• La Compil’ de la Semaine
    https://www.les-crises.fr/la-compil-de-la-semaine-100

    Chaque semaine, nous vous proposons notre Compil’ de la Semaine : une sélection de dessins de presse à la fois drôles et incisifs, ainsi que des vidéos d’analyse participant à l’indispensable travail d’auto-défense intellectuelle. Bonne lecture et bon visionnage à toutes et à tous ! Dessins de Presse Vidéos Pascal Boniface – Hubert Védrine : […]

    #Miscellanées #Compil_de_la_Semaine #Miscellanées,_Compil_de_la_Semaine

  • Une nouvelle campagne met les groupes à risque en garde contre les dangers de la cocaïne Anne François - Vrt nws

    La consommation de cocaïne augmente en Flandre, à tel point que la ministre du Bien-être, de la Santé publique et de la Famille Hilde Crevits (CD&V) vient de lancer une campagne de sensibilisation, en collaboration avec le Centre flamand d’expertise sur l’alcool et autres drogues (VAD). Via des films courts placés sur les réseaux sociaux, la ministre veut informer et attirer l’attention sur les dangers de la cocaïne. « Ce sont avant tout les jeunes adultes qui consomment cette drogue addictive », souligne Kathleen Peleman du VAD.

    Les films de sensibilisation seront avant tout destinés à trois profils de consommateurs de cocaïne : les personnes qui veulent répondre à une pression élevée de travail ou de prestations professionnelles, les consommateurs de cocaïne qui veulent accroître leur plaisir lors de sorties nocturnes, et les personnes qui prennent des stupéfiants pour tenter d’oublier leurs problèmes. Ces publics différents recevront des informations sur les dangers de la consommation de cocaïne et seront dirigés vers le site internet d’information sur les drogues, pour davantage de détails et une aide personnalisée.

    Un quatrième film est destiné aux citoyens qui s’inquiètent de la consommation de cocaïne d’une personne dans leur entourage. Ils recevront des indications sur la façon d’aborder le sujet, tout en se protégeant. Les quatre films seront également diffusés via Google, à l’attention des personnes qui font une recherche sur la cocaïne via l’internet.

    « En plus de tous les moyens qui sont déployés dans le domaine de la sécurité et de la lutte contre la criminalité, il est important de veiller à la santé des consommateurs de cocaïne. C’est la raison pour laquelle nous lançons quatre films destinés aux divers types de consommateurs », expliquait la ministre flamande de la Santé publique Hilde Crevits.

    Groupes cibles
    D’après le Centre flamand d’expertise sur l’alcool et autres drogues, la consommation de cocaïne est avant tout répandue parmi les citoyens âgés de 25 à 34 ans. « Des études indiquent que les hommes qui font partie de cette catégorie d’âge sont huit fois plus susceptibles de consommer de la cocaïne que les femmes », souligne Kathleen Peleman.

    Elle précise que les films qui seront diffusés ne montreront pas des images choquantes. « Quand on mène une campagne de sensibilisation avec des images effrayantes, on atteint avant tout les personnes qui sont déjà convaincues des dangers de la drogue. Les personnes qui sont tentées par la cocaïne ou qui la consomment vont rejeter la campagne ».

    La campagne de sensibilisation ne sera pas visible dans des lieux publics. « Parce que la consommation de cocaïne est très basse au sein de la population. Et parce que nous ne voulons pas normaliser la cocaïne », conclut Peleman.

    #drogues #cocaïne #mafia #santé #addiction #société #trafic #criminalité #cocaine #opioides

    Source : https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2023/06/27/une-nouvelle-campagne-met-les-groupes-a-risque-en-garde-contre-l

  • SNU : la logistique déraille, les jeunes trinquent - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2023/06/snu-quand-la-logistique-deraille-les-jeunes-trinquent

    Bus annulés, retard de trains, changements d’affectation, rendez-vous déplacés, mineurs sans billets, surdépenses… L’ouverture de la session de juin a connu de nombreux dysfonctionnements, obligeant le gouvernement à pointer du doigt l’agence de voyages Travel Planet, le sous-traitant.

    [...]

    Les désordres ont été tels que la direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA), rattachée au ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse, s’est sentie obligée d’écrire directement aux parents des jeunes volontaires. Dans un courrier daté du 14 juin que Politis a pu consulter, son directeur, Thibaut de Saint Pol, tient à « présenter [ses] excuses » face à « l’inquiétude bien légitime qu‘ont pu susciter ces perturbations ». D’après nos informations, le cabinet de Sarah El Haïry enchaîne les rendez-vous pour éteindre l’incendie. L’équipe de la secrétaire d’État a promis aux organisations syndicales, reçues le 15 juin, que « tout sera fait pour que ça ne se reproduise plus ».

    Contacté, le cabinet de Sarah El Haïry n’a pas répondu à nos questions mais nous a renvoyé vers la DJEPVA. À Politis, Thibaut de Saint Pol confirme la demande faite à l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche d’ouvrir une mission afin de « faire la lumière sur les dysfonctionnements constatés ».

    Depuis ces deux jours « cauchemardesques », le gouvernement braque ses projecteurs sur le prestataire, Travel Planet, alors que la #start-up avait remporté l’appel d’offres au début de l’année pour un contrat de 120 millions d’euros sur quatre ans. L’entreprise devrait donc s’occuper du futur #SNU dans les lycées, sauf si, suite à ces déboires, l’exécutif en décide autrement. Sur cette question, la DJEPVA répond sobrement qu’une enquête administrative est en cours. Du côté de Travel Planet, le service communication explique que face au « projet ambitieux » que représente le transport des jeunes effectuant le SNU, « il peut arriver qu’il y ait des impondérables qui donnent lieu à des changements de dernière minute ». Que s’est-il passé pour en arriver là ?

    #logistique

  • La mairie de Gruson continue à nettoyer les tags anti-Darmanin Marie Vandekerkhove - la noix du nord

    Le 6 mai, jour même de son inauguration, le nouvel hôtel de ville avait été la cible de vandalisme, avec des graffitis insultants pour le ministre de l’Intérieur qui s’était déplacé pour la cérémonie. Les auteurs courent toujours. Et la mairie de frotter…

    « L’enquête est en cours », assure-t-on du côté de la compagnie de gendarmerie de Douai, qui gère la commune de Gruson. Mais les investigations n’ont toujours pas permis d’identifier les cinq auteurs encagoulés qui, le 6 mai à l’aube, ont souillé les tout nouveaux bâtiments de la mairie. Selon des sources bien informées, les vandales avaient bien préparé leur coup. Ils ont réussi à rendre leur véhicule invisible des caméras de vidéosurveillance, n’ont pas laissé d’empreintes sur l’extincteur retrouvé à proximité. L’appareil, qu’ils avaient rempli d’huile de vidange, leur avait apparemment servi à asperger la façade de la mairie.

    Sur ce côté-là, il faut vraiment prêter l’œil pour trouver trace de souillure. « Nous avons fait nettoyer par des professionnels. Et nous allons bientôt faire refaire les soubassements et la peinture », prévoit Olivier Turpin. Alors qu’il n’est pas carté, le maire de Gruson s’est retrouvé bien malgré lui au centre d’une polémique : c’est sa commune et l’inauguration de sa nouvelle mairie, à laquelle avait prévu de participer Gérald Darmanin, qui avait été désignée par un collectif cible d’une « casserolade » contre la réforme des retraites. Le nombre d’opposants et d’agitateurs prévu a sans doute fait paniquer la République qui s’était fendue d’un communiqué sur la non-venue du ministre de l’Intérieur. Celui qui est aussi élu à Tourcoing était finalement présent.

    Des insultes réapparues
    Quand, au petit matin du 6 mai, les élus ont découvert les tags contre Gérald Darmanin, ils ont immédiatement lavé les briques à l’eau chaude. Les insultes étaient largement estompées. « Or elles sont réapparues », se désole Olivier Turpin qui a bien tenté de les effacer à nouveau. « Mais le nettoyeur à haute pression qu’on a utilisé fend les briques donc on doit y renoncer et trouver un produit qui convienne », explique-t-il. Les travaux de la nouvelle mairie, qui avaient pris du retard, se sont achevés juste avant l’inauguration. Trop tôt pour donner le temps aux entreprises d’imperméabiliser le mur… La facture pour le nettoyage s’élève déjà à 7 000 €.

    #casserolades #casseroles #casserolade #révoltes #france #macron #foutriquet #histoire #reformedesretraites #casseroladegenerale #gérald_darmanin #manifestation #peinture

    Source : https://www.lavoixdunord.fr/1343363/article/2023-06-21/la-mairie-de-gruson-continue-nettoyer-les-tags-anti-darmanin

    La suite de https://seenthis.net/recherche?recherche=gruson

  • Programme de torture : derrière les dissimulations de Washington, des révélations toujours plus nombreuses
    https://www.les-crises.fr/programme-de-torture-derriere-la-dissimulation-permanente-de-washington-d

    Dans une variante du jeu de colin-maillard, un enfant désigné est chargé de toucher un autre enfant tout en portant un bandeau sur les yeux. L’enfant aveugle sait que les autres enfants, tous capables de voir, sont là, mais il est laissé à lui-même, se guidant à l’aide des sons et de sa connaissance de […]

  • Le tourisme pour ultra-riches, un créneau en plein essor Jean-François Sacré - L’Echo

    L’accident du Titan a mis au grand jour l’essor du tourisme pour « super riches ». Des abysses à l’espace, ces voyages de l’extrême fascinent...
    La disparition des cinq passagers du micro sous-marin Titan affrété par la société OceanGate dans l’Atlantique Nord fut sans doute l’événement le plus médiatisé de la semaine. Ce qui en dit long sur les priorités sociétales du moment.

    Cette « expédition » de l’extrême, à 250.000 dollars par passager, est l’illustration d’une tendance que Jean-Michel Decroly, professeur en sciences et gestion du tourisme à l’ULB appelle le « cénotropisme » (du grec kénos, vide) : « Il y a une attirance croissante pour les lieux vides de toute âme humaine, qu’il s’agisse des profondeurs des océans, de l’espace, des plus hauts sommets de la terre ou les étendues désertiques, des endroits inaccessibles au commun des mortels », relève-t-il.


    Le 27 juin prochain, Virgin Galactic, la société d’expédition spatiale de Richard Branson (photo), lancera son premier vol commercial. ©ABACA

    « Avec la massification du tourisme et au fur et à mesure que l’écart entre les ultra-riches et les autres augmente, ce besoin d’exclusivité ne fait que s’accentuer. » Jean-Michel Decroly, Professeur en sciences et gestion du tourisme à l’ULB

    Dans le cas du Titan, s’y ajoute l’objet du voyage : l’exploration de l’épave du mythique Titanic qui git depuis 111 ans, scindé, à 4.000 mètres de profondeur : « Il y a toujours une fascination sur les privilèges des ultra-riches, poursuit l’expert, mais quand ils peuvent aller explorer le Titanic, cela amplifie la médiatisation. »

    Pour Jean-Michel Decroly, le phénomène remonte même à la deuxième partie du 19e siècle, lorsque les classes aisées anglaises fuyaient la foule d’estivants des côtes pour se réfugier dans de luxueuses villas sur la Côte d’Azur. « Avec la massification du tourisme et au fur et à mesure que l’écart entre les ultra-riches et les autres augmente, ce besoin d’exclusivité ne fait que s’accentuer. »

    Entre luxe et environnement, le délicat exercice d’équilibre de la compagnie Ponant
    L’exclusivité, c’est essentiellement ce que vend une compagnie maritime comme Ponant, spécialisée dans les croisières de grand luxe lorsqu’elle se vante « d’aller là où les autres ne vont pas », comme les deux pôles – compter 44.000 euros par personne pour un mois dans l’Antarctique –, transformant le touriste fortuné en « explorateur ».

    Tourisme spatial
    Mais, en matière de voyages exclusifs, Ponant semble être un petit joueur – même si comparaison n’est pas raison. Le prix de certaines expéditions atteint des montants extravagants. En 2001, l’homme d’affaires californien Dennis Tito a ainsi embarqué, moyennant 20 millions de dollars, pour sept jours à bord de la mission Soyouz TM-32. Il est ainsi devenu le premier touriste de l’espace, avant que quelques autres milliardaires bien connus - Jeff Bezos, Elon Musk et Richard Branson – ne décident d’en faire un véritable business.

