ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

  • Viols inventés, suite

    Israeli Soldier’s Video Undercuts Medic’s Account of Sexual Assault - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/03/25/world/middleeast/video-sexual-assault-israel-kibbutz-hamas.html

    New video has surfaced that undercuts the account of an Israeli military paramedic who said two teenagers killed in the Hamas-led terrorist attack on Oct. 7 were sexually assaulted.

    The unnamed paramedic, from an Israeli commando unit, was among dozens of people interviewed for a Dec. 28 article by The New York Times that examined sexual violence on Oct. 7. He said he discovered the bodies of two partially clothed teenage girls in a home in Kibbutz Be’eri that bore signs of sexual violence.

    The Associated Press, CNN and The Washington Post reported similar accounts from a military paramedic who spoke on condition of anonymity.

    But footage taken by an Israeli soldier who was in Be’eri on Oct. 7, which was viewed by leading community members in February and by The Times this month, shows the bodies of three female victims, fully clothed and with no apparent signs of sexual violence, at a home where many residents had believed the assaults occurred.

    Though it is unclear if the medic was referring to the same scene, residents said that in no other home in Be’eri were two teenage girls killed, and they concluded from the video that the girls had not been sexually assaulted.

    Nili Bar Sinai, a member of a group from the kibbutz that looked into claims of sexual assault at the house, said, “This story is false.”

  • Un responsable de l’Unicef parle d’‘anéantissement total’ après avoir parcouru toute la Bande de Gaza
    Posted on mars 23, 2024 | Jason Burke | The Guardian | Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
    https://aurdip.org/un-responsable-de-lunicef-parle-daneantissement-total-apres-avoir-parcouru-t

    James Elder décrit des enfants au seuil de la mort et des familles cherchant désespérément de l’eau potable, de la nourriture et un abri.

    Un responsable de l’aide, qui a traversé cette semaine Gaza dans sa longueur, a décrit des paysages d’« anéantissement total », « rien ne restant » de ce que furent autrefois des villes prospères et très peuplées dans ce territoire.

    « L’ampleur de l’horreur dépasse notre capacité à la décrire », a dit James Elder, porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef).

    « Dès que vous roulez à travers le nord, vous voyez ce geste universel des gens affamés qui mettent la main à la bouche. Quantité d’enfants et de femmes aux visages décharnés. Dans [la ville de] Khan Younis, il y a un anéantissement total.

    « Je n’ai jamais vu un tel niveau de dévastation en 20 ans à l’ONU. Dans le nord, la capacité d’adaptation des gens a été réduite à néant et, dans le sud, elle ne tient qu’à un fil », a dit Elder vendredi dans une interview.

    Elder a dit qu’il a vu une douzaine d’enfants « squelettiques » dans l’hôpital Kamal Adwan de Beit Lahia dans le nord de Gaza.

    « Nous constatons des cas de malnutrition sévère… Des enfants qui sont au seuil de la mort, juste la peau sur les os… et ceux-là sont ceux qui ont pu arriver à l’hôpital. Il y a une véritable crainte pour ceux qui ne le peuvent pas », a dit Elder. « Cette situation est de la main de l’homme et peut être évitée. »

    Le personnel de l’hôpital faisait des journées de 36 heures, puis chacun-e rejoignait sa famille à la recherche d’eau potable, de nourriture et d’un abri, a dit Elder. (...)

  • The Cost of Germany’s Guilt Politics
    https://jacobin.com/2024/03/germany-antisemitism-afd-palestine-zionism

    La folie règne. Donc il y a de l’espoir, rien que ça.

    23.3.2024 - An interview with Emily Dische-Becker

    Germany has, in the name of fighting antisemitism, embraced a strange philosemitism and proxy Israeli nationalism, which involves demonizing and suppressing expressions of Palestinian identity and anti-Zionism in the guise of Holocaust remembrance. Consequently, leftist Jews often find themselves being lectured to about antisemitism by the descendants of people who murdered Jews.

    #Allemagne #antisemitisme #wtf

  • Comme un sale parfum (brun). Causerie avec l’historien #Johann_Chapoutot | #Au_Poste

    https://www.auposte.fr/causerie-avec-lhistorien-johann-chapoutot

    #Gramsci nous avait prévenus : « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ». Avec l’#historien Johan Chapoutot, nous allons tenter, justement, de voir clair dans nos temps obscurs. Où sont les monstres ? Le cadavre du Vieux monde est-il déjà froid ou encore chaud ? La France à l’envers, Manouchian panthéonisé sous le sourire de Le Pen et ses lieutenants, la macronie machine à « com » d’#extrême_droite au service des #élites. On va écouter le maître.

    PAR
    DAV_DUF

    19 MARS 2024
    Johann Chapoutot, Historien spécialiste du "nazisme et de l’Allemagne, professeur d’histoire contemporaine à Paris-Sorbonne, est l’auteur, entre autres, de « Le Meurtre de Weimar » (PUF, 2010), « La Loi du sang. Penser et agir en nazi » (Editions Gallimard, 2014), « Le Grand récit » (PUF, 2021). Son travail sur le "management #nazi, antichambre du management #capitaliste_moderne, est l’un des plus notables.

  • Gaza : le Conseil de sécurité de l’ONU adopte sa première résolution pour un « cessez-le-feu immédiat »
    https://www.bfmtv.com/international/moyen-orient/israel/gaza-le-conseil-de-securite-de-l-onu-adopte-sa-premiere-resolution-pour-un-ce

    La première résolution pour un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza a été adoptée ce lundi 25 mars par le Conseil de sécurité de l’ONU. Les États-Unis ont fait le choix de s’abstenir.

    • Les médias qui titraient sur le fait que la précédente résolution des États-Unis exigeait déjà un cessez-le-feu-immédiat vont devoir nous expliquer pourquoi les américains s’abstiennent sur celle-ci au lieu de voter pour.

    • Prem’s ! Une aventure toute chaude.

      Voilà 6 mois qu’on prévoit de remplacer les balustrades en bois du balcon et des fenêtres. Il y a un mois, l’artisan nous annonce qu’il va passer. Une fois arrivé, la couleur n’est pas conforme, trop claire. Teck au lieu de Chêne foncé. On devient super-pro des nuanciers et des qualités de lasure.

      Pause : on a choisi cet artisan parce qu’il a déjà remplacé des balustrades chez deux de nos voisins...

      Suite : Ce matin, il revient. La couleur est conforme, mais la lasure n’est pas uniformément appliquée. Pire, les tranches sont quasiment blanches par endroit. Il propose d’appliquer la 3ème couche une fois les barres fixées. Il y a du vent, de la poussière, de la pluie annoncée en soirée... Ça ne le dérange pas. Il ajoute même qu’il faudra bien attendre 12 heures avant de s’accouder.

