petit-écran de fumée

Le petit écran est une invention formidable, mais il a un défaut majeur : l’absence de trappe de désenfumage.

  • http://www.larevanchedurameur.com

    En 5 mots
    Comment résister au mal dominant.

    En 25 mots
    Une analyse critique de nos sociétés modernes ultra-hiérarchisées et obsédées par la normalisation qui détruit l’humain, suivie d’un message d’espoir fondé sur le Web 2.0.

    En 50 mots
    Comment sommes-nous parvenus à un tel chaos social ? La Revanche du Rameur décortique les mécanismes génétiques de la machine à broyer l’humain. Les dominants sont toujours aux commandes malgré l’extension de la démocratie et ils continuent de piller le monde. Heureusement, le web communautaire redistribue le lien social et pourrait changer la donne.

    Ce livre aborde de nombreux sujets, j’y ai pour ma part trouvé énormément de choses intéressantes. La tendance actuelle à vouloir tout planifier / organiser / mettre en procédure, qui aboutit ... à tout désorganiser. La domination (généralement par les mâles), la hiérarchie, la pensée complexe, des pistes pour le futur...

    Il y a un notamment un chapitre excellent sur la “démarche qualité” qui parlera à tous ceux ayant déjà travaillé dans une organisation comptant plus de quelques personnes. Pour ma part sa lecture a été une mise en mots de choses que je ressentais, sans savoir les formuler aussi clairement.

  • http://www.larevanchedurameur.com/quel-rameur

    Deux universités ont pour habitude de se confronter annuellement dans une compétition d’aviron. Le doyen de l’université A, qui a perdu les deux confrontations précédentes contre l’université B, décide d’appliquer à son équipe les techniques managériales modernes enseignées dans son établissement. Il débloque un budget conséquent pour ce projet et fait appel au cabinet de conseil Mc Delsen fondé par d’anciens élèves. Les deux équipes s’entraînent dur, mais l’équipe A est réorganisée à la lumière des méthodes de management modernes.

    Découvert par hasard sur le web
    Quelqu’un connait ?
    http://www.larevanchedurameur.com
    #management
    #productivité

  • Quand le très libéral FMI critique le néolibéralisme
    Tout Info, tout éco mercredi 1 juin 2016

    http://www.franceinfo.fr/emission/tout-info-tout-eco/2015-2016/quand-le-tres-liberal-fmi-critique-le-neoliberalisme-01-06-2016-06-53

    Est-ce l’ébauche d’un mea culpa ou d’une réelle prise de conscience des ravages causés par les mesures imposés à certains pays depuis 1980, et plus récemment à la Grèce ? En critiquant le néolibéralisme, les économistes s’en prennent à tout ce qui se rapproche de la doctrine économique basée notamment sur la réduction du rôle de l’Etat providence. Ils estiment que ce néolibéralisme creuse les inégalités, et que ses bienfaits sont exagérés.

    Les auteurs de l’article mettent en avant deux axes de la doctrine néo-libérale : la libre-circulation des capitaux et les politiques d’austérité budgétaire. Ils estiment que si certains capitaux favorisent la croissance, les méthodes utilisées sont sujettes à caution. Avouez que c’est surprenant ! Reconnaître que les transferts de certains capitaux peuvent alimenter la volatilité financière et augmenter les risques de crash, c’est aller à rebours de ce que l’on nous a fait avaler pendant des années.

    Ho la la .. tout se perd..
    Heureusement en France on a Macron et Gattaz pour continuer à y croire !!

  • 10 choses à savoir sur Odile Renaud-Basso, première femme à la tête du Trésor

    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20160601.OBS1727/10-choses-a-savoir-sur-odile-renaud-basso-premiere-femme-a-la-t

    Pour protéger sa vie familiale et ses quatre enfants – de sept à vingt ans -, cette mère de famille avait renoncé à être candidate à la direction du Trésor lorsque son prédécesseur avait été nommé. Le poste exige en effet des voyages incessants et de longues nuits de négociations à Bruxelles. Heureusement, Ramon Fernandez, directeur du Trésor de 2009 à 2014, très apprécié par ses équipes, a élaboré une charte limitant les réunions tardives, afin de préserver l’équilibre de ses collaborateurs, hommes et femmes.

    Les candidats masculins de l’époque, eux, ne devaient pas avoir d’enfants à gérer, sans doute..

  • Les Bleus, l’équipe de quelle #France ? ou la victoire posthume (ah non pardon) de Finkielkraut
    http://lemonde.fr/euro-2016/article/2016/06/02/les-bleus-l-equipe-de-quelle-france_4930696_4524739.html

    Dans un article publié par les revues Plein Droit et @Vacarme, le maître de conférences en sciences politiques précise que « l’équipe de France de #football est bien devenue le réceptacle de tous les fantasmes sur l’affaiblissement du sentiment patriotique et sur la hantise de double-nationaux “traitres à la nation” ».

    M. Blanchard s’interroge plus longuement sur la sous-représentativité des footballeurs d’origine nord-africaine en sélection tricolore, rappelant notamment qu’entre 1962, date de l’indépendance de l’Algérie, et 1994, soit la première sélection de Zinédine Zidane, un seul joueur ayant des racines algériennes – Omar Sahnoun en 1977-1978 – a évolué sous le maillot bleu.

    « La France black-blanc-beur de 1998 est un mythe », insiste le chercheur. L’obsession actuelle de la classe politique pour le patriotisme ou l’exemplarité des joueurs n’en serait que l’autre versant.

    http://lemonde.fr/euro-2016/article/2016/06/01/la-france-black-blanc-beur-de-1998-est-un-mythe_4930556_4524739.html

    La France Black-blanc, par François Bégaudeau
    http://lemonde.fr/euro-2016/article/2016/05/19/black-blanc-par-francois-begaudeau_4922575_4524739.html

    Il n’est pas écrit que la sélection doive représenter les minorités. Ce qu’on lui demande, c’est de gagner, et tant pis si cela se fait avec un échantillon de joueurs non représentatif de la totalité de l’humanité.

    Mais justement les seuls critères sportifs auraient dû conduire Deschamps à retenir Benzema et Ben Arfa, les deux joueurs français les plus doués de leur génération, bien que le second n’ait pas fait preuve de l’exceptionnelle constance du premier, avant-centre titulaire du plus grand club du monde depuis six ans.

    D’autres paramètres ont prédominé. Ce n’est pas nous qui faisons une fixette sur le sujet, c’est eux. C’est Manuel Valls, qui, alors qu’on ne lui demandait rien, a fait savoir qu’il s’opposait à la participation de Benzema à la fête. C’est son impayable ministre des sports qui, entre une sortie sur les prières à la mi-temps dans les vestiaires de banlieue et une autre sur les footballeuses voilées, a jugé ­préférable que le néodélinquant madrilène restât à la maison en juin.