    Afin d’embarquer à bord de Virgin Galactic, il faudra compter 450.000 dollars... Pour quelques minutes dans l’espace.
    Fondateur d’Amazon, le premier a créé la société Blue Origin qui se propose d’envoyer des voyageurs en apesanteur à 100 kilomètres d’altitude pour observer la courbure de la terre. Plusieurs voyages ont déjà effectué pour un coût minimal de 200.000 dollars par passager. La semaine prochaine, le 27 juin, la compagnie Virgin Galactic du milliardaire britannique Richard Branson lancera son premier vol commercial, suivi d’un autre en août, avant d’adopter un rythme mensuel, ce qui laisse sous-entendre qu’il y a une véritable demande pour ce genre de folie à 450.000 dollars pour quelques minutes dans l’espace. Mais ce n’est rien à côté d’Elon Musk et sa compagnie SpaceX, qui proposent aux passagers de passer plusieurs jours en orbite autour de la Terre, moyennant 55 millions de dollars.

    Le phénomène ne risque pas de se tarir. Car, comme le souligne Jean-Michel Decroly, la richesse s’est mondialisée avec des milliardaires issus de pays émergents comme la Chine, la Russie ou l’Inde. À bord du Titan figurait ainsi l’homme d’affaires d’origine pakistanaise Shahzada Dawood.

    Faut-il réguler ?
    Une aubaine pour les organisateurs de ce type d’expédition qui ont beau jeu de mettre en avant, comme le fait Ponant « une expérience dont vous vous souviendrez toute votre vie ». Par eux, l’agence flandrienne Starling, citée par De Standaard, qui propose, entre autres, des excursions en Alaska à la rencontre des grizzlis, des expéditions au pôle Sud pour observer les manchots empereurs moyennant 75.000 euros par personne ou encore une aventure dans la forêt tropicale de Bornéo à la recherche de la panthère nébuleuse.

    L’ascension de l‘Everest reste un grand classique qui se monnaie de plus en plus cher.
    Cette soif d’aventure exclusive et inédite des ultra-fortunés est aussi amplifiée par l’omniprésence des réseaux sociaux. Quoi de plus valorisant pour l’ego – même des plus blasés – que de poster un selfie à 8.849 mètres d’altitude au sommet de l’Everest. Et tant pis pour ce que beaucoup considèrent comme des loisirs élitistes et des non-sens écologiques.

    Faut-il dès lors les réguler ? Interdire l’accès à certains sites ? « Idéalement oui », répond Jean-Michel Decroly. « Mais il y a souvent derrière des enjeux économiques vitaux pour des populations locales comme, par exemple, au Népal. » L’ascension de l‘ Everest reste en effet un grand classique, mais qui se monnaie de plus en plus cher. Selon différents sites spécialisés il faut compter entre 40.000 et 200.000 dollars selon les services recherchés, dont le permis d’ascension de 11.000 dollars exigé par le Népal. À en juger par d’étonnantes photos de files d’attente à l’approche du sommet, le business de l’Everest semble florissant. D’où cet étonnant paradoxe qu’aujourd’hui même grimper sur le "toit du monde" commence à perdre son caractère exclusif.

    #pollution par les #super_riches #co2 #privilèges #titan #titanic #business #virgin_galactic #richard_branson #tourisme des #ultra-riches #jeff_bezos #elon_musk #virgin_galactic #blue_origin #spaceX #égo

    Source : https://www.lecho.be/entreprises/tourisme/le-tourisme-pour-ultra-riches-un-creneau-en-plein-essor/10476660.html?_sp_ses=73c9e887-6831-4a3a-9a3b-2eff958868a6

  • Semaine de quatre jours : « Un fiasco total » à l’Urssaf Picardie, avec seulement trois salariés volontaires Thomas Engrand - Le figaro

    Les Urssaf de Picardie ont proposé à 250 agents d’opter pour la semaine de quatre jours, sans réduction de travail. Seuls 3 se sont portés volontaires. Devant cet échec, la structure va relancer un second test avec des modalités remaniées.

    Fin janvier, en pleine période de secousses sur les retraites, le gouvernement annonce en grande pompe le lancement d’une expérimentation sur la semaine de quatre jours. C’est que le sujet monte en popularité auprès des salariés français. Les heureux élus sont les 250 agents Urssaf de Picardie. « Globalement, les Français sont favorables à plus de libertés dans leur organisation », explique alors fièrement le ministre du Budget, Gabriel Attal. Il en est sûr : « Beaucoup de Français aspirent aujourd’hui à travailler différemment. »


    Le 1er mars, proposition est faite aux deux cents salariés éligibles (la direction fait le choix d’exclure notamment les managers) de concentrer leurs 36 heures de travail hebdomadaires sur quatre jours. Après un mois, le premier état des lieux est dressé : « Un fiasco total », résume sans ambages Anne-Sophie Rousseau, directrice adjointe de la structure. Seuls trois employés ont choisi cette option.
    Un choix d’autant plus étonnant qu’un sondage interne montrait que 75 %…. .

    #Travail #fiasco de la #propagande des #journulistes et du #MEDEF #conditions_de_travail

    Source : https://www.lefigaro.fr/social/semaine-de-quatre-jours-un-fiasco-total-a-l-urssaf-picardie-avec-seulement-

  • Quinze raisons pour lesquelles les médias ne font pas de journalisme | Caitlin Johnstone

    Pourquoi l’industrie médiatique fonctionne-t-elle comme une énorme machine de propagande au service des 1% ? Tous les matins, les journalistes ne reçoivent pas des coups de fil des puissants de ce monde pour s’entendre dicter ce qu’ils doivent raconter au public. C’est le fonctionnement même de cette industrie qui explique la manière dont les médias nous racontent ce qui se passe dans le monde. Un fonctionnement qu’Herman et Chomsky avaient brillamment décortiqué dans Fabriquer un consentement. Dans leur sillage, Caitlin Johnstone apporte ici une excellente pierre à l’édifice de l’analyse critique des médias.

    https://www.investigaction.net/fr/quinze-raisons-pour-lesquelles-les-medias-ne-font-pas-de-journalisme
    #médias

  • Une voiture pilotée à distance percute et blesse deux agents du CNRS à Valenciennes Catherine Bouteille - La Noix du Nord

    L’accident est survenu ce jeudi midi au laboratoire LAMIH, situé sur le campus du Mont-Houy de l’université de Valenciennes, lors d’une démonstration. En redémarrant de manière inopinée, la voiture électrique téléguidée a percuté trois agents du CNRS.

    Une fois les blessés pris en charge par les pompiers et les urgentistes du SMUR, les gendarmes de la compagnie de Valenciennes ont pris le relais. PHOTO « LA VOIX »

    Ce jeudi en fin de matinée, les pompiers, le SMUR et les gendarmes de la compagnie de Valenciennes ont convergé vers le campus du Mont-Houy de l’Université Polytechnique Hauts-de-France. Plus précisément au pied du bâtiment Jonas où se trouve le Laboratoire Automatique, Mécanique, Informatique Humaines (LAMIH). Une unité mixte de recherche entre l’université de Valenciennes et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Depuis 2021, un programme de recherches pour améliorer l’autonomie des voitures hybrides ou électriques y recourt aussi à un robot pour conduire le véhicule.

    C’est « au cours d’une démonstration à destination de personnels administratifs du CNRS » qu’un accident s’est produit vers 11 h 15. Un véhicule électrique piloté à distance a « redémarré de manière inopinée, percutant trois agents », précise l’université dans un communiqué.

    Des nouvelles rassurantes des blessés  
    L’un des agents a été plus sévèrement touché que les autres : il a été transporté jusqu’aux urgences de Valenciennes dans une ambulance médicalisée par le SMUR tandis que le second semblait plus légèrement blessé. La troisième victime, elle, n’a pas nécessité d’hospitalisation.

    Après le départ des secouristes, les gendarmes poursuivaient, de leur côté, leurs constatations afin de mieux déterminer les circonstances de cet accident pour le moins inhabituel. « Les nouvelles reçues sur leur état de santé en début d’après-midi étaient toutefois rassurantes », a fait savoir l’université ultérieurement.

    #université #campus #valenciennes #robot #voitures_hybrides #LAMIH #CNRS #mobilité #accident

    Source : https://www.lavoixdunord.fr/1343738/article/2023-06-22/une-voiture-intelligente-percute-et-blesse-deux-personnes-la-fac-de-val

  • Les dirigeants du CICR bénéficient de salaires pouvant dépasser 300’000 francs Ludovic Rocchi, Pôle enquête RTS - Radio Télévision Suisse

    Les langues se délient à l’interne du Comité international de la Croix Rouge (CICR), frappé par une crise financière sans précédent et forcé de licencier 1800 personnes sur un total de 22’700 employés. Dans ce climat très tendu, les critiques contre la hiérarchie sont nombreuses et des informations sur les avantages offerts aux plus hauts cadres du CICR ont été transmises au Pôle enquête de la RTS.

    Les chiffres qui circulent à l’interne émanent des données du fisc américain, qui contiennent tous les salaires et les autres avantages financiers dédiés aux postes à responsabilité. Le CICR doit fournir ces informations comme toute autre organisation de charité qui veut être exemptée d’impôts aux Etats-Unis.


    Les données fiscales rendues publiques s’arrêtent pour l’instant à 2021. En convertissant les dollars en francs suisses, on constate que des records ont été atteints pendant les années 2010, celles du règne de l’ancien président Peter Maurer. Il a touché jusqu’à 437’000 francs par année. L’ancien directeur général Yves Daccord, lui, a atteint 330’000 francs.

    Chiffres confirmés par le CICR
    Le CICR a confirmé ces chiffres à la RTS et a accepté de préciser leur évolution : l’ancien secrétaire d’Etat Peter Maurer a été nommé en 2012 avec un salaire initial de 390’000 francs, qui a donc été augmenté de plus de 40’000 francs par la suite. Historiquement, le rôle de directeur général est un peu moins bien payé. A son arrivée en 2010, Yves Daccord touchait 300’000 francs. Il aussi été augmenté par la suite. Cette tendance à la hausse connaît actuellement un coup d’arrêt. La nouvelle présidente du CICR Mirjana Spoljaric doit se contenter de 390’000 francs et le directeur général Roberto Mardini touche, lui, 320’000 francs de salaire de base.

    Selon les données du fisc américain, les plus hauts cadres ont aussi droit à un défrayement annuel allant de 18’000 à 24’000 francs. En 2021, les six autres membres de la direction touchaient des salaires compris entre 250’000 et 290’000 francs. Autre salaire en haut de la liste, celui du vice-président du CICR, Gilles Carbonnier, qui touche environ 290’000 francs par an.

    Les grandes agences de l’ONU comme point de comparaison
    Ces rémunérations sont régies par une grille salariale pour les membres de la direction, alors que les montants pour la présidence et le directeur général sont fixés par le comité du CICR et sa commission de rémunération. L’organisation phare de la Genève internationale défend la hauteur des rémunérations offertes à ses plus hauts cadres, comme l’a expliqué dans La Matinale de la RTS, la directrice des Ressources humaines Claire Sperandio : « C’est une organisation qui s’est énormément professionnalisée, avec plus 20’000 employés et plus de 2 milliards de francs de budget. Nous avons donc besoin dans nos fonctions dirigeantes des meilleurs talents possibles. Pour ce faire, on se doit d’être attractifs et compétitifs, le salaire en fait partie ».

    La directrice RH précise que « le CICR se situe en moyenne 20% en dessous des autres acteurs du secteur », selon des comparaisons régulièrement effectuées notamment avec les grandes agences de l’ONU. Ce point de comparaison est critiqué par un ancien du CICR, le conseiller national (Verts/GE) Nicolas Walder : « Le CICR devrait se montrer plus modeste sur ses rémunérations et ferait mieux de s’aligner sur des ONG que sur les agences de l’ONU. Il en va de la crédibilité de l’organisation qui a par ailleurs besoin d’être soutenue plus que jamais par la Suisse ».

    Coûteuses indemnités de départ
    Un autre avantage financier alimente les critiques sur la « Rolls de l’humanitaire », comme certains appellent le CICR à Genève. Il s’agit d’un système d’indemnités de départ lié à l’ancienneté, qui s’applique aux membres de la direction quand leur mandat prend fin. Les données du fisc américain font apparaître en 2021 un versement de plus de 300’000 francs à Yves Daccord, alors qu’il a quitté son poste de directeur général en juin 2020.

