• Faure (PS) : "le sauciflard, l’apéro, c’est aussi notre culture"
    https://www.la-croix.com/faure-ps-le-sauciflard-l-apero-c-est-aussi-notre-culture-20240226

    « Le sauciflard, l’apéro, c’est aussi notre culture », souriait lundi M. Faure, devant le stand des brasseurs de bière français, après une rencontre avec des fabricants de spiritueux.

    « Je ne vais pas faire dans la démagogie ou dans une forme de caricature, mais on défend aussi une façon de vivre. »

    Surjouer la beaufitude quand on a abusé des « spiritueux », apparemment, « c’est aussi notre culture ».

    • La bagnole, la sauciflard, le pinard, la liberté d’importuner… Heureusement qu’on va obliger les niards à faire leur service national avec d’authentiques bidasses, parce que c’est des valeurs qu’avaient tendance chez les jeunes à se perdre à cause du wokisme.

    • Voter pour ces petits mecs c’est plus possible. Aucune honte ! Bande d’irresponsables décérébrés à l’ égo boursoufflé.

    • Pour moi, c’est clair : ils partent complètement en vrille.

      C’est ainsi qu’ils se retrouvent pris dans des incohérences insurmontables, telles que celle évoquée hier à propos de la future station de métro « Serge Gainsbourg » aux Lilas :
      https://seenthis.net/messages/1043277

      Dans cette affaire, en 2016 (date de l’origine du prolongement de la ligne 11) la CSP (bobo) qui est le cœur de la cible électorale du PS est caressée dans le sens du poil : on choisit le chanteur provoc pour représenter la ville. Nickel. Puis il s’avère que, 8 ans plus tard, la même CSP rejette l’image sulfureuse du personnage. C’est vraiment trop bête.

      Et voilà qui ruine complètement tous les efforts (budgétaires) de communication pour promouvoir l’image féministe du PS.

      Mais enfin, à quoi ça sert de payer un think thank s’il n’arrive pas à prévoir ce genre de choses ?

  • À propos de la relecture inconfortable des œuvres cinématographiques du passé, j’aimerais évoquer le cas Blow Up.

    Il y a quelques temps, j’ai récupéré ce titre en P2P, après avoir vu sur Youtube, une séquence du film, montrant les Yardbirds où on voyait, notamment un Jeff Beck , naturellement désinvolte, singeant Pete Townshend en train de massacrer sa guitare sur scène et entouré de ses camarades, plutôt rigolards, avec notamment Jimmy Page prenant le rôle de lead guitar dans le groupe.

    Je ne peux pas dire que la séquence m’a semblé particulièrement intéressante sur le plan musical, malgré la grande sympathie que j’ai toujours eu pour ce groupe mais cela m’a incité à en savoir plus, notamment ce que venait faire cette séquence insolite dans le film.

    Je ne suis pas cinéphile. Je n’avais pas vu Blow Up, mais j’en avais beaucoup entendu parler comme étant l’un des chefs-d’œuvre d’Antonioni.

    J’ai donc regardé le film dans son intégralité avec la plus grande attention. Je n’ai pas vraiment compris ce que venaient faire les Yardbirds dans l’affaire, en dehors d’y inscrire une représentation, parmi d’autres, de la modernité du Swinging London (si quelqu’un peux m’éclairer à ce sujet, je suis preneur).

    Mais, l’essentiel de l’impression que m’a laissée ce film ne porte pas sur Jeff beck et sa bande.

    À part l’intrigue, autour de ce que donnent à voir les photographies, et la scène finale, plutôt belle, j’ai éprouvé un malaise permanent en raison des représentations misogynes, cyniques, misanthropiques et malfaisantes des humanités mises en scène.

    On y voit, dès le départ, un personnage principal masculin – totalement détestable – maltraiter des femmes, rendues au rôle de potiches et d’objets consentants de fantasmes sexuels. Le sommet du malaise étant atteint avec la représentation complaisante d’un viol.

    Cela m’a rappelé d’autres séquences cinématographiques célèbres, où spectateurs et spectatrices sont placé·es en situation de voyeurisme malsain, sous prétexte qu’il s’agit d’œuvres d’art, usant de certaines formes de réalisme. Je ne citerais que deux exemples significatifs : Orange mécanique (que j’ai vu en salle, à 14 ans ), qui comporte plusieurs scènes de viol et les Valseuses qui, déjà au moment de sa sortie, faisait l’objet d’un clivage entre spectateurs, la plupart hilares, et spectatrices qui, par contre, ne rigolaient pas du tout.

    Bref, après avoir vu Blow Up, en dehors du malaise, me restaient surtout deux questions : comment se fait-il qu’un tel film ait été placé au panthéon des œuvres cinématographiques et étais-je le seul à y avoir vu ce festival de misogynie et de misanthropie ?

    Pour la première question, la période actuelle montre justement que la réévaluation des œuvres du passé est en cours. Pour la seconde, j’ai trouvé sur le web une tribune, parue dans Libération en 2017. Sa rédactrice explique bien mieux que moi de quoi il retourne :

    « Blow Up », revu et inacceptable

    https://www.liberation.fr/debats/2017/12/12/blow-up-revu-et-inacceptable_1616177

  • L’amour fou (1969), de Jacques Rivette Ou le complot d’une actrice pour en finir avec son propre rôle, et le metteur en scène, Mathilde Girard
    https://lundi.am/L-amour-four-1969-de-Jacques-Rivette

    Vendredi dernier, lors de la cérémonie des Césars au cours de laquelle elle a dénoncé la responsabilité du cinéma dans l’abus sexuel sur les petites filles, Judith Godrèche a cité un dialogue extrait de Céline et Julie vont en bateau, un film de Jacques Rivette :
    « — Céline : il était une fois.
    -- Julie : il était deux fois. Il était trois fois.
    -- Céline : il était que, cette fois, ça ne se passera pas comme ça. Pas comme les autres fois. »
    Dans le texte qui suit, Mathilde Girard revient sur un autre film de Rivette, L’amour fou, tentative cinématographique de mettre en pièce une image de l’amour, de la femme qui souffre, produite par les hommes et des siècles de romantisme hétéro, et dont le cinéma met encore un peu de temps à s’arracher.

    C’est un film pas facile à trouver, mais dont j’aimerais dire quelques mots, parce que j’y repense dans ce moment où le cinéma, ses rôles et ses personnages, contribue aux révoltes que la vie peut opposer à la domination silencieuse de l’ordre des choses.

    #cinéma #amour #féminisme

  • Yuval Abraham יובל אברהם sur X :
    https://twitter.com/yuval_abraham/status/1761857460434825366

    Our film “No Other Land” on occupied Masafer Yatta’s brutal expulsion won best documentary in Berlinale. Israel’s channel 11 aired this 30 second segment from my speech, insanely called it “anti semitic” - and I’ve been receiving death threats since. I stand behind every word.

    https://video.twimg.com/amplify_video/1761857247397711872/vid/avc1/1280x720/7Pu7wJEMxc0xNPWg.mp4?tag=14

    • Polémique à la Berlinale après que plusieurs artistes ont accusé Israël de commettre un génocide à Gaza
      https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/02/26/la-berlinale-dans-la-tourmente-apres-des-propos-sur-israel-lors-de-la-remise


      Les lauréats de la Berlinale 2024, le 24 février 2024. JOHN MACDOUGALL / AFP

      Les prises de parole ont eu lieu lors de la cérémonie de clôture du festival de cinéma de Berlin. Des propos taxés d’antisémitisme par plusieurs personnalités politiques, dont le maire de la capitale allemande.

      Le Monde avec AFP
      Publié aujourd’hui à 01h39, modifié à 10h11

      Le festival de cinéma de Berlin s’est retrouvé dimanche 25 février au centre d’une polémique après que plusieurs artistes ont accusé Israël de commettre un génocide à Gaza lors de la remise des prix samedi.