    #race #racisme #identité_culturelle #football

    Rappel (2005) :

    « On nous dit que l’équipe de France est adorée par tous parce qu’elle est “black blanc beur”, en fait aujourd’hui elle est “black black black”, ce qui fait ricaner toute l’Europe. Si on fait une telle remarque en France, on va en prison, mais c’est quand même intéressant que l’équipe de France de football soit composée presque uniquement de joueurs noirs. »

    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2005-11-23-Qui-a-dit

    • Une petite nuance tout de même :
      le foot est un sport collectif, ce qu’on oublie trop souvent dans cette époque de glorification de la performance individuelle.
      Aussi bien savoir dribbler est une chose, mais l’apport global au groupe en est une autre.
      Cantona et Anelka, des joueurs les plus doués de leur génération, ont été écartés de l’équipe de France pour des problèmes disciplinaires. On peut parler de Ribéry aussi.
      Benzema est certes doué, mais a moins brillé en équipe de France que dans ses clubs. Et surtout il est impliqué dans une affaire de malveillance grave envers un coéquipier, ce qui dans un groupe peut nuire durablement au maintien d’un bon climat de confiance. Faudrait vérifier les stats, mais ce n’est peut être pas un hasard si l’Equipe de France marque plus de buts lorsqu’il ne joue pas.
      Ben Arfa avait aussi des problèmes de comportement dès le centre formation. Il s’est peut être assagi dans son club, mais les dernières polémiques sont encore assez récentes.
      J’apprécie pas spécialement Deschamps comme entraineur et j’ai pas envie de prendre sa défense. Mais son discours consistant à dire qu’il voulu construire une équipe sur la durée me semble cohérent et pertinent.
      Oui une bonne partie du pays est raciste (Valls en tête) et en veut viscéralement à Benzema de ne pas marquer son allégeance au drapeau français avec son attitude jugée nonchalante et en ne chantant pas la Marseillaise.
      Mais y a aussi une partie du pays qui est attachée aux valeurs collectives et qui comme moi ne comprendrait pas qu’on mette dans une équipe des individus qui ne vont pas dans le sens du collectif, juste parce qu’ils sont « techniquement » plus doués que les autres.

    • Et donc l’article d’Emmanuel Blanchard, « tenue correcte exigée »
      http://www.vacarme.org/article2896.html

      France, Euro 2016. Alors que les Bleus sont souvent présentés comme le modèle même de « l’intégration » française, une généalogie de l’équipe de France dévoile une toute autre réalité. Comme le remarque ici Emmanuel Blanchard, l’équipe de France n’a jamais été aussi « Black-Blanc-Beur » qu’on a voulu le dire.

      Sans oublier, @isskein, le « Plein droit » où est parue une première version de cet article, in. « Sportifs immigrés : le revers de la médaille »
      http://www.gisti.org/spip.php?article5308

      Et @mona a ressorti ce texte « La nation et la France postcoloniale »
      http://www.minorites.org/index.php/2-la-revue/1095-la-nation-et-la-france-postcoloniale.html

      La polémique sur « politique des quotas » envisagé par certains cadres de la Fédération Française de Football n’est pas terminée. L’équipe de France est, par nature, discriminante, puisque seul un petit nombre d’hommes peuvent y prétendre. Le milieu est fertile pour la ségrégation. Jusqu’au terme de « sélection nationale », qui évoque un cheptel labellisé qualité française au sein duquel le « sélectionneur » désigne les bêtes de concours les plus « méritantes ».

  • Predator Tears, Les larmes des prédateurs : Zootopie, une allégorie nauséabonde
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/predator-tears-les-larmes-des-predateurs-zootopie-une-allegorie

    Zootopie est le dernier long-métrage des Grands Classiques #Disney et a été salué par certains comme une œuvre porteuse d’un regard satirique sur la société et d’un message d’acceptation et de tolérance. Néanmoins, ne rompons pas avec la tradition et observons plus en détail le message Ô combien progressiste de la dernière production du royaume […]

    #Films_d'animation #classisme #dessin_animé #masculinisme #racisme #sexisme

    • Merci pour la richesse de l’observation et de l’analyse qui a bien enrichi mon regard.
      En même temps certaines interprétations sont à mon sens trop subjectives pour ne pas être complétées d’un autre angle de vue. Je me permets donc de vous donner le mien.

      L’hypothèse selon laquelle la métaphore des prédateurs du film pourrait se lire comme une allusion aux prédateurs sexuels (ou comme pouvant servir les thèses masculinistes) me semble peu probable, et complètement bancale. Au moins pour les raisons suivantes :
      – dans le film, les animaux prédateurs sont une « minorité visible », ce qui n’est le cas ni des violeurs, ni des individus masculins.
      – il n’est pas dit dans le film (sauf erreur de ma part) que les animaux prédateurs l’étaient avant par « essence » (justement le film s’emploie à montrer que ce n’est pas génétique). Cela pouvait très bien être par culture, avant que zootopia unifie et pacifie ces cultures en fédérant toutes les espèces animales (très clairement, l’utopie du « communautarisme » est volontairement caricaturale dans le film).
      – la question du genre est déjà traitée de façon abondante dès le départ, sans métaphore, avec un vrai réalisme : la société de zootopia prône la discrimination positive, l’égalité est là en théorie, mais dans les têtes, tout montre qu’être un femme est un « handicap » (essentiellement à cause de la faiblesse physique perçue, mais aussi par la persistance de tous les clichés).
      La deuxième morale de l’histoire (j’aborderai la première plus loin), c’est quand même qu’une femme peut être une super flic plus performante que les gros boeufs masculins, que la question de la force physique n’est une nécessité que selon le filtre masculin.

      Ensuite oui c’est vrai, on peut trouver à redire : c’est un film américain, c’est un Disney, faut qu’y ait du suspense, une intrigue, un rebondissement, du manichéisme, et le méchant est en fait celle qu’on attend le moins (spoil). Dommage pour le symbole, le méchant est donc une femme herbivore opprimée. Dommage encore, les animaux prédateurs sont trop souvent masculins dans le film (d’où la confusion faite dans l’article sur le fait que la métaphore de la minorité visible ne marche pas, au motif que les animaux prédateurs du film ont bien plus d’avantages que les racisés en vrai : leurs avantages sont les avantages masculins).

      Deuxième bémol : dans ce film l’idée de lutte contre le sexisme semble en effet secondaire, voire inexistante. Dans Zootopia tout est utopique, sauf la place des femmes, encore bien « écrasées » par les mâles bien lourdingues voire brutaux. Le film parle d’émancipation féminine, mais avec un certain fatalisme, résignation (les mecs sont comme ça, ils ne changeront jamais), c’est aux femmes de faire leur place.

      Pour autant le terme « nauséabond » exprimé dans le titre de la critique est inaudible pour moi ici.
      Existe-t-il une autre oeuvre cinématographique qui a traité avec autant de richesse la mécanique de la « peur » sociale et du fantasme, et l’exploitation politique qui peut en être faite à notre époque ?
      Pour moi la métaphore s’applique parfaitement à la situation des noirs aux Etats Unis, et peut très bien s’adapter aux français « d’origine musulmane » comme disait Sarko et tant d’autres.
      Je ne vais peut être pas assez souvent au cinéma, mais honnêtement, (sur le plan du fond, parce que la forme, beurk..) pas vu de meilleurs film depuis bien longtemps..