    Le CICR indique à la RTS qu’il s’agit d’un versement « tout à fait normal et réglementaire », qui correspond à une indemnité de départ de 12 mois de salaire, le maximum prévu si on a été plus de 16 ans au service du CICR, ce qui était le cas d’Yves Daccord. Mais il est parti de son plein gré après une fin de carrière passée au poste de directeur général.

    Comment justifier le versement d’une indemnité de départ, alors que le système a été conçu à la base pour accompagner les reconversions après de longues missions à l’étranger, puis étendu à l’ensemble du personnel dont le contrat n’est pas renouvelé ou prend fin ? Selon le CICR, le cas des membres de la direction est différent, car ils ont des mandats de quatre ans, renouvelables ou pas. « Il faut qu’ils puissent se consacrer à leur mandat jusqu’au dernier jour et ne pas penser à la suite, explique Claire Sperandio. Les indemnités de départ font partie d’une offre qu’on veut attractive et compétitive ».

    Ce système a coûté cher au CICR qui a renouvelé l’entier de sa direction ces trois dernières années. A part le directeur général, six autres membres de la direction sont partis. Le CICR a refusé d’indiquer à la RTS la somme consacrée à leurs indemnités de départ : « Nous considérons que de manière générale les salaires exacts des membres de notre personnel sont privés et confidentiels ».

    Il faudra donc attendre les prochaines publications du fisc américain pour avoir les chiffres précis. Selon notre estimation, cinq des six membres de la direction remplissaient les critères d’ancienneté pour toucher l’indemnité maximale de 12 mois de salaire. Au total, cela peut représenter plus d’un million de francs d’indemnités.

    #cicr l’ #humanitaire un #marché #ong #onu #Suisse
    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/14122276-les-dirigeants-du-cicr-beneficient-de-salaires-pouvant-depasser-300000-

    • « L’humanitaire est un marché très compétitif », justifie Yves Daccord

      Invité jeudi dans La Matinale, l’ancien directeur général du CICR Yves Daccord a réagi à l’enquête de la RTS sur les salaires des dirigeants de l’organisation, évoquant des « choix stratégiques ». « J’avais conscience que c’était important mais aussi qu’il était nécessaire d’avoir un bon salaire pour attirer les bonnes compétences », argumente-t-il.

      Et d’ajouter : « L’environnement de l’humanitaire est un marché très compétitif. Il fallait trouver des compétences remarquables, avec des personnes qui parlent plusieurs langues ». Il évoque notamment des médecins très pointus, des ingénieurs de système IT ou encore des diplomates. Pour Yves Daccord , les humanitaires font un métier complexe et ils méritent donc d’avoir des salaires justifiés, y compris en ce qui concerne les indemnités de départ.

  • Punitions, intimidations, salariés sous pression... Une ambiance toxique dénoncée à l’hôpital de Lomagne Marc Centene - ladepeche.fr

    «  On va remettre de l’ordre. Je suis sur le dossier depuis quelques semaines avec l’ARS, et il y a des choses qui méritent d’être éclaircies…  » Le maire de Fleurance, Ronny Guardia Mazzoleni, ne cache pas sa colère. Alerté par les salariés de l’établissement public de santé de Lomagne, l’EPSL, l’élu a rencontré également les trois syndicats présents dans la structure – CFDT, CGT et FO – au titre de son rôle de président du conseil de surveillance.

    L’EPSL est le 3e centre de santé du département, avec près de 300 employés. Outre un service de SSR, l’EPSL gère trois Ehpad  : le Tané à Lectoure, et Cadéot et la Pépinière à Fleurance. La situation y devient intenable pour les salariés, depuis le départ de l’ancien directeur l’année dernière. Une intersyndicale a même été envisagée.

    "Copinage politique"
    «  Des salariés nous ont alertés voilà près de 3 mois sur de graves dysfonctionnements  », explique Christophe Bukovec, secrétaire départemental de la CGT santé et action sociale. Le syndicat, très présent à l’Ehpad Cadéot, expose le rôle tenu par une cadre supérieure, qui gère les trois Ehpad de l’EPSL. «  Elle a mis en place un climat toxique, basé sur l’agressivité, des insultes ou des punitions, avec des agents convoqués sans motifs et sans pouvoir se défendre. On ne peut pas accepter de voir des agents de 20 ans tenir avec des cachets, ou pleurer en prenant leur service…  »

    La CGT, qui a constitué un épais dossier qu’elle a exposé à l’ARS, dénonce un petit groupe constitué de personnel d’animation ou médical, autour de la cadre supérieure. «  On s’est aperçu que ces personnes avaient des relations amicales mais aussi politiques. Il y a un copinage qui n’a pas sa place dans un établissement de santé.  » Le directeur adjoint, dans une rencontre avec les représentants du personnel, déclare même que «  la situation est proche de l’omerta  ».

    La CFDT a elle aussi sonné l’alarme, en rencontrant le député David Taupiac et le maire de Fleurance. «  Les problèmes sont concentrés sur les Ehpad, le SSR est plutôt épargné. Les salariés travaillent en conscience, mais tout le monde est très mal, y compris dans l’administratif. Et cela se répercute sur les résidents. Il y a un problème dans la direction, et cela influe sur tout…  » Le syndicat dénonce «  un climat très pourri  », où la délation est devenue une méthode de fonctionnement. «  On attend que des réponses soient mises en place, mais rien ne se passe  !  »

    Le cas de Lectoure
    L’Ehpad du Tané à Lectoure n’est pas épargné par les difficultés. Au mois de mars, le conseil de surveillance a vu le président mettre un terme à des rumeurs qui courent dans le Lectourois et le Fleurantin. Non, il n’est pas question de provoquer la fermeture de cet Ehpad public pour voir s’ouvrir un établissement privé. L’unité Barrère, à l’Ehpad du Tané, a fermé près de 30 lits sur 80. L’occupation d’un Ehpad atteint normalement 95 %. «  Nous sommes étonnés du silence de la municipalité de Lectoure, s’interroge Christophe Bukovec. Il y a pourtant des besoins sur le bassin du Lectourois.  » Ces lits vides représentent une forte perte pour l’établissement, alors que la masse salariale est restée la même.

    De quoi alimenter les grandes difficultés financières de l’établissement, et l’hypothèse d’une fermeture, qui inquiète autant les salariés et les syndicats que les familles. «  Une partie des lits est fermée, ce qui pourrait entraîner un déficit structurel  », analyse David Taupiac, contacté par les familles et les syndicats. «  Le fonctionnement actuel [de l’ESPL] entraîne une forme de maltraitance auprès des salariés et des résidents. Il faut sortir de cette spirale.  » Le dossier est désormais sur le bureau de l’ARS.

    #management #EnMarche à la #McKinsey #agressivité #insultes #punitions #délation #maltraitance #Ehpad #santé #travail #Fleurance #Lomagne #Lectoure

    source : https://www.ladepeche.fr/2023/06/22/punitions-intimidations-salaries-sous-pression-une-ambiance-toxique-denonc

  • La Compil’ de la Semaine
    https://www.les-crises.fr/la-compil-de-la-semaine-99

    Chaque semaine, nous vous proposons notre Compil’ de la Semaine : une sélection de dessins de presse à la fois drôles et incisifs, ainsi que des vidéos d’analyse participant à l’indispensable travail d’auto-défense intellectuelle. Bonne lecture et bon visionnage à toutes et à tous ! Dessins de Presse Vidéos Le Media : FONDS MARIANNE, MOHAMED […]

    #Miscellanées #Compil_de_la_Semaine #Miscellanées,_Compil_de_la_Semaine

  • Sous-marin Titan disparu : le tourisme des profondeurs, la nouvelle passion des grandes fortunes à 250 000 dollars le ticket. Claire Rodineau - figaro
    Et en plus, ce sous marin avait un hublot beaucoup trop grand

    Une conclusion potentiellement tragique à ce qui devait, au départ, être une expérience exceptionnelle pour trois voyageurs, prêts à casser la tirelire pour quelques jours de grand frisson. Prix de l’expérience à bord du petit submersible de carbone ? 250.000 dollars. C’est la somme déboursée par le milliardaire anglais Hamish Harding, désigné par sa famille comme l’un des trois « civils » à bord du sous-marin disparu, en plus du pilote et d’un scientifique français, le grand spécialiste du Titanic Paul-Henry Nargeolet.

    . . . . . . . .
    « Complètement stupide », s’agace le plongeur français Christian Petron, directeur technique des premières campagnes d’exploration du Titanic. « Cette nouvelle forme de tourisme est dangereuse car plonger à de telles profondeurs ne peut se faire qu’avec de tout petits sous-marins. L’expérience sera réservée à une poignée de milliardaires et, dans le cas des plongées Titanic, elle se double d’une composante voyeuriste, quand on pense au nombre de morts qu’a fait ce drame. »

    Paul-Henri Nargeolet lui-même n’était pas favorable à cette forme de tourisme, assure-t-il. « Il y allait pour la science, même s’il était réservé sur l’appareil en lui-même, dont il trouvait le hublot beaucoup trop grand pour aller si profond. Mais partir avec OceanGate était le seul moyen de revoir l’épave du Titanic, faute d’expéditions purement scientifiques. Elles ne sont pas financées, contrairement à celles de l’espace », nous confie l’une de ses proch
    . . . . . . . .
    #Sous-marin #mer #tourisme des #grands_bourgeois #tourisme des #grandes_profondeurs #pollution #titanic

    Source : https://www.lefigaro.fr/voyages/sous-marin-disparu-le-tourisme-des-profondeurs-nouvelle-passion-des-grandes

    • Les grands et grandes bourgeois.es ont un grand besoin d’histoires à raconter lors de leurs diners en ville.
      Voyages en bathyscaphes, en navette spatiale, ascension de l’Himalaya, repas avec emmanuel macron, nouveau jet, nouvelle villa, . . . .
      Que ne doivent ils faire afin d’éviter l’ennui de leurs #existence vides ?

      Le bon côté, c’est que ça peut nous débarrasser de leur #suffisance.

    • Il y avait une dizaine de milliards de dollars dans le bathyscaphe touristique

      Shahzada Dawood, un homme d’affaires pakistanais.
      Il est connu pour figurer au palmarès des Pakistanais les plus riches du monde grâce à ses affaires dans le secteur de l’engrais, de la nourriture, de l’énergie et pharmaceutique. Il s’était lancé dans l’expédition avec son fils Suleman.

      Le nom de Hamish Harding a également été évoqué.
      Ce dernier est un milliardaire britannique de 58 ans habitué à ce genre d’expérience.
      . . . .
      Source : https://www.vanityfair.fr/article/titanic-cinq-disparus-sous-marin

  • Le zoo de Lille force une maman à arrêter d’allaiter son bébé de 6 mois Hervine Mahaud - Lille actu

    Margaux, une jeune maman, a été sommée d’arrêter d’allaiter son bébé par le personnel du zoo de Lille. Une situation incompréhensible, d’autant qu’elle s’était mise à l’écart.

    De l’incompréhension et de la tristesse, pour une situation qui perdure encore en 2023. Voici ce que ressent Margaux, une jeune maman de deux enfants, après avoir été contrainte d’arrêter d’allaiter son bébé de 6 mois. En balade au zoo de Lille, elle s’était mise à l’écart pour nourrir son petit garçon. Mais le personnel lui a demandé de stopper et l’a même menacée de l’escorter vers la sortie. 

    « Je ne gênais absolument personne »
    C’est sur son compte Instagram que la jeune femme raconte cette mésaventure, survenue lundi à 17h20. « Le personnel du zoo de Lille m’a demandé d’arrêter d’allaiter mon bébé de 6 mois ‘en plein air’ », écrit-elle d’emblée, avant de détailler la scène. Alors qu’elle se baladait au zoo avec une amie, ses parents et ses deux enfants, Margaux s’installe sur des marches, à l’écart, pour allaiter son tout petit de 6 mois.

    « Une garde du zoo m’interpelle pour me demander de bouger immédiatement de là où je me trouve, pour laisser le passage libre en cas d’incident », raconte la jeune maman. Sauf que ce lundi après-midi, à quelques minutes de la fermeture, le zoo était « presque désert ». D’autant que Margaux, qui portait un t-shirt d’allaitement « qui ne dévoilait rien d’outrageant » avait pris soin de se mettre à l’écart, ne trouvant pas de banc pour s’asseoir. « Je ne gênais absolument personne », assure-t-elle.

