oAnth

« offene Ablage : nothing to hide » - acronyme : oAnth || l’origine sur soup.io comme base de toutes ses activités centralisées via RSS commencés en Janivier 2009 ; les serveurs de soup.io étaient définitivement débranchés en Juillet 2020, seulement son faible pour le flux RSS a survécu -> oAnth_RSS / depuis Février 2022 - Ukraine/Russie - réactivation d’activités à twitter :

  • En France, les espèces font de la résistance - Variances
    https://variances.eu/?p=7739

    Le samedi 21 octobre 2023, une panne informatique inédite des terminaux de paiement électronique s’est produite et a perturbé les paiements par carte bancaire chez des dizaines de milliers de petits commerçants, dans plusieurs grandes enseignes en France (Carrefour, Auchan, Ikea, Monoprix, …) ainsi qu’à la SNCF. Elle a bloqué l’acceptation des paiements par carte de tous les réseaux (CB, Visa, Mastercard, etc.) chez les clients de la fintech française Worldline. Cet incident a provoqué de longues files d’attentes et forcé les clients mécontents à payer en espèces. Les clients qui ne disposaient pas de chèques ou d’espèces ont dû renoncer à leurs achats.

    Ce problème technique qui a entraîné une perte d’accès aux comptes bancaires ainsi que l’impossibilité d’effectuer des règlements par carte bancaire révèle le rôle essentiel que peuvent jouer les espèces, notamment en cas de panne des infrastructures bancaires électroniques. Dans son Bulletin de mars-avril 2023, la Banque de France divulgue que « trois ans après le début de la crise sanitaire, les espèces résistent face aux autres moyens de paiement en France ». Malgré l’essor des paiements numériques, l’argent liquide n’a pas dit son dernier mot.

    1. LES ARGUMENTS QUI PLAIDENT EN FAVEUR DES ESPÈCES
    […]
    2. C’EST EN FRANCE QUE LES PIÈCES ET BILLETS FONT LE PLUS DE RÉSISTANCE
    […]


    Graphique : Évolution de la part des espèces dans les moyens de paiement en zone euro entre 2019 et 2022
    En points de pourcentage

    3. VERS UN EURO NUMÉRIQUE DE BANQUE CENTRALE
    […]
    CONCLUSION
    Certains annonçaient la disparition progressive des espèces avec le développement des cartes bancaires et du paiement sans contact. Mais la hausse de l’inflation semble avoir redonné aux Français le goût des espèces. D’après les données du Groupement des cartes bancaires, le montant des retraits aux DAB a augmenté d’environ 5 % entre le premier semestre 2022 et le premier semestre 2023. Une des raisons avancées par le dirigeant d’un grand réseau bancaire réside dans le fait que de plus en plus de clients constituent des enveloppes avec des espèces pour mieux se rendre compte de leurs dépenses dans le contexte actuel d’augmentation des prix. C’est ce que l’on appelle le « cash stuffing » ou « méthode des enveloppes », une pratique consistant à retirer des espèces en début de mois et à répartir la somme dans différentes enveloppes, en fonction des postes de dépenses prévues. Dans les périodes de crise ou de tensions, on observe en France un regain de popularité des espèces, et les crises récentes (crise covid et crise énergétique) ne font que le confirmer.

  • U.S. Sends Israel 2,000-Pound Bunker Buster Bombs for Gaza War
    https://www.wsj.com/world/middle-east/u-s-sends-israel-2-000-pound-bunker-buster-bombs-for-gaza-war-82898638

    The U.S. has provided Israel with large bunker buster bombs, among tens of thousands of other weapons and artillery shells, to help dislodge Hamas from Gaza, U.S. officials said.

    The surge of arms, including roughly 15,000 bombs and 57,000 artillery shells, began shortly after the Oct. 7 attack and has continued in recent days, the officials said. The U.S. hasn’t previously disclosed the total number of weapons it sent to Israel nor the transfer of 100 BLU-109, 2,000-pound bunker buster bombs.

    Tout en suggérant à Israël de les utiliser avec subtilité, parce que sinon les gens vont commencer à avoir une mauvaise image d’Israël et des États-Unis.