  • 10 films pour comprendre le « #syndrome_trinity »
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/10-films-pour-comprendre-le-syndrome-trinity

    Dans un article publié sur le site The Dissolve, Tasha Robinson utilise l’expression « Trinity Syndrome » pour désigner le trope consistant à introduire un personnage féminin particulièrement compétent et intéressant, pour finalement le réduire à la fonction de bras droit du héros masculin. Je propose ici de revenir sur ce trope en passant en revue 10 […]

    #Cinéma #Films_d'animation #misogynie #racisme #sexisme #virilisme

    • #bien_vu par exemple sous cet aspect, le personnage d’Hermione est très bien analysé. Je n’avais jamais perçu l’aspect pervers de cette situation, le personnage féminin exceptionnel n’existe que pour mieux être écrasé.

    • oui @aude_v je pense à ma fille qui enfant, adorait regarder #harry_potter ce qui l’obligeait à penser que, si elle s’identifiait à Hermione, seule personnage féminin de son age, elle n’existerait jamais en dehors du regard masculin. Ça me met en colère, vraiment, d’autant que je n’ai cessé de l’aider à voir et à dénoncer le sexisme, mais là, je n’avais pas vu combien c’est #pervers.

    • Dans les livres Harry Potter, j’ai été frappé par la description des personnages féminins (y compris et surtout les personnages secondaires) : à part Hermione en 1ère de la classe, les autres élèves filles sont considérées comme des niaises qui « gloussent », en admiration devant les héros Harry et Ron.

    • Sur l’identification je me suis bien amusée sur seenthis avec @odilon à chercher les personnages féminins de BD http://seenthis.net/messages/133091 mais aussi très enervée plus tard sur les BDs de PIF et autres bandes dessinées pour enfants de la fin des années 70 (au point que je me rends compte aujourd’hui que mon interlocuteur vexé en a effacé le fil * ) véritable biberon sexiste composé à 90% de héros masculins et de faire valoir féminin.

      * seenthis.net/messages/337432
      Sun, 1 Feb 2015

      touti (@touti) Aaah les années 70 avec Pif&Hercule, Tintin&Haddock, Spirou&Fantasio, Astérix&Obélix, Placid&Muzo, Les schtroumpfs … ces potes pour la vie qui ont nourri toute cette enfance de #BD sans femmes !
      #féministe_de_base #effacement_des_femmes

      –---

      RastaPopoulos (@rastapopoulos) Les tristus et les rigolus ! Horace le cheval ! Placid et Muzo ! Surplouf le corsaire !

      touti (@touti) @@@ ne te vexe pas ! Je ne parle pas du reportage, je profite de ton post pour souligner que la plupart des héros de BD de Pif gadget, étaient des modèles d’identifications masculins dont les femmes étaient absentes, point barre.
      La libération de la femme n’a jamais été inscrite dans le programme communiste, le féminisme était considéré comme une notion bourgeoise qui aurait déstabilisé la lutte des classes, bien entendu.

    • J’ai eu aussi droit à une explication psychanalytique freudienne du pourquoi la femme est un mystère et qu’elle est encore plus femme quand elle n’a pas de nom et qu’elle n’existe pas … si si, j’t’jure

    • sans sortir de l’écho de la culture yank , c’est kifkif , cqfd ! la formation à des cultures étrangères est un bassin d’emploi très mal irrigué

    • Désolée, mais dans Harry Potter, la série de livres, justement, ce qui m’avait plu dans l’ensemble des personnages, c’est que Harry Potter n’est jamais décrit comme un héro. L’autrice montre sans arrêt ses lacunes et ses faiblesses : il est assez orgueilleux et colérique et se retrouve régulièrement dans la merde à cause de ça. En plus, faut jamais perdre de vue (attention, ça va spoiler) que Potter est un héro par erreur : le vrai héro de la prophétie, c’est Neville Londubat, mais c’est Potter qui a été pourchassé à sa place pour une erreur d’interprétation de prédiction.

      Il est remarquable que Potter n’est absolument rien sans ses amis qui lui sauvent la mise un nombre incalculable de fois et plus particulièrement Hermione. En fait, sans elle, Potter serait mort à peu près dès le départ. Et elle est globalement meilleure sorcière que lui.

      Perso, ça ne m’a jamais échappé.

  • L’#émancipation des #femmes, clé du #développement
    http://reporterre.net/L-emancipation-des-femmes-cle-du-developpement

    À un an d’importantes échéances électorales, l’absence de débats et de convictions fondamentales pour le vivre ensemble me stupéfie. J’ai honte des stratégies européennes face aux problèmes complexes que pose l’accentuation des mouvements migratoires. 550 millions de citoyens, dont la richesse est nettement au-dessus de la moyenne, sont incapables de faire face à l’arrivée d’un ou deux millions de migrants, dont une majorité de Syriens fuyant la guerre, et d’inventer autre chose que des murs !

  • Une #entreprise sans #hiérarchie, c’est possible
    http://reporterre.net/Une-entreprise-sans-hierarchie-c-est-possible

    La coopérative rennaise Scarabée Biocoop a mise en place un système de gouvernance partagée nommé l’holacratie. Le fonctionnement est plus efficace et de nombreux salariés apprécient leur autonomie. Mais tout n’est pas facile dans le monde de l’organisation horizontale.

    • « Il y a des gens pour qui le passage à l’holacratie est plus facile que pour d’autres »,

      (..)

      Elle identifie deux profils particulièrement vulnérables : « les anciens directeurs qui ont du mal à lâcher les manettes » et « les gens qui n’arrivent pas à s’autonomiser ».

      On peut parler aussi des syndicats qui perdent ici leur raison d’être, et tout ceux qui n’auraient pas confiance dans ce nouveau modèle organisationnel.
      En effet le dialogue social ne passe plus par la négociation dans le rapport de force pouvoir/contre-pouvoir par des instances représentatives, il est directement intégré dans les cercles.

      #holacratie
      #sociocratie

    • Mettre en place l’holacratie pour augmenter la productivité des salariés et enrichir l’entreprise, voire les actionnaires... Les salariés sont-ils partants ? Ou faut-il aller au bout de la logique de la gouvernance partagée et contrôler collectivement l’outil de production en se transformant en coopérative, où chacun détient une part du capital ?

      Dans le schéma théorique ultime, « actionnaire » n’est plus un statut, un privilège, mais une fonction, comme les autres fonctions de l’entreprise.
      C’est une fonction d’investisseur/administrateur/stratège qui gère les ressources capitalistiques de l’entreprise.
      Comme les autres fonctions, elle devrait pouvoir se partager et se réguler par les cercles.
      [edit 30/05/2016 : c’est une fonction qui nécessite des compétences techniques, qui pourrait donc être rétribuée par un salaire et être révocable par la direction de l’entreprise -> on arrive au modèle de la scop ]

      Partager, ça signifie que certains membres de l’entreprise ne voudront pas assumer cette mission actionnariale, avec les risques et les contraintes qu’elle comporte. C’est pourquoi à mon avis ça devrait aller vers les scop à géométrie variable, car il est très difficile d’impliquer chacun de la même façon dans le projet..

    • en effet :)

      Le système holacratique fut développé en 2001 par Brian Robertson au sein de son entreprise de production de logiciels (Ternary Software) en vue de mettre au point des mécanismes de gouvernance plus agiles. En 2007, le Wall street journal lui consacre un article4. À ce moment, Brian Robertson commence à théoriser son approche qui sera désormais appelée "holacratie"5. En 2010, Brian Robertson publie la holacracy constitution qui définit les principes fondamentaux de la démarche. De nombreuses entreprises adoptent le modèle, comme Zappos, Danone ou encore Castorama6.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Holacratie

    • C’est relativement drôle (ou pas) de voir le capitalisme désormais déclarer « la structure hiérarchique a atteint ses limites ».