    À force, la discussion commence à s’envenimer. « Je comprends que c’est le fait d’allaiter en public qui la (la garde du zoo, ndlr) dérange. Elle me demande encore une fois de me lever puis elle me menace de ‘m’escorter’ vers la sortie immédiatement. »

    « Vous ne pouvez pas allaiter en plein air »
    Margaux demande alors à voir un responsable de la structure. Ce dernier arrive sur place et aurait déclare à la jeune femme : « Madame, vous devez vous lever, vous ne pouvez pas allaiter en plein air. » Le responsable lui propose, pour sa prochaine visite au zoo, d’ouvrir un chalet afin qu’elle puisse allaiter à l’abri. « Enfermée. Non merci », regrette Margaux.

    Face au personnel peu compréhensif du zoo de Lille, Margaux se dit être « abasourdie par la tristesse de ces propos. Je suis peinée, déçue et en colère de cette demande injustifiée. » Elle poursuit : « Y’a-t-il un signe à l’entrée ne permettant pas d’allaiter à l’intérieur du zoo ? Les animaux n’allaitent-ils pas leurs petits devant les visiteurs ? »

    La jeune maman, qui habite depuis 10 ans en Angleterre, assure que, de l’autre-côte de la Manche, « les femmes allaitent partout, tout le temps », sans que cela ne gêne qui que ce soit.

    La Ville de Lille présente ses excuses à la maman
    Alertée de cet événement, la Ville de Lille a tenu à rappeler « que l’allaitement est bien entendu permis à Lille dans l’espace public, comme dans l’ensemble des équipements municipaux. Les agents sont régulièrement sensibilisés et ne doivent en aucun cas entraver ce droit ». Et d’assurer que la Ville a présenté « ses excuses à cette maman pour le désagrément généré par cette situation ».

    De son côté, « la direction du parc zoologique a souhaité rencontrer les agents concernés afin de déterminer les circonstances précises des faits et prendre toutes les mesures pour qu’une situation telle que celle rappelée par la maman n’ait pas lieu ».

    #Lille #femme #Maman #allaitement #Zoo #maintien_de_l’ordre #en_vedette
    Source : https://actu.fr/hauts-de-france/lille_59350/le-zoo-de-lille-force-une-maman-a-arreter-dallaiter-son-bebe-de-6-mois_59755002

  • L’omerta sur les abus sexuel dans l’Eglise commence à se briser en Amérique latine Carole Pirker/asch - RTS

    De récentes manifestations suite à des révélations pourraient marquer un tournant dans la crise des abus sexuels de l’Eglise catholique en Bolivie. La chappe de plomb commence aussi à se soulever au Brésil sur ces actes longtemps passés sous silence.

    En Amérique latine, l’indignation publique face aux abus sexuels a été très longtemps mise en sourdine, en partie parce que l’Eglise catholique reste l’une des institutions les plus puissantes du continent.


    Cela pourrait néanmoins changer. En Bolivie, un pays à 75% catholique, des centaines de personnes ont manifesté ces dernières semaines contre l’Eglise romaine pour dénoncer les abus commis par des prêtres ces dernières décennies, selon l’agence Religion News Service.

    Dissimulation active par l’Eglise
    L’affaire du prêtre espagnol Alfonso Pedraja, révélée par le quotidien El Pais, a mis le feu aux poudres. Dans son journal de bord, que les journalistes se sont procuré, il raconte avoir abusé au moins 85 jeunes garçons de l’école catholique de Cochabamba, au centre de la Bolivie, dans laquelle il a travaillé 17 ans.

    Son récit met aussi en avant la dissimulation active de ces pratiques par les chefs de l’Eglise, et ce durant des décennies. Tout cela a fait sauter la chape de plomb et ouvert les vannes de l’indignation et de la colère des Boliviens.

    Les survivants de ces abus ont aussi réagi en déposant plainte et le gouvernement a créé une commission pour enquêter et punir ces cas d’abus.

    Le Brésil aussi concerné
    La Bolivie n’est pas le seul pays concerné. Le Brésil, qui compte quelque 120 millions de catholiques, l’est aussi depuis la publication, fin mai, d’un livre sur la pédophilie dans l’Église. Il a révélé que 108 prêtres et dirigeants catholiques ont fait face à des poursuites judiciaires au Brésil depuis l’an 2000. Des chiffres largement en-deçà de la réalité, selon les deux journalistes brésiliens auteurs de l’enquête.

    Leur travail vise à corriger le manque d’attention porté à cette crise des abus qui dure depuis des décennies.

    Selon Religion News Service, les récents événements au Brésil et en Bolivie sont le signe d’une nouvelle prise en compte de ces réalités. En mai dernier, un frère dominicain a par exemple été arrêté à Sao Paulo pour avoir produit et stocké des photos pornographiques d’adolescents. Selon la police locale, l’ordre dominicain a collaboré avec elle et le religieux a été démis de ses fonctions sacerdotales.

    #Brésil #Bolivie #Amérique_latine #viols #culture_du_viol #enfants #abus #prêtres #église_catholique #violences_sexuelles #éducation_religieuse #domination #éducation #paroisses

  • Au Grand Prix de formule 1 de Monréal, « il y a une demande pour des filles de plus en plus jeunes » Philippe Granger - Radio Canada

    Plus les années passent, plus le phénomène de l’exploitation sexuelle durant le Grand Prix du Canada devient un secret de Polichinelle. « C’est inacceptable », martèle de fait la mairesse de Montréal, Valérie Plante, en parlant de cette situation.

    Jugeant qu’“avec la prostitution, la traite des femmes n’est jamais très loin”, la mairesse est catégorique.

    « Que la ville de Montréal soit reconnue comme une ville festive, on s’en réjouit, mais ça ne peut pas être fait sur le dos des femmes et des filles. »
    -- Une citation de Valérie Plante, mairesse de Montréal

    Si Valérie Plante affirme que l’éducation et la sensibilisation sont mises en avant à longueur d’année, la mairesse admet qu’il faut aller plus loin encore et approfondir la collaboration avec les acteurs du milieu.

    L’idée selon laquelle le Grand Prix de Montréal est un pôle d’attraction de la prostitution est de plus en plus répandue au sein de la classe politique, comme dans des organisations d’aide aux victimes d’agression sexuelle.

    “C’est le coup d’envoi de la saison des festivals”, explique Jennie-Laure Sully, organisatrice communautaire à la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES).
    Jennie-Laure Sully, organisatrice communautaire à la CLES


    Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

    Jennie-Laure Sully admet toutefois que ce phénomène n’est pas unique ni au Grand Prix ni à Montréal.

    “C’est le cas lors du Superbowl aux États-Unis ou lors du Mondial de soccer dans différentes villes”, donne-t-elle en guise d’exemples.

    “Il y a une demande accrue lors de ces grands événements. Les proxénètes cherchent à répondre à la demande de ces hommes-là qui cherchent des femmes et des filles”, explique-t-elle.

    « Il y a une demande pour des filles de plus en plus jeunes. »
    -- Une citation de Jennie-Laure Sully, organisatrice communautaire à la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES)

    Mme Sully souligne que le Grand Prix peut facilement devenir une porte d’entrée à la prostitution.

    “Il y a toutes sortes d’annonces douteuses. Des annonces pour être hôtesse, où finalement c’est pour être plus qu’hôtesse...”, précise-t-elle.

    Elle ajoute par ailleurs que la fin de semaine de formule 1 fait place à beaucoup de “traite” interne et internationale.

    “On le décrie, on le dénonce depuis des années”, souligne le Grand Prix
    Le promoteur du Grand Prix de formule 1 du Canada, François Dumontier


    Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

    En entrevue à l’émission Tout un matin, le promoteur du Grand Prix du Canada, François Dumontier, a partagé son indignation face au phénomène.

    “On le dénonce, affirme-t-il, mais malheureusement, on ne peut pas toujours savoir ce qui va se dérouler [en privé].”

    « Nous, on contrôle ce qui se déroule sur le circuit. »
    -- Une citation de François Dumontier, promoteur du Grand Prix du Canada

    M. Dumontier signale toutefois que de l’affichage et des messages pour sensibiliser les visiteurs sont disposés sur les lieux du Grand Prix.

    Marie-Michelle Desmeules, une survivante d’exploitation sexuelle, souhaite qu’on s’attaque à ce fléau.

    Une motion adoptée en guise de rappel
    Le promoteur du Grand Prix du Canada a salué l’initiative Sois un homme, pas un graineux.

    “Ce que j’aime dans la campagne, c’est que, pour une fois, [on] reconnaît que ce n’est pas seulement [durant] le week-end du Grand Prix [qu’il y a de l’exploitation sexuelle]”, juge le patron de l’événement.

    « C’est un phénomène qui se déroule à l’année longue. »
    -- Une citation de François Dumontier, promoteur du Grand Prix du Canada

    Cette semaine, l’OBNL Échec au crime et la firme de criminologie Mourani-Criminologie se sont alliés afin de mettre en marche cette campagne visant à sensibiliser la population et à limiter les crimes sexuels.

    François Dumontier a également salué une récente motion de l’Assemblée nationale du Québec concernant l’exploitation sexuelle.

    Au début du mois de juin, celle-ci a adopté, à l’unanimité, une motion visant à rappeler sa lutte contre l’exploitation sexuelle.

    Cette motion dénonce explicitement la tenue du Grand Prix de Montréal comme catalyseur de l’exploitation sexuelle et appelle l’organisation de l’événement et les forces policières à agir en conséquence.

    #prostitution #formule_1 #exploitation_sexuelle#sexualité #montréal #canada #superbowl #international

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1988801/f1-montreal-prostitution-lutte

  • Crise de foi (les abus sexuels dans l’Eglise) 2 témoignages Les pieds sur terre Reportage : Timothée de Rauglaudre , Réalisation : Somaya Dabbech , Mixage : Ludovic Auger

    Marie n’est jamais retournée dans une église depuis qu’elle a appris l’agression de sa sœur par un prêtre. Marion, elle, a longtemps essayé de concilier religion et engagement à gauche, jusqu’à découvrir les abus sexuels dans l’Eglise… Un récit signé Timothée de Rauglaudre

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10078-14.06.2023-ITEMA_23410554-2023C6612S0165-21.mp3

    Marie , 33 ans, est issue d’une famille de quatre enfants. Ses parents sont catholiques pratiquants et très investis au sein de la vie de leur église. « Moi, j’étais très fière de ma famille. On pratiquait énormément, on allait à la messe tous les dimanches, on se confessait régulièrement et on était très proches des prêtres. » Marie
    « Parfois, j’avais l’impression que les prêtres étaient des gens de ma famille. Je jouais avec eux tout le temps. »

    Marie prend alors conscience de la crise des abus sexuels dans les églises en 2016. Pour sa famille, c’est le début d’un long cheminement vers de graves révélations… "Mon frère, ma sœur et moi, on voyait tous les trois des psys. On a été interpellés parce qu’ils nous ont dit qu’on avait des symptômes d’abus sexuels tous les trois. On est tombés des nues. On se demandait comment c’était possible dans une famille aussi parfaite que la nôtre…" parce qu’on se disait dans notre famille si parfaite qu’il ne peut pas y avoir eu de tels actes chez nous."

    Petit à petit la vérité refait surface et suite à des séances d’hypnose, le voile se lève. C’est le choc. Pour Marie tout s’effondre. Elle ne peut plus entrer dans une église. « Je commence petit à petit à aller beaucoup moins à la messe. Je navigue un peu entre les différentes paroisses parce que de toute façon, je ne supporte plus aucun prêtre. »

    Marion est élevée dans la foi et la pratique. Père diacre et mère responsable de l’aumônerie, elle reçoit une éducation religieuse dès le plus jeune âge. "J’ai été vraiment éduquée dans cette idée que Dieu est amour, que Dieu veut notre bien."

    Très vite elle se questionne et s’émancipe de cette éducation. Dans le cadre de ses études et de ses rencontres, elle s’interroge sur la religion tout en gardant la foi. "Quand je suis parti de chez mes parents pour aller faire mes études, j’ai arrêté d’aller à la messe. Ça m’a fait du bien de ne pas être obligée d’y aller tous les dimanches. Il y avait une dimension d’émancipation."