      Fin temporaire : Il est reparti, pour appliquer la 3ème couche en atelier.

      Et si tu insistes, on te raconte l’aventure de la réfection des halls d’entrée le printemps dernier, ou le nouveau placard du couloir il y a 8 ans. Et comme PapiGrizzly a toujours des choses à raconter, on pourra aussi raconter comment des bras cassés ont failli nous faire tomber en burn-out au moment de nous installer dans notre appart’.

    • Bah en règle générale, il ne faut pas être pressé pour les avoir sur un chantier. A tel point qu’on se demande même comment ils font pour « gagner leur vie » vu que les travaux restent longtemps en stand by et donc non facturés.

    • Hum ... et le plombier qui laisse la vanne d’arrivée d’eau du chauffe-eau ouverte lors de sa visite d’entretien annuel obligatoire et que tu te retrouve le week-end avec l’indicateur de pression qui monte et la valve de sécurité qui goutte sur le plan de travail, hein !

  • Dans la Manche, les techniques agressives de la police pour empêcher les traversées de migrants
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/23/dans-la-manche-les-techniques-agressives-de-la-police-pour-empecher-les-trav

    Dans la Manche, les techniques agressives de la police pour empêcher les traversées de migrants
    Par Julia Pascual (envoyée spéciale à Calais (Pas-de-Calais) et Loon-Plage (Nord)), Tomas Statius (Lighthouse Reports), Cellule Enquête vidéo et avec la contribution de Fahim Abed, May Bulman et Bashar Deeb (Lighthouse Reports)
    Officiellement, la police a interdiction formelle d’intercepter en mer les embarcations de migrants qui tentent de traverser la Manche. Après plusieurs mois d’enquête, « Le Monde » et ses partenaires de Lighthouse Reports, de « The Observer » et du « Der Spiegel » ont pourtant pu documenter différentes situations où les forces de l’ordre emploient des manœuvres dangereuses à l’encontre de ces « small boats » pourtant déjà à l’eau.
    Il pleut des cordes et la grande tonnelle blanche, sous laquelle plusieurs dizaines de personnes viennent s’abriter, a du mal à supporter le poids de l’eau qui s’accumule. Il est presque 11 heures, dans une zone périphérique de Loon-Plage (Nord), ce mardi 12 mars, à l’entrée de l’un des nombreux campements de personnes migrantes présents depuis des années maintenant sur la commune, voisine de Dunkerque.
    Ziko (les personnes citées par leur prénom ont requis l’anonymat), 16 ans, vivote ici depuis cinq mois. Le jeune Somalien a déjà essayé cinq fois de gagner le Royaume-Uni. A chaque fois en bateau. A chaque fois sans succès. Systématiquement, les policiers sont intervenus pour stopper l’embarcation à bord de laquelle lui et d’autres espéraient traverser la Manche. « A chaque fois, ils ont crevé le bateau », se souvient-il.
    Il y a environ deux semaines de cela, les policiers ont fait une manœuvre au large de la plage de Gravelines (Nord) que le jeune homme n’est pas près d’oublier. Les fonctionnaires ont fait obstacle au canot alors qu’il était déjà en mer. « On était à plusieurs dizaines de mètres des côtes quand un bateau pneumatique avec cinq ou six policiers s’est approché et a crevé notre embarcation. » Ziko rapporte que lui et la cinquantaine de passagers sont tous tombés à l’eau. « J’avais de l’eau jusqu’à la poitrine, c’était très dangereux. Il y avait des enfants qui étaient portés à bout de bras par des adultes pour ne pas se noyer. »
    De ses cinq tentatives de traversée, c’est la seule au cours de laquelle le bateau de Ziko a été crevé en mer. Son témoignage, rare, vient percuter la version officielle livrée par les autorités depuis 2018 et l’explosion du phénomène des small boats, ces petites embarcations de migrants dont le but est de rejoindre le Royaume-Uni. Officiellement, la police a interdiction formelle d’intervenir lorsque les small boats sont déjà en mer. Dans une directive à diffusion restreinte du 10 novembre 2022, le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, Marc Véran, rappelait que « le cadre de l’action des moyens agissant en mer (…) y compris dans la bande littorale des 300 mètres (…) est celui de la recherche et du sauvetage en mer » et « ne permet pas de mener des actions coercitives de lutte contre l’immigration clandestine ».
    Et ce, en dépit de la pression constante sur le littoral : alors que moins de 2 000 personnes ont traversé la Manche en 2019, elles étaient plus de 45 000 en 2022 et près de 30 000 en 2023. Un phénomène qui est devenu un irritant majeur dans la relation franco-britannique.Au terme de plusieurs mois d’enquête, Le Monde, ses partenaires du collectif de journalistes Lighthouse Reports, du journal britannique The Observer et de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel ont pourtant pu documenter différentes situations, parfois filmées, où des tactiques agressives similaires à celles que dénonce Ziko ont été employées depuis juillet 2023. D’après nos informations, elles sont même comptabilisées par le ministère de l’intérieur sous la dénomination explicite d’« interceptions en mer ». Des données d’une sensibilité telle qu’elles ne font l’objet d’aucune publicité.D’autres que Ziko en témoignent. La Défenseure des droits explique au Monde que quatre saisines sont en cours d’investigation portant sur des interceptions en mer en 2022 et 2023. Par ailleurs, l’inspection générale de la police nationale est saisie depuis l’automne 2023 d’une enquête préliminaire à la suite d’un signalement au parquet de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) effectué par Rémi Vandeplanque, un garde-côte douanier et représentant du syndicat Solidaires.
    Ce dernier rapporte que, le 11 août 2023, au petit matin, un gendarme aurait demandé à un membre d’équipage de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de l’aider à percer un bateau au large de la plage de Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais) avec une dizaine de personnes à son bord. Une action que le sauveteur a refusé d’effectuer, tout en avisant le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) de Gris-Nez (Pas-de-Calais).
    L’échange a été entendu sur l’un des canaux radio utilisés par le Cross. « En tant que policier, on ne peut pas agir d’une manière qui met la vie d’autrui en danger, affirme Rémi Vandeplanque. On doit respecter les règles. » Sollicitée, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord assure que, « si elle est avérée, cette initiative ne pourrait être qu’une initiative individuelle de la personne en question et inappropriée ».
    Rares sont les images qui documentent ces pratiques, mais une vidéo inédite que nous nous sommes procurée, datée du 9 octobre 2023, montre un semi-rigide de la police nationale tourner autour d’un small boat dans le port de Dunkerque en créant à dessein des vagues qui déstabilisent la petite embarcation. A bord se trouvent pourtant une trentaine de passagers. Une partie d’entre eux se tient sur le boudin du canot. De l’eau entre dans l’embarcation au point que ceux assis au milieu sont immergés jusqu’aux genoux. Le policier semble ensuite dire aux occupants du petit bateau de retourner sur le bord. Les migrants seront finalement débarqués sains et saufs. Une manœuvre dangereuse, jugent plusieurs experts maritimes, d’autant que, en cas de chavirement, les embarcations légères des forces de l’ordre ne sont pas dimensionnées pour conduire des opérations de sauvetage. « Cette vidéo m’a choqué, raconte Kevin Saunders, ancien officier de la Border Force britannique en poste à Calais jusqu’en 2016 et connu pour ses positions extrêmement critiques à l’égard de l’immigration. Elle me rappelle ce que les Grecs faisaient à la frontière maritime avec la Turquie. Je suis surpris que les Français fassent cela parce que c’est contraire à leur interprétation du droit de la mer. »