  • Freed Palestinians Were Mostly Young and Not Convicted of Crimes - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2023/12/01/world/middleeast/palestinian-prisoners-released-gaza.html

    Israel released a total of 240 Palestinian prisoners and detainees in exchange for 105 hostages freed by Hamas during a weeklong pause in hostilities, an arrangement that diplomats had tried to extend before it collapsed into fighting on Friday morning.

    A New York Times analysis of data on the Palestinians released showed that a majority of them had not been convicted of a crime. There were 107 teenagers under 18, including three girls. Another 66 teenagers were 18 years old. The oldest person released was a 64-year-old woman.

  • Gaza : un « parti pris » de « 24h Pujadas » plein d’erreurs sur l’ONU
    https://www.arretsurimages.net/articles/gaza-un-parti-pris-de-24h-pujadas-plein-derreurs-sur-lonu

    Dans un « parti pris » sur LCI, la chroniqueuse Abnousse Shalmani a repris presque mot pour mot un entretien dans « Atlantico » qui attaque l’organisme pour les réfugiés palestiniens de l’ONU, l’UNRWA, en utilisant des éléments de langage provenant d’un rapport

    • Johann Soufi à propos de ce… plagiat :
      https://threadreaderapp.com/thread/1729572058642715043.html

      La chronique reprend le contenu de l’interview de Simone Rodan-Benzaquen sur Atlantico. J’ai croisé Simone sur le plateau de @Ccesoir. Elle est gentille et mesurée. Mais dans cet entretien, elle reprend toutes les calomnies contre lesquelles UNRWA se défend depuis des années.

      Ces calomnies s’inscrivent dans le cadre d’attaques coordonnées, à l’échelle globale, qui cherchent à nuire à @UNRWA et aux plus de 5 millions de réfugiés palestiniens qu’elle protège.

      Elles ont des conséquences catastrophiques pour UNRWA !

  • A Saint-Denis, les médecins de l’hôpital Delafontaine craignent de perdre leur AME
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/12/02/a-saint-denis-les-medecins-de-l-hopital-delafontaine-craignent-de-perdre-leu