    Pourtant au fil du temps, de plus en plus d’aspects érode sa foi et elle finit par se libérer totalement de ce qui ressemblait à un carcan. Elle fait son « coming-out de sortie de la foi » ! « En fait, je crois même plus qu’il y a un Dieu. Ça m’a quitté. »

    « J’ai vraiment cette image où j’ai l’impression de voir la structure de pouvoir en face de moi, de voir une domination s’exercer et c’est insoutenable. Finalement de découvrir tout ça, m’a fait progressivement déconstruire mes croyances. Je me suis demandée en quoi je croyais réellement. »

    « Quand je dis que je ne suis plus catholique, on parle à la négative. On a perdu quelque chose et je trouve ça assez agaçant. J’aimerais trouver un mot pour le dire autrement parce que moi, je n’ai pas du tout l’impression d’avoir perdu quelque chose. En fait, j’ai l’impression que mon chemin continue. Moi, je n’ai jamais été aussi épanouie dans ma vie. J’ai l’impression de m’être libérée d’énormément d’injonctions, de normes que je trouvais extrêmement pesantes. »

    Merci à Marie et à Marion, ainsi qu’à Églantine du café associatif Le Simone, à Lyon.

    #viols #culture_du_viol #femmes #enfants #abus #prêtres #église_catholique #violences_sexuelles #France #éducation_religieuse #domination #éducation #paroisses #Radio #podcast

    Source : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/crise-de-foi-7196373

  • La décharge des #autolib d’#anne_hidalgo @ #Bolloré en #Sologne, à #Romorantin francetvinfo

    Depuis leur retrait des rues de Paris, Lyon et Bordeaux, ces voitures électriques peinent à entamer une seconde vie. A Romorantin-Lanthenay, plus d’un millier d’entre elles sont entreposées sur un parking et un terrain vague de la ville, en attendant d’être revendues.

    Pourtant, les activités d’Atis Production à Romorantin ont attiré à plusieurs reprises l’attention de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) du Loir-et-Cher. Deux arrêtés préfectoraux de mise en conformité ont été pris à l’encontre de l’entreprise en juillet dernier.

    « Début 2020, on s’est rendu compte qu’il y avait un bâtiment sur l’ancien site Matra, dans lequel des véhicules étaient démontés puis destinés à la casse », détaille Fabien Martin, adjoint au chef d’unité de la Dreal. « C’est une activité particulière qui nécessite d’être enregistrée. » Sommée de régulariser sa situation ou d’arrêter ce démantèlement dans un délai de six mois, la société Atis Production ne s’est pas soumise à cette requête et se trouve actuellement « dans une procédure contradictoire avec la préfecture », explique Fabien Martin. Quant aux voitures du terrain vague, celles qui « ne peuvent plus être considérées comme des véhicules d’occasion » pourraient être « sorties de ce site », assure-t-il.

    Interrogée sur le stockage de véhicules et le défrichage du terrain, la communauté de communes du Romorantinais (CCRM), propriétaire de la parcelle, estime qu’il n’y a « rien eu de choquant. C’était une friche dans une zone industrielle, que nous louons à la société de monsieur Aouizerate », martèle Jeanny Lorgeoux, président de la CCRM et maire de Romorantin-Lanthenay depuis 35 ans. « Il fait ce qu’il veut sur son terrain, à condition de respecter les règles de sécurité. »
    . . . . .

    #déchets #décharge #pollution #voiture #Paris #anne_hidalgo #PS #écologie #escrologistes #éco-responsabilité #casses_auto #ferraille #alignements fabrique de la #mort #Paris #Lyon #Bordeaux

    Source partielle : https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/autolib/reportage-que-vont-devenir-les-encombrantes-autolib-entassees-dans-le-c

  • Covid : un généraliste devant l’Ordre des médecins pour la consultation du dossier vaccinal de Macron (Europe1.fr)
    https://www.crashdebug.fr/covid-un-generaliste-devant-lordre-des-medecins-pour-la-consultation-du-d

    Bonjour à toutes et à tous, je suis tombé sur cette news ce matin et cette agressivité envers ce médecin n’est pas normale, pourquoi cette sensibilité sur le statut vaccinal du chef de l’état ?, il n’as fait que consulter le dossier, et n’as divulgué aucune information, et surtout que les dates de vaccination déclarée ne correspondent pas. Bref, cela remet une pièce dans la machine en ce qui concerne les déclarations de Jean Lassalle (ci-dessous) qui indiquait qu’Emmanuel Macron et beaucoup de politiques etc.... n’étaient pas vaccinés, Faites ce que je dis, pas ce que je fais, dès lors.... Eux qui sont bien placés pour savoir de quoi il en retourne, pourquoi ne sont-ils (vraisemblablement) pas vaccinés ? Hum ?

    Un médecin généraliste d’Outreau (Pas-de-Calais) est convoqué vendredi devant la chambre (...)

    #Épinglé #Actualités_françaises #ROOT

  • Annulation des « Emigrants » de Krystian Lupa à Genève, les techniciens réagissent Thierry Sartoretti/olhor/aq
    Natacha Koutchoumov, co-directrice de la Comédie de Genève revient sur les raisons de l’annulation de la pièce « Les Émigrants »

    La récente annulation de la pièce « Les Emigrants » à La Comédie de Genève a mis en lumière le comportement problématique du metteur en scène polonais Krystian Lupa. Un document inédit de neuf pages, rédigé par l’équipe technique du théâtre et consulté par la RTS, relève de « multiples manques de respect, réprimandes, moqueries, scènes d’ivresse et d’humiliation ».

    A Genève, La Comédie devait produire ce mois-ci un spectacle du metteur en scène polonais Krystian Lupa. A 79 ans, il est décrit comme un « monstre sacré du théâtre européen », sorte de chaman des textes les plus exigeants. Ses spectacles sont de longues plongées (4 à 5 heures) dans des œuvres littéraires.


    Ce spectacle devait être le chant du cygne du duo de direction de La Comédie, Natacha Koutchoumov et Denis Maillefer. Une production ambitieuse dotée de 930’000 francs de budget, avec des co-producteurs prestigieux : le Festival d’Avignon où Lupa a été régulièrement invité et le Théâtre de l’Odéon à Paris. Une tournée internationale devait suivre dans la foulée.

    Production stoppée net début juin
    La première de « Les Emigrants » d’après le roman de l’Allemand W.G. Sebald, devait avoir lieu le 1er juin. Elle est d’abord repoussée d’une semaine. Pas prête. Le 2 juin, coup de théâtre : la production est stoppée net, annulée. La raison est expliquée par un communiqué de la direction de la Comédie qui relève des « divergences sur la philosophie de travail entre la direction artistique du projet d’un côté et la direction générale et les équipes permanentes et temporaires de l’autre. Ces divergences ont engendré des difficultés de communication rendant la création du spectacle irréalisable ». Entre La Comédie et le metteur en scène flanqué de sa garde rapprochée, rien ne va plus.

    Cette annulation provoque celle des dates au Festival d’Avignon qui ne peut, faute de moyens, assurer la fin de cette création. Krystian Lupa s’excuse dans la presse française pour deux esclandres commis en répétition. Il renvoie cependant la responsabilité à La Comédie, incapable, selon ses dires, de s’adapter à sa façon de travailler. Comédiens et comédiennes suisses veulent continuer, certains sont fâchés.

    Colère de l’équipe technique de La Comédie
    De son côté, l’équipe technique de La Comédie rédige un document de neuf pages dont la RTS a eu connaissance. Le ton est sobre, factuel et ce très long texte révèle un climat de travail difficilement soutenable entre toute l’équipe technique suisse, l’équipe technique polonaise, le metteur en scène Krystian Lupa et son compagnon, le costumier Piotr Skiba. L’équipe technique évoque dans ce document de « multiples manques de respect, réprimandes, moqueries, scènes d’ivresse et d’humiliation s’accompagnant d’une organisation chaotique induite par l’impréparation de l’équipe artistique ». Ledit Skiba était régulièrement ivre et colérique.

    De multiples manques de respect, réprimandes, moqueries, scènes d’ivresse et d’humiliation s’accompagnant d’une organisation chaotique induite par l’impréparation de l’équipe artistique.
    _ Extrait d’un document rédigé par l’équipe technique de La Comédie
    Du 8 au 25 mai, assis sur scène face à ses neuf comédiennes et comédiens, mais dos à la technique, Krystian Lupa aurait monologué des heures durant en polonais. Sa voix reprise par un micro dans tout le théâtre à fort volume. La plupart du temps, il ne laisse pas la place à la traduction et parle par-dessus celle-ci. Les monologues durent quotidiennement entre 5 et 7,5 heures, indique encore l’équipe technique de La Comédie. (Lire encadré) _

    Epuisement de la traductrice du spectacle
    Le rapport note que les autres théâtres ayant travaillé avec ce metteur en scène ont dû mettre en place un roulement des équipes très important. Il est question d’épuisement, d’hospitalisation et d’équipes remplacées entièrement suite à des refus de collaboration avec Krystian Lupa, notamment en Pologne, son pays d’origine. Un terme frappe dans le document qui ne remet pas en question la qualité artistique du metteur en scène : c’est celui d’"abuseur".

    Le 30 mai survient le pic de la crise : la traductrice épuisée - elle travaille 16 heures par jour à tout traduire et transcrire -, réclame une pause de cinq minutes. Lupa hurle et la traite notamment, selon le témoignage recueilli par la RTS d’une personne présente sur place, de « sale pute ». Le co-directeur Denis Maillefer a quant à lui droit à l’épithète de « Satan ». Il a osé élever la voix contre un fait relevant du harcèlement moral et du mobbing, parfaitement contraire aux principes de travail de cette institution publique qu’est La Comédie. A la suite de cet ultime esclandre, les derniers liens de travail sont brisés.

    Annulation du spectacle à Avignon et remplacement problématique
    Le spectacle de remplacement des « Emigrants » au Festival d’Avignon a été trouvé. C’est aussi une production de La Comédie de Genève. Il s’agit de « Dans la mesure de l’impossible » de Tiago Rodrigues, actuel directeur d’Avignon. Dans la distribution de ce spectacle, on trouve la comédienne Natacha Koutchoumov, également co-directrice de La Comédie. Ce choix soulève une autre question éthique. La personne qui a annulé une pièce de théâtre peut-elle ensuite figurer dans la production la remplaçant ?

    #krystian_lupa #piotr_skiba #Théatre #violence #harcèlement #travail #humiliation #mobbing #brutalité #domination #conditions_de_travail #Avignon

    Source : https://www.rts.ch/info/culture/spectacles/14104075-annulation-des-emigrants-de-krystian-lupa-a-geneve-les-techniciens-reag

    • Quelques extraits des réactions de l’équipe technique de La Comédie
      La RTS a eu connaissance d’un document de neuf pages rédigé par l’équipe technique de La Comédie qui revient sur les faits concernant la création du spectacle « Les Emigrants » de Krystian Lupa et dont le déroulement s’étale de mars à mai 2023.

      En voici quelques extraits :

      « M. Lupa demande un micro pour s’exprimer, afin d’appareiller sa voix très puissante, compréhensible en tout point de la salle, dans laquelle il règne un silence absolu lorsqu’il parle. Sa voix rempli l’espace à un niveau très fort pendant toute la durée de la répétition, et il nous est refusé d’en baisser le niveau. M. Lupa s’exprimant en polonais, un deuxième micro est fourni à la traductrice qui s’efforce de traduire le discours extrêmement prolixe et ininterrompu du metteur en scène, qui la plupart du temps ne prend pas la peine de laisser l’espace nécessaire à la traduction et qui parle par-dessus celle-ci. Il nous devient très difficile de comprendre le discours qui s’énonce au plateau et il est toujours très fatigant à écouter et à transformer en actions claires.


