began conflating assisting Jews in response to antisemitic attacks in Europe with the imposition of a European-modeled project of colonization for Jews to partake in — a project not only construed as one of Jewish liberation but predicated upon European crusade against Arabs. Decolonization requires recovering the plural identities that once existed in Palestine and other places in the Ottoman Empire, notably ones whereby Jews and Muslims coexisted.

    Linda Xheza

    In your most recent film, The World Like a Jewel in the Hand, you discuss the destruction of a shared Muslim-Jewish world. You foreground a call by Jews who, in the late 1940s, rejected the European Zionist campaign and urged their fellow Jews to resist the destruction of Palestine. Given the recent destruction of lives, infrastructure, and monuments in Gaza, do you think it is still possible for Jews and Muslims to reclaim their shared world?

    Ariella Aïsha Azoulay

    First, the historical part. Zionists have sought to forever erase this call by anti-Zionist Jews from our memories. These Jewish elders were part of a Jewish-Muslim world, and they didn’t want to depart from it. They warned against the danger Zionism posed to Jews like them across this world that existed between North Africa and the Middle East, including in Palestine.

    We must recall that until the end of World War II, Zionism was a marginal and unimportant movement among Jewish peoples around the world. Hence, until that time, our elders didn’t even have to oppose Zionism; they could simply ignore it. It was only after World War II, when the surviving Jews in Europe — who were mostly not Zionists prior to the war — had almost nowhere to go, that Euro-American imperial powers seized the opportunity to support the Zionist project. For them, it was a viable alternative to having Jews remain in Europe or migrate to the United States, and they used the international organs they created to accelerate its realization.

    In so doing, they propagated the lie that their actions constituted a Jewish liberation project, while, in actuality, this project perpetuated the eradication of diverse Jewish communities far beyond Europe. And even worse, Jewish liberation was leveraged as a license and reason to destroy Palestine. This could not have been pursued without a growing number of Jews becoming Europe’s mercenaries: Jews who had migrated to Palestine while fleeing from or after surviving genocide in Europe, the Palestinian Jews who predated the arrival of the Zionists, and those Jews who were lured to come to Palestine or left with no other choice but to depart from the Muslim-Jewish world since Israel was established, with a clear agenda, to be an anti-Muslim and anti-Arab state — all were encouraged by Europe and European Zionists to see Arabs and Muslims as their enemies.

    We should not forget that Muslims and Arabs were never the enemies of the Jews and, moreover, that many of these Jews living in the majority-Muslim world were themselves Arabs. It is only with the creation of the State of Israel that these two categories — Jews and Arabs — became mutually exclusive.

    The destruction of this Jewish-Muslim world following World War II enabled the invention of a Judeo-Christian tradition, which would become, from that moment on, a reality, since Jews no longer lived outside of the Christian Western world. The survival of a Jewish regime in Israel required more settlers, and thus Jews of the Muslim-Jewish world were forced to leave to become part of this ethnostate. Detached and deprived of their rich and diverse histories, they could be socialized to this role assigned to them by Europe — mercenaries of this settler-colonial regime to restore Western power in the Middle East.

    Understanding this historical context doesn’t reduce the Zionist perpetrators’ responsibility for the crimes they committed against Palestinians over the decades; rather, it reminds one of Europe’s role in the destruction and extermination of Jewish communities mainly, but not only, in Europe, and its role in handing over Palestine to the Zionists, the alleged representatives of the survivors of this genocide who formed a Western post for these same European actors in the Middle East.

    Paradoxically, the only place in the world where Jews and Arabs — most of whom are Muslims — share the same piece of land today is between the river and the sea. But since 1948, this place has been defined by genocidal violence. The urgent questions now are how to stop the genocide and how to halt the introduction of more arms to this area.

    In Eichmann in Jerusalem, Hannah Arendt describes the contradictory sentiments felt by Jewish survivors of the Holocaust during the years they spent in camps for displaced persons in Europe. On the one hand, she said, the last thing they could imagine was to live once again with the perpetrators; on the other hand, she said, the thing they wanted most was to return to their places. It should not surprise us that after this genocide in Gaza, Palestinians may not be able to imagine sharing a world with their perpetrators, the Israelis. However, is that a proof that this world, where Arabs and Zionist Jews found themselves together, should also be destroyed to rebuild Palestine out of the ashes? It is only under the Euro-American imperial political imagination that a tragedy on the scale of World War II and the Holocaust could have ended with such brutal solutions as partitions, population transfers, ethno-independence, and the destruction of worlds.