    « Les Français sont poussés à jouer le même rôle dans la Manche que celui que l’Union européenne offre aux pays africains. Paris reçoit beaucoup d’argent des Anglais pour empêcher les migrants de partir ou les arrêter en mer », renchérit de son côté le politiste autrichien Gerald Knaus, architecte de l’accord de lutte contre l’immigration irrégulière entre l’Union européenne et la Turquie, faisant référence à la pression grandissante des autorités britanniques.De son côté, la préfecture de la zone de défense et de sécurité Nord relativise : « On était en journée, dans une enceinte portuaire. Le but de l’intervention est de dissuader les passagers de s’approcher de la digue du Braek [qui mène à la mer du Nord]. C’est la seule fois où on a pu intercepter un small boat par cette manœuvre et ça a été dissuasif. Toutes les personnes migrantes ont été sauvées et les passeurs interpellés. »
    Dans une seconde vidéo, diffusée sur le réseau social TikTok en juillet 2023, un semi-rigide appartenant à la vedette de gendarmerie maritime Aber-Ildut, déployée depuis 2022 dans la Manche, est filmé en train de percuter à deux reprises une embarcation de migrants à pleine vitesse, au large des côtes de Boulogne-sur-Mer. Trois gendarmes sont à bord. L’un d’entre eux brandit une bombe de gaz lacrymogène en direction du small boat et intime à ses passagers de s’arrêter. Une pratique, encore une fois, contraire au cadre opérationnel français.
    « Refusant le contrôle coopérant, aucune action de coercition n’a été réalisée et cette embarcation a librement poursuivi sa route, précise la préfecture maritime, interrogée sur cette action. Le nombre de ces contrôles reste très modeste, aucun naufrage, blessé ou procédure non conforme n’a été signalé. »D’autres témoignages, recueillis auprès de migrants à Calais (Pas-de-Calais) ou à Loon-Plage, décrivent des tentatives de traversées empêchées par des forces de l’ordre, qui s’avancent dans l’eau, jusqu’aux épaules parfois, pour crever des bateaux bondés de passagers. « A aucun moment de telles consignes ne sont données ni même suggérées aux équipes coordonnées, assure pourtant la préfecture maritime, bien au contraire, la préservation de la vie humaine en mer est le seul credo qui vaille. »
    La lutte contre l’immigration irrégulière franchit-elle la ligne rouge ? Le 10 mars 2023, une grappe de journalistes trépignent dans la cour de l’Elysée balayée par un vent hivernal. Tous attendent la poignée de main entre le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, et le premier ministre britannique, Rishi Sunak, sur le perron du palais présidentiel. C’est le premier sommet bilatéral entre les deux pays depuis cinq ans. Le rapprochement qui doit être mis en scène ce jour-là va s’incarner sur un sujet : l’immigration. Londres annonce le versement sur trois ans de 543 millions d’euros à la France pour « stopper davantage de bateaux », au titre du traité de Sandhurst de 2018.
    Cet argent va permettre de financer le déploiement de réservistes et l’installation de barrières et de caméras de vidéosurveillance sur la Côte d’Opale, mais aussi la surveillance aérienne du littoral ou encore l’équipement des forces de l’ordre en drones, jumelles à vision nocturne ou semi-rigides, comme celui que l’on voit à l’œuvre dans la vidéo prise dans le port de Dunkerque. Une tranche importante d’une centaine de millions d’euros est aussi dévolue à des projets immobiliers tels que la création d’un centre de rétention administrative vers Dunkerque ou d’un lieu de cantonnement pour les CRS à Calais. Désormais, plus de 700 policiers et gendarmes sillonnent vingt-quatre heures sur vingt-quatre heures les 150 kilomètres de littoral.
    Il n’est pas question ici de sauvetage en mer, au grand dam de certains opérateurs qui verraient bien leur flotte renouvelée alors que les naufrages d’embarcations sont récurrents et mettent à rude épreuve les équipages. Ainsi la SNSM a échoué à plusieurs reprises à bénéficier des fonds Sandhurst, « parce que son action n’est pas assimilable à de la lutte contre l’immigration illégale », justifie à regret un cadre de l’association dans un document que nous avons pu consulter.
    L’enveloppe d’un demi-milliard d’euros débloquée par les Britanniques en 2023 constitue, de l’aveu de plusieurs sources au ministère de l’intérieur, un tournant. « Cela a vraiment contractualisé la relation entre les deux pays, rapporte un cadre de la Place Beauvau, sous le couvert de l’anonymat. Les Anglais se comportent avec nous comme nous on le ferait avec un pays tiers. Ils mettent une pression énorme au quotidien sur le déblocage des crédits, si les chiffres ne s’améliorent pas. C’est non-stop et à tous les niveaux. »Déjà présents au sein d’un centre conjoint d’information et de coordination franco-britannique ainsi que dans une unité de renseignement à Coquelles (Pas-de-Calais), des officiers de liaison britanniques de la Border Force participent aussi, officiellement comme simples observateurs, à la réunion hebdomadaire de l’état-major de lutte contre l’immigration clandestine. « Ils sont extrêmement intrusifs, mais ils connaissent bien la zone, ils savent où on contrôle bien, où on est en difficulté », affirme un cadre de la gendarmerie.
    Pour tarir les flux de migrants, les Britanniques ne manquent pas d’idées. En octobre 2020, le gouvernement conservateur de Boris Johnson disait réfléchir à installer des machines à vagues pour repousser les small boats. En août 2021, la ministre britannique de l’intérieur d’alors, Priti Patel, est revenue enthousiasmée d’une visite en Grèce où elle avait effectué des patrouilles avec les gardes-côtes helléniques en mer Egée, l’une des portes d’entrée en Europe. « Elle a dit que nous devrions apprendre des Grecs, se souvient une source au Home Office. Ils étaient très agressifs, avaient un bon taux de détection. » Et ont, à de nombreuses reprises, fait l’objet d’accusations de refoulements illégaux de demandeurs d’asile vers la Turquie.Toutes ces idées sont partagées avec la France lors de réunions bilatérales. « Pour les Britanniques, il fallait attraper les bateaux en mer. Ils le disaient de façon par moment insistante, lâche un haut fonctionnaire du ministère de l’intérieur, en poste jusqu’à fin 2020. Ils nous ont même expliqué comment faire, par exemple en lançant des grappins ou des filets. » A la préfecture de la zone de défense et de sécurité Nord, on reconnaît que « de nouvelles techniques sont essayées en permanence », à l’image de celle qui consiste à paralyser l’hélice d’un bateau de migrants à l’aide de filets.
    Mais « cela n’a pas été concluant », assure-t-on. « Notre stratégie, ça a été plutôt de dire qu’il fallait une forte présence sur les plages et empêcher les livraisons de bateaux, corrobore un ancien directeur de la police aux frontières. En mer, on porte secours aux personnes, on ne les intercepte pas. » D’autres croient que ce qui a freiné les autorités tient plutôt à des contingences matérielles : « Il n’y avait pas de moyens nautiques pour cela », assure l’ancien haut fonctionnaire du ministère de l’intérieur.
    L’ampleur du phénomène des traversées persistant, les digues ont-elles sauté ? Les manœuvres en mer des forces de l’ordre « se comptent sur les doigts d’une main », balaye une source au ministère de l’intérieur.Le 10 mars 2023, tandis qu’Emmanuel Macron et Rishi Sunak enterrent à l’Elysée des années de brouille diplomatique, le préfet maritime Véran signe une nouvelle directive à diffusion restreinte. Elle précise le cadre de certaines manœuvres opérationnelles face à l’apparition du phénomène des taxis boats, ces embarcations qui longent la côte et récupèrent les migrants directement à l’eau pour éviter les interceptions sur les plages. La directive ouvre la voie à l’interception de small boats en mer par les forces de sécurité intérieure, à condition d’opérer « uniquement de jour », dans la bande côtière de 200 mètres de littoral, avant que le taxi boat n’embarque des passagers et dans le cas où « moins de trois personnes » seraient à bord. (....)