      « L’antisémitisme n’a pas de place à Berlin, et cela vaut aussi pour les artistes », a dénoncé le maire de la capitale allemande, Kai Wegner, sur son compte X. « Ce qui s’est déroulé hier à la Berlinale a constitué une relativisation insupportable », a-t-il ajouté, en demandant des comptes à la direction du festival.

      La controverse a été alimentée notamment par des déclarations de cinéastes samedi soir, lors de la cérémonie du palmarès, accusant Israël de génocide en raison des bombardements qui ont fait près de 30 000 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la santé du Hamas – un chiffre non vérifiable de source indépendante, qui inclurait civils comme combattants.

      Dans le même temps, ces metteurs en scène n’ont pas mentionné que l’offensive israélienne avait été déclenchée par une attaque sans précédent menée le 7 octobre par le Hamas contre Israël, causant la mort d’au moins 1 160 personnes, en majorité des civils.

      Ainsi, le cinéaste américain Ben Russell, primé pour le film Direct Action, coréalisé avec le Français Guillaume Cailleau, est monté sur scène en portant un keffieh palestinien et en accusant Israël de génocide. L’auteur de documentaires palestinien Basel Adra, qui s’est vu décerner, aux côtés d’un collectif de réalisateurs palestiniens et israéliens, un prix pour No Other Land, un film sur les expulsions de Palestiniens en Cisjordanie, a aussi accusé Israël de « massacrer » la population palestinienne et a critiqué les ventes d’armes allemandes à l’Etat hébreu. Leurs prises de position ont été très applaudies.

      Réaction de responsables politiques

      Un député du Parti social-démocrate (SPD) du chancelier, Olaf Scholz, Helge Lindh, a qualifié de « choquants » ces applaudissements. « J’ai honte de voir que, dans mon pays, des gens aujourd’hui applaudissent des accusations de génocide contre Israël », a-t-il déclaré au quotidien Die Welt.

      Un élu des Verts, qui sont membres du gouvernement de coalition allemand, Konstantin von Notz, a lui aussi dénoncé « une honte » et « un renversement perfide » pour les juifs « du statut de victimes en bourreaux ».

      Le festival de cinéma de Berlin est principalement financé par le gouvernement allemand, qui, du fait des horreurs nazies, a placé la défense d’Israël au rang de raison d’Etat et fait de la lutte contre l’antisémitisme l’une de ses priorités.

      Dans un communiqué transmis dans la soirée à l’Agence France-Presse, la Berlinale a jugé que les déclarations des cinéastes constituaient « des opinions individuelles et indépendantes » du festival, qui ne représentent « en rien » celles de la Berlinale, mais qu’il convient d’« accepter » dès lors qu’elles « respectent le cadre légal ». Dans le même temps, la direction du festival a déclaré « comprendre l’indignation » suscitée par les propos « ressentis comme trop partiaux » tenus lors de la remise des prix.
      Lire aussi | Article réservé à nos abonnés A la Berlinale, la politique s’invite à la cérémonie d’ouverture

      Un compte Instagram du festival « piraté »

      Attisant un peu plus la controverse, un compte Instagram du festival de cinéma, « Berlinale. panorama », a diffusé des photos et images controversées portant le slogan « Free Palestine from the River to the Sea » (Libérez la Palestine du fleuve Jourdain jusqu’à la mer Méditerranée) ou « Stop au génocide à Gaza ».

      La direction du festival a expliqué que ce compte Instagram avait été « piraté ». « Des commentaires en lien avec le conflit au Proche-Orient ont été publiés qui n’émanent pas du festival et ne représentent pas ses positions », a-t-elle assuré dans un communiqué.

      « Il est insupportable que des gens se servent d’un compte de réseau social de la Berlinale pour répandre de la propagande antisémite », a-t-elle dit, affirmant avoir effacé les messages et déposé plainte contre « cet acte criminel ».
      Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Guerre Israël-Hamas : dans des familles juives, un débat difficile sur le conflit

      Le Monde avec AFP

    • Berlin film festival criticises artist’s call for end to apartheid in West Bank
      26 February 2024 20:54 GMT
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/berlin-film-festival-criticises-artists-call-end-apartheid-west-bank?

      The Berlinale film festival released a statement criticising comments made by an Israeli director, who referred to the system in the occupied West Bank as apartheid.

      Israeli film maker Yuval Abraham won the Best Documentary award for his film ​​No Other Land, which follows the Palestinian activist Basel Adra as he fights against the Israeli occupation of his town Masafer Yatta in the West Bank. The film was co-directed by Adra.

      “We are standing in front of you. Now, we are the same age. I am Israeli, Basel is Palestinian. And in two days, we go back to a land where we are not equal,” Abraham said onstage at Berlinale.

      “Basel, like millions of Palestinians, is locked in the occupied West Bank. This situation of apartheid between us, this inequality, has to end.”

      The comments were condemned by German politicians, including Chancellor Olaf Scholz who said the one-sided opinion “cannot be left alone”.

      “We understand the outrage that the statements made by some of the award winners were perceived as too one-sided and, in some cases, inappropriate,” the Berlinale festival said in a statement.

      The Minister of State for Culture Claudia Roth announced that it is launching a probe into incidents that took place over the weekend at the festival.

      Siddhant Adlakha
      @SiddhantAdlakha
      https://twitter.com/SiddhantAdlakha/status/1762175808381018520
      Incredibly cowardly press release sent around by Berlinale just now:

    • Yuval Abraham יובל אברהם sur X :
      https://twitter.com/yuval_abraham/status/1762558886207209838

      A right-wing Israeli mob came to my family’s home yesterday to search for me, threatening close family members who fled to another town in the middle of the night.

      I am still getting death threats and had to cancel my flight home.

      This happened after Israeli media and German politicians absurdly labeled my Berlinale award speech - where I called for equality between Israelis and Palestinians, a ceasefire and an end to apartheid - as ‘antisemitic’.

      The appalling misuse of this word by Germans, not only to silence Palestinian critics of Israel, but also to silence Israelis like me who support a ceasefire that will end the killing in Gaza and allow the release of the Israeli hostages - empties the word antisemitism of meaning and thus endangers Jews all over the world.

      As my grandmother was born in a concentration camp in Libya and most of my grandfather’s family was murdered by Germans in the holocaust, I find it particularly outraging that German politicians in 2024 have the audacity to weaponize this term against me in a way that endangered my family.

      But above all else, this behavior puts Palestinian co-director Basel Adra’s life in danger, who lives under a military occupation surrounded by violent settlements in Masafer Yatta. He is in far greater danger than I am.

      I’m happy our award winning film, No Other Land, is sparking an important international debate on this issue - and I hope that millions of people watch it when it comes out this year. Sparking a conversation is why we made it. You can have harsh criticism of what me and Basel said on stage without demonizing us. If this is what you’re doing with your guilt for the holocaust - I don’t want your guilt.

  • Métro « Serge Gainsbourg » aux Lilas : des artistes dessinent pour demander de rebaptiser la future station
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/seine-saint-denis/metro-serge-gainsbourg-aux-lilas-des-artistes-dessinent

    Alors qu’une pétition appelle à changer le nom de la future station de la ligne 11, plus de 70 artistes ont signé un texte pour demander à la mairie des Lilas de prendre position publiquement. Serge Gainsbourg a « romantisé » les violences sexuelles et « commis d’innombrables agressions sexuelles », dénoncent les signataires.

    [...]

    Le 19 février dernier, les autrices de la pétition ont rencontré le maire PS des Lilas Lionel Benharous et son adjointe Madeline Da Silva. « Ils expliquent qu’ils ne reprendraient pas la même décision aujourd’hui et qu’ils sont favorables aux idées qu’on porte, mais qu’ils sont pieds et poings liés : Île-de-France Mobilités (IDFM) demande d’engager un budget faramineux pour changer le nom, entre 900 000 et 1 million d’euros. La Ville explique qu’elle ne peut pas sortir cet argent », raconte l’autrice de bandes dessinées.