      De plus, la traductrice ne possédant pas du tout le langage technique, les maigres informations captées s’avèrent souvent imprécises ou totalement confuses pour tous les corps de métier. Il règne donc une ambiance sonore écrasante où seule la voix de M. Lupa est autorisée. Lors de nos rares interventions, M. Lupa nous coupe la parole et impose toujours le même niveau sonore. »

      « Les 8 heures de répétitions quotidiennes sont donc, jusqu’à quelques jours de la première (...), constituées de 5 à 7,5 heures de monologue de M. Lupa, entrecoupées de 5 à 20 minutes consécutives maximum de jeu des comédiens. »

      « A la seconde où le résultat visuel ou sonore diverge de sa vision, M. Lupa interrompt la répétition par des cris de colère et d’indignation, et repart dans une diatribe qui laisse les régisseuses-eurs sidérés et tétanisés. »

      « M. Lupa n’a jamais assumé sa part de responsabilité dans l’impasse dans laquelle se trouvait la création. Nous subissions son courroux et son dénigrement et régulièrement, il commençait la journée de travail nous menaçant que s’il y avait des erreurs, il annulerait la première, voire le spectacle, puisqu’il était selon lui impossible de travailler ainsi ! »

      « Que M. Lupa ait une manière totalement à lui de diriger ses comédiennes-iens, c’est son droit le plus strict. Mais nous ne sommes pas des comédiens, nos outils ne sont pas nos corps, nos voix. »

      « Toutes les créations de M. Lupa mettent les équipes techniques sous une pression énorme. Pour encaisser cette pression, les directions des théâtres ont eu recours à un turn-over des équipes très important. Les régisseurs étaient régulièrement remplacés une fois épuisés, déprimés, voire hospitalisés. Des équipes ont été entièrement remplacées suite à leur refus de continuer, y compris en Pologne.

      C’est plutôt la position des directions de théâtre qui a permis, à un prix humain exorbitant, de faire aboutir ces créations. Ces éléments nous ont été relatés par la collaboratrice même et traductrice de longue date de M. Lupa, mais aussi par ses collaborateurs artistiques. »

      « Nous avons reçu de nombreux témoignages venant de Pologne où ’il est un abuseur connu bien que personne n’ait eu le courage de s’opposer à lui… Mais la communauté du théâtre est au début d’un processus de contre-attaque’... »

      Les témoignages des comédiennes Audrey Cavelius et Lola Riccaboni
      Les deux comédiennes suisses Audrey Cavelius et Lola Riccaboni ont travaillé il y a une dizaine d’années avec le metteur en scène Krystian Lupa sur le spectacle « Salle d’attente » monté à Vidy-Lausanne. Lola Riccaboni a également joué dans la pièce « Perturbation » du même metteur en scène. Elles témoignent toutes les deux ici. Un acte courageux.

      Audrey Cavelius
      Audrey Cavelius a accepté de témoigner dans l’émission « Vertigo » du mercredi 14 juin. Quelques extraits de cet entretien :

      « On écoute Lupa pendant trois semaines. Il fait un monologue devant nous. Il rentre en communication avec son intériorité. Nous, on écoute, on regarde et on apprend de ça. »

      « J’ai des souvenirs de cris, de hurlements, d’impatience très prononcée. Et je me rappelle que la technique à Vidy était très très fatiguée, on était tous très très fatigués. Tout le monde était sur les nerfs et à fleur de peau. Par contre, je n’ai pas le souvenir d’insultes. Je n’ai pas été insultée, je n’ai pas été humiliée, moi. »

      « Le pacte que nous, acteurs, on fait avec Lupa, c’est que l’on va se mettre en pâture. On met notre corps et notre esprit au service de quelque chose que l’on va chercher tous ensemble. Nous, on est prêt à faire ça. Mais ce n’est pas le travail des équipes technique, d’être mises en pâture. »

      « On travaille sans filet, on est mis à nu et quand on est jeune, et même après, c’est une bombe. »

      « Même si on se fait mal traiter, pour survivre on a besoin du lien [avec le metteur en scène, avec le groupe] et pas d’authenticité. Donc on choisit le lien et on se coupe de nous-même, on se prostitue, on s’humilie, on se viole… Ca va très très loin, car c’est une décision que l’on a prise nous-mêmes, pour ne pas mourir. Et moi, j’ai décidé de ne pas mourir. »

      Lola Riccaboni
      Lola Riccaboni a fait parvenir par écrit à l’émission « Vertigo » le témoignage suivant :

      « Ce que j’en pense aujourd’hui, c’est que l’ère des relations toxiques et les rapports de domination au plateau devrait être révolue, qu’il y a mille autres manières de créer des spectacles que dans des conditions de peur ou de souffrance (quel que soit le corps de métier que cela impacte, il faut également arrêter de hiérarchiser et porter les actrices et acteurs aux nues et laisser les autres dans l’ombre). On crée des spectacles ensemble et si certain.e.s sont maltraité.e.s, il faut que collectivement on se saisisse du problème.

      Je peux déplorer qu’un tel événement ne fasse que renforcer un fossé qui est encore trop présent, surtout dans les grandes institutions, comme si on parlait de mondes différents... alors qu’on crée ensemble et que le bien-être ou les conditions de travail de chaque collaboratrice et collaborateur devraient compter autant ... Mais certains schémas ont la dent dure….

      Ainsi le mythe de l’artiste torturé qui ne sait plus comment il s’adresse aux autres tellement il est habité par son grand rêve de créateur fou.

      Il faut arrêter avec ça ! Je salue donc la décision de la direction de La Comédie, qui me semble être un acte politique fort, engagé et très courageux. Et j’envoie également tout mon soutien à l’équipe technique. »

  • #Gorafi La cocaïne non-utilisée du Festival de Cannes sera reversée à des associations

    C’est un geste anti-gaspi qui a de quoi redonner le sourire. C’est sous l’impulsion de Thierry Frémeaux (directeur du Festival de Cannes) et de plusieurs personnalités du cinéma, qu’il a été décidé que toute la cocaïne non-utilisée pendant l’évènement sera reversée à des associations dès la semaine prochaine. Une belle preuve de générosité qu’il faut saluer dans ces temps difficiles.


    Capucine Devers a été choisie pour gérer l’opération. Selon elle, même si le stock est limité, c’est une belle occasion à saisir : « Le stock de cocaïne est estimé à environ 900 kilos. Soit deux ou trois soirs au festival – ou seulement 6 heures s’il y a Pio Marmaï et Benoît Magimel dans la même pièce. Mais pour des gens qui n’ont pas l’habitude, il peut tenir longtemps, et cela leur donnera du baume au cœur… Mais attention à la tachycardie ! (rires) »

    Les bénéficiaires
    Concernant les bénéficiaires de l’opération, ils ne sont pas choisis au hasard. La direction a privilégié des associations locales d’aides au SDF, ou une association luttant contre la solitude des personnes âgées. Raoul, SDF de 64 ans, a été choisi pour tester le produit en avant-première. Il raconte ses impressions : « J’ai mélangé coke, alcool et médicaments, et je suis resté debout 72 heures à faire les cent pas et à parler tout seul. Je me suis battu deux fois et j’ai fait 24 heures de garde à vue. Je regrette rien et si c’était à refaire, j’en reprendrais encore plus ! D’ailleurs il vous en reste ? »

    Contrôlée par nos soins, la poudre est une 0.8 (pure à 80%) ce qui est un score très correct pour un produit importé et souvent trop coupé. Un beau cadeau donc, qui change des traditionnels paquets de pâtes et autres jambons sous vide, et qui apportera un peu de joie aux nécessiteux.

    #drogues #cocaïne #mafia #Cannes #showbizz #santé #addiction #société #trafic #criminalité #cocaine #opioides #france #culture

    Source : https://www.legorafi.fr/2023/06/13/la-cocaine-non-utilisee-du-festival-de-cannes-sera-reversee-a-des-associati

    • #figaro Rouen : le record mondial de la plus longue chenille humaine a été battu

      En marge de l’Armada, à Rouen, plus de 3900 personnes ont dansé sur l’air d’« accroche tes mains à ma taille, c’est la chenille qui redémarre », rapporte BFM Normandie. Certifié par un huissier de justice, le nombre de participants permet de battre le record breton. En juin 2022, une chenille composée de 1336 personnes avait égayé Saint-Brieuc.

      L’évènement, organisé par des journalistes de 76Actu et France Bleu Normandie, était préparé depuis un an. Il a lieu à 18h sur l’esplanade Sant-Gervais, lieu où se tiennent les concerts de l’Armada.


      Un plan bien ficelé avait été monté, auquel ont notamment participé le maire de la ville, Nicolas Mayer-Rossignol, ainsi que Vincent Piguet, qui a fondé la Chenille school academy. « Ça chenille très très bien », a-t-il affirmé à nos confrères de BFM Normandie.

      #bêtise #Rouen #France #EnMarche
      h-actu/rouen-le-record-mondial-de-la-plus-longue-chenille-humaine-a-ete-battu-20230613

      Rouen chenille humaine

  • Des journalistes demandent aux soldats ukrainiens de cacher leurs écussons nazis, admet le New York Times Tyler Durden

    Le New York Times a été contraint de traiter très, très tardivement de quelque chose qui était depuis longtemps évident et connu de nombreux analystes et médias indépendants, mais qui a été soigneusement caché aux masses dominantes en Occident pour des raisons évidentes.


    Le titre surprenant de l’article du New York Times publié le lundi 5 juin (lien de l’article en anglais : https://www.nytimes.com/2023/06/05/world/europe/nazi-symbols-ukraine.html) dit que « les symboles nazis sur les lignes de front de l’Ukraine mettent en lumière les problèmes épineux de l’histoire ». Cette reconnaissance intervient après des années que des journalistes principalement indépendants et des commentateurs géopolitiques soulignaient que oui, en effet… Les groupes militaires et paramilitaires ukrainiens, en particulier ceux opérant dans l’est depuis au moins 2014, ont un sérieux problème d’idéologie nazie. Cela a été documenté de manière exhaustive, encore une fois, depuis des années. Mais le rapport, qui essaie simplement de le minimiser comme une « question épineuse » de « l’histoire unique » de l’Ukraine – suggère que le vrai problème pour les relations publiques occidentales est fondamentalement qu’il soit affiché si ouvertement. On demande aux troupes ukrainiennes de cacher ces symboles nazis, s’il vous plaît ! — comme Matt Taibbi a sarcastiquement plaisanté en commentant le rapport.


    Reportage de NBC News en 2014 : « Les Allemands ont été confrontés à des images du sombre passé de leur pays lorsque la télévision publique allemande ZDF a montré une vidéo de soldats ukrainiens avec des symboles nazis sur leurs casques dans son journal télévisé du soir. »

    Les auteurs du rapport du NYT commencent par exprimer leur frustration face à l’apparence des symboles nazis affichés si fièrement sur les uniformes de nombreux soldats ukrainiens. Suggérant que de nombreuses photographies journalistiques qui ont dans certains cas été présentées dans des journaux et des médias du monde entier (généralement associées à des articles généralement positifs sur l’armée ukrainienne) sont simplement « malheureuses » ou trompeuses, le rapport du NYT indique : « Sur chaque photographie, des Ukrainiens en uniforme portaient des écussons avec des symboles qui ont été rendus notoires par l’Allemagne nazie et qui font depuis partie de l’iconographie des groupes haineux d’extrême droite. »

    Le rapport admet que cela a conduit à une controverse dans laquelle les salles de presse doivent en fait supprimer certaines photos de soldats et de militants ukrainiens. « Les photographies et leurs suppressions mettent en évidence la relation compliquée de l’armée ukrainienne avec l’imagerie nazie, une relation forgée sous l’occupation soviétique et allemande pendant la Seconde Guerre mondiale », poursuit le rapport.

    C’est donc simplement « épineux » et « compliqué » nous dit-on. Vous trouverez ci-dessous un petit échantillon des types de patchs qui apparaissent sur les uniformes militaires ukrainiens avec « une certaine régularité » – selon les termes du New York Times :


    Voici un petit échantillon des types de patchs qui apparaissent sur les uniformes militaires ukrainiens avec « une certaine régularité » – selon les termes du New York Times

    Même l’Otan a récemment été forcée de supprimer des images sur ses comptes officiels de médias sociaux en raison de la présence de symboles nazis parmi les troupes ukrainiennes lors de séances photo.