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#manche#traversee#smallboat#mortalite#frontiere#migrationirreguliere#taxiboat#SNSM#CROSS#PREMAR#sauvetage#sante#traversee

  • « Chaque pouvoir qui arrive dans Gaza essaye d’utiliser les clans à son profit »
    Orient XXI > Rami Abou Jamous > 25 mars 2024
    https://orientxxi.info/dossiers-et-series/chaque-pouvoir-qui-arrive-dans-gaza-essaye-d-utiliser-les-clans-a-son-pr

    (...) Si je fais ce rappel historique, c’est pour montrer que chaque pouvoir qui arrive dans la bande de Gaza essaye d’utiliser ces clans à son profit, quitte à s’en débarrasser quand il n’en a plus besoin. Maintenant, les Israéliens voudraient faire la même chose, en transférant le pouvoir vers les familles importantes. Mais ce projet suppose l’éradication du Hamas. Or, ce n’est pas le cas, et la plupart de ces grandes familles le savent.

    Depuis le 7 octobre, la police et la sécurité intérieure, qui sont particulièrement visées par l’armée israélienne, ne sont plus présentes sur le terrain. Certains clans en ont profité pour se livrer au pillage. Il y en a eu dans le nord, dans les maisons bombardées et abandonnées par leurs propriétaires, qui avaient fui vers le sud. Les convois d’aide humanitaire ont parfois été pillés aussi, pour revendre l’aide sur le marché.

    Le Hamas leur a fait comprendre de façon explicite qu’il fallait encore compter avec lui. Il a menacé des moukhtar, et même exécuté certains d’entre eux, parce qu’ils avaient franchi la ligne rouge en sortant les kalachnikovs pour piller des convois humanitaires. Le Hamas tolère les armes blanches, voire les pistolets, mais pas les mitraillettes ; c’est une arme de guerre et le Hamas ne peut admettre l’existence d’une force armée parallèle.

    Du coup, quand les « kalach’ » ont été sorties, les combattants du Hamas ont surgi de leurs caches souterraines. Résultat : on n’entend plus parler de pillages. Le Hamas a ensuite choisi de nouveau une solution politique : coopter les grandes familles en leur disant en substance : on ne peut plus être présents en uniforme pour protéger les convois humanitaires, parce qu’on est aussitôt ciblés par les Israéliens. Vous allez participer à la protection de l’aide, mais sous notre contrôle. C’est ainsi que pendant deux jours consécutifs, deux convois humanitaires chargés principalement de farine en provenance de Rafah sont arrivés sans encombre jusqu’à Jabaliya, dans le nord, protégés par des jeunes des clans, sous la supervision de nombreux militants du Hamas en civil. (...)

    • « Ce qui rend les Israéliens furieux, c’est que le Hamas est toujours là »
      Orient XXI > Rami Abou Jamous >Jeudi 23 mars 2024.
      https://orientxxi.info/dossiers-et-series/ce-qui-rend-les-israeliens-furieux-c-est-que-le-hamas-est-toujours-la,71

      Trois dirigeants du Hamas ont été tués par l’armée israélienne ces derniers jours. Un à Gaza-ville, un à Nusseirat et le troisième au nord de la bande de Gaza. Tous trois étaient responsables de la coordination pour sécuriser l’aide humanitaire qui passe via les camions, depuis la frontière égyptienne à Rafah, jusqu’au nord de la bande de Gaza en passant par Gaza ville.

      La date de leur assassinat ne doit rien au hasard. Il y a environ cinq jours, deux convois ont effectivement réussi à atteindre la ville de Gaza et le nord de la bande de Gaza. Ils ont livré leur cargaison de farine aux entrepôts de l’UNRWA à Jabaliya. Ces convois humanitaires venus d’Égypte n’ont pas été attaqués.

      Pourquoi cela s’est bien passé ? Parce que le Hamas avait déployé ses hommes tout au long du parcours, sur la rue Salaheddine, la plupart armés de bâtons. Auparavant, l’organisation avait publié un communiqué disant qu’il ne fallait pas se trouver dans ces endroits-là, et ne pas tenter d’arrêter les camions, surtout sur ce qu’on appelle le rond-point du Koweït, là où des camions d’aide humanitaire ont été attaqués et où l’armée israélienne a tiré sur les gens. Ces gardes – pour la plupart des jeunes - déployés n’étaient pas des policiers, mais des militants du Hamas. Deux convois se sont donc succédé sans encombre pendant deux jours. Le troisième jour, les Israéliens les ont bombardés. (...)