    [...]

    mdr

  • Les quatre sans cou - CABOU
    https://cabou.net/Les-quatre-sans-cou


    [...]
    Les quatre sans cou vivent encore, c’est certain,
    J’en connais au moins un
    Et peut-être aussi les trois autres,

    Le premier, c’est Anatole,
    Le second, c’est Croquignole,
    Le troisième, c’est Barbemolle,
    Le quatrième, c’est encore Anatole.

    Je les vois de moins en moins,
    Car c’est déprimant, à la fin,
    La fréquentation des gens trop malins.

    Robert Desnos - Fortunes - Les sans cou - 1934

    https://cabou.net/IMG/ogg/les_quatre_sans_cou.ogg


  • Le #gorafi en PLS

    https://www.lamarseillaise.fr/edito/editorial-EC15537928

    Selon Emmanuel Macron, qui s’en est ouvert aux syndicalistes du Modef reçus le 15 février à l’Élysée, en préférant se payer des téléphones portables et des abonnements VOD, plutôt que de choisir une alimentation saine, les « smicards » rendent illusoire la souveraineté alimentaire. Au-delà du mépris de classe dont le chef de l’État est malheureusement coutumier (il ne fut pas le seul, rappelons-nous de l’expression les « sans dents » de François Hollande), cette réflexion est inquiétante tant elle illustre une incapacité à comprendre les enjeux de la crise actuelle et donc l’impéritie du président à apporter des solutions sérieuses.

  • Avast écope d’une lourde amende, l’antivirus a vendu vos données de navigation
    https://www.01net.com/actualites/avast-vendu-donnees-navigation-tiers-antivirus-amende.html

    Comme l’indique le communiqué de l’agence, Avast a « injustement recueilli les informations de navigation des consommateurs par le biais des extensions de navigateur et du logiciel antivirus de la société, les a stockées indéfiniment et les a vendues sans préavis et sans le consentement des consommateurs ». Parmi les informations collectées par ce biais, on trouve les « croyances religieuses des consommateurs, les problèmes de santé, les penchants politiques, l’emplacement, la situation financière et les visites de contenus destinés aux enfants ».

    • Avant de collecter les données personnelles (ce qui est quand même un comble pour un logiciel de sécurité), dès 2018, Avast avait déjà montré de sérieux signes de malhonnêteté. Je me souviens, quand j’étais animateur multimédia, que plusieurs personnes de mes ateliers s’étaient retrouvées à basculer de la version gratuite à la version payante de ce shareware, après avoir effectué une mise à jour de ce qu’elles considéraient comme étant une MAJ de la base antivirale, alors qu’elles basculaient vers une mise à niveau du programme. Une pure arnaque, clairement programmée. Plusieurs de ces personnes se sont senties dans l’obligation de payer.

      https://www.lilapuce.net/Avast-l-embrouille

      Ah... c’est vraiment cool d’être en retraite !

  • Près de 11 000 emplois supprimés à l’Education nationale
    https://www.cafepedagogique.net/2024/02/22/pres-de-11-000-emplois-supprimes-a-leducation-nationale

    Le décret annulant 10 milliards de dépenses est paru ce matin au Journal officiel. Contrairement à ce qui a été annoncé, les ministères ne sont pas traités à égalité. L’Education nationale rend 692 millions, essentiellement des emplois. Ce sont 2620 postes d’enseignants qui disparaissent dans le 1er degré public, 1740 dans le second degré public et 1760 postes dans le privé. Enfin l’équivalent de 4600 postes d’AED et AESH sont annulés. Il appartient maintenant à Nicole Belloubet et aux recteurs d’appliquer cette saignée dans les écoles et les établissements. Ces annulations de crédit rendent indispensable le report des réformes Attal.

    On en oublierait presque que :

    si les 12 millions d’élèves scolarisés en France dans les écoles, collèges et lycées du privé et du public étaient équipés d’un uniforme – pourrait être estimé à 360 millions d’euros.

    https://www.capital.fr/entreprises-marches/tenue-unique-a-l-ecole-ce-que-pourrait-rapporter-ce-nouveau-marche-1478382

    Le budget consacré au SNU passera de 140 à 160 millions d’euros, précise-t-on au ministère de l’Education.

    https://www.liberation.fr/societe/education/moins-de-profs-et-plus-de-snu-le-budget-2024-marque-les-priorites-du-gouv

  • Près de 11 000 emplois supprimés à l’Education nationale
    https://www.cafepedagogique.net/2024/02/22/pres-de-11-000-emplois-supprimes-a-leducation-nationale

    Le décret annulant 10 milliards de dépenses est paru ce matin au Journal officiel. Contrairement à ce qui a été annoncé, les ministères ne sont pas traités à égalité. L’#Education nationale rend 692 millions, essentiellement des emplois. Ce sont 2620 postes d’#enseignants qui disparaissent dans le 1er degré public, 1740 dans le second degré public et 1760 postes dans le privé. Enfin l’équivalent de 4600 postes d’#AED et #AESH sont annulés. Il appartient maintenant à Nicole Belloubet et aux recteurs d’appliquer cette saignée dans les écoles et les établissements. Ces annulations de crédit rendent indispensable le report des réformes Attal.

    • Interrogé par le Café pédagogique, le ministère fait savoir que “les crédits de titre 2 annulés sont des crédits mis en réserve donc dont ne disposait pas le ministère. Ce sont des crédits “gelés” en début d’année pour faire face à des aléas. Les annuler n’a donc aucun impact sur les emplois. Cela n’aura aucun impact sur les annonces déjà faites concernant la rentrée scolaire ou sur le choc des savoirs“.

      Certes, ce ne sont pas des postes actifs qui sont supprimés comme a pu le laisser penser un premier article. Et il y a bien des crédits mis en réserve dans les ministères. Mais cela ne veut pas dire que le budget voté dépasse les besoins. En année normale, le ministère pioche dans ces réserves pour assurer la rentrée et la paye en fin d’année. S’il rend de l’argent en fin d’année, comme cela s’est vu encore en 2023, ce n’est pas 700 millions. Dans ce cas précis, le budget a été conçu en juillet et adopté à l’automne. C’est à dire bien avant la réforme couteuse du “choc des savoirs”. Celle-ci nécessite des moyens supplémentaires. Aussi, si les emplois correspondant aux 479 millions supprimés en titre 2 ne sont pas indispensables immédiatement, ils vont manquer à la rentrée pour la mise en place du “choc des savoirs”.

  • « La population de Gaza est polytraumatisée mentalement. Elle vit dans une espèce de terreur permanente »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/21/la-population-de-gaza-est-polytraumatisee-mentalement-elle-vit-dans-une-espe

    Pascal Hundt, chef de mission du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans la bande de Gaza, revient sur la situation humanitaire apocalyptique dans l’enclave alors qu’Israël menace de lancer une offensive militaire sur Rafah, ville aux portes de l’Egypte, où s’entassent 1,3 million de déplacés. Le ministère de la santé local annonce la mort de plus de 29 000 Gazaouis, depuis le 7 octobre 2023.
    Le Programme alimentaire mondial a annoncé, mardi 20 février, « mettre en pause » la distribution de l’aide dans le nord de la bande de Gaza, faute de pouvoir assurer la sécurité des convois. Le CICR arrive-t-il aujourd’hui à faire parvenir de l’aide dans cette zone ?

    Non. Nous avons déjà eu deux incidents de sécurité, les Nations unies aussi, quatorze volontaires du Croissant-Rouge palestinien ont été tués. On constate tous que les garanties de sécurité qu’on obtient ne sont pas suffisantes ; cela devient de plus en plus compliqué pour les humanitaires de travailler. Ces derniers temps, les routes étaient impraticables. Il y a encore des combats. Le CICR ne fournit pas d’assistance alimentaire – or, c’est de cela que les gens ont le plus besoin aujourd’hui dans le Nord.

    Il faudrait une aide absolument massive sur l’ensemble de la bande de Gaza : sans cela, des foules nerveuses, affamées, vont continuer de piller des convois. On a discuté avec des pères, des mères de famille, qui pleuraient parce qu’ils voyaient des camions passer et qu’ils n’avaient plus rien à donner à manger à leurs enfants. Il n’y a même pas deux cents camions qui passent quotidiennement à Rafah [point de passage entre l’Egypte et la bande de Gaza] : cela fait un camion pour dix mille personnes. C’est comme faire vivre une petite ville avec un seul semi-remorque par jour.