      On parle bien ici d’« amélior[er] l’efficacité de la biocoop » et non pas les conditions de travail et de vie.

      Amusant aussi les « On passait beaucoup de temps en réunions » en parlant de l’ancien système, suivi quelques lignes plus bas par « [le responsable du rayon boucherie] regrette qu’il y ait « beaucoup de réunions » » en parlant du nouveau.

      J’aimerais bien savoir ce qu’il en est des salaires dans cette organisation, de la place de l’actionnariat, ou de la gestion des heures de travail.

      Pour travailler sans hiérarchie pour de meilleures conditions de vie (et parfois même une meilleure efficacité en effet de bord), ça fait plus d’un siècle qu’on en parle, et c’est mis en pratique dans beaucoup de cas : http://www.autogestion.coop/spip.php?rubrique2

      On peut se rapprocher aussi du réseau REPAS (http://www.reseaurepas.free.fr).

      J’avais beaucoup apprécié le reportage the Take aussi, sur la crise Argentine du début des années 2000.

    • Et le mouvement coopératif, qui oblige les salarié⋅e⋅s à être réellement propriétaires de leur outil / de leur collectif, car si on change la manière de travailler sans changer la propriété… on peut penser que ça ne suffit pas. Pas besoin d’avoir forcément de l’argent à mettre pour rentrer dans une SCOP déjà existante : un système de mini-retrait sur le salaire jusqu’à atteindre une certaine somme définie, et hop, tout le monde détient une partie.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_coop%C3%A9rative_et_participative

      Après ça ne suffit pas hein, ce n’est qu’une condition (participer à la propriété), car on peut toujours y garder des rôles très définis. Donc SCOP + autogestion réelle en interne.

      #coopérative #autogestion

    • Commentaire un peu trolesque je préviens :

      J’ai creusé un peu le sujet et j’ai assisté à une présentation de la sociocratie par un de ses promoteurs français.
      Perso ça m’a fait une impression très bizarre dans la manière dont le système pousse à la création d’un consentement : dans les prises de décisions pour donner son avis il faut bloquer le flot du consensus et le dire face à tous et proposer une solution alternative ou se taire et dans ce cas on doit accepter la décision prise.
      Ça peut bien fonctionner entre égaux mais j’ai peur qu’en cas d’inégalité de status ou de caractère entre les personnes ça ne renforce le pouvoir de certain-e-s, tout en empêchant les autres de s’exprimer car officiellement ils ont eu leur tour de parole.
      Sociologie sauvage : ça m’a furieusement rappelé les mécanisme de fonctionnement de certaines sectes protestantes type Quaker, et ça renforce ma vision d’un fonctionnement où si « tu es avec nous ou contre nous ».
      Je comprends que l’idée plaise aux startup de même que la « méritocratie » : mal utilisé ça peut être un bon outil pour renforcer les hiérarchies naturelles tout en se donnant bonne conscience.

    • @rastapopoulos : effectivement il peut y avoir des scops très hiérarchiques donc il faut aussi une organisation qui permette une vraie prise de décision participative.
      J’apprécie le modèle de la sociocratie car il propose des outils délibérément destinés à minimiser les écueils connus des expériences démocratiques. Ainsi les élections sans candidat et la prise de décision par consentement cherchent à minimiser respectivement le « carriérisme politicien » (en considérant que tout le monde est candidat à tout, et en évitant la propagande des campagnes électorales), et la surreprésentation des « grandes gueules », des dominants (sexisme ou statut social). Tout le monde doit s’exprimer, et tout le monde surtout doit s’ECOUTER, ce qui est un exercice particulièrement difficile pour les dominants, mais ça s’apprend.

      @archiloque : oui on peut avoir cette impression en effet, j’avoue. Mais selon moi pour le moment cela reste le moins pire des systèmes que je connaisse en matière de démocratie participative.
      Il y a un apprentissage très fort à faire, ça ne se décrète pas en un jour :

      1- les participants doivent savoir s’écouter, maîtriser la communication sans jugement (donc rester factuel), gérer leurs émotions et être patients (vivre un désaccord en attendant sagement son tour de parole...), rester bienveillants (d’où le côté bisounours).
      Les cacas nerveux n’étant par définition pas recevables (une objection doit répondre à un cahier des charges quasi « professionnel »), il en résulte que normalement celui qui formule une objection n’est pas mal reçu, il contribue à améliorer le choix final.

      2- chaque cercle doit avoir un « facilitateur » compétent, c’est à dire un modérateur complètement neutre qui joue vraiment le rôle d’arbitre. C’est purement technique, il ne doit pas quasiment pas écouter le fond de la discussion (pour ne pas être influencé par son parti pris), mais la forme, pour s’assurer que les règles sont parfaitement respecter (écoute, validité des objections, temps de parole, respect total de ceux qui s’expriment, etc.. empêcher les grandes gueules/dominants de nuire, de prendre l’ascendant sur les autres et fausser les débats). Un peu comme un arbitre de foot, ou un magistrat qui doit appliquer le droit au delà de ses convictions personnelles..

      Oui, c’est sans doute utopique, mais vu l’état du monde, vu ce qu’on voit en système autocratique (entreprises) ou en démocratie représentative (Vè République Française au hasard..), ça vaut le coup d’essayer je trouve..

    • @intempestive :

      Je découvre cette notion d’holacratie. Première interrogation : quelle différence d’avec l’autogestion ? Se concentrer sur un meilleur #management, sans remettre en question le #capitalisme dirait-on.

      Complètement, d’ailleurs ça ne me surprend absolument pas de voir une biocoop mettre ce truc en place étant donné que le premier promoteur d’holacratie en France c’est la secte des Colibris et que leurs accointances anthroposophes rapprochent forcément ces deux structures.

      Du coup @archiloque vise plutôt juste quand iel dit :

      ça m’a furieusement rappelé les mécanisme de fonctionnement de certaines sectes protestantes type Quaker, et ça renforce ma vision d’un fonctionnement où si « tu es avec nous ou contre nous »

  • Polémique sur des cas de harcèlement sexuel à l’Université Rennes 2 - La Parisienne
    http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/polemique-sur-des-cas-de-harcelement-sexuel-a-l-universite-rennes-2-26-05

    « Ce sont des choses courantes dans l’enseignement supérieur » témoigne Jasmine Morice militante de Solidaires Etudiant-e-s. De quoi parle-ton ? De harcèlement sexuel à l’université Rennes- 2. Plusieurs organisations syndicales et estudiantines ont publié, ce mardi avec le soutien de diverses organisations (Solidaires Etudiant-e-s Rennes, CNT-FAU, le Comité Féminisme de Rennes 2,.

    ..), un texte intitulé « Soutien inconditionnel aux victimes de harcèlement. » Ce communiqué fait état de « cas de harcèlement sexuels (...) étouffés à Rennes 2 » et affirme que « trois professeurs accusés de harcèlement sexuels vont être remis en poste à la rentrée ». « Si l’université doit être un lieu d’émancipation, il est intolérable que le système hiérarchique vienne altérer la qualité de notre vie universitaire. » martèle le communiqué.
    « C’est à ce sujet que nous souhaitons dénoncer aujourd’hui les agissements et comportements de certains enseignants de l’université de Rennes 2, accusés de harcèlement sexuel, de harcèlement psychologique et de racisme ». Cet appel a été très relayé sur les réseaux sociaux.