    A Saint-Denis, les médecins de l’hôpital Delafontaine craignent de perdre leur AME
    Par Julia Pascual
    L’article du projet de loi « immigration » prévoyant la fin de l’aide médicale d’Etat pour les personnes en situation irrégulière a été voté par le Sénat, mais supprimé en commission par l’Assemblée. En première ligne dans l’accueil de ces populations fragilisées, les soignants redoutent un désastre à la fois humain et économique si ce dispositif disparaissait.
    A Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), les équipes de l’hôpital Delafontaine sont unanimes. Si l’aide médicale d’Etat (AME) venait à disparaître, ce serait une catastrophe. Le projet de loi relatif à l’immigration voté au Sénat prévoyait sa suppression. Les députés en commission ont cependant rétabli ce dispositif avant le débat prévu à l’Assemblée à partir du 11 décembre.
    L’établissement public est parmi les plus exposés aux conséquences d’une éventuelle réforme de cette couverture maladie destinée à prendre en charge – à la façon d’une ­sécurité sociale basique – les soins des étrangers qui se trouvent en situation irrégulière sur le territoire depuis plus de trois mois. Et pour cause : au cœur du département le plus pauvre de France métropolitaine, 8 % de la patientèle de Delafontaine est couverte par l’AME, contre environ 0,5 % dans les autres structures. Si, demain, ces exilés ne sont plus couverts, qu’adviendra-t-il ? Faute d’AME, les personnes dépourvues de couverture ­maladie recourront davantage aux structures hospitalières là où, aujourd’hui, elles peuvent faire appel aux médecins de ville, comme n’importe quel assuré. Certaines renonceront par ailleurs à se soigner, au risque de voir leur situation s’aggraver et, in fine, solliciteront le ­système des urgences. En fin de compte, les dépenses engendrées pour ces malades resteront à la seule charge de l’hôpital, qui ne sera pas remboursé par l’Asssurance-maladie et verra son déficit se creuser.
    0,5 % de la dépense totale de l’Assurance-maladie
    En Espagne, où un dispositif similaire à l’AME a été supprimé de 2012 à 2018, une étude a démontré que, durant les trois premières années sans cette aide, le taux de mortalité des immigrés sans papiers avait augmenté de 15 %. « Une suppression de l’AME serait de nature à déstabiliser notre modèle économique ou à dégrader le protocole de prise en charge des personnes, prévient Jean Pinson, directeur du centre hospitalier de Saint-Denis, dont dépend l’hôpital Delafontaine. L’AME nous permet d’inscrire les gens dans un parcours de soins standard, moins coûteux pour la collectivité et plus efficient pour eux. »
    A l’opposé de ce constat, le Sénat, dominé par la droite et le centre, a voté la suppression du dispositif, avec pour objectif de « lutter contre la fraude » et de « freiner l’augmentation tendancielle des dépenses d’AME ». En 2022, celles-ci ont représenté 1,186 milliard d’euros, c’est-à-dire 0,5 % de la dépense totale de l’Assurance-maladie, pour quelque 411 364 bénéficiaires.Le Sénat avait prévu le remplacement de l’AME par une aide ­médicale d’urgence (AMU), réduite à la prise en charge des suivis de grossesse, des vaccins obligatoires, des examens de médecine préventive, des maladies graves et des soins urgents « dont l’absence mettrait en jeu le pronostic vital ou pourrait conduire à une altération grave et durable de l’état de santé ». « Dans la tête des gens, si vous n’avez pas besoin de soins urgents et vitaux, alors vous êtes en soin de confort, regrette Jean Pinson. Or, les soins chroniques pour un patient atteint du VIH ou victime d’un AVC, ce n’est pas du confort. » A Delafontaine, les patients couverts par l’AME viennent souvent pour des pathologies multiples. « Il y a beaucoup de diabète, ­d’hypertension, d’insuffisance rénale, de pathologies rhumatologiques », énumère Elisa Pasqualoni, responsable de l’unité d’aval des urgences. « On voit des gens qui en général sont jeunes et en bonne santé, mais qui, au fil du parcours migratoire et à leur arrivée en France, développent des problèmes qui les amènent à consulter », témoigne à son tour Rita Dujon-Mitri, responsable de la PASS hospitalière de Delafontaine, la permanence d’accès aux soins de santé, destinée aux personnes sans couverture maladie ou très précaires, qui voit passer en consultation environ 3 000 personnes chaque année.
    (...)Le médecin de la PASS Louis Crozier lui organise un « gros bilan de santé », qui comprend notamment un électrocardiogramme, une prise de sang, des analyses de selles. Joseph a perdu 5 kg depuis qu’il a quitté son pays, où « on n’accepte pas les couples de même sexe », confie-t-il en pleurs. A Paris, il vit tantôt chez « un ami », tantôt dans la rue, parvient difficilement à faire deux repas par jour, ne mange jamais de fruits ni de légumes.Au gouvernement, on assure qu’une suppression de l’AME ne passerait pas le contrôle de constitutionnalité de la loi relative à l’immigration, car il s’agit d’un cavalier législatif relevant davantage d’une loi budgétaire. Toutefois, pour satisfaire la droite, indispensable pour le vote de ce texte, la première ministre, Elisabeth Borne, a confié une mission d’évaluation à Patrick Stefanini – ancien directeur de campagne de Valérie Pécresse et de François Fillon – et à l’ancien ministre de la santé Claude Evin, qui doit rendre ses conclusions le 4 décembre.
    « La première ministre en tirera les conclusions législatives et réglementaires dans les semaines qui suivent », promet-on au ministère de l’intérieur, où Gérald Darmanin se dit plus favorable à une limitation du ­bénéfice de l’AME dans le temps plutôt qu’à une réduction du panier de soins telle que votée au Sénat. « Soixante-quinze pour cent des personnes à l’AME sont là depuis plus de trois ans », souligne l’entourage du ministre, comme si cela démontrait une forme d’incitation à se maintenir en situation irrégulière en France. A Delafontaine, beaucoup considèrent que réduire le panier de soins ou limiter son bénéfice dans le temps relève de la même « absurdité ». François Lhote est chef du service de médecine interne de l’hôpital : « Les migrants ne viennent pas se faire soigner aux frais de la princesse. On nous parle de tel Moldave venu se faire poser une prothèse de hanche, mais la réalité que l’on voit, nous, médecins, ce sont des gens qui viennent travailler et qui se sacrifient pour leur famille restée au pays. C’est de la lâcheté de s’en prendre à eux. » Depuis son bureau du huitième étage, où il officie depuis trois décennies, le docteur Lhote met en garde : « Ce rejet des précaires ne se limitera pas aux étrangers et on glissera de l’étranger malade au pauvre. »
    Arrivée en France en octobre 2022, Aminata dort elle aussi ici et là, chez des connaissances, mais elle se méfie de ses hébergeurs. Au docteur Louis Crozier, l’Ivoirienne de 32 ans a parlé de ses reviviscences, de son hypervigilance, des « chaleurs » qu’elle ressent dans son corps. Il a remarqué qu’elle l’évitait du regard. Un ensemble de symptômes révélateurs d’un stress post-traumatique.
    La jeune femme s’est ouverte sur les violences infligées par son mari au pays, auxquelles se sont ajoutées des violences sur la route migratoire, en Tunisie notamment. Louis Crozier lui a prescrit des antidépresseurs. Elle va mieux aujourd’hui et a obtenu l’AME. « Si ça vous va, c’est la dernière fois qu’on se voit, lui explique le praticien, au terme de sa quatrième consultation. Vous pourrez aller voir un psychiatre à la Maison des femmes et vous rendre dans un centre médico-social à l’avenir. »Une démarche qui ne sera plus possible si l’AME est supprimée. « Si on doit garder tous ces gens à la PASS, sans les orienter vers la médecine de ville, alors on n’aura plus de place pour les nouveaux patients », s’inquiète le médecin. En attendant, il reçoit dans son cabinet un Algérien de 32 ans. Arrivé il y a une quinzaine de jours en France, il est soigné pour une brûlure au second degré de son mollet droit. La plaie a été causée par le mélange d’huile et d’essence dans lequel sa jambe a trempé, sur le petit bateau qui l’a amené d’Alger à Palma de Majorque. Sophie Ako, l’infirmière, nettoie la chair, y appose quelques bandelettes de tulle gras. La cicatrisation est en bonne voie.