    La ligne suivante du rapport dit tout ce que vous devez savoir sur le soi-disant « papier officiel » et sa couverture unilatérale et ultra-simpliste tandis que beaucoup se réveillent enfin pour réaliser qu’il s’agit d’une guerre avec une réalité profondément complexe (c’est le moins qu’on puisse dire), et loin du récit hollywoodien des bons contre les méchants des MSM de Putler contre le monde libre qui est typique des réseaux de CNN à Fox en passant par NBC…

    Citation de l’article du New York Times :
    « En novembre, lors d’une réunion avec des journalistes du Times près de la ligne de front, un attaché de presse ukrainien portait une variante de Totenkopf fabriquée par une société appelée R3ICH (prononcé « Reich »). Il a déclaré qu’il ne croyait pas que le patch était affilié aux nazis. Un deuxième attaché de presse présent a déclaré que d’autres journalistes avaient demandé aux soldats d’enlever le patch avant de prendre des photos ».

    Oups !

    Et maintenant, nous pouvons nous attendre à des efforts importants pour limiter les dégâts, ou même peut-être assistons-nous aux débuts de l’évolution des définitions et du déplacement des poteaux de but. On cite encore l’article du New York Times :

    « Mais certains membres de ces groupes combattent la Russie depuis que le Kremlin a annexé illégalement une partie de la région de Crimée en Ukraine en 2014 et font désormais partie de la structure militaire plus large. Certains sont considérés comme des héros nationaux, alors même que l’extrême droite reste marginalisée politiquement.

    L’iconographie de ces groupes, y compris un écusson en forme de tête de mort porté par les gardiens des camps de concentration et un symbole connu sous le nom de Soleil noir, apparaît désormais avec une certaine régularité sur les uniformes des soldats combattant en première ligne, y compris les soldats qui disent que cette imagerie symbolise la souveraineté et la fierté de l’Ukraine, pas le nazisme. »


    En 2019, le New York Times décrivait avec précision le bataillon Azov comme une « organisation paramilitaire néo-nazie ukrainienne » (image du dessus). Maintenant, selon ce même journal, c’est juste une « unité de la Garde nationale ukrainienne » (image du dessous)

    Ce n’est que très récemment que le ministère ukrainien de la Défense et même le bureau du président Zelensky ont été pris en flagrant délit :

    En avril, le ministère ukrainien de la Défense a publié sur son compte Twitter une photo d’un soldat portant un écusson représentant un crâne et des os croisés connu sous le nom de Totenkopf, ou tête de mort. Le symbole spécifique sur l’image a été rendu célèbre par une unité nazie qui a commis des crimes de guerre et gardé des camps de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale.

    L’écusson sur la photo place le Totenkopf au sommet d’un drapeau ukrainien avec un petit numéro 6 en dessous. Ce patch est le logo officiel de Death in June, un groupe néo-folk britannique qui, selon le Southern Poverty Law Center, produit un « discours de haine » qui « exploite des thèmes et des images du fascisme et du nazisme ».

    Comme on pouvait s’y attendre, le Times essaie toujours de se cacher tout en cherchant désespérément à « rassurer » son public en écrivant que « à court terme, cela menace de renforcer la propagande de Poutine et d’alimenter ses fausses affirmations selon lesquelles l’Ukraine doit être » dénazifiée ‘ – une position qui ignore le fait que le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy est juif. »

    De nouveaux niveaux de copulation en effet…

    Mais encore, le NYT concède maladroitement : « Plus largement, l’ambivalence de l’Ukraine à propos de ces symboles, et parfois même son acceptation de ceux-ci, risque de donner une nouvelle vie à des icônes que l’Occident a passé plus d’un demi-siècle à essayer d’éliminer. »

    Source : https://www.investigaction.net/fr/des-journalistes-demandent-aux-soldats-ukrainiens-de-cacher-leurs-ec
    Lien de l’article en anglais :
    https://www.zerohedge.com/geopolitical/journalists-are-asking-ukrainian-soldiers-hide-their-nazi-patches-nyt-adm

    traduction : http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2023/06/des-journalistes-demandent-aux-soldats-ukrainiens-de-c

    #ukraine #nazisme #nazis #New_York_Times #NYT #symboles #néo-nazis #guerre

  • C’est la fin du téléphone Alain McKenna - Le Devoir

    Photo : Apple Si un message est laissé dans la boîte vocale, l’iPhone proposera de transposer à l’écrit ce que l’appelant aura enregistré, et le transmettra à l’utilisateur pour qu’il puisse lire le tout à tête reposée. Plus besoin de porter l’oreille au combiné pour prendre des messages. En fait, même plus besoin de répondre aux appels : laissez un message vocal après le bip, nous le lirons plus tard…

    Le téléphone est mort. Vive… vive quoi, au juste ? Il a souvent été dit et écrit que le téléphone intelligent avait fini par enterrer l’agenda numérique, l’appareil photo, le réveille-matin… et voilà qu’il menace l’existence même du téléphone.


    C’est fou ce qui peut se passer en un mois dans le monde des technologies. Entre les mois de mai et de juin, Apple et Google, qui forment le monopole de la téléphonie mobile mondiale avec l’iPhone et le système Android, ont présenté les nouveautés qu’ils comptent ajouter à leurs appareils mobiles au cours de la prochaine année.

    Pour les gens qui aiment passer des heures au téléphone, les nouvelles ne sont pas bonnes. Pour les gens qui attendent impatiemment un appel après avoir laissé un message dans la boîte vocale d’un proche, ça s’annonce mal. Pour les professionnels du télémarketing aussi. Au moins, ceux-là, personne ne regrettera de ne plus leur parler…

    Lisez à haute voix
    Apple vient de passer quelques jours à présenter aux programmeurs et aux créateurs d’applications en tout genre les nouveautés à venir pour ses nombreux produits informatiques. L’iPhone a eu droit à sa juste part de nouveautés. La plupart ciblent les trois principales fonctions de communication de l’appareil.

    « Le téléphone, la messagerie et les appels vidéo de FaceTime reçoivent dans cette mise à jour une tonne de nouvelles fonctions que nos utilisateurs vont adorer », a assuré sur scène le grand manitou des logiciels pour Apple, Craig Federighi. « Nous espérons rendre l’iPhone plus personnalisé et plus intuitif que jamais. »

    Une des façons de personnaliser son expérience mobile sera d’ajouter à sa propre fiche de contact une grande photo de soi-même (ou n’importe quelle autre image, en fait) et d’y écrire son nom en choisissant parmi une sélection de polices de caractères et de couleurs qui visent à rendre unique la façon dont on apparaîtra à l’écran des gens qu’on appelle.

    La personne à l’autre bout du fil (ou du sans-fil ?) verra tout ça au moment de décrocher. Elle pourra répondre, à l’oral ou par messagerie texte, ou transférer l’appel à la boîte vocale.

    C’est là où ça devient intéressant : si un message est laissé dans la boîte vocale, l’iPhone proposera de transposer à l’écrit ce que l’appelant aura enregistré, et le transmettra à l’utilisateur pour qu’il puisse lire le tout à tête reposée. Plus besoin de porter l’oreille au combiné pour prendre des messages. En fait, même plus besoin de répondre aux appels : laissez un message vocal après le bip, nous le lirons plus tard…

    Votre appel est important pour nous
    Apple n’invente rien avec cette nouvelle fonction. Google propose sensiblement la même chose depuis plusieurs mois sur certains appareils Android, y compris la plus récente version de sa gamme de téléphones Pixel. Dans les deux cas, la fonction se limite toutefois à l’anglais. Pour en profiter, il faut régler la langue de son téléphone en anglais, bien sûr, mais il faut aussi que les messages déposés dans la boîte vocale soient en anglais. On nous assure, tant chez Apple que chez Google, que la transcription des messages vocaux et même des appels en direct sera offerte dans d’autres langues — y compris le français — le plus tôt possible.

    Cela dit, Google pousse un peu plus loin la prise en charge automatisée des appels pour rendre l’expérience moins pénible. Peut-être est-ce là la raison pour laquelle tant de gens ont hâte de confier à des outils automatisés la gestion des conversations vocales en direct : parce que ce n’est pas aussi plaisant qu’on veut nous le laisser croire.

    Du côté de Google, on semble avoir compris que certains appels sont plus désagréables que d’autres. Par exemple, quand on nous met en attente. Votre appel est important pour nous, nous assure-t-on trop souvent avant de rejouer une énième fois la même chanson particulièrement médiocre, mais libre de droits. Imaginez si en plus c’était un ver d’oreille…

    L’Assistant Google se propose donc de garder la ligne pour nous. Quand quelqu’un à l’autre bout décroche à son tour, le téléphone émet une alerte sonore ou vibrante. On peut revenir à l’appel sans avoir perdu plusieurs minutes d’une vie autrement mieux occupée ailleurs que dans la salle d’attente virtuelle d’une multinationale pas si pressée que ça de nous parler de vive voix.

    L’Assistant Google peut aussi répondre à notre place. Pratique quand on ne reconnaît pas le numéro (ou, bientôt, la grande image personnalisée plein écran avec nom en couleur…). On peut donc confier à l’Assistant la tâche de décrocher, et de demander qui appelle. On peut ensuite décider de répondre en personne ou de passer son tour.

    Comment raccrocher son téléphone  
    Si vous êtes sur Android, vous pourrez vous aussi personnaliser encore un peu plus votre fond d’écran plus tard cette année. Si votre téléphone est assez récent, vous pourrez le déposer sur un socle de chargement et laisser son affichage allumé pour le voir se transformer en un cadre photo dynamique, en un agenda numérique, en un réveille-matin, en un terminal pour des appels vidéo, et quoi encore… La même chose sera possible sur iPhone cet automne.

    Il deviendra tout à coup pas mal plus agréable de laisser son téléphone sur son bureau ou sur sa table de chevet que de le porter à son oreille… Car même si on parle encore aujourd’hui de « téléphone » intelligent, il semble que la fonction téléphonique de ces ordinateurs de poche soit de moins en moins importante.

    #téléphone #mobile #smartphone #iPhone #messagerie #surveillance #espionnage #assistant #écoute #fadettes automatiques #google #Apple #tech #technologies

    Source : https://www.ledevoir.com/societe/consommation/792625/completement-debranche-c-est-la-fin-du-telephone

  • Surmortalité 2022 : l’Insee montre que les jeunes meurent trop !

    Le 22 décembre 2020, je montrais déjà en vidéo que le bilan de la crise Covid-19 du point de vue de la mortalité était trop faible pour justifier la moindre panique, et certainement pas les mesures prises. Le 13 septembre 2021, je montrais, en vidéo, grâce aux travaux que nous avons menés avec Steve Ohana et Alexandra Henrion-Caude, que la vaccination des jeunes en Israël s’est immédiatement accompagnée d’une forte hausse de mortalité. Nos travaux furent censurés. Dès le 22 mars 2022, j’ai tenté d’alerter en vidéo, que les campagnes de vaccination partout en Europe ont été très fréquemment accompagnées de hausses de mortalité sur toutes les tranches d’âge concernées. Nous savons depuis plus d’un an que les jeunes meurent trop. Ce mardi 6 juin 2023 va peut-être amorcer une brèche dans le mur de la Doxa de la crise Covid-19, puisque l’article de l’Insee titre sur la surmortalité observée en 2022, même chez les jeunes. On ne peut plus accuser le méchant virus tueur. Il va falloir apporter des réponses.

    https://www.youtube.com/watch?v=4P-Bxl-5g9I

    Trop de morts 
    Le titre de la publication de l’Insee "53 800 décès de plus qu’attendus en 2022 : une surmortalité plus élevée qu’en 2020 et 2021", annonce la couleur. On se demande alors 
    • si le modèle qui permet de calculer une surmortalité est pertinent, puisqu’on trouve de la surmortalité tout le temps ; 
    • à quoi est due la surmortalité de 2022 


    L’entrée en matière de l’article est encore plus surprenante : "En 2022, les décès observés ont nettement dépassé ceux attendus en l’absence d’épidémie de Covid-19 ou d’autres événements inhabituels tels que des épisodes de grippe ou de fortes chaleurs, etc." 

    Mais alors, est-on sûr que ce qui a été appelé “décès du Covid-19” en 2020 était vraiment pertinent, ou faut-il le remettre en question ? Puisque visiblement, même quand on arrête de compter du Covid-19, il y a toujours autant de morts, même plus… 

    Certaines de ces questions sont posées et d’autres soigneusement évitées par l’Institut. La recherche de la vérité semble se limiter à ce qu’on est capable d’admettre ou à ce qui ne vexe personne. 