    Le ministre israélien Benny Gantz a annoncé une offensive sur Rafah si les otages détenus à Gaza ne sont pas libérés d’ici au début du ramadan, autour du 10 mars. Comment le CICR se prépare-t-il à une telle éventualité ?

    Les superlatifs manquent : nous sommes horrifiés. Quand il y a eu des bombardements sur Rafah, le 12 février, en moins d’une heure, il y a eu entre cinquante et soixante-dix morts. Une opération militaire de grande ampleur y serait un désastre absolu. Il y a des discussions autour d’un énième déplacement de population. Si les gens partent, ils doivent avoir un endroit où se sentir en sécurité – cela n’existe pas aujourd’hui dans la bande de Gaza. Ensuite, il faudrait qu’ils aient de l’eau, de la nourriture, accès aux soins. Le système de santé s’est effondré dans la bande de Gaza. A Rafah, il reste encore un ou deux hôpitaux qui fonctionnent.
    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Rafah, dernier refuge pour les habitants de la bande de Gaza dans le viseur de l’armée israélienne

    En droit international humanitaire, les gens peuvent être déplacés pour des raisons de sécurité, mais il faut que ce déplacement soit temporaire. Aujourd’hui, des zones entières dans la ville de Gaza ont été rasées, des quartiers entiers de Khan Younès aussi… Si le même sort devait être réservé à Rafah, quelles seraient alors les perspectives pour les Palestiniens de Gaza : vivre sous une tente pendant dix ans ?
    Le CICR est sous le feu des critiques : les Israéliens vous reprochent de ne pas en faire assez pour leurs otages à Gaza, les Palestiniens vous accusent d’avoir abandonné leurs détenus en Israël. Que leur répondez-vous ?

    Depuis le début, nous avons publiquement appelé à la libération inconditionnelle des otages israéliens. Nous avons réitéré, notamment au Hamas, que nous étions prêts à les visiter, à leur apporter des médicaments, mais il fallait qu’ils nous donnent l’accès. Nous ne l’avons jamais obtenu. On a fait exactement la même chose avec le gouvernement israélien. Quand bien même cela ressortit des obligations de l’Etat d’Israël de notifier au CICR les personnes qu’ils arrêtent et de nous laisser les visiter, depuis le 7 octobre, le CICR n’a plus accès à aucun détenu palestinien. On est à la merci des parties.
    Lire la chronique | Article réservé à nos abonnés Guerre Hamas-Israël : le spectre de la famine à Gaza

    Les Palestiniens se sentent totalement abandonnés par la communauté internationale. Les humanitaires sont sur le devant de la scène pour répondre à des questions auxquelles ils n’ont pas de réponse – ces réponses sont à trouver soit auprès des parties au conflit, soit auprès de la communauté internationale. Tous les Etats ont ratifié les conventions de Genève, ils ont aussi l’obligation de s’assurer que ce droit est respecté.
    Après quatre mois et demi de siège et de bombardements israéliens d’une violence inouïe, que peut faire le CICR pour les Gazaouis ?

    C’est important que les humanitaires soient là aux côtés des Palestiniens, même si on ne peut pas faire grand-chose. L’action du CICR s’exerce dans les hôpitaux avec des équipes qui travaillent vingt-quatre heures sur vingt-quatre. On arrive à sauver quelques vies, mais, vu l’échelle des besoins, on est quasi dans du symbolique. On va essayer de monter un hôpital de campagne [à Rafah], car il n’y a plus assez d’hôpitaux qui fonctionnent. On arrive à voir des détenus palestiniens renvoyés sur la bande de Gaza après leur arrestation…

    La population est polytraumatisée mentalement : c’est très « disruptif » de se déplacer régulièrement, d’avoir un sentiment d’insécurité permanent, d’entendre des bombardements sans arrêt… Ces blessures invisibles vont perdurer, il y a une espèce de terreur continuelle. Plus on avance, plus la possibilité de se projeter dans l’avenir disparaît. On est juste dans de la survie, au jour le jour. Un Palestinien m’a confié récemment : « On a tous l’impression d’être sur une liste, mais on ne sait pas quand viendra notre tour. »

  • La grande subvention : Le capitalisme français sous perfusion
    https://www.frustrationmagazine.fr/subvention-capitalisme

    Le thème est bien connu : dans notre pays, il y aurait d’un côté les « entrepreneurs » du secteur privé qui ne comptent pas leurs heures pour « créer des richesses » et des emplois, ne devant leurs revenus qu’à la force de leur travail, et de l’autre les fonctionnaires, fardeau budgétaire terrible pour la société, qui ne produisent rien d’autre que du service public déficitaire et peu performant. D’un côté un apport, de l’autre un coût. Or, rien n’est plus faux : désormais, le secteur privé coûte au contribuable bien plus cher que nombre de services publics. Car chaque année, l’Etat dépense 157 milliards d’euros en subventions, crédits d’impôts et exonérations de cotisations au profit des entreprises privées de toutes tailles et de tous secteurs. C’est deux fois le budget de l’Education nationale, et cela représente 30% du budget de l’État en 2021.

    (De la théophanie des possédants au pays de l’#argent_magique)

  • Elections européennes : Fabrice Leggeri, ex-directeur de Frontex, rejoint la liste du #Rassemblement_national

    L’ancien responsable de l’agence européenne chargée du contrôle des frontières avait démissionné en 2022, visé par une enquête disciplinaire de l’Office européen de lutte antifraude. « Nous sommes déterminés à combattre la #submersion_migratoire », a déclaré M. Leggeri au « Journal du Dimanche ».

    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/17/elections-europeennes-fabrice-leggeri-ex-directeur-de-frontex-rejoint-la-lis

    #élections_européennes #Leggeri #Fabrice_Leggeri #Frontex #extrême_droite #RN

  • Entretien. Le poète palestinien #Najwan_Darwish : “Écrire, c’est témoigner pour l’histoire”
    https://www.courrierinternational.com/article/entretien-le-poete-palestinien-najwan-darwish-ecrire-c-est-te

    [...]

    Les artistes et auteurs palestiniens sont-ils particulièrement visés ?

    Non, ce ne sont pas seulement les journalistes, les écrivains ou les artistes. Les mots, les paroles – c’est ça qui est visé. Israël peut vous prendre pour cible rien que pour avoir posté quelque chose sur les réseaux sociaux [en Israël et en Cisjordanie, de nombreux Palestiniens ont en effet été arrêtés pour “incitation au terrorisme” après la publication de messages ou de photos].

    Par le passé, Israël maquillait ses méthodes, si j’ose dire. Il voulait que les choses aient l’air bien, il commettait ces crimes contre les Palestiniens de façon correcte en quelque sorte. Maintenant qu’ils ont le feu vert des États-Unis et des démocraties européennes, ils peuvent tuer autant de gens qu’ils veulent. Ça montre bien l’hypocrisie de ces démocraties occidentales qui disent s’engager pour les droits de l’homme. Regardez [la réaction] des États-Unis, regardez le Royaume-Uni.

    Pour être clair, j’ajoute que je ne considère pas que le régime israélien comme représentatif du peuple juif. Il faut bien faire la différence entre le régime colonial israélien et les Juifs du monde. Ça m’énerve quand je vois [le Premier ministre israélien Benyamin] Nétanyahou parler en leur nom, comme s’il les représentait ou se souciait d’eux. Alors que ce n’est évidemment pas le cas.

    [...]

    Vous avez expliqué que le poète avait un rôle d’historien dans de précédents entretiens. Pouvez-vous me dire ce que vous entendez par là ?

    Je pense qu’écrire, c’est témoigner pour l’histoire. Si quelqu’un lit mes poèmes un jour à l’avenir, je pense, enfin j’espère, qu’il pourra dire qui est le colonisateur et qui sont les gens de cette terre. La littérature peut parfois le traduire mieux que n’importe quel discours politique.

