• Le collectif « Observatoire situationniste » a été créé au printemps 2021.
    Il vise à réactualiser l’emploi précis et déterminé des outils critiques forgés par l’Internationale situationniste : spectacle, aliénation, séparation (pour l’essentiel).
    Il vise en outre à expérimenter et cartographier le dépassement de toutes les postures et clôtures idéologiques qui ont limité, retardé voire empêché jusqu’ici l’épanouissement d’une critique radicalement émancipée.
    Il part du postulat que ce qui aura été ainsi conquis sur le plan théorique général et sur le plan existentiel plus particulier n’est pas quelque chose d’étranger à l’époque, mais en exprime au contraire le cœur.
    Si ce postulat se vérifie, l’époque s’y reconnaîtra en temps voulu.

    https://observatoiresituationniste.com

  • A propos des destructions en cours.
    Logiquement, la dégradation, dévastation et la destruction de la nature sont faciles à percevoir, non seulement du fait de leur importance, mais d’abord par l’illusion qu’elles seraient extérieures à l’humain.
    Par contre, l’aliénation, la falsification, l’appauvrissement de l’humain et des relations humaines sont moins perçus, d’une part parce qu’ont disparu les points de comparaison, avec la disparition des anciennes communautés, mais surtout parce que cette dégradation touche directement l’intériorité, qui n’est pas visible.
    On continue ainsi à appeler humain ce qui risque de n’en avoir bientôt plus que l’apparence.
    La dissolution de l’humanité dans le monde de la marchandise est masquée par l’apparence humaine des comportements les plus marchands.
    La falsification tend à devenir le mode d’être universel que chacun doit produire et entretenir envers les autres comme envers soi.
    La disparition de l’humain est l’opération secrète de la guerre que le dieu argent mène partout.
    Cette guerre est la cause de tous les maux qui affectent la vie sur terre.
    L’industrialisation démente, la dénaturation de tout qui s’ensuit, ne sont que les symptômes les plus visibles de cette guerre.
    L’urgence vitale est la redécouverte et le rétablissement de relations humaines justes et vraies, belles et authentiques.
    Toute révolte collective peut en être l’occasion, quelles que soient par ailleurs ses motivations et revendications déclarées.
    À l’inverse, la perpétuation de relations de pouvoir, de manipulation, de nuisance, sous couvert de « critique », de révolte, fût-elle « radicale » enfonce encore un peu plus l’humain dans l’obscurité de sa misère existentielle.
    Contre l’éclat aveugle et destructeur du dieu argent, il n’y a d’autre issue et combat que le rayonnement du meilleur de l’humain.

    https://observatoiresituationniste.com/2023/01/28/about-the-current-destruction-a-propos-des-destructions-

  • La ville comme opium de la Valeur

    Dès 1968, dans son ouvrage « Le droit à la ville » (Paris, Anthropos) Henry Lefebvre, dénonce (au coeur de sa pensée) la mainmise de la valeur d’échange sur la valeur d’usage. Elle s’organise en mettant la ville au service du système de production industrielle et, partant, de la société capitaliste.

    Avec l’avènement de la société industrielle et le passage au mode de production capitaliste naît dans la ville une inversion du rapport entre valeur d’usage et valeur d’échange. Le passage au capitalisme et à l’ordre marchand provoque une mutation radicale qui inscrit la ville dans une marchandisation d’elle-même et de la vie quotidienne. La ville capitaliste prend la consommation comme centre de gravité : elle crée des lieux de consommation et devient elle-même une marchandise à consommer. Selon H. Lefebvre, dans la ville du Moyen âge occidental, les marchands et les banquiers s’établissaient autour de la place, du marché, de la halle, pour y promouvoir l’échange et le généraliser, pour étendre le domaine de la valeur d’échange ; ce faisant, ils oeuvraient la ville et en faisaient usage. Ils constituaient un agent historique et social qui modelait la ville. Le marchand trouvait dans la ville son point de rencontre, son port d’attache, son lieu de stratégie. Mais la ville va peu à peu permettre la concentration des capitaux et l’accroissement de la productivité. Dans le même temps, l’importance de la production agricole va reculer devant l’importance de la production artisanale et industrielle du marché, de la valeur d’échange, du capitalisme naissant. Les anciennes centralités vont laisser la place à des centres de décision. Les noyaux urbains, anciens lieux de rassemblement et de rencontre, notamment en vue d’y promouvoir des échanges commerciaux, vont devenir eux-mêmes valeur d’échange, produits de consommation, sorte de simulacre authentique en trompe l’oeil où la ville ne sera plus que le spectre d’elle-même...
    Avec des gens qui "se ruent vers les ruines des villes anciennes pour les consommer touristiquement en croyant guérir de leur nostalgie..."