    #Covid-19#migrant#migration#france##AME#sante#loimigration#politiquemigratoire#immigration#seinesaintdenis

  • The evidence Israel killed its own citizens on 7 October
    Asa Winstanley The Electronic Intifada 23 November 2023

    https://electronicintifada.net/content/evidence-israel-killed-its-own-citizens-7-october/41156

    A retired Israeli army major has admitted Israel probably killed some of the 1,200 Israelis the government claims Hamas murdered on 7 October.

    The confession, discovered by The Electronic Intifada, is one of the highest level confirmations to date that Israel killed many, if not most, of the civilians that died during the Palestinian offensive.

    On Saturday, it was revealed that an official Israel source had concluded for the first time that Israeli fire hit at least some Israelis.

    This growing body of evidence undermines the official Israeli narrative of savage Palestinian terrorists invading Israel bent on slaughtering civilians. Hamas maintains that its targets were military and that it did not intentionally kill civilians. (...)

    #7oct23 #7oct_lesfaits

    • malgré des kibboutzim qui ont de suite témoigné de tirs de chars israéliens tuant leurs congénères, malgré des images de destruction qui ne pouvaient guère imputées au Hamas, puis dans la foulée d’un bilan des victime donné par Israël, descendu d’environ 1400 à environ 1200 (la différence étant constituée de palestiniens), il en a fallut du temps pour mettre en cause le récit de l’État d’Israël. mais ce « beaucoup, si ce n’est tous » se flingue tout seul, instantanément. qui va croire que les combattants qui arrivent aux toilettes de la rave et s’empressent de leur tirer dessus sont des soldats israéliens ou même des civils « mal placés » ? exagération ridicule.

      #propagande

  • Résumé glaçant dans ce communiqué de l’ONU : Israël a tué plus de 115 enfants palestiniens chaque jour depuis un mois et demi, sept femmes toutes les deux heures.

    Two Thirds of Gaza War Dead Are Women and Children, Briefers Say, as Security Council Debates Their Plight
    https://press.un.org/en/2023/sc15503.doc.htm

    “That is two mothers killed every hour and seven women every two hours,” she said. “We mourn them all.”