    Il est difficile pour moi de parler du rôle des artistes, ou des auteurs, dans un génocide. Peut-être qu’on est relativement en sécurité pour le moment mais en fait non. Personne n’est en sécurité.

    Les médias parlent de ce qu’ils appellent un “conflit”. Je ne suis pas d’accord avec le terme “conflit”. En Palestine, on n’a pas un conflit, on a du colonialisme. Israël est un projet colonialiste. Ce n’est pas un combat entre deux pays ou deux voisins comme ce que prétendent les médias.
    [...]

    https://jpst.it/3A_br

  • Why “the Rest” Are Rejecting the West by Fawaz A. Gerges - Project Syndicate
    https://www.project-syndicate.org/commentary/biden-support-for-israel-in-gaza-confirms-worst-suspicions-of-us-

    LONDON – As the war in Gaza enters its fourth month, many in the Middle East and across the Global South have been struck both by the ferocity of Israel’s military campaign and by Western governments’ unwavering support for it. To them, this is as much US President Joe Biden’s war as it is Israeli Prime Minister Binyamin Netanyahu’s, and the continuing indifference to the scale of the devastation has reaffirmed how cheap Arab lives appear to be to Western leaders.

    For those who lived through the Cold War and witnessed how Western powers dealt with post-colonial states and their peoples, recent events are all too familiar. As I argue in my new book, What Really Went Wrong: The West and the Failure of Democracy in the Middle East, the United States and other Western countries, mainly the United Kingdom, have for nearly a century pursued an interventionist, militaristic, and anti-democratic foreign policy that largely ignores Middle Eastern peoples’ interests. If anything, Western decisions have been driven historically by the desire to roll back communism and secure the dominance of liberal capitalism.

    In pursuit of these twin aims, the US offered Middle Eastern leaders a zero-sum choice: either join in Western-led regional defense alliances and open your economy to global capital, or be considered a foe. In the name of maintaining stability and securing an uninterrupted flow of cheap oil, Western powers struck devil’s pacts with Middle Eastern autocrats and actively contributed to the demise of incipient democratic movements.

    Notably, in the early 1950s, when the liberal democrat Mohammed Mossadegh became prime minister of Iran and nationalized the country’s oil, the CIA and MI6 orchestrated a coup and replaced him with the Shah. That self-interested intervention arrested Iran’s democratic development and set the stage for the 1979 Islamic Revolution, which ushered in the theocratic regime that rules to this day.

    Similarly, in the 1950s, Gamal Abdel Nasser, a charismatic leader who was positively disposed toward the US, became president of Egypt and decided that it was not in his country’s interest to join a Western-led defense pact. Seeking to humiliate him and force his ouster, America and Britain rescinded support for the massive Aswan High Dam project on the Nile River. What resulted was the Suez Crisis of 1956, which almost caused a world war. In the end, the most popular leader of the most populous Arab state became a bitter enemy of the West.

    While the US-led West has certainly taken a heavy-handed approach in other regions as well, Western officials have long rationalized their neo-imperial mission in the Middle East by claiming that the combination of Islam and Arab culture is incompatible with democracy. The implication is that brutal strongmen are essential to the stability that the West so values.

    The lesson for those strongmen has been unambiguous: repression and human-rights abuses will be ignored as long as America’s orders are followed. For the people of the region, the lesson has been no less plain: their lives and rights mean little in the West’s calculus – notwithstanding all its lofty rhetoric about democracy and the rule of law. The invasion and decades-long occupation of Afghanistan and Iraq made that abundantly clear.

    Barack Obama was the first US president to hint at a different approach. Speaking at the US Military Academy at West Point in 2014, he decried America’s perpetual wartime footing and tendency to shoot first and ask questions later. America’s costliest mistakes in the region had come not from restraint, he argued, but from the “willingness to rush into military adventures without thinking through the consequences – without building international support and legitimacy for … action; without leveling with the American people about the sacrifices required.”

    Sadly, Obama’s sober perspective appears to be lost on Biden, who belongs to the Cold War generation of American leadership. Until last October, Biden had devoted little time or attention to the Israeli-Palestinian conflict. He readily accepted the untenable status quo of perpetual Palestinian suffering, and focused instead on trying to expand the Abraham Accords. Those agreements, brokered by the Trump administration, sought to normalize Israel’s relations with Arab autocrats in exchange for security assistance and protection, thereby ending the region’s commitment to Palestinian statehood.

    Since Hamas’s brutal attack on October 7 – which exposed the folly of Biden and Netanyahu’s approach – there has been neither restraint nor an effort to think through the consequences of the current war. Instead, Biden and his European allies have wholeheartedly endorsed Israel’s all-out assault on Gaza. Even as the civilian death toll has risen at an unprecedented pace, the humanitarian crisis grows more acute by the day, and governments around the world have called for a ceasefire, Biden has shown no willingness to intervene to stop the bloodshed.

    Meanwhile, skirmishes on the Israel-Lebanon border and US-led airstrikes on Houthi positions in Yemen and on Iranian-backed militias in Iraq suggest that the conflict may yet escalate further. America and Britain are gradually being sucked into the region yet again, though with eyes wide open this time. Biden claimed to represent a clean break from Trump, but there is no daylight between them when it comes to the Middle East. There and in much of the Global South, Biden will be remembered as just another American president who devalued Arab lives, preaching democracy while supporting repression and violence.

    Biden may soon regret his wholehearted embrace of Netanyahu in recent months. Netanyahu, an expert at manipulating the American political process, recently rebuffed Biden’s support for establishing a Palestinian state, insisting that Israel must have security control “over all the territory west of the Jordan [River.]” That pronouncement was timed to the start of the US presidential campaign, in which Trump is his preferred candidate.

    Even if Biden ultimately secures a second term, the tragic irony is that the Middle East is less stable today than at any point in its modern history. The West’s strategy has been a colossal failure, and this legacy will burden our world for a very long time.

    • Et on est sensé accepter comme allant de soi et tout à fait « normal » que les identités juives soient embarquées dans ce délire ?
      Ces gens sont des criminels, non seulement à l’encontre des Palestiniens mais aussi contre les Juifs et l’humanité.

  • La classe politique dénonce la manifestation anti-israélienne à l’hôpital juif de Toronto | Radio-Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2049179/manifestation-palestine-israel-toronto-hopital-mount-sinai

    Les premiers ministres Justin Trudeau et Doug Ford et la mairesse de Toronto, Olivia Chow, ont vivement dénoncé mardi la manifestation propalestinienne qui s’est tenue lundi soir devant l’Hôpital Mount Sinai. Des extraits vidéo de l’événement montrent des individus en train d’appeler à l’Intifada contre Israël et de grimper sur l’établissement pour y agiter l’étendard palestinien.

    Des enregistrements vidéo qui circulent sur les réseaux sociaux montrent un groupe de manifestants scander des mots en arabe – on y entend notamment le mot Intifada – mais impossible de les dénombrer.

    • Des groupes propalestiniens rejettent les accusations de manifestations antisémites | Noovo Info
      https://www.noovo.info/nouvelle/des-groupes-propalestiniens-rejettent-les-accusations-de-manifestations-anti

      Dans une déclaration écrite, trois groupes qui ont organisé la marche de lundi – « Jews Say No To Genocide », « Palestinian Youth Movement-Toronto » et « Toronto4Palestine » – ont déclaré que la suggestion des politiciens selon laquelle les manifestants ont ciblé l’hôpital Mount Sinai dans un acte d’antisémitisme est infondée et inexacte.

      […]

      « La manifestation a débuté devant le consulat israélien, s’est poursuivie pendant quatre heures et s’est terminée sur la place Yonge-Dundas, passant devant de nombreux bâtiments et monuments à travers la ville, certains participants escaladant des structures et des échafaudages pour hisser le drapeau palestinien à divers endroits du chemin : aucun des endroits n’était ciblé », ont écrit les organisateurs.