    We, on a global scale, have an obligation to claim what I’ve called the right not to be a perpetrator and exercise it in any possible way. Dockworkers who refuse to ship arms to Israel, students who commit themselves to hunger strikes to pressure their universities to divest, Jews who disrupt with their communities and families and reclaim their ancestral rights to be and speak as anti-Zionists, protesters who occupy state buildings and train stations and risk being arrested — they are all motivated by this right even if they do not articulate it in these terms. They understand the role their governments, and more broadly the regimes under which they are governed as citizens, play in the perpetuation of this genocide, and they understand, as the common slogan says, that it is done in their name.

    Linda Xheza

    Those calling for a cease-fire are also Jewish. But even Jewish voices are being silenced. In Germany, for example, the work of well-established Jewish artists has been canceled. Do you think there is an interest in reinforcing a dominant narrative that has been in place since 1948 by the West and the State of Israel while suppressing Jewish voices that oppose the violence perpetrated in their name?

    Ariella Aïsha Azoulay

    It is true that Jewish voices are being silenced, but this is hardly anything new. Jewish voices were silenced immediately after World War II, when the survivors were left with no choice but to stay for years in deracinated camps. During that time, properties looted from their communities, rather than being either restituted to the places in Europe from where they were spoiled, were split by the National Library in Jerusalem and the Library of Congress in Washington like trophies. And not only was the collective trauma of the survivors — and us, their descendants — not attended to, we were silenced through this lie of a liberation project premised on a Zionist narrative of liberation through the colonization of Palestine, which would in turn provide Euro-American powers with another colony to service their imperial interests.

    The exceptionalization of the suffering of the Jews was not a Jewish discursive project but a Western one, part of the exceptionalization of the genocidal violence of the Nazis. In the grand narrative of Western triumph over this ultimate force of evil, the State of Israel became an emblem of Western fortitude and marked the endurance of the Euro-American imperial project. Within this grand narrative, Jews were forced to transform from traumatized survivors into perpetrators. Jews from all over the world were sent to win a demographic battle, without which the Israeli regime could not last. The second and third generations born to this project were born with no histories or memories of their anti-Zionist or non-Zionist ancestors, let alone memories of the other worlds of which their ancestors were part. What’s more, they were totally dissociated from the history of what Palestine used to be and from its destruction. Thus, they were easy prey for a nation-state marketed by the Zionists and Euro-American powers as the culmination of Jewish liberation.

    The Nakba, in this sense, was not only a genocidal campaign against Palestinians but also, at the same time, one against Jews, upon whom Europe forced another “solution” after the final one. Without the massive imperial powers’ funding and arms, the mass killing in Gaza would have ceased after a short while, and the Israelis would have to ask themselves what they were doing, how they arrived to this point, and would be forced to reckon with October 7 and ask themselves why it happened and how to achieve a sustainable life for everyone between the river and the sea.

    Jewish voices in places like Germany or France continue to be the first to be silenced in order to maintain both the Zionist colony and the fabricated cohesiveness of one Jewish people who could be represented by forces that sustain the Euro-American project of white supremacy. No more. The genocidal nature of the Israeli regime is exposed and can no longer be hidden from anyone.

    Linda Xheza

    Do you think there is still a possibility of hope for the Palestinians, and for the rest of us who want to claim a world to share with others?

    Ariella Aïsha Azoulay

    If there is no hope for Palestinians, there is no hope for any of us. The battle of Palestine exceeds Palestine, and the many who protest all around the world know it.

    • Je suis preneur pour des précisions sur les erreurs dans le texte.