    https://lelabyrinthesecretdesmots.blogspot.com/2016/12/la-ville-comm-opium-de-la-valeur.html?m=1

  • Dans la série : "Les occasions ratées" :

    « J’avais des contacts très amicaux avec Guy Debord, et un jour je lui ai nettement posé la question : "Est-ce-que je pourrais adhérer à votre mouvement et travailler avec vous ?" Il me répondit qu’il en parlerait à ses camarades. Et la réponse fut très franche : "Comme j’étais chrétien, je ne pouvais pas adhérer à leur mouvement". »
    – Jacques Ellul, Anarchie et christianisme, 1988.

  • A l’attention de quelques-un(e)s/To the attention of a few.

    We thought that our positions, which are still far from being fully deployed, and whose most significant expression is for the moment in the review, our positions, therefore, cannot obviously meet on every point the unanimity of our sympathetic observers, themselves undoubtedly different or divergent on various questions. We hope, however, to join us on the essential : this effort of radical lucidity emancipated from any ideology. All this to say that the essential cannot be, in our eyes, any ideological alignment but, on the contrary, on the basis of this will of a really independent lucidity, really free from any compromise ; more and better than encouraging a resistance to lies and hypnoses, to free in practice for each and everyone a space where the personal existential truthfulness can not only breathe, but even spread naturally in the everyday life and immunize softly around it the receptive persons. Philosophical health, understanding this word in the most existential and anti-doctrinaire sense, is our main asset, and contribution. We therefore hope that our sympathetic observers will always know how to place above the differences or divergences this common ground that we patiently cultivate : which would already seem to us on our scale a salutary philosophical-existential success. The S.O can thus be conceived as one of the experimental grounds of what an emancipated humanity will have to do to survive and be reborn in the overcoming of its contradictions and its divisions.

    .

    Nous avons pensé que nos positions, qui sont encore loin d’être pleinement déployées, et dont l’expression la plus significative se trouve pour l’instant dans la revue, nos positions, donc, ne peuvent évidemment pas rencontrer sur chaque point l’unanimité de nos sympathiques observateurs, eux-mêmes sans doute différents ou divergents sur diverses questions. Nous espérons par contre nous rejoindre sur l’essentiel : cet effort de lucidité radicale émancipée de toute idéologie. Tout cela pour dire que l’essentiel ne peut justement être à nos yeux un quelconque alignement idéologique mais, au contraire, sur la base de cette volonté d’une lucidité réellement indépendante, réellement libre de toute compromission ; plus et mieux que d’encourager une résistance aux mensonges et aux hypnoses, de dégager en pratique pour chacune et chacun un espace où la véridicité existentielle personnelle puisse non seulement respirer, mais même se diffuser naturellement dans la vie de tous les jours et immuniser doucement autour d’elle les personnes réceptives. La santé philosophique, en comprenant ce mot dans le sens le plus existentiel et le plus anti-doctrinaire, est notre principal atout, et apport. Nous espérons donc que nos sympathiques observateurs sauront toujours placer au-dessus des différences ou des divergences ce fond commun que nous cultivons patiemment : ce qui nous semblerait déjà à notre échelle une réussite philosophique-existentielle salutaire. L’O.S peut donc être conçu comme un des terrains d’expérimentation de ce qu’une humanité émancipée aura à faire pour survivre et renaître dans le dépassement de ses contradictions et de ses divisions.

    https://observatoiresituationniste.com/2023/01/20/a-lattention-de-quelques-unes-to-the-attention-of-a-few

  • A l’attention de quelques-un(e)s/To the attention of a few.