      « Nous condamnons les politiciens canadiens qui présentent à tort la manifestation comme ayant ciblé l’hôpital. »

    • Jennifer Polk, PhD (she, her) sur X :
      https://twitter.com/FromPhDtoLife/status/1758507372882903346

      I hate being lied to, manipulated, deliberately deceived. I’m sure you feel the same way.

      And that’s partly why what happened this week — the fabrication of an antisemitic protest at a Jewish hospital in downtown Toronto — has so infuriated me.

      It’s one thing to get something wrong, learn new information, and correct the record.

      But Canadian politicians at all levels, including the prime minister, aren’t doing that. Nor are hospital administrators, journalists, and others who have power and platforms.

      It is clear now (if it wasn’t immediately to everyone when this non-story broke) that nothing hateful happened. Nothing really happened at all.

      And yet, the damage is done.

      And I can only assume that damage is deliberate.

      Yesterday, I received a message from a follower who told me that “the coverage of events in Toronto genuinely scared me and made me wonder if Canada was the best home my [Jewish] family.”

      Who can blame her for this, given the deliberate scaremongering?

      I’ve received messages from other white women over the past few months, all upset about my criticism of Israel and Canada’s complicity in it’s genocide of Palestinians in #Gaza.

      All these messages, including the one from yesterday, stress how my posts make them feel.

      These women living in places like Canada and the US ask outright or strongly imply that I should be centering their feelings instead of focusing on the mass murder of Palestinians.

      We all are allowed our own feelings, of course. We all are allowed to write on topics we care about.

      But in this case — and I know this is nothing new — the pro-genocide propaganda machine set out to whip up fear of and hate for Palestinians, and thus all Muslims and BIPOC by extension, plus those of us who “sympathize with terrorists.”

      Please don’t fall for it. Please.

      #manipulation #sionisme #complicité #Canada #sans_vergogne

  • Uniforme à l’école : au collège Chape, les élèves suspendent l’expérience, qu’ils considèrent comme « un retour en arrière »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/16/uniforme-a-l-ecole-au-college-chape-les-eleves-suspendent-l-experience-qu-il

    Appelés à se prononcer sur l’opportunité d’une expérience de « tenue scolaire commune », selon la terminologie officielle, 75 % des près de 400 élèves ont participé à la consultation en ligne. Et 66 % ont refusé de se voir imposer une façon de s’habiller. Un vote qui, pour l’administration, n’enterre pas l’expérimentation. « Un travail sera mené avec les élèves afin que le projet grandisse dans l’esprit de chacun », se projette le rectorat de l’académie d’Aix-Marseille qui pilote, parallèlement, sept autres dossiers.

    • Question : le gouverne.ment a-t-elle prévu une sanction pour les récalcitrant.es qui ne seraient pas assez réceptif.ves à la pédagogie rectorienne à venir et qui continueraient à refuser le port de l’uniforme ?

    • indice de position sociale élevé (133,9 alors que la moyenne française se situe à 101), l’établissement reste le collège public le plus favorisé de Marseille.

      « Il faudrait aussi interdire les TN [un modèle de baskets] à 250 euros et les sacs de marque alors… », s’amuse une 3e, qui veut rester anonyme. [...] « Je trouvais ça amusant d’être dans le premier collège de Marseille à essayer… », imagine une élève de 3e, qui préfère [elle aussi] taire son prénom. « On nous l’a vendu comme une occasion de porter nos couleurs. Un peu comme aux Etats-Unis ou dans Harry Potter. » [De son côté] Costa, 12 ans, en 5e, a voulu se donner la possibilité d’essayer : « Parce qu’on nous a expliqué qu’on ne serait pas obligé de porter l’uniforme tout le temps et que pour entrer au collège, il pourrait remplacer le carnet. »

      ça, c’est pour la carotte 🥕...

    • Né en Allemagne de l’Est, le père d’une élève de 3e, a, lui, ressenti la proposition de manière très personnelle : « J’ai grandi dans une dictature où, si vous ne participiez pas aux rassemblements de jeunesse en portant un foulard rouge ou bleu, vous en subissiez les conséquences dans votre parcours professionnel ou scolaire. Ce n’est évidemment pas le même contexte, mais, à 50 ans, j’étais convaincu que je n’allais plus jamais être confronté à ce genre de questionnements. »

  • L’armée israélienne attaque l’hôpital Nasser de Khan Younès, le plus grand encore en service à Gaza
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/16/l-armee-israelienne-attaque-l-hopital-al-nasser-de-khan-younes-le-plus-grand

    [...]
    « L’hôpital Nasser de Khan Younès a été touché par des tirs d’obus tôt ce matin, alors que l’armée israélienne avait annoncé au personnel médical et aux patients qu’ils pouvaient rester dans l’hôpital », a rapporté sur X l’ONG Médecins sans frontières (MSF), faisant état d’un « nombre indéterminé de personnes tuées et blessées ». Les militaires israéliens ont affirmé avoir lancé leur raid après avoir collecté des « renseignements crédibles provenant de différentes sources, dont des otages libérés, indiquant que le Hamas avait retenu des otages » dans l’hôpital Nasser – ce que dément le mouvement islamiste palestinien.
    [...]

    https://jpst.it/3ARCL

  • Nabeel Rajab sur X :
    https://twitter.com/NABEELRAJAB/status/1758348456278544783

    The Israeli army is perhaps the only one in the world that commits premeditated war crimes, then publishes them on social media.

    It is evident that the behavior of this army demonstrates its firm belief that it is an army above the law and accountability and has immunity from judicial prosecution.

    There is no doubt that the political and legal cover and financial and moral support provided by Western countries to Israel has consolidated this belief

    https://video.twimg.com/amplify_video/1758204538064879617/vid/avc1/1280x720/zRi2Ow7cWvvultSH.mp4?tag=16

  • L’Égypte prépare une zone à la frontière de Gaza qui pourrait être utilisée pour abriter des Palestiniens - sources - 16/02/2024 | Zonebourse
    https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/L-Egypte-prepare-une-zone-a-la-frontiere-de-Gaza-qui-pourrait-etre-utili

    L’Égypte prépare une zone à la frontière de Gaza qui pourrait être utilisée pour abriter des Palestiniens

    L’Egypte prépare une zone à la frontière de Gaza qui pourrait accueillir des Palestiniens au cas où une offensive israélienne à Rafah provoquerait un exode à travers la frontière, ont déclaré quatre sources, dans ce qu’elles ont décrit comme une mesure d’urgence de la part du Caire.

    L’Égypte, qui a nié avoir entrepris de tels préparatifs, a maintes fois tiré la sonnette d’alarme quant à la possibilité que l’offensive dévastatrice d’Israël à Gaza déplace des Palestiniens dans le Sinaï - ce qui, selon le Caire, serait totalement inacceptable -, faisant écho aux mises en garde d’États arabes tels que la Jordanie.

    Les États-Unis ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils s’opposeraient à tout déplacement de Palestiniens hors de Gaza.

    L’une des sources a déclaré que l’Égypte avait bon espoir que les pourparlers visant à conclure un cessez-le-feu permettraient d’éviter un tel scénario, mais qu’elle établissait la zone à la frontière à titre de mesure temporaire et de précaution.

    Trois sources de sécurité ont déclaré que l’Égypte avait commencé à préparer une zone désertique avec quelques installations de base qui pourraient être utilisées pour abriter les Palestiniens, soulignant qu’il s’agissait d’une mesure d’urgence.

    Les sources avec lesquelles Reuters s’est entretenu pour cet article ont refusé d’être nommées en raison du caractère sensible de la question.

    Israël a déclaré qu’il lancerait une offensive pour s’emparer du « dernier bastion » du Hamas à Rafah, où plus d’un million de Palestiniens ont trouvé refuge après son offensive dévastatrice à Gaza.

    Israël a déclaré que son armée élaborait un plan d’évacuation des civils de Rafah vers d’autres parties de la bande de Gaza.