  • Quatremer remet en place la CIJ | Libé | 24.03.24

    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/opinions/la-qualification-de-genocide-a-gaza-une-accusation-de-trop-20240324_KIQO7

    j’en suis resté bibi. Et Libé accepte de publier ça...

    par Jean Quatremer
    publié le 24 mars 2024 à 20h31

    Le Hamas, à défaut de remporter la guerre sur le terrain, est en passe de l’emporter sur le plan idéologique en imposant son récit sur un prétendu génocide qui serait en cours à Gaza. C’est vrai dans le « Sud global », c’est vrai au sein d’une partie de la gauche occidentale et française. Ainsi, vendredi, à Riom (Puy-de-Dôme), Jean-Luc Mélenchon, le patron de LFI, a dénoncé, encore une fois, la « politique méthodique et organisée de génocide » qui serait en cours. L’horreur de ce qui s’y passe est indiscutable. La nécessité que cela cesse au plus vite évidente. Mais la qualification de génocide, est, elle, hautement contestable. Il ne s’agit pas de nier la gravité de la situation mais l’utilisation de ce terme, qui a un sens juridique précis, vise à délégitimer Israël, dont l’existence est en grande partie fondée sur la Shoah – qui a causé la mort d’environ 6 millions de Juifs d’Europe entre 1939 et 1945 – en l’accusant d’une barbarie équivalente à celle des nazis. Le piège dans lequel tombe une partie des opinions publiques et des Etats qui font leur ce récit est terrifiant, car le Hamas ne veut pas seulement en terminer avec un régime politique, mais veut l’anéantissement d’un pays et de sa population.

    Le Hamas il est un peu à la ramasse, s’il veut anéantir Israël.

  • Unpatchable vulnerability in Apple chip leaks secret encryption keys | Ars Technica
    https://arstechnica.com/security/2024/03/hackers-can-extract-secret-encryption-keys-from-apples-mac-chips

    Finalement, se promener sur les autoroutes numériques, c’est un peu comme se retrouver tout nu au milieu des Champs Elysées. Avant, ça n’arrivait que dans les cauchemards...

    A newly discovered vulnerability baked into Apple’s M-series of chips allows attackers to extract secret keys from Macs when they perform widely used cryptographic operations, academic researchers have revealed in a paper published Thursday.

    The flaw—a side channel allowing end-to-end key extractions when Apple chips run implementations of widely used cryptographic protocols—can’t be patched directly because it stems from the microarchitectural design of the silicon itself. Instead, it can only be mitigated by building defenses into third-party cryptographic software that could drastically degrade M-series performance when executing cryptographic operations, particularly on the earlier M1 and M2 generations. The vulnerability can be exploited when the targeted cryptographic operation and the malicious application with normal user system privileges run on the same CPU cluster.
    Beware of hardware optimizations

    The threat resides in the chips’ data memory-dependent prefetcher, a hardware optimization that predicts the memory addresses of data that running code is likely to access in the near future. By loading the contents into the CPU cache before it’s actually needed, the DMP, as the feature is abbreviated, reduces latency between the main memory and the CPU, a common bottleneck in modern computing. DMPs are a relatively new phenomenon found only in M-series chips and Intel’s 13th-generation Raptor Lake microarchitecture, although older forms of prefetchers have been common for years.

    Security experts have long known that classical prefetchers open a side channel that malicious processes can probe to obtain secret key material from cryptographic operations. This vulnerability is the result of the prefetchers making predictions based on previous access patterns, which can create changes in state that attackers can exploit to leak information. In response, cryptographic engineers have devised constant-time programming, an approach that ensures that all operations take the same amount of time to complete, regardless of their operands. It does this by keeping code free of secret-dependent memory accesses or structures.

    The breakthrough of the new research is that it exposes a previously overlooked behavior of DMPs in Apple silicon: Sometimes they confuse memory content, such as key material, with the pointer value that is used to load other data. As a result, the DMP often reads the data and attempts to treat it as an address to perform memory access. This “dereferencing” of “pointers”—meaning the reading of data and leaking it through a side channel—is a flagrant violation of the constant-time paradigm.

    #Cybersécurité #Faille_M1 #Apple #Cryptographie

  • IDF general: US official accused Israel of sexually abusing Palestinians - The Jerusalem Post
    https://www.jpost.com/israel-hamas-war/article-793420

    IDF Brig.-Gen. (res.) Amir Avivi met with the holder of the Israeli-Palestinian portfolio at the US State Department, who accused Israel of “systematically” sexually abusing Palestinian woman, the general explained in an interview on 103FM.

    Recounting his meeting, he explained, “It was a meeting that shook me. We sat there, talked about the situation, and suddenly she accused Israel of systematically sexually abusing Palestinian women.”

    Avivi described his reaction.

    “This is absolutely disconnected from reality. But without hesitation, she said, ’The UN presented evidence to the Israeli government.’ I told her, ’Does it make sense that this phenomenon would exist and the media would never have reported on it?’ I wanted there to be greater awareness... about what is really happening in the US State Department. In the end, I left there with the feeling that they simply don’t talk to us and don’t pass on any information.”

    Is it the official US position that IDF soldiers rape Palestinian women?

    "When we meet with a State Department official holding the Israeli-Palestinian portfolio, every word she utters, as far as I’m concerned, is an official US position. Ultimately, she is a government official.

  • Dominique Costagliola : « J’ai reçu des menaces, mais si c’était à refaire je le referais » – L’Express
    https://www.lexpress.fr/sciences-sante/sciences/dominique-costagliola-jai-recu-des-menaces-mais-si-cetait-a-refaire-je-le-r
    https://www.lexpress.fr/resizer/obcHjmEfxcRvs9jCE5IRAM1uqvc=/1200x630/filters:focal(2752x1480:2762x1490)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/lexpress/EY5RPSGIZNC2NA6UYDMDG2GUEY.jpg

    Avez-vous l’impression que votre combat en faveur de la rationalité et la méthode scientifique a porté ses fruits ? Accorde-t-on aujourd’hui plus d’importance à ces questions ?

    Je ne suis pas convaincue que l’on ait fait beaucoup de progrès, notamment parce que des comportements qui auraient dû être punis ne l’ont pas été. Il est sidérant qu’une enquête ait pu être lancée contre moi sans aucune base, alors que des chercheurs qui n’ont pas respecté les lois relatives aux études sur la personne humaine n’ont subi aucune conséquence d’aucun type.