      Cette histoire est un processus qu’on ne peut comprendre qu’en remontant jusqu’à la reconquista.

      cf. JUIFS D’AFRIQUE DU NORD ET EXPULSÉS D’ESPAGNE APRÈS 1492 on JSTOR
      https://www.jstor.org/stable/23671572

      Je ne suis pas spécialiste de la question alors j’ai noté l’article comme plein d’autres texte intéressants. D’ailleurs ce qui peut paraître comme situation insupportable aux uns peut bien se rapprocher d’un contexte justifiable ou idéal aux autres. Dans la cas présent on peut sans doute retenir qu’il y eu cohabitation entre juifs et musulmans en Afrique du nord et quelle était souvent plus supportable pour les juifs que la situation en Europe où on chassait les sorcières et pendait les prêteurs juifs quand on n’avait pas envie de les rembourser.

    • Je ne dis pas qu’il y a des erreurs dans ce texte -que j’avais également retenu pour son intérêt- mais qu’il élude la position minoritaire et dominée des Juifs dans les états musulmans, et les humiliations et conflits subis, qui ne découlent pas, compris indirectement des méfaits, bien plus terribles en effet, des états catholiques européens (il y a décidément plusieurs manières d’être occidentalo-centré)

      Que tu conclues en renvoyant les Juifs d’Europe au maniement et à la possessions de l’argent est éloquent. (il serait temps de situer avec précision_La question juive_ (1843) de Marx dans son parcours intellectuel et politique ; voir Rubel, Bensaïd).

      Les Juifs d’Europe ont dès le VIeme siècle interdiction de travailler la terre (chrétienne), tandis que les dhimmis juifs subissent celle, moins lourde, de monter à cheval et se voient eux-aussi, à l’occasion, imposer des vêtements distinctifs, comme ce fut le cas, à l’occasion là-aussi, en Europe.
      L’interdiction de travailler la terre c’est l’interdiction d’assurer sa subsistance sans en passer par l’argent comme moyen d’échange, de vendre le fruit d’un autre travail qu’agricole.

      Minoritaire, les Juifs ne l’étaient pas assez pour être tous impliqués dans des activités financière, bien loin de là ! On en trouve en Europe au fil des siècles, des floppées, une grande majorité, dans des métiers artisanaux et de petit commerce, sans lien avec « la finance », et bien souvent pauvres, voire très pauvres.

      La naissance d’une légende : Juifs et finance dans l’imaginaire bordelais du XVIIe siècle
      https://laviedesidees.fr/Les-Juifs-du-Moyen-Age-une

      Les juifs dans le Paris du vêtement et de la mode (avec une longue liste de métiers pratiqués, y compris hors textile)
      https://www.cairn.info/revue-archives-juives1-2006-2-page-4.htm

      #Juifs #Juifs-arabes

  • Kollwitzplatz in Berlin: Wo sich reiche Eltern die Kante geben
    https://www.berliner-zeitung.de/panorama/kollwitzplatz-in-berlin-wo-sich-reiche-eltern-die-kante-geben-li.22


    Wer am grumpy Crêpes-Verkäufer scheitert, muss auf die süße Leckerei verzichten. Klara Bezug für Berliner Zeitung am Wochenende

    13.04.2024 von Clint Lukas - Ich habe fünf Jahre lang jeden Sonnabend als Currywurst-Verkäufer auf dem Wochenmarkt am Kollwitzplatz gearbeitet. Habe Sekt und Pommes mit Trüffelmayo an Touristen und neureiche Menschen aus Prenzlauer Berg verkauft, bei Regen und Hitze und Schnee. Man könnte sagen, ich kenne diesen Markt in- und auswendig. Natürlich nur aus der Froschperspektive.

    Denn wenn so ein Personal Branding Coach mit schwäbischem Dialekt und 300.000 Euro im Jahr erst mal vor einem steht, frühmorgens, am Anfang der Schicht, dann erkennt man recht schnell, wo der Bauer den Most holt. Da wird einem klar, dass man nur die Currysau ist, ein bisschen origineller als ein Hausangestellter, aber auf derselben gesellschaftlichen Stufe rangierend.