    We thought that our positions, which are still far from being fully deployed, and whose most significant expression is for the moment in the review, our positions, therefore, cannot obviously meet on every point the unanimity of our sympathetic observers, themselves undoubtedly different or divergent on various questions. We hope, however, to join us on the essential : this effort of radical lucidity emancipated from any ideology. All this to say that the essential cannot be, in our eyes, any ideological alignment but, on the contrary, on the basis of this will of a really independent lucidity, really free from any compromise ; more and better than encouraging a resistance to lies and hypnoses, to free in practice for each and everyone a space where the personal existential truthfulness can not only breathe, but even spread naturally in the everyday life and immunize softly around it the receptive persons. Philosophical health, understanding this word in the most existential and anti-doctrinaire sense, is our main asset, and contribution. We therefore hope that our sympathetic observers will always know how to place above the differences or divergences this common ground that we patiently cultivate : which would already seem to us on our scale a salutary philosophical-existential success. The S.O can thus be conceived as one of the experimental grounds of what an emancipated humanity will have to do to survive and be reborn in the overcoming of its contradictions and its divisions.

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    Nous avons pensé que nos positions, qui sont encore loin d’être pleinement déployées, et dont l’expression la plus significative se trouve pour l’instant dans la revue, nos positions, donc, ne peuvent évidemment pas rencontrer sur chaque point l’unanimité de nos sympathiques observateurs, eux-mêmes sans doute différents ou divergents sur diverses questions. Nous espérons par contre nous rejoindre sur l’essentiel : cet effort de lucidité radicale émancipée de toute idéologie. Tout cela pour dire que l’essentiel ne peut justement être à nos yeux un quelconque alignement idéologique mais, au contraire, sur la base de cette volonté d’une lucidité réellement indépendante, réellement libre de toute compromission ; plus et mieux que d’encourager une résistance aux mensonges et aux hypnoses, de dégager en pratique pour chacune et chacun un espace où la véridicité existentielle personnelle puisse non seulement respirer, mais même se diffuser naturellement dans la vie de tous les jours et immuniser doucement autour d’elle les personnes réceptives. La santé philosophique, en comprenant ce mot dans le sens le plus existentiel et le plus anti-doctrinaire, est notre principal atout, et apport. Nous espérons donc que nos sympathiques observateurs sauront toujours placer au-dessus des différences ou des divergences ce fond commun que nous cultivons patiemment : ce qui nous semblerait déjà à notre échelle une réussite philosophique-existentielle salutaire. L’O.S peut donc être conçu comme un des terrains d’expérimentation de ce qu’une humanité émancipée aura à faire pour survivre et renaître dans le dépassement de ses contradictions et de ses divisions.

    https://observatoiresituationniste.com/2023/01/20/a-lattention-de-quelques-unes-to-the-attention-of-a-few

  • A l’attention de quelques-un(e)s/To the attention of a few.

    We thought that our positions, which are still far from being fully deployed, and whose most significant expression is for the moment in the review, our positions, therefore, cannot obviously meet on every point the unanimity of our sympathetic observers, themselves undoubtedly different or divergent on various questions. We hope, however, to join us on the essential : this effort of radical lucidity emancipated from any ideology. All this to say that the essential cannot be, in our eyes, any ideological alignment but, on the contrary, on the basis of this will of a really independent lucidity, really free from any compromise ; more and better than encouraging a resistance to lies and hypnoses, to free in practice for each and everyone a space where the personal existential truthfulness can not only breathe, but even spread naturally in the everyday life and immunize softly around it the receptive persons. Philosophical health, understanding this word in the most existential and anti-doctrinaire sense, is our main asset, and contribution. We therefore hope that our sympathetic observers will always know how to place above the differences or divergences this common ground that we patiently cultivate : which would already seem to us on our scale a salutary philosophical-existential success. The S.O can thus be conceived as one of the experimental grounds of what an emancipated humanity will have to do to survive and be reborn in the overcoming of its contradictions and its divisions.