    Un “modèle” qui se trompe tout le temps 

    L’Insee nous informe que la surmortalité persiste. Autrement dit, le nombre de morts est plus important que ce qu’a prévu son modèle. Pour poursuivre la réflexion, il serait peut-être temps de se demander si son modèle qui a fait pousser des cris d’orfraie en 2020 était pertinent. Voilà le graphique de l’article : 

    La courbe bleue correspond aux décès observés et la courbe rouge aux décès attendus. On voit bien que les décès observés sont bien au-dessus de l’attendu depuis 3 ans. J’ai montré dans mon livre “Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels” un certain nombre de problèmes découlant du choix de ce modèle. Déjà l’Insee a testé plusieurs modèles, mais a choisi celui qui minimise les décès attendus, autrement dit celui qui donne la plus grosse surmortalité possible pour 2020. C’est un choix inhabituel et qui n’est pas neutre. Il participe à augmenter la peur. 

    Aujourd’hui, un autre problème se voit comme le nez au milieu de la figure. Normalement pour faire un modèle, on prend une partie des données à notre disposition, puis on vérifie qu’il fonctionne sur d’autres données à disposition. Or, ce modèle est construit à partir de toute la période 2010-2019. Il n’y a donc aucune donnée pour le valider.

    De fait, cela revient à annoncer que ce modèle est forcément le meilleur sans vérification, et de conclure directement qu’il y a une surmortalité en 2020. Chacun peut voir aujourd’hui que le modèle construit sur la tendance 2010-2019 ne s’est jamais vérifié depuis. Ni en 2020, ni en 2021, ni en 2022. Autrement dit, il est faux tout le temps. Il serait peut-être temps d’avouer que toutes les conclusions tirées de ce modèle ont toujours été fausses et que ce sont les taux de mortalité entre 2016 et 2019 qui étaient exceptionnellement bas. Les hivers doux et l’absence de canicule de ces années-là ont biaisé le résultat. 2020, 2021 et 2022 ont donc des mortalités plus hautes que des années de mortalité basse. On ne peut rien dire d’autre. La panique n’était pas justifiée et il n’y a jamais eu d’hécatombe. Ni en France, ni nulle part. 

    Les morts Covid incohérents pour cacher l’abandon 
    L’article persiste dans l’idée de la surmortalité de 2020 en disant que la hausse des décès est due au Covid-19. On peut lire : “La surmortalité, soit l’excédent de décès observés par rapport à ceux attendus, a été un peu plus forte en 2022 (8,7 %) qu’en 2021 (6,9 %) et 2020 (7,8% ). Pourtant, probablement grâce à la vaccination et à l’immunité collective, l’épidémie de Covid-19 a été moins meurtrière en 2022”.

    Cette phrase n’a absolument rien à faire dans une étude de l’Insee. L’Insee n’a aucun moyen de savoir de quoi sont décédés les Français. Ce sont Santé Publique France et le CépidC qui publient des études à ce sujet. Or les méthodes de collecte de données de Santé Publique France et du CépidC ne sont pas du tout dans les standards de l’institut. L’Insee n’a pas la main sur la qualité des données et sur ce que l’on peut en dire. C’est donc une erreur de les considérer justes, sans plus de recul. Cela les valide et c’est lourd de conséquence sur la psychose. 

    Pourtant l’article fournit toutes les armes pour comprendre que les données des “décès Covid-19” sont parfaitement bidons. Elles ne sont pas le fruit d’un protocole de collecte fiable lié à une enquête scientifiquement contrôlée, mais découlent de règles administratives. C’est donc de la bureaucratie et pas de la science. 

    En mars-avril 2020, le nombre de décès estampillés “Covid-19”, que l’on voit dans les 2 courbes bleues est quasiment égal à la surmortalité en rouge. L’Insee n’a pas le droit d’en conclure que c’est le Covid-19 qui tue. Comme je le rappelle dans mon livre, sur cette période, les français n’ont pas été soignés. En l’occurrence, toute personne qui était malade ne pouvait pas recevoir de traitement.

    En effet, un malade de Covid-19 est une personne qui peut avoir n’importe quel symptôme : toux, fièvre, maux de tête, perte de goût ou d’odorat, frissons, douleurs musculaires, fatigue, nausée, vomissement, ou même diarrhée. Tous les malades pouvaient donc être considérés Covid-19.

    Or, il était dit que le Covid-19 n’avait pas de traitement. Les malades de toutes les pathologies, soupçonnés Covid-19, n’ont pas été soignés. On a d’ailleurs observé un effondrement de l’utilisation des médicaments, notamment des antibiotiques. 

    Quand on ne soigne pas les gens, ils survivent moins bien. 
    Parallèlement, la maladie étant réputée non soignable, de nombreuses personnes âgées, sur simple soupçon de Covid-19, ont reçu une injection de médicament palliatif, notamment le Rivotril, en lieu et place des soins habituels. 

    Or, quand on accompagne les plus âgés vers le décès, ils ont tendance à mourir un peu plus. 

    Il est donc parfaitement normal d’observer une hausse de décès pendant une période où on ne soigne pas les personnes âgées et où on les accompagne vers le décès. Toutes ces personnes âgées ont été “déclarées décédées du Covid-19”, aussi bien auprès de Santé Public France, via la source SiVIC, qu’auprès du CépidC via les certificats de décès. 

    Le non-soin pour les personnes âgées malades et l’utilisation du Rivotril, explique très bien aussi la mortalité d’octobre 2020 attribuée au Covid-19. On rappelle que c’est exactement la période de la vaccination anti-grippale, qui donne exactement les symptômes de ce que l’on appelle “Covid-19”. 

    Au creux de l’hiver, entre décembre 2020 et janvier 2021, ou entre janvier et février 2022, on voit bien que la mortalité estampillée Covid-19, en bleu, n’a rien à voir avec la surmortalité, en rouge. Il n’y a pas plus de décès que d’habitude sur la période, mais plein de décès sont attribués au Covid-19 quand même. Ce n’est pas logique et nous fait comprendre que tout est affaire d’enregistrement. 

    Le site ScanSanté nous permet de connaître les pathologies des personnes hospitalisées ces dernières années. Les patients enregistrés comme “Covid-19” à l’hôpital, ont été placés dans le Groupement Homogène de Malades (GHM) “Infections et inflammations respiratoires”.

    On voit que le nombre de malades chaque année de cette pathologie est d’environ 50 000. Depuis l’arrivée de la codification “Covid-19”, le nombre de malades d’infections et inflammations respiratoires est passé à 266 000 en 2020 et 309 000 en 2021. C’est une explosion ! Or, on remarque que dans le même temps, le nombre de malades de toutes les autres pathologies respiratoires, que ce soit les infections ou même les problèmes chroniques, s’est effondré !

    Depuis le Covid-19, il y a bien moins de #bronchites, d’ #asthme, de #pneumonies, de #pleurésies, de #bronchopneumopathies chroniques, d’ #œdèmes pulmonaires, de maladies pulmonaires interstitielles, de #bronchiolites, de #tuberculoses et de #grippes ! Finalement, ce qu’on appelle Covid-19 c’est un transfert de codage. Le Covid-19 correspond à toutes les maladies respiratoires habituelles qui ont juste changé de nom. C’est pour cela que les statistiques ne sont pas cohérentes. On a juste compté n’importe quoi.

    C’est donc normal que l’hiver, quand les Français sont malades comme d’habitude, on trouve plein de décès estampillés Covid-19, puisqu’on met dans la case Covid-19 tous les morts habituels, ce sont les courbes bleues. Il n’y a donc pas plus de décès que d’habitude en hiver, la courbe rouge reste près de 0. 

    En revanche, depuis que presque tous les Français sont vaccinés, mais surtout, que le "pass sanitaire" n’existe plus, on ne teste plus personne et on n’attribue presque plus de décès au Covid-19. La cassure se voit très clairement pile à la fin du "pass sanitaire" en mars 2023. Depuis ce moment, il meurt trop de Français, mais on a cessé d’accuser arbitrairement le Covid-19, alors que c’était le non-soin, l’abandon, tout particulièrement des plus âgés, qui les tuait. 

    Les jeunes décèdent trop ! 
    L’article dévoile que les Français meurent trop. Même les jeunes. Sur ce graphique on observe la surmortalité chaque année. Même si je remets en cause le niveau global de surmortalité, cela ne change pas le fait qu’il y a plus décès en 2022 qu’en 2020, surtout chez les jeunes. L’année de la grande pandémie qui a ravagé l’humanité en 2020 a engendré une sous-mortalité chez les jeunes. Comme on le voit avec les bâtons bleus. Cela valait vraiment le coup de paniquer. Mais, depuis 2021, il y a trop de morts par rapport à ce qui est prévu, comme le matérialisent les bâtons jaunes. Le nombre de morts devient très élevé en 2022, en rose. Ainsi tant que la pandémie ravageait l’humanité, les jeunes mourraient moins que d’habitude, alors que, maintenant qu’ils sont vaccinés et que le virus a disparu, il meurent bien plus.

    L’article ne regarde pas les dates des campagnes de vaccination des jeunes afin de comprendre de quoi ils meurent. Pourtant, toutes ces données sont publiques. J’ai d’ailleurs fait le travail et je le mets à disposition de tous. 

    Si la surmortalité de 2021, n’est pas aussi forte que 2022, c’est notamment parce que la surmortalité ne démarre pas avant juillet. Il n’y a pas de surmortalité des jeunes avant le début de la vaccination anti-Covid-19. C’est bizarre. 

    Pour le voir, j’ai découpé l’année du 1er juillet au 30 juin. Sur ce graphique, je calcule le cumul des décès standardisés des 15-24 ans en France chaque année. La courbe verte va du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021. On voit qu’on a alors enregistré une belle sous-mortalité. Depuis qu’on vaccine, la tendance a changé. La courbe bleue du 1er juillet 2021 au 30 juin 2022 est largement au-dessus. C’est une grosse rupture. La courbe orange qui démarre depuis juillet 2022 suit la même tendance : les jeunes meurent trop !

    On fait exactement le même constat pour les 25-49 ans : ils meurent plus depuis qu’on les vaccine que pendant la prétendue pandémie !  

    Si vous faites tourner mes programmes, vous trouverez les mêmes résultats pour l’Allemagne, l’Autriche, la Croatie, l’Espagne, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne ou la Suisse. 

    Vous trouverez également qu’on observe des hausses de mortalité, pile pendant les campagnes de vaccination. Il serait temps de vérifier tout ça non ? 

    Enfin, l’article de l’Insee s’étonne que “Chez les femmes âgées de 15 à 34 ans, la surmortalité est particulièrement élevée en 2022 (16 %), alors qu’elle était modérée en 2021 (3 %). La surmortalité des hommes du même âge a également augmenté (8 %, contre 3 % en 2021).”

    De même, Christine MacKoi a montré que la mortalité néonatale précoce a explosé pour les bébé nés en juin 2021, c’est-à-dire, pile pendant la vaccination des femmes enceintes. 157 bébés nés en juin 2021 sont décédés dans les 6 jours après la naissance contre 111 attendus.

    La mortalité néonatale précoce arrive surtout quand les femmes accouchent prématurément. Si la vaccination a rendu malade des femmes enceintes, il est possible que certaines aient accouché prématurément, entraînant la perte du bébé. 

    Finalement, grâce à cet article de l’Insee, on apprend officiellement que le modèle de surmortalité n’a jamais été vérifié en 3 ans. Toutes les conclusions fondées sur ce modèle sont donc fausses. On apprend également que la mortalité Covid n’a rien à voir avec la surmortalité. Donc, ce qui a été appelé “décès Covid-19” a toujours été du n’importe quoi. De la bureaucratie et pas de la science. Pour finir, l’Insee admet dorénavant que les jeunes meurent trop. Un peu trop en 2021 et beaucoup trop en 2022. La réalité est que les jeunes meurent beaucoup trop depuis la moitié de l’année 2021. 

    Nous n’avons plus qu’à espérer que ce papier soit la première brèche qui fasse s’écrouler le discours de la peur et la propagande qui empêche les victimes de parler. Le combat pour la vérité est loin d’être fini.

    Source, tableaux, liens : https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/chaillot-surmortalite-2022-insee-montre-que-les-jeunes-meurent

    #économie #chiffres #statistiques #Insee #covid #coronavirus #sars-cov-2 #maladie #manipulation #fumisterie #santé #sante #décoder #population #morts #surmortalité #décès #bureaucratie #Covid-19 #antibiotiques #soins #codage #rivotril #jeunes