    […]

    The Gaza Strip is the world’s most dangerous place to be a child, with more than 5,300 Palestinian children killed thus far — amounting to more than 115 a day — and more than 1,200 children under rubble or unaccounted for.

  • https://www.humanite.fr/monde/bande-de-gaza/derriere-la-guerre-a-gaza-gaz-petrole-et-pipelines

    Se réserver les routes du gaz, de pétrole. Devenir un hub mondial des câbles sous-marins. Creuser un canal alternatif au canal de Suez : les véritables enjeux géo-économiques qui expliquent la détermination d’Israël à occuper Gaza.

    Cet article a fait l’objet d’une rare critique de la revue de presse de France Inter (plutôt consensuelle en général) hier matin. Un signe que l’Huma met le doigt là où ça coince.

    #gaza #moyen-orient #pétrole #gaz #cables_sous_marins #canal_de_suez #Israël #Palestine

  • Tesla may have picked an unwinnable fight with Sweden’s powerful unions
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2023/nov/21/tesla-sweden-unions-us-strikes-blockade-carmaker

    21.11.2023 by Martin Gelin - The first ever strikes and a solidarity blockade against the US carmaker could force it to rethink its entire anti-union model

    For the first time anywhere in the world, workers for the US carmaker Tesla have gone on strike. It’s not a coincidence that this strike is happening in Sweden, which has one of the strongest labour movements in Europe. More than 90% of workers are protected by collective bargaining agreements, and the system has strong backing among employees and employers alike. With good reason: the Swedish labour relations model has sustained relative industrial peace between wage-earners and corporations for decades.

    By refusing to play ball, Elon Musk’s car giant may have picked an unwinnable fight. What started as a minor local disagreement has grown to the point that it could have global implications, with potential ripple effects for labour movements and auto workers across Europe and the US.

    Tesla doesn’t manufacture cars in Sweden, but it does operate workshops to service its cars. The dispute began when a group of 130 disgruntled mechanics had their request for a collective bargaining agreement rejected. As is customary in Sweden, unions in other sectors came out in solidarity. Dockworkers, mail and delivery workers, cleaners and car painters have so far all agreed to refuse to work with Tesla products. Stockholm’s largest taxi company has also stopped buying new Tesla cars for its fleet. Their fight against Tesla’s anti-union business model could now spread to Germany, where Tesla runs factories and has a significantly larger workforce. The powerful German union IG Metall has said that it is ready to launch collective bargaining negotiations if the workers demand it.

    Tesla and other US corporations have certainly misjudged the situation if they expect special treatment in Sweden. Much about Swedish society has changed in the past few decades, but strong support for collective bargaining agreements is still considered the backbone of the country’s economic model.

    Minimum wage rates and benefits are generally not regulated by law, but in negotiations between unions and employers in each sector. It has mostly worked well: Sweden has fewer strikes than its Nordic neighbours. This is because the unions are so strong they only need to call for industrial action as a last resort. Despite the rightwing government currently in power in Sweden, calls to change the employment model are rare.

    Foreign and domestic tech giants have tried to challenge the system, but these attempts are now more likely to backfire. The financial tech company Klarna recently had to give way after several years of attempting to resist collective bargaining agreements, and settled with employees in a victory for white-collar unions. There is increasing pressure on Spotify to do the same.

    Instead of importing the US’s lax labour standards to Sweden, Tesla may end up jeopardising its own business model. In the US, Tesla has been involved in a number of scandals over the past decade, with allegations relating to workplace safety, racial discrimination, sexual harassment, labour violations and unlawful practices to curb unionisation efforts.
    A United Auto Workers picket line in Wayne, Michigan, 26 September 2023
    A United Auto Workers picket line in Wayne, Michigan, 26 September 2023. Photograph: Matthew Hatcher/AFP/Getty Images

    Corporations used to get away with such behaviours, but increasingly successful strikes and labour organising this year suggest that the power balance is shifting. 2023 has been a year of high-profile strikes and labour union victories in the US. Despite decades of supreme court rulings that make it harder to form unions, and conservative state governments enacting so-called right-to-work laws (an Orwellian euphemism for suppressing labour organising), there now seems to be real momentum, with support for unions at record highs. Fewer than 10% of US private sector workers are unionised, but 67% now support unions, up from only 48% in 2009.