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    Nous avons pensé que nos positions, qui sont encore loin d’être pleinement déployées, et dont l’expression la plus significative se trouve pour l’instant dans la revue, nos positions, donc, ne peuvent évidemment pas rencontrer sur chaque point l’unanimité de nos sympathiques observateurs, eux-mêmes sans doute différents ou divergents sur diverses questions. Nous espérons par contre nous rejoindre sur l’essentiel : cet effort de lucidité radicale émancipée de toute idéologie. Tout cela pour dire que l’essentiel ne peut justement être à nos yeux un quelconque alignement idéologique mais, au contraire, sur la base de cette volonté d’une lucidité réellement indépendante, réellement libre de toute compromission ; plus et mieux que d’encourager une résistance aux mensonges et aux hypnoses, de dégager en pratique pour chacune et chacun un espace où la véridicité existentielle personnelle puisse non seulement respirer, mais même se diffuser naturellement dans la vie de tous les jours et immuniser doucement autour d’elle les personnes réceptives. La santé philosophique, en comprenant ce mot dans le sens le plus existentiel et le plus anti-doctrinaire, est notre principal atout, et apport. Nous espérons donc que nos sympathiques observateurs sauront toujours placer au-dessus des différences ou des divergences ce fond commun que nous cultivons patiemment : ce qui nous semblerait déjà à notre échelle une réussite philosophique-existentielle salutaire. L’O.S peut donc être conçu comme un des terrains d’expérimentation de ce qu’une humanité émancipée aura à faire pour survivre et renaître dans le dépassement de ses contradictions et de ses divisions.

    https://observatoiresituationniste.com/2023/01/20/a-lattention-de-quelques-unes-to-the-attention-of-a-few

  • L’évasion perpétuelle .

    Ce monde étant étouffant, et pas seulement du point de vue climatique, tout le monde a besoin d’évasion. La plupart la cherchent dans des marchandises légales ou non prévues à cet effet : films, mode, drogues, chemsex, etc. Ces « évasions » sont des enfermements et des addictions, et font circulairement partie du même monde.
    Quelques uns s’évadent en imagination, c’est-à-dire s’imaginent s’évader, s’évadent imaginairement, c’est assez désespérant.
    Il existe une autre voie : s’échapper des structures mentales et comportementales ; cultiver intensément l’esprit de vérité, dépolluer la sensibilité, aiguiser et affiner son attention, s’attacher à percevoir l’âme des choses et des êtres, percer et transpercer les apparences – qui sont toujours trompeuses -, développer ses antennes intuitives.
    Et découvrir alors qu’il existe un autre niveau de réalité, qui n’a rien d’imaginaire, qui nous fait au contraire approcher, effleurer, entrapercevoir les reflets, les facettes, les saveurs, les contenus de ce qui se joue, se recycle, s’alchimise au-delà, au-dessus, au-dessous et à travers les apparences.
    Cette alchimie du regard est alchimie de soi. Il ne s’agit pas de décoller vers un ailleurs, mais de laisser pousser ici-même de nouvelles perceptions, plus profondes, plus incisives, plus actives, plus récréatives. Être au monde autrement que le monde.
    Se jouer des postures et démasquer les impostures ; esquiver, détourner, subvertir, distancer, transpercer ; se ressourcer, se renforcer, s’alléger. Mettre les pieds dans le plat comme on les pose sur un autre monde. S’acquitter des obligations de ce monde en étant quitte de l’obligation d’être de ce monde. Je suis là, mais non, mais oui, mais pas vraiment, ou plutôt vraiment-vraiment. Ce qui me nourrit, ce ne sont pas vos rituels, vos cérémonies, vos travaux, vos conventions, vos programmations, vos représentations, mais d’en saisir les mécanismes, d’en déminer les apparences, d’en déjouer les pièges, de me jouer de leurs étroitesses, de parcourir en un éclair et à l’envers le chemin qui mène de ces aliénations à ce qui s’est aliéné.
    L’évasion perpétuelle peut cependant elle aussi se retourner en emprisonnement perpétuel, si elle vire à l’exercice esthétique, à la représentation, à la consommation, au temps partiel. Elle se doit d’être secrète et pourtant rayonnante, vide de toute ambition et plénitude de l’être disponible, arrachements qui s’enracinent, gouttes de jouvence à la mer enlacée.
    La pierre n’est pas que ce qu’elle paraît mais aussi vibrations, fragment d’un chant, sensibilité qui rêve encore dans un sommeil profond. La prison qui limite ma liberté extérieure m’incite à ce geste intérieur libérateur : ne pas identifier ma liberté à cette extériorité. Cette liberté-là, j’en ai seul la clé, qui ouvrira la porte de la prison à la moindre occasion, mais pas pour m’enfermer dehors cette fois.
    Ô Bouddha, j’ai compris ta leçon. Ô François, dépouillé comme toi, je vole à chaque pas. Ô Rûmî, le divin rayon a dispersé l’obscurité.
    « Il fallait seulement savoir aimer » (Guy Debord).
    Aphorisme extrait de la revue bilingue : O.S n°3 : "La subversion des consciences ."
    PDF en accès libre :
    https://observatoiresituationniste.com/2022/11/05/la-revue-internationale-numero-3-the-international-revie

