« Ce qui est incroyable, c’est l’intensité et la flamme qui s’expriment - au-delà de ce que les mots disent. Que cette puissance en toi guidant ta voix guide tes pas. Qu’elle ouvre les portes et les fenêtres. Entre l’univers et toi, que tombent tous les murs.
Que la Force soit avec toi. »
Le son :
▻https://youtu.be/NAlqHlh4Z9k
Ce silence, c’est quand l’accompagnement se fait discret, quand vient le temps où la leçon doit entièrement venir de toi, entièrement t’appartenir.
Les yeux apprennent à voir, le brouillard se dissipe.
Même en nous, entre toutes, une voix ouvre une voie. Toujours quelqu’un vient. Toute nuit annonce un jour.
Les plus belles remontées viennent toujours du fond de soi.
Très beau texte, très émouvant.
Mais non, il n’y a pas personne. C’est juste que l’accompagnement se fait discret quand vient le temps où la leçon doit entièrement venir de toi, entièrement t’appartenir.
Les yeux apprennent à voir, le brouillard se dissipe.
Même en nous, entre toutes, une voix ouvre une voie. Toujours quelqu’un vient. Toute nuit annonce un jour.
Les plus belles remontées viennent toujours du fond de soi.
𝙍𝙖𝙥 𝙚𝙣 𝙥𝙡𝙚𝙞𝙣 𝙘œ𝙪𝙧.
𝘑’𝘴𝘶𝘪𝘴 𝘥𝘦𝘷𝘢𝘯𝘵 𝘭𝘦 𝘷𝘪𝘥𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘴é𝘱𝘢𝘳𝘦 𝘯𝘰𝘴 â𝘮𝘦𝘴...
𝘉𝘪𝘦𝘯𝘵ô𝘵 𝘥𝘪𝘹 𝘢𝘯𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘣𝘭𝘪𝘻𝘻𝘢𝘳𝘥....
𝘊𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦 𝘭𝘢 𝘳𝘰𝘶𝘦 𝘲𝘶’𝘪𝘭 𝘧𝘢𝘶𝘵 𝘣𝘳𝘪𝘴𝘦𝘳...
𝘑’𝘷𝘪𝘣𝘳𝘦 𝘣𝘢𝘴...
𝘲𝘶𝘢𝘯𝘥 𝘫𝘦 𝘮𝘢𝘳𝘤𝘩𝘦...
𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘵𝘳𝘢𝘤𝘦𝘴...
𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘣ê𝘵𝘦
𝘌𝘵 𝘲𝘶’𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘵𝘰𝘮𝘣𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘮𝘦𝘴 𝘣𝘳𝘢𝘴...
𝘛𝘳𝘰𝘱 𝘥𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘢𝘪𝘵𝘳𝘦...
𝘭’â𝘮𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘴𝘢𝘭𝘪𝘦.
Rien ne saurait manquer à ceux qui ne peuvent exprimer ce qu’ils n’ont plus l’occasion de ressentir.
Jaime Semprun
LYON.
Maintenant en rayon à la librairie La Gryffe.
Contribution à la destruction du culte de l’argent.
La critique et l’analyse de l’argent : son pouvoir, la fascination qu’il exerce - son influence, visible et invisible, sur les relations humaines, sur notre rapport à la nature.
Bref, son empire et son emprise sont ici auscultés de façon pénétrante et novatrice, au-delà du schéma marxiste et des poncifs moraux.
Un outil majeur pour déconstruire le culte planétaire dominant.
►http://www.contrelitterature.com/apps/m/archive/2023/01/10/les-editions-contrelitterature-annoncent-la-parution-de-leur-6421
Faire de chacun l’expert comptable de sa propre liquidation existentielle.
Cette jeunesse a un cœur immense.
▻https://youtu.be/oTc2hKQxzwk
Brèves considérations tactiques, stratégiques et existentielles de Guy Debord, exposées dans l’ordre chronologique.
▻https://observatoiresituationniste.com/2022/10/11/breves-considerations-tactiques-strategiques-et-existent
« Je dois préciser que je n’oppose d’aucune façon l’émerveillement à la lucidité. En fait, je crois que j’ai passé presque tout mon temps à m’émerveiller. J’ai peu écrit là-dessus, voilà tout. Ce sont les nécessités de la lutte contre ce qui, toujours plus pesamment, venait faire obstacle à mes goûts, qui m’auront conduit, malheureusement, à devenir une sorte d’expert dans cette sorte de guerre. […] Il fallait seulement savoir aimer. »
– Lettre à Annie Le Brun, 11 mai 1991.