    „Ich krieg eine Portion Pommes“, verkündet der Coach im Feldherrenton. „Und noch eine kleine Portion dazu, aber ohne Salz, für meinen Sohnemann hier.“

    Der Blick auf den Sohnemann ist zum Glück vom Tresen blockiert, wenigstens das bleibt einem erspart. Und so könnte es dann acht bis zehn Stunden weitergehen – ein Trauerspiel über den armen Arbeiter, der von bornierten Bürgern gequält wird. Wäre das der Fall gewesen, ich hätte niemals fünf Jahre lang durchgehalten. Warum sollte man sich so etwas antun? Fakt ist aber: Wir durften zurückfeuern, wenn uns danach war. Einem tollen Chef und vielleicht auch dem Berliner Hausrecht sei Dank.

    Die Möchtegern-Côte d’Azur Ost-Berlins

    „Erst mal heißt das: Ich hätte gern, und nicht: Ich krieg eine Portion Pommes. Und zweitens wird dein Kind das bisschen Salz schon vertragen. Du kannst es ja nicht vor allem beschützen.“ Bei der ersten derartigen Entgegnung sind Leute wie der Personal Branding Coach naturgemäß not amused. Man könnte annehmen, dass sie nie wieder auftauchen werden, dass man sie ein für allemal los ist. Doch das Erstaunliche: Sie kommen wieder. Und zwar immer wieder.

    Es ist mein bescheidener, über eine Reihe von Jahren gewonnener Eindruck, dass betuchte Prenzlinger es genießen, sich einmal pro Woche von formell Untergebenen übers Maul fahren zu lassen. Man kann das vielleicht mit der Maskenball-Tradition im Feudalismus vergleichen. Tief in sich drin wissen sie, dass sie als invasive Spezies hier eingefallen sind und wie die Schlingpflanzen alles aus dieser Stadt rausgewürgt haben, was mal cool war. Sie wollen deshalb bestraft werden. Deshalb holen sie sich gewissenhaft jeden Sonnabend ihre Portion Berliner Schnauze ab und empfehlen das ihren Freunden als besonders authentisches Erlebnis. Kann man es ihnen verdenken? Wir wollen doch alle abseits der ausgetretenen Pfade wandeln.

    Der Currystand wird inzwischen nicht mehr von meinem tollen Ex-Chef betrieben und hat dadurch sowohl seinen Charme als auch den pädagogischen Auftrag verloren. Doch zum Glück gibt es Ersatz. Hundert Meter die Kollwitzstraße runter in Richtung Senefelderplatz findet man ihn, neben dem Stand mit fränkischem Brot und dem Wollschwein-Metzger: den grumpy Crêpes-Verkäufer.

    Er wurde erst unlängst so getauft, vom gleichen Schlag Kunden, die aus Bremen und Tübingen anreisen, um sich mit wohligem Grausen schuhriegeln zu lassen. Denn das ist wirklich ein hundsgemeiner Knochen. Unbestechlich, gerecht, gnadenlos. Zufällig kenne ich ihn ganz gut und verbringe gern ein bis zwei Stunden in seiner Nähe.
    Heute leider nicht – wer hier einen Crêpe bekommt, entscheidet nicht die Kundschaft

    „Ein Crêpe mit Nutella“, trägt ihm eine distinguiert wirkende Dame um die sechzig auf.

    Daraufhin er: „Gnädige Frau. Sie haben schon ein paar Jahre auf diesem Planeten verbracht, genauso wie ich. Ist es da wirklich zuviel verlangt, hallo oder bitte zu sagen?“

    Ihre Mimik erstarrt zum Gletscher. „Ich bin nicht hier, um höflich zu sein“, sagt sie.

    „Alles klar“, sagt er. „Und ich bin nicht hier, um Geld zu verdienen.“

    In der Folge wird die Verblüffte ihres Platzes vor seinem Stand verwiesen. Die Schlange rückt ungerührt nach. Ab Mittag ist sie oft zwanzig bis dreißig Kunden lang. Man dürfte annehmen, dass die Viertelstunde Wartezeit reicht, sich im Vorfeld für das Gewünschte zu entscheiden.

    „Jaaa ... also ich glaube, hm ... Ich glaube, ich nehme einen mit Zimt und Zucker.“

    Der grumpy Crêpes-Verkäufer kommt dem Auftrag wortlos nach.