  • « Les riches vivent dans une réalité illusoire, déconnectée de la vraie réalité. Par exemple, s’il manque d’eau, ils croient qu’ils ont légitimement le droit de posséder, d’user et d’abuser de l’eau, parce qu’ils la payent.
    La réalité humaine générale du manque d’eau n’a aucune légitimité pour eux.

    La légitimité est toute entière annexée par la légalité économique.
    L’essence de l’argent est l’annexion du monde par les riches.

    L’économie n’est rien d’autre que le traité de stratégie militaire qui permet aux riches d’annexer à l’argent l’esprit des hommes. »

    – Généalogie du dieu argent.

  • « Dans la nuit du 12 janvier 2023, nous nous sommes mis en route en solidarité avec nos ami.e.s de la Zad de Lützerath, afin de saboter la ligne ferroviaire de charbon dans la forêt de la ville de Cologne.

    Avec deux engins incendiaires placés de manière stratégique, nous espérons avoir stoppé pour un petit moment la livraison de charbon.
    RWE ne mérite rien d’autre que notre haine la plus profonde !
    Même si les flics occupent toute la Rhénanie, ils ne peuvent pas nous surveiller partout.
    La nuit nous appartient !

    Notre action s’inscrit dans une campagne radicale pour le maintien de la zone autonome et contre la destruction du climat à l’échelle mondiale.
    La production d’énergie fossile et l’exploitation de la planète qui en découle doivent être stoppées par tous les moyens.
    Nous saluons tous ceux qui, en Allemagne et dans le monde, s’opposent à la destruction du climat et à l’oppression.
    Liberté pour toutes et tous !

    Pour un mouvement climatique radical ! »

  • Ce n’était pas prévu si tôt, mais le livre est déjà apparu dans la base de données de Babelio.
    L’O.S (≠ Ouvrier Spécialisé) a donc juste eu à compléter la présentation et faire paraître deux extraits.
    Pour information : Une analyse brève et incisive de l’ensemble des mécanismes, effets, conséquences de l’idolâtrie de l’argent, dans tous les domaines de la vie ; avec un aperçu sur sa formation plurimillénaire ; et sur les raisons de cette formation à l’origine.
    https://www.babelio.com/livres/Santacreu-edit-Genealogie-du-dieu-argent/1487371

  • Il y eut donc des rencontres, des actions nocturnes, des sabotages inédits, des nuits de folles discussions, des dérives à ne plus jamais dormir, des textes et encore des textes, des tracts, des banlieues, des livres qui n’étaient jamais payés, et pas que des livres certes, et encore d’autres rencontres, au petit matin, au bord du fleuve aussi, ou de loin des esquisses.

    Parmi nous la jeunesse, et des anciens, on se relaie. Certains ont connu, fréquenté, croisé, approché, correspondu avec des noms connus dans le milieu de la radicalité. Nous n’en citerons qu’un, dont l’élégance non feinte, toute en existentialité – rayonnait : Jaime Semprun.

    C’est vrai qu’il était radical, mais vaste et sans œillères. Nous avons jardiné ensemble, et longuement discuté : de l’emprise technologique, des spiritualités, du rap, de l’écriture… Il était intransigeant et souple en même temps – c’est plus que rare dans ce milieu. Il n’appartenait pas au spectacle de la radicalité, ce qui est encore plus rare. Rien de rigide, de mécanique, pas de facilités, de bassesses, rien d’inquisitorial : noble.

    C’est exactement ce qu’il faut.

    https://observatoiresituationniste.com/2023/01/14/praise-and-memories-eloge-et-souvenirs

  • L’argent comme culte.