    Le contexte : en janvier dernier deux professeures signalent à la direction de l’université le cas de trois professeurs hommes qui se seraient rendus coupables d’actes de harcèlement sexuel et psychologique. La commission de discipline a rendu son verdict le 20 mai dernier, et ce dernier a beaucoup choqué les étudiants qui soutenaient leurs professeures.
    Contre-attaque de l’Université

    « La commission disciplinaire a rendu son verdict et les trois professeurs mis en cause ont été relaxés, à l’exception de l’un d’eux qui a seulement écopé d’un empêchement de monter en grade durant deux ans ». précise le document publié par les étudiants. « Ce jugement est un entre soi, il n’est pas possible - au vu de la gravité des faits - que cela ne relève que de la justice intra-universitaire. Au regard du nombre de réactions que sucite notre communiqué sur Facebook, on s’aperçoit que ce genre d’actes est chose courante dans l’enseignement supérieur » réagi vivement Jasmine Morice du Comité Féminisme de Rennes 2, interrogée par La Parisienne par téléphone. Les deux enseignantes auraient d’ailleurs décidé de porter l’affaire devant la Justice selon la jeune féministe.

    #sexisme #harcelement_sexuel #fraternité

  • En France, les dividendes ont bondi de plus de 50% au premier trimestre
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/en-france-les-dividendes-ont-bondi-de-plus-de-50-au-premier-trimestre-5733

    Quand il s’agit de récompenser les actionnaires, l’heure n’est pas à la restriction. En France, toutes les sociétés ont maintenu ou augmenté leurs dividendes en euros au premier trimestre 2016, selon une étude du gérant d’actifs Henderson Global Investors publiée lundi. Porté par le dividende exceptionnel du groupe de médias Vivendi (1,5 milliard de dollars), l’Hexagone a ainsi connu une hausse des dividendes de 51,3%. Plus modérée, la hausse des dividendes sous-jacents s’établit tout de même en hausse de 5,3% par rapport à la même période l’an passé.

  • Combien de viols dans la filmographie de Verhoeven ?
    http://blog.francetvinfo.fr/ladies-and-gentlemen/2016/05/25/combien-de-viols-dans-la-filmographie-de-verhoeven.html

    Un « thriller subversif » et « jubilatoire », « cinglant et sarcastique », « dérangeant », « palpitant, érotique, pervers », « brutal, cynique, enlevé, drôle », « réjouissant et très malsain uppercut » "au sommet de l’ambiguïté vénéneuse" et qui « tord violemment le cou au politiquement correct » est sorti en salles aujourd’hui. Comm’ Cannes aidant, vous n’échapperez pas à « Elle », le dernier film de Paul Verhoeven, sinon en allant le voir, en vous faisant marteler par la critique massivement enthousiaste qu’en font les médias. Source : Ladies & gentlemen

    • C’est consternant à quel point ce travers du « la femme forte, elle va en baver et même en redemander » se retrouve souvent (j’ose pas dire systématiquement, mais je ne contredirais personne qui le proposerait...). Je lisais la critique sur Zootopie sortie cette semaine, et j’ai adoré ce film, mais oui, la critique est pointue et juste, il y a tous les mêmes travers consternants que pour ce film de Verhoeven... en moins horrible, certes, mais tout de même, c’est la même logique.

      (mais pourquoi cette actrice est-elle allée se perdre dans ce truc dégradant et consternant ?)

      http://seenthis.net/messages/492565

    • Et, Total Recall ?
      Et Starship Troopers ?
      Très bien, on peut accorder le droit à un réalisateur de faire quelques bons films, ça n’enlèvera rien à une critique acerbe du reste de sa filmographie. C’est entendu.
      Mais si on essaie de partir de l’intérêt premier de ses bons films, il me semble que c’est un certain esprit de subversion, même pas, de provocation c’est plus juste. Et encore c’est pas tout à fait exact. Mais si on part de là, serait-il trop demandé que d’avoir une analyse en partant de cet angle là précisément. C’est-à-dire : quels films de Verhoeven on trouve personnellement bons, lesquels ont été forgeurs de notre propre histoire, et sur quels points et pourquoi ? Et ensuite, à l’aune de cette grille, analyser son dernier film. Et alors ? C’est bien ? C’est pas bien ?
      En tous cas je vais courir aller le voir. On en reparle ?

      PS : il semblerait pour vos commentaires qu’il s’agisse plutôt de critiquer les critiques de ce torche-cul qu’est Le Point.

      #critique_de_critique_de_critique

    • @unvalide je croi pas que l’article dise que tous les films de Verhoeven soient mauvais mais il a fait des films vraiment pourris et ce qui est dit sur la culture du viol dans sa filmo me semble juste. En plus de ceux que tu cite, j’aime bien aussi Robocop dont j’avais la K7 quant j’étais gamine et qui a beaucoup tourné. J’ai cette analyse de la construction symétrique dans ce film qui devrais t’amusé si tu la connais pas déjà : https://dejareviewer.com/2014/04/29/cinematic-chiasmus-robocop-is-almost-perfectly-symmetrical-film

      Par rapport à la question du viol, de la représentation des femmes et de la sexualité dans les films de Verhoeven, je l’ai vu souvent cité pour son féminisme. En particulier pour le traitement neutre des personnage féminin dans Starship troopers et l’exemple de la scène de douche mixte qui serais non-sexualisé. Je pense que Verhoeven est du style liberal-cynique-opportuniste. Dans Starship Troopers la mixité est l’occasion de montrer des seins pour faire plaisir au publique hétéros-masculin ciblé et que si au passage ca peut lui ramener le publique des femmes geek il est pas contre. A mon avis Verhoeven est moins progressiste que les fans de Starship Troopers le pensent, il se défend lui même d’avoir voulu faire une critique politique. A un moment j’ai voulu voire toute sa filmo et y a vraiment de très très mauvais films et en particulier ; Le Choix du destin (Soldaat van Oranje) avec une scène de sexe hyper longue, inutile, complaisante et sale, qui m’a permis de tranché sur le regard de Verhoeven et me décidé à trouvé que c’est un abruti machiste qui a fait quant même trois films sympas à regarder (Robocop, Total Recall et Starship Troopers).

    • Accessoirement, Turkish Delight est connu pour sa proximité avec 37°2 le Matin de Beineix. Je l’ai pas vu depuis au moins 25 ans, mais dans mon souvenir ce n’était pas du tout une « dispensable comédie romantique ».

    • J’ai vu #Spetters hier soir...
      Avant d’écrire ça :
      "En 1980, on retrouve dans « Spetters » une vendeuse de frites au look de Marilyn brushée par le coiffeur de Bonnie Tyler, qui jette son dévolu sur un prometteur coureur de moto-cross : ils vont devenir riches et célèbres, c’est sûr. Sauf que, non, parce que la moto, c’est dangereux et que l’étoile montante du sport finit en fauteuil. La vendeuse de frites et le pote gay ont des idées (devinez lesquelles) pour gagner de la thune, mais sous leurs airs dévoués, sont plus opportunistes et maniganceurs qu’il n’y parait. Entre temps, une petite scène de viol collectif, ça coûte pas grand chose et ça vous labellise « subversif » à tous les coups."
      Il me parait judicieux que Marie Donzel regarde les films dont elle parle et, en parle un peu plus (ne serait-ce que par respect pour les multiples problématiques abordées, dont notamment les gens de ma race...)