    Qu’auriez-vous attendu ?

    Que l’on punisse ceux qui étaient punissables ! Quand des gens ne respectent pas la loi, il est logique qu’ils soient incriminés. Or il ne s’est rien passé. Je parle de scientifiques dont certains sont toujours en poste. C’est incompréhensible.

  • #Christian_Estrosi voit sa #condamnation confirmée pour #diffamation envers un universitaire engagé dans une association d’aide aux migrants

    La cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé ce mercredi 20 mars la condamnation du maire de Nice pour diffamation envers un universitaire azuréen, engagé dans une association d’aide aux migrants.

    Christian Estrosi (Horizons) a vu sa condamnation pour diffamation confirmée ce mercredi 20 mars par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône.

    #Pierre-Alain_Mannoni, géographe niçois, avait été poursuivi pour avoir brièvement hébergé trois Erythréennes dans un centre de vacances français désaffecté, avant de les conduire en voiture à une gare pour qu’elles puissent être soignées à Marseille.

    Une décision de relaxe en 2017, qui a été définitivement confirmée en 2020, avait provoqué la colère du maire de Nice qui avait alors estimé que Pierre-Alain Mannoni « favorisait le travail des passeurs ».

    « Comment ces individus peuvent-ils nous certifier qu’ils ne font pas rentrer des terroristes sur notre sol en violant la loi comme ils le font ? », avait écrit l’élu sur X, anciennement Twitter. L’élu a depuis quitté ce réseau social.

    #Plainte pour diffamation

    Pierre-Alain Mannoni avait alors porté plainte pour diffamation. En première instance, en juin 2021, le tribunal correctionnel de Nice avait condamné le maire à 3.000 euros d’amende et 5.000 euros de dommages et intérêts.

    En janvier 2022, la cour d’appel d’Aix-en-Provence avait infirmé ce jugement et relaxé M. Estrosi. Mais, en juin 2023, la Cour de cassation avait invalidé cette décision et l’avait renvoyée à la cour d’appel. Mercredi, cette dernière a confirmé le jugement de première instance.

    « Justice a été faite, le maire de la cinquième ville de France a jeté mon client en pâture et il a été sanctionné. » (Maeva Binimelis, avocate de Pierre-Alain Mannoni à l’Agence France-Presse)

    L’avocat de M. Estrosi, Me Gérard Baudoux, a annoncé un nouveau pourvoi en Cassation.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/nice/christian-estrosi-condamne-pour-diffamation-envers-un-u

    #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #solidarité #criminalisation_de_la_solidarité #justice #Alpes_Maritime

  • Ma journée est foutue depuis que je viens de remarquer que les trois gradés – qui le suivent en dégradé façon frères Dalton – ont réglé leur pas sur le pas de Gabriel.
    https://video.twimg.com/amplify_video/1771160172305526784/vid/avc1/720x900/DiHwfLl7uKMvgPrn.mp4

    Hâte que mes gamins fassent leur SNU pour apprendre à marcher au pas d’une manière aussi impeccable.

    Ce qui me pourrit la vie, c’est que le troisième, en fait, il est pas vraiment dans la cadence, et c’est pas loin de me déclencher un T.O.C. Je suspecte que ça le fait chier d’être d’un grade inférieur qui n’a pas encore droit au chapeau plat, ou bien qu’il marque ainsi son opposition à la politique militaire du gouvernement.

    • Alors, on a outre Gaby, le chef d’état-major de l’Armée de l’air et de l’espace, le général d’armée aérienne Stéphane Mille, le commandant de la base aérienne 942, le colonel Païusco et, normalement, le commandant d’unité du détachement passé en revue et, là, l’identification, c’est nettement plus coton.

      Note quand même qu’à la fin de la séquence, il a rattrapé le pas – qui est synchronisé avec la musique (il a du métier, le Gaby…) – tout en respectant le décrochement protocolaire

      Pour les gamins, la pratique d’un peu d’ordre serré ne peut pas faire de mal, mais il faut, aussi, leur assurer une bonne formation musicale (voir par ailleurs… ;-)

  • Nous vivons une époque médiatique qui illustre parfaitement le principe de l’« équilibre » dans le traitement d’une information « non biaisée » : selon cette logique, la démocratie, c’est cinq minutes pour les victimes d’un génocide, et cinq minutes pour les génocidaires.

    • Même dans le cas du pseudo-scandale de Sciences-Po, j’ai remarqué qu’on se défendait d’avoir refusé qui que ce soit même pour des motifs politiques, mais uniquement sécuritaires. Et des politiciens « de gauche » revendiquant que la démocratie, c’est donner la parole à tout le monde.

      M’enfin non : si tu considères qu’il y a un génocide en cours à Gaza, tu as parfaitement le droit de refuser la présence de militants sionistes. Je ne vois pas pourquoi on aurait des propagandistes des génocidaires dans un débat décent.

  • Les annonces préalables de l’#AFP quant au contenu de la résolution étasunienne étaient mensongères : il n’a jamais été question d’un « cessez-le-feu immédiat »

    La représentante de la Guyane à l’ONU explique l’#escroquerie étasunienne ;

    Explanation of position by Her Excellency Carolyn Rodrigues-Birkett, Permanent Representative of Guyana to the United Nations, delivered at the UNSC meeting on the situation in the Middle East, including the Palestinian question | Ministry of Foreign Affairs
    https://minfor.gov.gy/un-security-council/explanation-position-her-excellency-carolyn-rodrigues-birkett-permanent

    Guyana abstained on this draft resolution for a number of reasons which I will elaborate:

    First, contrary to media reports, this resolution does not call for an immediate ceasefire. Instead, we note that it “determines the imperative for a ceasefire” and calls for support for diplomatic efforts that are ongoing outside of the UN. While those efforts must be commended, given the responsibility and mandate of this Council, Guyana could not support a resolution that does not unequivocally call for an immediate ceasefire. Nearly 32,000 persons have been killed in Gaza since 7 October, the majority of whom are women and children. More than 74,000 have been maimed. Initial UN assessments have concluded that it would take years to clear the 23 million tons of rubble and unexploded weapons scattered across Gaza. The latest IPC report projects famine between now and May 2024. In summary, this man-made disaster cannot be halted without an immediate ceasefire, and it is this Council’s responsibility to unequivocally demand one, even as it acknowledges the efforts of Qatar, Egypt and the United States. 

    Second, the demand for a ceasefire should not be linked to or conditioned on the release of hostages. The taking of hostages is strictly prohibited under international law and their release must be unconditional. Guyana reiterates its call for the immediate and unconditional release of all hostages. Two wrongs cannot make a right and the Palestinian people should not be collectively punished and themselves held hostage for the crimes of others. 