    Toutefois, Martin Griffiths, responsable de l’aide humanitaire des Nations unies, a déclaré jeudi qu’il était « illusoire » de penser que les habitants de Gaza pourraient être évacués vers un lieu sûr et a mis en garde contre le risque de voir les Palestiniens se répandre en Égypte si Israël lançait une opération militaire à Rafah.

    Il a qualifié ce scénario de « cauchemar égyptien ».

    L’Égypte a présenté son opposition au déplacement des Palestiniens de Gaza comme faisant partie du rejet arabe plus large de toute répétition de la « Nakba », ou « catastrophe », lorsque quelque 700 000 Palestiniens ont fui ou ont été forcés de quitter leurs maisons lors de la guerre qui a entouré la création d’Israël en 1948.

    La première source a déclaré que la construction du camp avait commencé il y a trois ou quatre jours et qu’il offrirait un abri temporaire en cas de passage de la frontière « jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée ».

    Interrogé sur les récits des sources, le chef du service d’information de l’État égyptien a déclaré : "Cela n’a aucun fondement dans la vérité : « Cela n’a aucun fondement. Nos frères palestiniens ont dit et l’Égypte a dit qu’il n’y avait pas de préparation à cette éventualité ».

    La Fondation du Sinaï pour les droits de l’homme, une organisation militante, a publié lundi des images montrant des camions de construction et des grues travaillant dans la zone, ainsi que des images de barrières en béton.

    Citant une source non identifiée, la Fondation du Sinaï a déclaré que les travaux de construction étaient destinés à créer une zone sécurisée en cas d’exode massif de Palestiniens.

    Reuters a pu confirmer qu’une partie de la vidéo se trouvait à Rafah grâce à la position des bâtiments, des arbres et des barrières, qui correspond à l’imagerie satellite de la zone.

    Reuters n’a pas été en mesure de confirmer la localisation de l’ensemble de la vidéo ni la date à laquelle elle a été filmée.

    LES LIENS AVEC ISRAËL SOUS PRESSION

    Quelque 1,5 million de Palestiniens se trouvent actuellement à Rafah, soit plus de la moitié de la population de la bande de Gaza, selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens.

    Israël affirme qu’il doit étendre son assaut à Rafah pour éliminer le Hamas, le groupe à l’origine de l’attaque du 7 octobre qui a fait 1 200 morts en Israël et 250 autres personnes enlevées, selon les décomptes israéliens.

    Avec plus de 28 000 personnes déjà tuées lors de l’offensive israélienne à Gaza, selon les autorités sanitaires de la bande de Gaza dirigée par le Hamas, le sort des personnes réfugiées à Rafah est devenu un sujet de préoccupation internationale, y compris pour les alliés occidentaux d’Israël.

    Le président américain Joe Biden a déclaré au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu’Israël ne devrait pas procéder à une opération à Rafah sans un plan visant à assurer la sécurité des personnes qui y sont réfugiées.

    Un porte-parole du département d’État américain a déclaré : « Le président a clairement indiqué qu’il ne soutenait pas le déplacement forcé des Palestiniens de Gaza. Les États-Unis ne financent pas de camps en Égypte pour les Palestiniens déplacés ».

    Le bureau de M. Netanyahu a ordonné à l’armée d’élaborer un plan d’évacuation de Rafah. Mais aucun plan n’a encore vu le jour.

    Lors d’une interview accordée à ABC News, M. Netanyahu a déclaré que les Palestiniens pourraient se rendre dans les zones situées au nord de Rafah et libérées par l’armée.

    Avi Dichter, ministre israélien de l’agriculture et du développement rural, a déclaré mercredi que l’évacuation était « une question militaire » et que l’armée israélienne savait comment procéder.

    Dans des commentaires à la radio de l’armée israélienne, M. Dichter a déclaré qu’il y avait « suffisamment de terres à l’ouest de Rafah » et a mentionné Al Mawasi, une zone sur le littoral vers laquelle l’armée israélienne a déclaré que les civils devaient fuir au début de l’offensive.

    La guerre de Gaza a mis sous pression les relations entre l’Égypte et Israël, qui ont signé un accord de paix en 1979.

    Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, ancien ministre égyptien des affaires étrangères, a déclaré en début de semaine que les actions israéliennes menaçaient la continuité des accords avec l’Égypte et la Jordanie, en référence aux traités de paix conclus avec ces deux États arabes.

    Le ministre égyptien des affaires étrangères, Sameh Shoukry, a déclaré le 12 février que l’Égypte avait maintenu l’accord pendant 40 ans et qu’elle continuerait à le faire tant que les deux parties s’y engageraient.

    • L’Egypte construit une zone de sécurité dans le Sinaï en prévision d’un éventuel afflux de réfugiés depuis Gaza

      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/17/l-egypte-construit-une-zone-de-securite-dans-le-sinai-en-prevision-d-un-even

      Des engins de chantier aménagent un espace dans l’optique d’une offensive israélienne sur Rafah, le dernier sanctuaire de l’enclave palestinienne.

      Par Hélène Sallon (Beyrouth, correspondante)

      Publié hier à 12h59, modifié hier à 15h08

      Dans le Sinaï égyptien, le long de la frontière avec la bande de Gaza, entre les terminaux de Rafah et de Kerem Shalom, des engins de chantier aplanissent le sol d’une étroite bande de terre. Des images satellites, analysées par l’agence Associated Press vendredi 16 février, montrent que des travaux sont en cours dans ce périmètre. Des grues et des camions y sont visibles. Des barrières de béton ont été dressées pour ceinturer cette zone d’environ 20 kilomètres carrés.

      Selon l’ONG Sinai Foundation for Human Rights, qui a révélé l’existence de ce chantier le 12 février, l’endroit est destiné à accueillir des réfugiés palestiniens, dans l’éventualité où l’Egypte devrait faire face à un exode massif depuis Gaza. Des entrepreneurs locaux ont dit à l’ONG avoir été chargés des travaux par l’entreprise Sons of Sinai, propriété de l’homme d’affaires Ibrahim El-Argani, proche de l’armée égyptienne. Il est prévu que des murs de 7 mètres de haut soient construits, sous la supervision du génie militaire, et sous forte présence sécuritaire.

      Des sources égyptiennes ont confirmé, sous couvert de l’anonymat, au Wall Street Journal l’aménagement d’une zone de sécurité, pouvant accueillir jusqu’à 100 000 personnes. Une source égyptienne indique au Monde que la peur de faire face à un afflux de déplacés en cas d’offensive israélienne sur la ville de Rafah explique cette décision. Le chef des services de communication de l’Etat, Diaa Rashwan, a toutefois nié l’existence d’un tel projet. Il a rappelé que l’Egypte s’oppose à tout déplacement forcé de Gazaouis sur son territoire du fait de la guerre entre Israël et le Hamas dans l’enclave palestinienne.

      Le Caire n’a pas beaucoup d’options

      Ce scénario pourrait cependant se matérialiser si le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, mettait à exécution sa menace, agitée depuis le 7 février, de lancer une offensive sur Rafah, qui est devenue le dernier refuge de plus d’1,4 million de Gazaouis. « La décision de lancer l’offensive sur Rafah n’a pas été prise. Nétanyahou souhaite en faire un moyen de pression dans les négociations de trêve avec le Hamas. Mais s’il n’y a pas d’accord, il sera difficile pour les Israéliens d’éviter une offensive », estime Laure Foucher, spécialiste du Moyen-Orient à la Fondation de recherche stratégique (FRS).

      Le Caire et Washington exhortent Israël à renoncer à cette opération, invoquant des « conséquences humanitaires dévastatrices ». Ils exigent qu’un plan d’évacuation des déplacés de Rafah vers le nord de l’enclave soit mis sur pied. Vendredi, le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, a assuré qu’« Israël n’a pas l’intention d’évacuer des civils palestiniens vers l’Egypte », ni de mettre en danger l’accord de paix signé en 1978 avec Le Caire. L’armée israélienne n’a toutefois pas dévoilé de plan pour la prise en charge des civils palestiniens dans le nord de l’enclave, qu’elle a réduit à l’état de ruines.