      J’ai vu le film, et c’est pas ça. C’est tout. Après... Si vous voulez parler cinéma, je suis disponible...
      #ignorance #on_aime_ou_on_aime_pas_mais_on_fait_pas_beurk

    • Marie Donzel ne parle pas des films elle parle de la représentation des femmes et du viol dans ces films et particulièrement dans Elle. Vous ne parlez pas de la même chose et Marie Donzel a donner ses raisons. Dans ce que vous dites pour défendre les représentations du viol dans les films de Verhoven je ne voie rien qui contredise ce qu’elle dit. J’ai pas vu Spetters mais à te lire @unvalide il n’y a pas de scène de viol dans ce film ? Ou tu trouve que cette scène de viol est trop bien faite et qu’il n’y a rien à redire sur le regard de Verhoven sur le viol dans Spetters ? Qu’il ne propage aucun élément de la culture du viol et que son approche de la sexualité, de la prostitution est sans male gaze ? Tu semble reproché à Marie Donzel de ne pas parlé de 100% des sujets abordés dans Spetters et en particulier de faire l’impasse sur celui des « gens de ta race », ca me semble des reproche infondés et malhonnetes. Elle a bien le droit de s’intéresser à un unique aspect sans avoir à faire faire la preuve qu’elle connais l’intégralité des informations disponibles dans l’univers ni de passer du temps a parler des « gens de vos races ». Et plutot que de lui demander des explications ou réclamer qu’elle pondre une thèse sur la filmo de Verhoven dites moi ce que vous trouvez si féministe dans la vision des viols chez ce réal.

    • Il n’y a vraiment plus rien de subversif dans ce genre de démarche. Lui ou Haneke ou je ne sais quel autre Houellbecq n’en finissent plus d’empuantir l’atmosphère, célébrés à chaque nouvelle vesse...

      Une petite citation de David Foster Wallace qui a le mérite d’ouvrir un peu la fenêtre :

      Dans ce pays, les prochains rebelles littéraires dignes de ce nom seront peut-être une clique d’antirebelles, mateurs nés qui oseront, d’une manière ou d’une autre, déposer le regard ironique, qui auront le culot et la candeur de porter haut les couleurs de l’univocité. Qui traiteront des tracas et émotions de la vie américaine, aussi ploucs et communs soient-ils, avec déférence et conviction. Qui se garderont bien de la spécularité et de la lassitude branchée. Ces antirebelles seraient bien sûr dépassés avant même de se mettre au travail. Morts avant d’avoir pris corps. Trop sincères. Refoulés, aucun doute. Attardés, vieillots, naïfs, anachroniques. Peut-être sera-ce tout l’intérêt. Peut-être est-ce ce qui fera d’eux les prochains vrais rebelles. Car le vrai rebelle, que je sache, prend le risque de la désapprobation. En leur temps, les révoltés du postmodernisme ont encouru les huées et les hauts cris : le choc, le dégoût, le scandale, la censure, les accusations de socialisme, d’anarchisme, de nihilisme. De nos jours les peines encourues sont différentes. Les nouveaux rebelles, qui sait, seront peut-être les artistes prêts à s’exposer aux bâillements, aux yeux levés au ciel, aux sourires en coin, aux coups de coude dans les côtes, aux parodies des ironistes excellents, aux « Que c’est trivial ». Prêts à s’exposer aux accusations de sentimentalisme, de pathos. De crédulité excessive. De mollesse. Tout disposés à se faire blouser par un monde de rôdeurs et de reluqueurs qui craignent le regard d’autrui et le ridicule plus que l’emprisonnement sommaire. Qui sait. La jeune fiction la plus résolue d’aujourd’hui semble décidément arriver en fin de fin de parcours. Que chacun en tire ses propres conclusions. Pas le choix. Si on ne vit pas une époque formidable. »

    • Chouette texte @tintin Merci
      @unvalide J’ai vu Spetters hier et je veux bien que le sujet du handicap soit traité de manière interessante dans ce film, mais il y a effectivement des problèmes sérieux avec la culture du viol. La victime de viol qui finalement aime être violé et qui n’en garde aucune séquelle bien au contraire puisqu’il devient amant avec un de ses agresseurs et est sorti du placard. Le viol comme remède quelle idée de merde ! Ca c’est un point de vue et un discours de violeur. Et ce scenario est manifestement récurent puisque « Elle » semble être la même histoire.

      En plus d’être plein de détails misogynes (les règles sont sales, les filles qui portent des faux seins c’est trop rigolo de les humilié publiquement...) je trouve qu’il y a de l’homophobie dans ce film (les gays violeurs, l’agression homophobe banalisé et imputé à un personnage gay). Tout ca confirme ce que je disait plus haut, tu ne parle pas de la même chose que Marie Donzel et tu me donne l’impression de ne pas comprendre ce qu’est la culture du viol. Sur le sujet il y a un tag très complet sur seenthis et sinon il y a ce lien : http://www.cultureduviol.fr

      Cette tolérance au viol, elle existe pourtant. Elle est nourrie par des clichés qu’on applique aux victimes comme aux violeurs, et on la nomme culture du viol. Traduction peu convaincante d’une expression anglo-saxonne, si on considère la connotation très positive du mot « culture » dans la langue française, la culture du viol regroupe l’ensemble des idées reçues que nous avons intégrées autour du viol mais également les différentes façons, expresses ou tacites, dont nos structures sociales (famille, travail…), commerciales (marketing, communication, commerce, publicité…), médiatiques (journalisme de presse écrite, papier ou en ligne, télévision) et publiques (institutions officielles, organes politiques) cautionnent et abritent le viol.

    • L’échec du mouvement français de lutte contre la réforme des retraites de l’automne 2010 nous en aura administré l’âpre leçon : si la CGT a eu la haute main sur toute la lutte, c’est en vertu de notre insuffisance sur ce plan-là. Il lui aura suffi de faire du blocage des raffineries, secteur où elle est hégémonique, le centre de gravité du mouvement. Il lui était par la suite loisible à tout moment de siffler la fin de partie, en rouvrant les vannes des raffineries et en desserrant ainsi toute pression sur le pays. Ce qui alors a manqué au mouvement, c’est justement une connaissance minimale du fonctionnement matériel de ce monde, connaissance qui se trouve dispersée entre les mains des ouvriers, concentrée dans le crâne d’œuf de quelques ingénieurs et certainement mise en commun, du côté adverse, dans quelque obscure instance militaire. Si l’on avait su briser l’approvisionnement en lacrymogènes de la police, ou si l’on avait su interrompre une journée la propagande télévisuelle, si l’on avait su priver les autorités d’électricité, on peut être sûr que les choses n’auraient pas fini si piteusement. Il faut au reste considérer que la principale défaite politique du mouvement aura été d’abandonner à l’état, sous la forme de réquisitions préfectorales, la prérogative stratégique de déterminer qui aurait de l’essence et qui en serait privé.