    Third, in our view this text lacked attribution in a number of key areas. While the draft includes the condemnation of Hamas for the October 7th attacks and demands they immediately grant humanitarian access to the hostages, and rightfully so, there is no attribution or demands to the Israeli authorities for what is taking place in Gaza. 

    For example, who is responsible for 1.5 million Palestinians taking refuge in Rafah? And who has announced a planned military ground offensive there? To whom is the demand for compliance with obligations under international law regarding the protection of civilians and civilian objects, humanitarian access, and the protection of humanitarian relief and medical personnel, their assets and infrastructure applicable? Who has erected and maintained the existing barriers to the provision of humanitarian assistance at scale? Who is responsible for the forcible displacement of the civilian population in Gaza? Who is preventing the use of all available routes to and throughout the entire Gaza Strip? Who does not respect deconfliction and notification mechanisms? We know the answers to these questions. We have heard briefer after briefer both from the UN system and civil society describe the situation on the ground, explaining where the problems are and who is responsible for creating these problems. Why then were the relevant demands in the resolution not clearly addressed to the occupying power? Not even once was this done. 

    Indeed, if one were to read this resolution without background knowledge, it would be difficult to ascertain which party in this conflict is committing the atrocities in Gaza – atrocities which necessitated this draft resolution being put forward. In a resolution of 41 paragraphs, 2,036 words, the occupying power is mentioned once in the penultimate paragraph.

    Fourth, preambular paragraph 7 was of particular concern to Guyana. This Council is the organ with the Charter responsibility for addressing threats to peace, breaches of the peace and acts of aggression. How can we endorse the idea of “ongoing and future operations” in Gaza as long as measures are taken to “reduce significantly civilian harm?” This idea was rejected by several delegations during the course of the negotiations. In Guyana’s view, this is in direct contravention of the Council’s responsibility. It would set a dangerous precedent and make the Council complicit in the atrocities being committed in Gaza now and in the future. 

    Fifth and final, we took note of the four paragraphs treating with the mandate of the Senior Humanitarian and Reconstruction Coordinator for Gaza. While we applaud the Coordinator’s efforts, we are of the view that the scale of efforts that would be required in Gaza after the war would warrant a key role for UNRWA given its decades of experience in the Strip and its capacity vis-à-vis other agencies operating there. This Council has heard many times of the indispensability of UNRWA. It is the lifeline for Palestinians. We were, therefore, disappointed that the only mention of UNRWA in the draft pertained to the investigations into the allegations against a small number of its staff. Guyana, supported by several delegations, had requested an affirmation of UNRWA’s important mandate in the text but this was not taken onboard. 

    Mr. President,

    This Council still has an opportunity to take action to end the suffering of all parties. Civilians in Gaza need a respite. Palestinians need a respite. Israelis need a respite. Both need a respite from this continuous cycle of violence and pain. That is the real window of opportunity – the strong desire by the people of Palestine and Israel for peace. Guyana is prepared to work with other Council members to respond to their needs and legitimate aspirations, including the two-state solution. This must not be postponed.  

    I thank you.

  • Je me laisserais bien tenter :

    …département de musiques anciennes … cornet à bouquin… théorbe… Ensemble, ils proposent un répertoire de musiques du XVe siècle de Tchéquie (Poglietti, Biber, Schmelzer, Bertali…)

    Reste plus qu’à convaincre les enfants que ça va être super-fun.

  • Je vous présente mes sincères salutations.

    Après une mûre réflexion sur l’efficacité de la communication et la qualité de l’expression écrite, j’ai pris la décision stratégique d’opter pour une nouvelle approche concernant la publication de mes textes sur la plateforme Seenthis. À compter de ce jour, je m’engage à ce que chaque texte que je souhaite partager soit préalablement soumis à un processus de réécriture assistée par l’intelligence artificielle de ChatGPT.

    Cette décision s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue de la qualité rédactionnelle et vise à enrichir le contenu que je propose. L’utilisation de ChatGPT me permettra de bénéficier d’une assistance linguistique avancée, garantissant ainsi une formulation plus précise, une structure plus cohérente et une argumentation plus solide. De plus, cela contribuera à élever le niveau de formalisme et de professionnalisme de mes écrits.

    En adoptant cette méthode, je souhaite non seulement optimiser la clarté et la pertinence de mes messages mais également assurer une meilleure réception de ceux-ci par la communauté Seenthis. Je suis convaincu que cette initiative sera bénéfique tant pour moi-même en tant qu’auteur que pour les lecteurs qui me font l’honneur de suivre mes publications.

    Je vous remercie de votre attention et reste à votre disposition pour toute information complémentaire que vous pourriez requérir.

    Cordialement,
    [Votre Nom]

  • Laurent-Sébastien L’Huillier @LaurentHuillier sur X 
    intéressante recherche de source
    et d’identification erronée dans les manuels (qui se recopient l’un l’autre)
    https://twitter.com/LaurentHuillier/status/1770390423778803995

    Ce document utilisé par les professeurs d’histoire en classe est faux ! Un thread sur la folle histoire d’une photographie, avec des petits morceaux de BNF, de Château Palmer et d’éditeurs scolaires à l’intérieur.

  • Panama Canal Forced to Balance Shipping Demand with Need for Drinking Water
    https://gcaptain.com/panama-canal-forced-to-balance-shipping-demand-with-need-for-drinking-wate


    Flystock/Shutterstock

    As a colossal Chinese container ship maneuvered into the narrow Miraflores locks on the Panama Canal, some 27 million gallons of water rose around it, propelling the vessel along this vital maritime shortcut between the Pacific and Atlantic Oceans.

    But the critical water cushion that lifts and lowers ships through a series of locks along the canal is deflating because of repeated droughts, disrupting a key global trade route and slashing revenues that underpin Panama’s economy.

    What is happening along this artificial waterway shines a spotlight on how global warming and extreme weather caused by climate change might affect the ocean shipping industry that moves 80% of world trade.

    The slowdown in activity also comes as attacks on ships in the Red Sea by Yemen’s Houthi group have prompted shipowners to divert vessels to other routes.

    But right now, the Panama Canal – which handles nearly 3% of all maritime trade – is ill-placed to take up the slack. With the volume of its transits down by about one third, global maritime trade flows face being reshaped. 

    This could see thousands of ships taking longer routes, which in turn would increase climate-changing carbon dioxide emissions and shipping costs, according to industry experts.

    A severe drought last year caused water levels in Gatun Lake, the main rainfall-fed reservoir that feeds the canal locks, to fall. October saw the lowest rainfall on record for that month since 1950. 