Mais il y eut un faux geste, d’une violence insoupçonnée : le geste qui saisit dans un arrachement, et la main se referma sur l’objet mort.
La pierre, la fleur, l’oiseau devinrent propriétés.
Le savoir s’était séparé du tout, sépara tout, s’empara de tout.
De la pierre, la fleur, l’oiseau il ne retint que leurs propriétés séparées, les propriétés dont le savoir séparé sait se rendre propriétaire.
►https://observatoiresituationniste.com/2023/03/11/une-breve-histoire-de-tout-moins-tout
Le pouvoir de quelques-uns ne tient que par leurs capacités à engendrer des peurs : peur de ne pas manger à sa faim, peur de sa police, peur de perdre son emploi, peur d’être stigmatisé, exclu, enfermé.
Alors pour se donner le courage de ne plus avoir peur, nous pouvons continuer à nous réunir en manifestant, en débattant, en organisant la lutte et les blocages, car il est rassurant de savoir que nous sommes des millions.
▻https://observatoiresituationniste.com/2023/03/11/une-question-de-pouvoir-et-de-destruction-a-propos-de-la
Il fut un temps où la communauté humaine vivait dans la communauté cosmique, de façon organique.
La connaissance rêvait dans le tout et germait comme telle dans la communauté humaine.
La pierre, la fleur, l’oiseau chantaient en elle, dans la jouissance poétique de l’instant.
Le savoir et le savoir-faire se déposaient, poussaient, volaient comme la pierre, la fleur, l’oiseau, enseignés par la pierre, la fleur, l’oiseau.
Mais il y eut un faux geste, d’une violence insoupçonnée : le geste qui saisit dans un arrachement, et la main se referma sur l’objet mort.
La pierre, la fleur, l’oiseau devinrent propriétés.
Le savoir s’était séparé du tout, sépara tout, s’empara de tout.
De la pierre, la fleur, l’oiseau il ne retint que leurs propriétés séparées, les propriétés dont le savoir séparé sait se rendre propriétaire.
Le savoir originel du savoir séparé fut le savoir dominer.
La pierre, la fleur, l’oiseau prirent de la valeur, qui est leur être privé d’être.
La valeur était née, qui est l’être qui n’a pas besoin d’être pour être ; la richesse des choses abstraction faite des choses : la richesse abstraite, l’éclat du monde privé de monde.
L’or en fut l’incarnation, la matérialisation symbolique, qui prit la brillance et la forme du soleil, et ainsi naquit la monnaie, qui assure depuis lors la célébrité du dieu argent.
►https://observatoiresituationniste.com/2023/03/11/une-breve-histoire-de-tout-moins-tout
Le capitalisme donne du travail à l’ouvrier, mais ce travail est production d’argent ; l’argent formate et réduit l’activité de l’ouvrier en tant que strict processus de production d’argent et ce, quelle que soit la marchandise produite, marchandise dont la fonction finale et fondamentale est de se transformer à son tour en argent.
Le capitalisme tend donc à effacer de la surface de la terre toute forme de travail dont la teneur, les modalités, l’effectuation, le rythme, ne permettent pas ou pas assez de produire assez d’argent ou pire, ne produisent pas du tout d’argent.
La rentabilité de l’activité organise la totalité des aspects du travail demandé à l’ouvrier.
Le capitalisme est donc la destruction, la dénaturation, l’aliénation et finalement le remplacement total de toute activité humaine par un simulacre (ce qui n’a que l’apparence de ce qu’il prétend être).
Le capitalisme en fait de même avec toute chose : animaux, végétaux, minéraux.
Il ne fait pas qu’arraisonner la nature, il la formate et la réduit en tant que strict processus de production d’argent.
Etc.
La finalité du capitalisme est donc la destruction, la dénaturation, l’aliénation et finalement le remplacement total de toute la réalité par un simulacre.
Il est aisé de comprendre que la production de ce simulacre en lieu et place de la réalité ne peut que la dégrader, dans tous ses aspects, puis la mener à l’extinction.
A la fin donc, quand tout sera devenu marchandise, quand ne travaillera et ne poussera plus que l’argent, on s’apercevra qu’il n’y a plus rien.
Et ce sera la fin.
Contribution à la destruction du culte de l’argent.
La critique et l’analyse de l’argent : son pouvoir, la fascination qu’il exerce - son influence, visible et invisible, sur les relations humaines, sur notre rapport à la nature.
Bref, son empire et son emprise sont ici auscultés de façon pénétrante et novatrice, au-delà du schéma marxiste et des poncifs moraux.
Un outil majeur - et d’actualité - pour déconstruire le culte planétaire dominant.