    • Exactement, @rastapopoulos : despotisme hydraulique à deux étage par la CGT. Elle détient la source de l’énergie et aussi la capacité de bloquer et donc de débloquer cette ressource. Sur Toulouse, les manifestants — bien informés — avaient bloqué une des plus grandes plateformes de distribution de la région. Du coup, toute l’appro des hypers était bloquée alors que cela se fait toujours ne flux tendu.
      Je pense qu’on pouvait gagner en moins de 5 jours…

    • « Le mouvement ouvrier n’a pas été vaincu par le capitalisme, mais par la démocratie », disait Mario Tronti. Il a aussi été vaincu pour n’avoir pas réussi à s’approprier l’essentiel de la puissance ouvrière. Ce qui fait l’ouvrier, ce n’est pas son exploitation par un patron, qu’il partage avec n’importe quel autre salarié. Ce qui fait positivement l’ouvrier, c’est sa maîtrise technique, incarnée, d’un monde de production particulier. Il y a là une inclination à la fois savante et populaire, une connaissance passionnée qui faisait la richesse propre du monde ouvrier avant que le capital, s’avisant du danger contenu là et non sans avoir préalablement sucé toute cette connaissance, ne décide de faire des ouvriers des opérateurs, des surveillants et des agents d’entretien des machines. Mais même là, la puissance ouvrière demeure : qui sait faire fonctionner un système sait aussi le saboter efficacement. Or nul ne peut individuellement maîtriser l’ensemble des techniques qui permettent au système actuel de se reproduire. Cela, seule une force collective le peut. Construire une force révolutionnaire, aujourd’hui, c’est justement cela : articuler tous les mondes et toutes les techniques révolutionnairement nécessaires, agréger toute l’intelligence technique en une force historique et non en un système de gouvernement.

    • C’est ce passage que je trouve le plus intéressant :

      Ce n’est pas la faiblesse des luttes qui explique l’évanouissement de toute perspective révolutionnaire ; c’est l’absence de perspective révolutionnaire crédible qui explique la faiblesse des luttes. Obsédés que nous sommes par une idée politique de la révolution, nous avons négligé sa dimension technique. Une perspective révolutionnaire ne porte plus sur la réorganisation institutionnelle de la société, mais sur la configuration technique des mondes. En tant que telle, c’est une ligne tracée dans le présent, non une image flottant dans l’avenir. Si nous voulons recouvrer une perspective, il nous faudra coupler le constat diffus que ce monde ne peut plus durer avec le désir d’en bâtir un meilleur. Car si ce monde se maintient, c’est d’abord par la dépendance matérielle où chacun est, pour sa simple survie, vis-à-vis du bon fonctionnement général de la machine sociale. Il nous faut disposer d’une connaissance technique approfondie de l’organisation de ce monde ; une connaissance qui permette à la fois de mettre hors d’usage les structures dominantes et de nous réserver le temps nécessaire à l’organisation d’un décrochage matériel et politique par rapport au cours général de la catastrophe, décrochage qui ne soit pas hanté par le spectre de la pénurie, par l’urgence de la survie. Pour dire cela platement : tant que nous ne saurons pas comment nous passer des centrales nucléaires et que les démanteler sera un business pour ceux qui les veulent éternelles, aspirer à l’abolition de l’état continuera de faire sourire ; tant que la perspective d’un soulèvement populaire signi era pénurie certaine de soins, de nourriture ou d’énergie, il n’y aura pas de mouvement de masse décidé.

      Je ne suis pas tout à fait d’accord, ce n’est pas qu’un problème technique à court terme. Pour moi le problème est aussi dans la motivation profonde. Les idéaux de gauche ont été tellement éreintés ces dernières années, le peuple de gauche est tellement meurtri, dépité qu’il manque le souffle, l’espoir, l’envie qui transcende. Il manque cet espoir et cette confiance qui galvanise, qui fait que tu es prêt aux sacrifice, à faire une croix sur toutes tes addictions et dépendances matérielles, sur ton filet de survie comme sur ton petit confort..
      être de gauche par définition, c’est avoir du mal à faire machine arrière. Il nous manque cette perspective pour aller de l’avant, pour sortir du libéralisme sans faire marche arrière..

  • Assurance maladie. Hausse de 34 % des fraudes en Alsace
    http://www.ouest-france.fr/sante/assurance-maladie-hausse-de-34-des-fraudes-en-alsace-4248154

    Les fraudes à l’Assurance maladie repérées ont augmenté de 34 % en Alsace en 2015. Un bond spectaculaire que l’organisme doit, dit-il, au renforcement des contrôles.

    L’Assurance maladie a redoublé d’efficacité dans sa lutte contre les fraudeurs et les chiffres parlent. L’organisme vient ainsi d’annoncer avoir constaté une hausse de 34 % des fraudes détectées en Alsace en 2015 par rapport à l’année précédente. Cela représente pour la région un montant total de 5,2 millions d’euros sur la période, soit trois fois plus qu’en 2010.

    Interrogée par France 3, Sylvie Mansion, directrice de la CPAM du Bas-Rhin, explique ces résultats par « une meilleur capacité à détecter les fraudeurs et à l’augmentation des signalements ». Les contrôles, qui ont effectivement été renforcés dans la région, sont effectués sur différents volets pour traquer les contrevenants.

    L’an dernier, ils se sont concentrés notamment sur les soins infirmiers et les facturations des établissements. A eux seuls, ces anomalies représentaient plus d’1,2 million d’euros pour 2015 (ceci sans compter les fraudes des bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire (CMCU), les arrêts de travail et les abus aux indemnités journalières, etc.).

    Donc la CPAM cible et (logiquement…) trouve des fraudes chez les professionnels de santé. Mais heureusement, Ouest-France rappelle ("sans compter…") que, de base, le fraudeur c’est le bénéficiaire.

  • Ken Loach : « Pour les sociaux-démocrates, la priorité est que le patron fasse des profits » – metronews
    http://www.metronews.fr/festival-de-cannes/cannes-2016-ken-loach-pour-les-sociaux-democrates-la-priorite-est-que-le-patron-fasse-des-profits/mpem!zdkMjvzA9AIu
    http://www.metronews.fr/_internal/gxml!0/4dntvuhh2yeo4npyb3igdet73odaolf$hdawr74ki3yepx0s8q6wqeszxmlhuk/Capture-decran-2016-05-13-a-17.jpeg

    Lorsqu’un banquier d’affaires comme Emmanuel Macron devient ministre de l’Économie dans un gouvernement socialiste, peut-on encore faire la différence entre la gauche et la droite ?
    Mais les sociaux-démocrates n’ont jamais été de gauche ! Pour moi ils ont toujours été de droite, d’une façon ou d’une autre. De droite extrême ou modérée. Mais jamais de gauche. Blair n’était pas un homme de gauche, Brown n’était pas un homme de gauche. La guerre impérialiste en Irak à laquelle nous avons participé, ce n’est pas la gauche, c’est la droite dure ! Pour les sociaux-démocrates, la première priorité est que le patron fasse des #profits. Avant tout le reste. Pour moi la vraie gauche doit se distancier au maximum des sociaux-démocrates et mettre la défense des travailleurs en tête de ses priorités.