      « Les Egyptiens sont pragmatiques. Si les Gazaouis n’ont pas d’autre choix que de fuir vers l’Egypte, ils les accueilleront pour les protéger mais, derrière de hauts murs, pour ne pas qu’ils s’installent en Egypte », estime Khalil Sayegh, un analyste palestinien. Le Caire n’a pas beaucoup d’options. « Tirer sur les Gazaouis qui tenteraient de fuir vers le Sinaï provoquerait un tollé au sein de l’opinion égyptienne, qui soutient les Palestiniens, et serait une violation du droit international », poursuit M. Sayegh.

      Inquiétudes

      La perspective d’un déplacement des Palestiniens dans le Sinaï suscite des inquiétudes. « En cas d’afflux massif, cette zone pourrait rapidement ressembler à un camp de concentration. Et, il n’y a aucune garantie qu’ils pourront revenir à Gaza », déplore l’expert palestinien. Les Palestiniens craignent qu’Israël ne cherche à provoquer une seconde Nakba (« catastrophe »), le nom donné à l’exode forcé de 700 000 Palestiniens, lors de la création d’Israël en 1948. Des réfugiés qui n’ont jamais pu rentrer sur leurs terres.

      « Une nouvelle crise des réfugiés signerait l’arrêt de mort d’un futur processus de paix », a alerté Filippo Grande, le directeur de l’agence des Nations unies en charge des réfugiés (HCR), dans un entretien à la BBC vendredi. Le chef du HCR a appelé à « éviter à tout prix » un exode des Palestiniens vers l’Egypte, estimant qu’une fois sortis de Gaza, les réfugiés ne pourraient plus y retourner. Le HCR et l’UNRWA, l’agence des Nations unies chargée des déplacés palestiniens, disent ne pas être impliqués dans des préparatifs pour l’accueil de réfugiés palestiniens dans le Sinaï.

      Hélène Sallon(Beyrouth, correspondante)

  • ChatGPT : des hackers russes, chinois et nord-coréens se servent du chatbot IA, alerte Microsoft - Numerama
    https://www.numerama.com/cyberguerre/1629314-chatgpt-des-hackers-russes-chinois-et-nord-coreens-se-servent-du-c

    Microsoft et OpenAI, la maison mère de ChatGPT, révèlent que des hackers étatiques chinois, russes, nord-coréens et iraniens ont utilisés ChatGPT pour diverses opérations de phishing et renseignement.

    Sache que si tu ne fais pas partie de l’axe du mal, tu peux légitimement utiliser ChatGPT pour diverses opérations de phishing et renseignement.

    #mépris_pour_les_lecteurs #crétins_abyssaux

  • Sur Israël, les prémonitions au vitriol de Raymond Aron - Pierre Prier
    https://orientxxi.info/magazine/sur-israel-les-premonitions-au-vitriol-de-raymond-aron,7068

    Raymond Aron est à la mode. Le penseur libéral, l’universitaire doublé d’un éditorialiste influent par ses éditoriaux dans Le Figaro puis dans L’Express, des années 1950 à 1980, a été convoqué à l’occasion du quarantième anniversaire de sa disparition par des médias de droite à la recherche des références intellectuelles qui leur manquent dans la production actuelle : « un maître pour comprendre les défis d’aujourd’hui », « un horizon intellectuel », « un libéral atypique ».

    Curieusement, les prises de position les plus incisives de son œuvre journalistique, à savoir celles consacrées à Israël et à la Palestine, sont absentes des injonctions à « relire Raymond Aron ». Elles n’en restent pas moins d’une actualité brûlante.

    On comprend cette gêne si on les relit, effectivement. Certaines de ces idées, exprimées dans une presse de droite par un homme de droite d’origine juive, le feraient classer en 2024 comme « antisioniste » (voire pire) par des médias et des « philosophes » de plateaux télé qui se contentent de paraphraser le narratif israélien.

  • Les nouvelles grenades du maintien de l’ordre - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/02/eclats-et-traumatismes-sonores-les-nouvelles-grenades-du-maintien-de-lordre

    Début novembre, Politis dévoilait en exclusivité le résultat de la dernière commande de grenades de l’État, pour plus de 78 millions d’euros, la plus importante depuis plus de dix ans. En y regardant de plus près, plusieurs de ces grenades de maintien de l’ordre sont encore inconnues.Au milieu de cet achat, on trouve des « grenades à main à effet sonore », le lot n°7. Apparues en 2022, ces armes, classées comme « matériel de guerre », produisent un très fort effet assourdissant. Deux entreprises vont se les partager, et c’est Rivolier qui en remporte la plus grande partie. L’entreprise importe des armes de maintien de l’ordre via sa branche « sécurité-défense ». Mais aucune information n’est disponible sur cette arme.

    • « C’est un modèle de chez Condor », révèle à Politis une source policière. Une information confirmée par des documents techniques que nous avons pu nous procurer auprès de forces de l’ordre. Il s’agit de la #grenade_GL-307. Sous ce nom, on retrouve bien une « grenade à effet sonore ». Sur la fiche technique du fabricant brésilien, le descriptif parle de lui-même. « La grenade à effet sonore GL-307 a été conçue pour produire un effet de souffle bruyant et un aveuglement intense dans les opérations de contrôle des émeutes. » Avec un pictogramme « Ne pas ramasser » inscrit dessus, elle explose au bout de 2,5 secondes.

      Les grenades assourdissantes engendrent « un risque de traumatisme majeur » selon un spécialiste, consulté par Politis. (DR.)

      « À ce niveau, les dommages sur l’audition sont irréversibles »

      Son niveau sonore atteint des records dans l’arsenal français. Avec, jusqu’à 165 décibels à 10 mètres, elle surpasse le modèle actuel qui monte déjà à 160 dB. D’après BruitParif, l’observatoire du bruit en Île-de-France, « le seuil de douleur pour les oreilles est atteint à 120 décibels. À ce niveau, les dommages sur l’audition sont irréversibles. » Selon la documentation de Condor, à une distance de 2 mètres, l’intensité de la grenade de maintien de l’ordre atteint 175 dB.

      À titre de comparaison, même si l’envergure est différente, l’explosion de l’usine chimique d’AZF en septembre 2001 à Toulouse a provoqué un pic sonore inférieur. Estimée à 170 dB, l’explosion a provoqué de graves séquelles auditives pour les victimes (...)

      Avec cet achat de plus de 78 millions d’euros, le gouvernement s’équipe de douze grenades de maintien de l’ordre différentes. Quatre fumigènes, quatre lacrymogènes, trois assourdissantes et une assourdissante et lacrymogène. Plusieurs projettent des fragments pouvant gravement blesser. De quoi faire face à tout type de contestation.

      Maintien de l’ordre : de nouveaux lance-grenades de 40 mm
      https://www.politis.fr/articles/2023/12/maintien-de-lordre-de-nouveaux-lance-grenades-de-40-mm

      Contrairement aux multicoups actuels qui disposent d’un barillet, ce nouveau modèle disposera de deux canons à la place. Depuis plusieurs années, les CRS qui utilisent les lanceurs six coups à barillets se plaignent de dysfonctionnements à répétition tels que l’enrayement régulier de l’arme. Testé depuis plus d’un an, ce nouveau type de lanceurs à double canon était surnommé, à ses débuts, « LGBT » pour « lance-grenades bi-tubes ». D’après l’appel d’offres, il sera accompagné de gilets permettant « d’emporter et d’utiliser rapidement une dotation de 20 grenades complètes ».

      [...]
      Ces dernières années, les commandes de matériel de maintien de l’ordre ont explosé. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, ce sont environ 380 millions d’euros qui ont été dépensés, en comptant les commandes en cours, comme celle du lance-grenades à double canon. Dans ces achats, on retrouve des armes, mais aussi les blindés de la gendarmerie Centaure, des fourgons aménagés pour le maintien de l’ordre et avec d’autres équipements. En mai 2023, une commande pour des boucliers et casques a également été lancée pour 40 millions d’euros.

      #maintien_de_l’ordre #police #armes_de_la_police #grenades_assourdissantes #lance-grenades