Duo audio de présentation :
►https://youtu.be/Nh9Wac9WzQA
Lien éditeur :
►http://www.contrelitterature.com/apps/m/archive/2023/01/10/les-editions-contrelitterature-annoncent-la-parution-de-leur-6421
« En quête d’une gnose anarchiste », petites notes de lecture.
La logique binaire est mortifère. Chercher toujours le tiers secrètement inclus.
Basarab Nicolescu.
L’ouvrage d’Alain Santacreu est simultanément une « quête » et une enquête. Une enquête sur la nature et les causes de la conscience anarchiste ; et une quête de la sorte de connaissance qui se déploierait dans une société anarchiste.
Cette connaissance ne serait assurément pas une doxa et pas plus un ensemble de dogmes, car la première évasion anarchiste, que chacun peut expérimenter, s’opère contre « la domination de l’opinion ».
Cette connaissance relève de l’anarchie positive – en opposition créatrice aussi bien à la domination qu’à l’anarchie dans le sens du désordre – anarchie positive qui tient ensemble les contraires, non dans leur effacement ou leur dilution, mais dans le dynamisme propre à la vie elle-même ; dynamisme qui signale la conscience éclairée : « pour voir, il faut se tourner à la fois vers la lumière et vers l’ombre, voir le noir et blanc simultanément. »
Faute de quoi l’on retombe et l’on retombera dans « l’homogénéisation totalitaire », qui rend la vue grise, quelle que soit la profusion des couleurs de nos écrans.
Il s’agit d’œuvrer à cette “dialectique de l’équilibre” qui faisait dire à Proudhon que « la plus haute perfection de la société se trouve dans l’union de l’ordre et de l’anarchie. »
Le dynamisme de la vie, Alain Santacreu s’en approche en convoquant la notion complexe de « tiers inclus » (héritée de Stéphane Lupasco), dont on se contentera ici de souligner qu’elle ruine l’absoluité du principe de non-contradiction, invitant à sortir de la binarité, en assumant la tension créatrice qui non seulement permet les dépassements, mais vit de sa vie propre.
L’auteur développe de là une pensée de l’interstice, de « l’intervalle » par où « il est possible de s’extraire du rêve imposé par la “Société du spectacle” » (un camarade nous a fait remarquer qu’on trouve aussi cette notion d’intervalle, et de manière persistante, dans la culture japonaise ancienne. Le Ma, l’espace entre les choses mais qui est dans le même temps ce qui les relie et où se concentre l’essentiel de la tension. S’y rajoute également la notion de seuil, ce par quoi l’on accède).
A cette idée d’intervalle s’adjoint celle de talvera : les dictionnaires en donnent une signification négative : « espace qu’on ne peut labourer ». « Pourtant, poursuit l’auteur, il existe en occitan le verbe talverar qui signifie « travailler les bords d’un champs ». En effet, si la lisière du champ peut être laissée en friche pour servir de chemin entre les parcelles cultivées, il est possible de la travailler d’une autre manière que le champ.
C’est ainsi, qu’aux sillons labourés dans la longueur peuvent s’en substituer d’autres, tracés dans la largeur par le piochage, le bêchage et le sarclage de la terre. On y produit alors des cultures “mineures” : choux, betteraves, pommes de terre, etc. »
Et de poursuivre : « l’oubli de la talvera – non seulement du concept mais du mot qui le désigne – doit être mis en perspective avec toutes les dominations élitistes qui privilégient le centre aux dépens de la périphérie. Le concept de talvera prouve la nécessaire hétérogénéité de l’espace social. Il rompt l’uniformisation imposée par la réduction centralisatrice d’un modèle unique. »
Nous voici donc à la lisière d’un autre monde, intervalle d’où se conçoit, renaît et s’expérimente, pour reprendre les mots de Gustav Landauer, « la communauté primordiale et universelle : la communauté avec le genre humain et avec l’univers. »
Aussi prisonniers que nous nous trouvions du « camp globalisé », « réalisation finale de l’espace capitalistique, l’espace d’exception analysé par Agamben », « zone d’indistinction indéfinie de la marchandise », l’auteur peut donc relever que pourtant « chacun d’entre nous occupe un point de l’espace-camp d’où il lui appartient de s’élever pour renaître à l’humain. »
“Craindre l’erreur et craindre la vérité est une seule et même chose.
Celui qui craint de se tromper est impuissant à découvrir.
C’est quand nous craignons de nous tromper que l’erreur qui est en nous se fait immuable comme un roc.
Car dans notre peur, nous nous accrochons à ce que nous avons décrété “vrai” un jour, ou à ce qui depuis toujours nous a été présenté comme tel.