    #libéralisme

  • La police interpelle un agent de la mairie de Paris en plein travail
    http://www.miroirsocial.com/actualite/13397/la-police-interpelle-un-agent-de-la-mairie-de-paris-en-plein-travail

    La scène s’est déroulée au square Louise Michel, dans la XVIIIème arrondissement, au pied du Sacré Cœur. Alors que la police intervenait dans ce lieu qui dépend de la mairie, un différent sur la manière d’opérer a opposé les forces de l’ordre et les agents municipaux présents. L’incident s’est conclu d’une façon pas très tendre, d’après un communiqué du syndicat : « un collègue en uniforme et en service a été plaqué par terre par un policier et embarqué, menottes aux poignets, d’une façon musclée, vers un commissariat du XVIIIème arrondissement ». L’agent « n’a pu être libéré que grâce à l’intervention du chef de la division » des parc et jardins, précise le communiqué.

  • Des associations étrillent la #modération de Twitter, Youtube et Facebook - Le Monde
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/144492566424

    Les associations SOS Racisme, SOS Homophobie et l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) ont procédé à un premier « testing » commun des pratiques de modération sur Twitter, YouTube et Facebook, rapporte Le Monde. Les résultats sont sans appel : seule une toute petite minorité des contenus haineux est supprimée, mais avec des différences significatives d’une plate-forme à l’autre. Seuls 77 contenus sur 586 signalés ont été supprimés (4% sur Twitter, 7% sur Youtube, 34% sur Facebook). 

    #réseaux_sociaux

  • http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1507031-chomeurs-sous-diplomes-handicapes-chef-d-entreprise-j-emba

    Cela va sûrement paraître étrange, mais mon but n’est pas de faire beaucoup de profit, ni même d’être riche. Mon but est de mettre en application mes valeurs et mes croyances et de prouver qu’elles sont efficaces. Oui, on peut être chef d’entreprise et penser d’abord au social.

  • Un train venu de Chine est arrivé en France pour lancer une nouvelle « Route de la Soie »
    https://news.vice.com/fr/article/un-train-venu-de-chine-est-arriv-en-france-pour-lancer-une-nouvelle-route

    Parti le 6 avril dernier, ce convoi de la société chinoise WAE a roulé pendant 16 jours et sur 11 300 kilomètres de rails à travers la Chine, le Kazakhstan, la Russie, la Biélorussie, la Pologne, l’Allemagne et enfin la France. Cette liaison inédite s’inscrit dans un grand plan chinois de « Ceinture économique », qui vise à consolider la place de la Chine dans le commerce mondial.

    [...]

    Ce convoi devrait repartir dans les prochains jours, chargé de vin et d’autres produits agricoles français. Les autorités françaises ont annoncé la mise en place prochaine de trois liaisons hebdomadaires entre Wuhan et Lyon.

    [...]

    Si ce trajet Chine-France constitue une première historique, des trains circulent déjà depuis 2014 entre le Sichuan (ouest de la Chine) et la ville allemande de Duisbourg. Sur son site Internet, une autre compagnie de fret chinoise, Trans Eurasia Logistics (TEL), indique que des liaisons régulières existent par ailleurs entre 16 villes chinoises et autant de villes européennes, comme Barcelone, Bologne, Rotterdam ou encore Kotka en Finlande.

    [...]

    À l’heure où les prix du pétrole sont si bas que cela coûte moins cher pour un cargo de faire le tour de l’Afrique plutôt que de passer par le canal de Suez en Égypte, le gouvernement chinois entend défendre « l’esprit » de la Route de la Soie face à des « situations internationales et régionales complexes ». Cette grande stratégie comporte un volet terrestre avec trois axes — vers la Russie, vers l’Asie de l’Ouest et vers la péninsule indochinoise —, mais aussi toute une partie maritime en coopération avec des ports birmans, indiens et pakistanais. Ce plan prévoit également des mesures politiques, numériques et culturelles, dans le but de créer un vaste espace de coopération « marqué par l’harmonie et l’amitié ».

    Pour comprendre il manque quand même quelques éléments de comparaison avec le transport maritime. J’ai fait quelques recherches :
    – Temps de trajet en porte-conteneurs via le canal de Suez : 50 jours, le cap de Bonne-Espérance : 55/60 jours et maintenant même via l’Arctique : 35 jours.
    – la quantité de marchandises acheminée : 41 conteneurs contre plusieurs milliers en porte-conteneurs
    – le coût économique : "La voie maritime est moins chère, mais le ferroviaire représente un intermédiaire entre le navire et l’avion"
    – le coût écologique

    #Chemin_de_fer #Chine #France #Fret #Mondialisation_économique #Route_de_la_soie #Soft_Power #Transport_de_marchandises #Wuhan_Asia-Europe_Logistics #Économie

  • L’épilation des #poils sous les bras est le « #voile » de la #femme occidentale - La Libre.be
    http://www.lalibre.be/debats/opinions/l-epilation-des-poils-sous-les-bras-est-le-voile-de-la-femme-occidentale-570

    Bref, je me suis dit qu’il était temps de se (re) poser la question des poils et de l’#intolérance grandissante à leur égard. Cela vous semble anecdotique ? Pas à moi ! Si je me suis faite à l’idée que j’élève mes filles dans un monde où les femmes peuvent devenir présidente des Etats-Unis mais où les poils sous les bras condamnent irrémédiablement au #bannissement social, j’ai plus de mal à accepter, sans lutter, de les voir grandir dans celui où les femmes peuvent réussir dans tous les domaines mais où, dans l’#intimité de la chambre à coucher, il est indispensable de ressembler à une actrice de film X. Cela résume d’ailleurs bien le monde d’aujourd’hui : l’#égalité homme-femme progresse dans de nombreux domaines mais on n’arrive pas à faire diminuer toutes les "violences sexuelles (conjugales, harcèlement de rue, viols, etc.).

  • Dans mes pérégrinations pour glaner quelques informations saines et non frelatées à propos des manifestations d’hier, je suis tombé sur ce dessin et cette pancarte, j’aime bien les deux. Il ne me semble pas les avoir vus passer ici, mais mon nombre d’abonnements est à la limite de ce que je peux suivre et donc limité.

    (j’ai tenté de retrouver l’auteur de ce dessin, mais je ne suis parvenu à rien)

  • Maintenant, ça suffit (CGT cheminots)
    http://www.cheminotcgt.fr/espace_presse_accueil/maintenant-ca-suffit

    Seulement aujourd’hui des choix libéraux et économiques mettent le #train sur la sellette et son utilité en est même remise en cause !

    Que vous soyez usagers du quotidien ou occasionnels, vous subissez les conséquences de ces choix :

    Augmentation des prix des billets et baisse de la qualité ;
    Suppressions ou retards systématiques ;
    Manque d’entretien des infrastructures ;
    Déferlante de poids lourds sur les routes.

    La réduction de l’offre, des correspondances difficiles, la disparition de dessertes et fermetures de lignes, la baisse ou la suppression des services s’ajoutent à cette longue liste de dégradation du #transport #ferroviaire, conséquences des politiques menées par les différents gouvernements de ces dernières décennies.
    Toutes ces raisons vous ont, pour certains d’entre vous, fait vous tourner vers un autre moyen de transport : voiture, co-voiturage, autocar… tout cela facilité par des propositions à bas coût avec des contraintes telles que des temps de parcours allongés, les risques sur la #sécurité, un confort moindre et une augmentation des émissions de gaz à effet de serre !