    Pourquoi nos sociétés contemporaines sont-elles si fascinées par l’argent ?
    Pourquoi font-elles de la possession de cet argent la valeur suprême ?
    Comment expliquer que notre civilisation ait sombré à ce point dans la religion du dieu argent, au risque des pires inégalités et de la destruction de la planète ?
    Pour le comprendre, il faut sans doute commencer par rappeler que l’argent a bien quelque chose d’un dieu...
    Quand on parle du « dieu de l’argent », ce n’est pas une simple expression, ce n’est pas, malheureusement, une simple image, mais quelque chose qui renvoie à l’immense pouvoir de l’argent, un pouvoir qui fascine parce qu’il ressemble, de façon très troublante, au pouvoir que l’imaginaire a attribué à tous les dieux de toutes les religions : le pouvoir de tout faire, de tout rendre possible, de tout créer - bref, un pouvoir absolu qui est celui de la toute-puissance... C’est pourquoi l’argent exerce sur la plupart des humains cette fascination : comme les dieux tout-puissants, il leur tend l’image de la toute-puissance !
    Et il est encore plus redoutable, car l’argent semble avoir un avantage sur ces dieux des différentes religions.
    Parce que la toute-puissance qu’on lui prête semble beaucoup plus concrète que celle des dieux, c’est une toute-puissance dont les hommes croient pouvoir s’emparer - la toute-puissance que l’argent désigne semble accessible, alors que la toute-puissance des dieux nous échappe...
    Ce que les fanatiques de la religion du dieu argent expriment en disant : « tout s’achète, il suffit d’y mettre le prix ».
    Il n’est peut-être pas inopportun de signaler qu’un éditeur indépendant vient de publier une version bilingue de « Généalogie du dieu argent » - qui se présente comme une destruction radicale de ce culte.

    http://www.contrelitterature.com/archive/2023/01/10/les-editions-contrelitterature-annoncent-la-parution-de-leur-6421

  • Aucun livre ne s’en était pris jusqu’ici aussi directement au véritable dieu de ce monde.

    Aucun n’avait aussi crument exposé les mécanismes de la superstition planétaire, les fondements du racket salarié mondialisé.

    Incisif, et percutant, ce court texte renverse la totalité des croyances communes concernant la pseudo-richesse des riches, la pseudo-valeur de la valeur, la pseudo-légitimité de la domination.

    La force des insurrections à venir tiendra dans leur compréhension radicale des mirages et des ravages de l’imposture économique.

    Ce petit livre – stratégiquement conçu et équipé pour une diffusion internationale -, a pour mission d’y contribuer.
    https://observatoiresituationniste.com/2023/01/09/the-central-imposture-exposed-about-the-book-genealogy-o

  • Au milieu de tous les mensonges sur l’inflation, de l’inédite inflation de mensonges - une flèche vient transpercer l’idole.

    - Parution imminente.

    Extrait :

    "Les riches vivent dans une réalité illusoire, déconnectée de la vraie réalité. Par exemple, s’il manque d’eau, ils croient qu’ils ont légitimement le droit de posséder, d’user et d’abuser de l’eau, parce qu’ils la payent. La réalité humaine générale du manque d’eau n’a aucune légitimité pour eux.

    La légitimité est tout entière annexée par la légalité économique. L’essence de l’argent est l’annexion du monde par les riches.

    L’économie n’est rien d’autre que le traité de stratégie militaire qui permet aux riches d’annexer à l’argent l’esprit des hommes."

    D’autres extraits :

    https://observatoiresituationniste.com/2023/01/08/a-propos-du-dieu-argent-about-the-money-god

  • Parution internationale imminente / Le livre sera disponible chez l’éditeur (Contrelittérature éditions/Collection Nova-bilingue) à partir du 23 janvier, et sur commande, dans toutes les bonnes librairies à travers le monde.
    Il est dès à présent disponible sur Amazon.

    Au milieu de tous les mensonges sur l’inflation, de l’inédite inflation de mensonges - une flèche vient transpercer l’idole.

    Plus d’infos :
    https://observatoiresituationniste.com/2023/01/07/un-pave-bien-lance-peut-ebranler-lidole-a-well-thrown-st