Quand nous sommes mûs, non par la peur de voir s’évanouir une illusoire sécurité, mais par une soif de connaître, alors l’erreur, comme la souffrance ou la tristesse, nous traverse sans se figer jamais, et la trace de son passage est une connaissance renouvelée.”
Alexandre Grothendieck
« La domination de l’opinion régit tout le spectre de la superstructure sociale.
Si l’Inquisition n’a pu parvenir par la contrainte à empêcher la publication des livres interdits, l’opinion exerce une censure bien plus efficace car elle dissuade jusqu’à l’idée d’envisager d’en lire ou d’en écrire. »
Alain Santacreu, En quête d’une gnose anarchiste .
« Il y a belle lurette que l’auto, par exemple, n’est plus un moyen de transport ; c’est une machine qui aime se balader et se sert d’un homme à cette fin. »
Jean Giono.
▻https://observatoiresituationniste.com/2023/03/01/le-volant-de-la-misere
Rien n’est équivalent à rien.
L’argent n’est l’équivalent général de toutes choses que dans le compte de faits de l’économie.
Il est en réalité l’alchimiste universel, qui transforme effectivement tout en or ; mais en or qui fait de tout de la boue.
Rendre une chose équivalente à une autre, c’est non seulement lui retirer sa valeur propre, mais c’est surtout la dénaturer et dénaturer la relation impliquée dans sa nature.
Un sourire marchand n’est plus un sourire, mais le rictus d’un marchand.
Ce qui s’achète, ce n’est pas la réalité, mais sa version économique, qui fausse toute réalité.
Dans la version économique de la réalité, tout s’achète et tout se vend, sauf à qui n’a pas de quoi payer.
Et comme seuls les riches ont de quoi tout payer, toute la réalité appartient aux riches, en acte ou en puissance, moins les miettes.
Les miettes appartiennent aux pauvres, mais pas même comme miettes ; comme déchets des riches ; comme ce qui reste de la réalité, une fois que les riches s’y sont servis, et s’en sont servi, pour rendre toutes choses équivalentes à l’argent ; pour dénaturer toute chose.
La réalité est devenue la poubelle des riches, et les pauvres des éboueurs.
Le salaire est conçu pour que le regard des pauvres ne rencontre que des choses et leur prix, afin que les pauvres n’aspirent qu’à la richesse des riches, sans jamais y parvenir.
Le secret du prix de toutes choses, c’est fondamentalement qu’il doit permettre aux riches de les posséder.
Tout le reste est accessoire et dérivé de ce fait : de sorte que tous devront aspirer à une part de richesse, si petite soit-elle, et c’est ainsi qu’en faisant tout pour y parvenir, tous légitimeront les riches, légitimeront l’économie, légitimeront l’argent : ils légitimeront la valeur décidée par les riches.
L’économie n’est rien d’autre que le traité de stratégie militaire qui permet aux riches d’annexer à l’argent l’esprit des hommes.
« Le mécontentement partout en suspens sera aggravé, et aigri, par la seule connaissance vague de l’existence d’une condamnation théorique de l’ordre des choses.
Et après, c’est en commençant à mener avec colère la guerre de la liberté, que tous les prolétaires peuvent devenir stratèges.
Sans doute, une théorie générale calculée pour cette fin doit-elle éviter d’apparaître comme une théorie visiblement fausse ; et donc ne doit pas s’exposer au risque d’être contredite par la suite des faits.
Mais il faut aussi qu’elle soit une théorie parfaitement inadmissible.
Il faut qu’elle puisse déclarer mauvais, à la stupéfaction indignée de tous ceux qui le trouvent bon, le centre même du monde existant, en en ayant découvert la nature exacte. »
Guy Debord
Autonomie de la technique ?
Toute relative quand même :
"Je voudrais rappeler une thèse qui est bien ancienne, mais qui est toujours oubliée et qu’il faut rénover sans cesse, c’est que l’organisation industrielle, comme la « post-industrielle », comme la société technicienne ou informatisée, ne sont pas des systèmes destinés à produire ni des biens de consommation ni du bien-être, ni une amélioration de la vie des gens, mais uniquement à produire du profit. Exclusivement.
Tout le reste est prétexte, moyen et justification."
Jacques Ellul, Le bluff technologique, 1988
Le club des destructeurs de l’idole spectaculaire marchande.
►https://youtube.com/@lobservatoiresituationnist3583
La science est un compte de faits.
Voir : "Science » : destruction de l’idole moderne", dans le deuxième Cahier de la revue.
▻https://observatoiresituationniste.com/2022/03/05/la-revue-internationale-cahier-n2-telechargement-libre-e