    „Und du, Calvin? Calvin! Ich hab jetzt einen Eierkuchen mit Zimt und Zucker genommen. Willst du auch einen haben? Du musst deutlicher sprechen! Ach, wirklich? Ist dir das nicht zu ... Na, gut. Dann noch einen mit Käse und Schinken.“

    Woraufhin mein Freund den bereits fertigen Crêpe in die Mülltonne feuert und Calvin sowie seinen junggebliebenen Ü50-Daddy zum Teufel schickt. Lebensmittelverschwendung in Prenzlauer Berg! Und das nur, weil man den Domestiken nicht schnell genug sagt, was sie tun sollen. Dieser Ort ist besser als jede Instant-Karma-Compilation auf YouTube.

    Obwohl das jetzt auch nicht zu biestig daherkommen soll. Man muss sie auch lieb gewinnen, diese Gestrandeten. Die aus ihren engen, protestantischen Dörfern flohen, um die Welt zu erobern, und die sich hier längst eine viel schlimmere Hölle geschaffen haben. Altbau-Eigenheim, Frau, Kinder und SUV. Letzten Endes sind sie genau so kaputt wie ich. Der vielleicht besser nach Berlin passt, aber auch nur ein Zugezogener ist.

    Jedenfalls rührt es mein Herz zu sehen, wie etepete sie morgens um zehn die Szene betreten. Der Kollwitzplatz als die Côte d’Azur Ost-Berlins. Alles dreht sich um den Nachwuchs, ums wohlfeile Networking. Man checkt die Nachbarn ab, die Kollegen, die Frau des Kollegen. Und jeder fühlt sich dem anderen überlegen.

    Doch sobald sie ein, zwei Flaschen Grauburgunder im Turm haben, kullern sie auf dem Spielplatz herum, pissen in Hecken, werden laut und gewöhnlich. Der Nachwuchs, komplett unbeaufsichtigt, schlägt sich gegenseitig munter mit Schaufeln die Schädel ein. Doch keine Sorge: Was auf dem Kollwitzmarkt passiert, bleibt auf dem Kollwitzmarkt. Denn nächste Woche geht alles von neuem los.

    #Berlin #Prenzlauer_Berg #Kollwitzplatz #Kollwitzstraße #Senefelderplatz

  • « L’exclusion de la candidate aux #Europeennes2024 Bénédicte Monville
    démontre la fébrilité qui s’empare d’#EELV qui court après la ligne hollandiste de Glucksmann, négocie pour accueillir la macroniste Ghebali sur sa liste, qui rêve d’une ’’ONU des milliardaires’’, d’une’’culture de la hiérarchie’’, qui trouve les services publics ’’ringards’’et glorifie le CAC40, les jeunes du business, le capitalisme vert... » THREAD 👇 1/24"

    https://twitter.com/Antoine_Herm/status/1778107837031370960

    La ligne Tondelier et Marie Toussaint auraient dû préciser que la méthode de la « douceur » était destinée aux environnementalistes libéraux comme Flora Ghebali, Koenig, et non aux écologistes sincères, cohérents comme Bénédicte Monville.

    « Suspendre en urgence une voix critique ? C’est une preuve de faiblesse politique. Quand une direction préfère intégrer sur la liste européenne une figure mainstream de l’écologie télévisuelle, plutôt que d’accepter une voix de l’écologie sociale, c’est mauvais signe. » Sergio Coronado

    • « Les positions belliqueuses de la présidente du conseil fédéral d’#EELV [Nadine Herrati] qui se réjouit que des français puissent aller combattre en Ukraine reprenant à son compte la propagande pro guerre des idiots utiles du capital qui envoient les peuples se faire massacrer. » Bénédicte Monville

      Nadine Herrati : La prise de conscience d’un récit commun progresse dans notre jeunesse. Formidable nouvelle. Une Europe de la défense se présente dorénavant comme une tâche enthousiasmante Guerre en Ukraine :un jeune Français sur 2 se dit prêt à s’engager, selon une étude https://rtl.fr/actu/debats-societe/guerre-en-ukraine-un-jeune-francais-sur-deux-se-dit-pret-a-s-engager-selon-une-e

      Hallucinant de voir les écolos s’enthousiasmer à l’idée d’une guerre ! (sur la base d’une interprétation fausse d’un sondage).