    Hotter-than-average temperatures – 2023 was the hottest year on record – worsened by the El Nino weather phenomenon that sees warmer ocean surface temperatures in the eastern and central Pacific have also increased evaporation from the lake.

    “We depend on rainwater,” said Ilya Espino de Marotta, the canal’s first chief sustainability officer.

    “You used to see a dry year every 15 to 20 years. Now we saw a dry year in 2016, one in 2019, one in 2023 so obviously there’s a climate issue we need to address,” she said.

    The resulting water scarcity is a major problem as each vessel passing through the 50-mile (80-km) trans-oceanic waterway uses some 51 million gallons (193 million liters) of water from Gatun Lake.

    The lake also provides drinking water to about half of Panama’s 4.5 million people and balancing these key but competing demands on a finite resource will be a critical issue for whoever comes to power after a presidential election in May.

    Espino de Marotta says drinking water is prioritized but given the canal’s economic importance, water supply for both shipping and people must remain viable. 

    Last year, for the first time in its more than 100-year history, the Panama Canal Authority (ACP) was forced to restrict ship transits due to low water levels in Gatun Lake. Queues of ships built up, and shipping rates increased because of the bottlenecks.

    In normal times, around 36 ships carrying everything from liquefied natural gas and soybeans from the United States to copper and cherries from Chile cross the canal each day but this number has been cut to 24 this year.

    Erick Cordoba, manager of the canal’s water division and head of a team of engineers and meteorologists monitoring the canal’s watershed, said he needs to prepare for another drought in the next four years.

    “During the next drought, drinking water needs will surpass the water available for the transit of ships. That’s the problem,” he said.

  • Jared Kushner says Gaza’s ‘waterfront property could be very valuable’ | Jared Kushner | The Guardian
    https://www.theguardian.com/us-news/2024/mar/19/jared-kushner-gaza-waterfront-property-israel-negev
    https://i.guim.co.uk/img/media/924c5c95136a383dee2fe74a3d23b1bfe00fc139/404_0_2140_1285/master/2140.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    L’équipe de Baiden c’est pathétique, mais le beau-fils de Trump arrive à faire encore mieux.

    Jared Kushner has praised the “very valuable” potential of Gaza’s “waterfront property” and suggested Israel should remove civilians while it “cleans up” the strip.

    The former property dealer, married to Donald Trump’s daughter Ivanka, made the comments in an interview at Harvard University on 15 February. The interview was posted on the YouTube channel of the Middle East Initiative, a program of Harvard’s Kennedy School of Government, earlier this month.

    Kushner was a senior foreign policy adviser under Trump’s presidency and was tasked with preparing a peace plan for the Middle East. Critics of the plan, which involved Israel striking normalisation deals with Gulf states, said it bypassed questions about the future for Palestinians.

    His remarks at Harvard gave a hint of the kind of Middle East policy that could be pursued in the event that Trump returns to the White House, including a search for a normalisation deal between Saudi Arabia and Israel.

    “Gaza’s waterfront property could be very valuable … if people would focus on building up livelihoods,” Kushner told his interviewer, the faculty chair of the Middle East Initiative, Prof Tarek Masoud. Kushner also lamented “all the money” that had gone into the territory’s tunnel network and munitions instead of education and innovation.

    “It’s a little bit of an unfortunate situation there, but from Israel’s perspective I would do my best to move the people out and then clean it up,” Kushner said. “But I don’t think that Israel has stated that they don’t want the people to move back there afterwards.”

    Masoud replied that there was “a lot to talk about there”.

    Kushner also said he thinks Israel should move civilians from Gaza to the Negev desert in southern Israel.

    He said that if he were in charge of Israel his number one priority would be getting civilians out of the southern city of Rafah, and that “with diplomacy” it could be possible to get them into Egypt.

    “But in addition to that, I would just bulldoze something in the Negev, I would try to move people in there,” he said. “I think that’s a better option, so you can go in and finish the job.”

    He reiterated the point a little later, saying: “I do think right now opening up the Negev, creating a secure area there, moving the civilians out, and then going in and finishing the job would be the right move.”

    The suggestion drew a startled response from Masoud. “Is that something that they’re talking about in Israel?” Masoud asked. “I mean, that’s the first I’ve really heard of somebody, aside from President Sisi [Egypt’s leader], suggesting that Gazans trying to flee the fighting could take refuge in the Negev. Are people in Israel seriously talking about that possibility?”

    “I don’t know,” Kushner replied, shrugging his shoulders.

    “That would be something you’d try to work on?” Masoud asked.

    “I’m sitting in Miami Beach right now,” Kushner said. “And I’m looking at the situation and I’m thinking: what would I do if I was there?”
    Israel should ‘finish the job’ by moving Palestinians to Negev, says Kushner – video

    Asked by Masoud about fears on the part of Arabs in the region that the Israeli prime minister, Benjamin Netanyahu, would not allow Palestinians who flee Gaza to return, Kushner paused and then said: “Maybe.”

    He went on to say: “I am not sure there is much left of Gaza at this point. If you think about even the construct, Gaza was not really a historical precedent [sic]. It was the result of a war. You had tribes in different places and then Gaza became a thing. Egypt used to run it and then over time different governments came in.”

    Responding to a question about whether the Palestinians should have their own state, Kushner described the proposal as “a super bad idea” that “would essentially be rewarding an act of terror”.

    • Kushner was a senior foreign policy adviser under Trump’s presidency and was tasked with preparing a peace plan for the Middle East.

      Si beau-papa repasse, je ne vois pas qui pourrait être plus qualifié que Jared pour se voir confier une mission de médiation au Proche-Orient.

      It’s a little bit of an unfortunate situation there,…

      oh pôvre !

      … but from Israel’s perspective

      tout est dit,

      I would do my best to move the people out and then clean it up.

      je crois qu’ils ne l’ont pas attendu.

  • Une ancienne présentatrice de CNN explique qu’elle a changé de nom et caché ses compétences en langue arabe à la recherche d’une opportunité d’emploi en France
    CNNArabic - مذيعة CNN السابقة من أصول سورية تكشف سبب تغيير اسمها... | Facebook
    https://www.facebook.com/CNNArabic/posts/pfbid02qcN9yHEGjYEkN1Gw1ePG9bx6Rx7GtJwe41sRXkY5KfnXkTnW7hSiTa5L8SmxD63sl?c
    Hala Gorani

    L’ancienne présentatrice de CNN d’origine syrienne révèle pourquoi elle a changé de nom et caché ses compétences en langue arabe à la recherche d’une opportunité d’emploi en France

    #racisme