    The Hollywood actors’ strike organised by the Sag-Aftra union lasted 118 days, making it the longest strike in the guild’s history. It ended with significant victories including big increases in salaries, benefits and pensions, as well as a framework for AI guardrails for actors. More than 75,000 workers for the healthcare giant Kaiser Permanente also participated in a US-wide strike, resulting in pay rises of more than 21% for workers.

    When United Auto Workers organised strikes at the “big three” car companies – General Motors, Ford and Stellantis – in Michigan this summer, three-quarters of Americans said they supported it. Joe Biden showed up, having called himself “the most pro-union president in American history”. Characteristic hyperbole perhaps, but Biden’s administration has accomplished quite a lot for labour unions in the past three years, especially compared to the dismal record of other recent presidents. (Donald Trump also showed up in Michigan, but gave a speech at a non-unionised car parts maker, which was equally characteristic of his signature working-class cosplay without policy substance.)
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    The United Auto Workers strike resulted in big concessions from the carmakers, who agreed to 20-30% pay increases for workers. For Musk, there are reasons to worry that his business model could be challenged, as the fight in Sweden reverberates with the strengthening power of labour organisers across American unions. The average worker for the big three US carmakers now makes significantly more money, and has better benefits, than a Tesla worker, which could make it easier for UAW to organise workers at Tesla factories across the US as well.

    In an interview, Susanna Gideonsson, who heads the Swedish trade union federation fighting Tesla, sounded remarkably confident. “This will end with the employees winning a collective bargaining agreement, one way or another,” she said. And if they don’t? “Then Tesla can leave the country.” If she is right, this could be a tremendous symbolic victory, which would strengthen the tailwinds for union movements on both sides of the Atlantic.

    In facing off with its Swedish mechanics, Tesla seems to have underestimated the sheer force of the union movement behind them. In classic David v Goliath fashion, the mechanics took on the world’s richest man, but the momentum is now with them.

    Martin Gelin writes for the Swedish newspaper Dagens Nyheter

    #Suède #industrie_automobile #travail #syndicalisme

  • (2) تحديث الحرب على غزة مباشر.. قصف إسرائيلي متواصل يستبق بدء سريان الهدنة
    https://www.aljazeera.net/news/liveblog/2023/11/23/%d8%a7%d9%84%d8%ad%d8%b1%d8%a8-%d8%b9%d9%84%d9%89-%d8%ba%d8%b2%d8%a9-%d9%

    Selon une dépêche AFP, le directeur de l’hôpital al-Shifa vient d’être arrêté par les Israéliens...

    قالت هيئة البث الإسرائيلية، إن قوات الجيش اعتقلت مدير مستشفى الشفاء في غزة الدكتور محمد أبو سلمية.

    وقال طبيب من مجمع الشفاء في غزة للجزيرة إن قوات الاحتلال اقحمت قسم الطوارئ أمس وقامت بعمليات تفتيش بداخله.

    وأضاف الطبيب أن 3 أطباء و4 ممرضين يقدمون الرعاية للمرضى البالغ عددهم 180 ما زالوا عالقين بالمستشفى.

    ونقلت وكالة الأنباء الفرنسية عن الطبيب في مستشفى الشفاء خالد أبو سمرة تأكيده أن الاحتلال اعتقل أبو سلمية وعدد من الكوادر الطبية.

    • Israeli army arrests al-Shifa Hospital director, other doctors in Gaza | Israel-Palestine conflict News
      23 Nov 2023
      | Al Jazeera
      https://www.aljazeera.com/news/2023/11/23/al-shifa-hospital-director-arrested-by-israeli-army-in-gaza

      The Israeli army has arrested the director of al-Shifa Hospital, the largest medical complex in the Gaza Strip, according to a doctor and media reports.

      Muhammad Abu Salmiya was arrested along with several other “senior doctors”, Khalid Abu Samra, a department chief at the hospital, told the AFP news agency on Thursday. (...)

    • 22:40 GMT
      https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2023/11/24/israel-hamas-war-live-israel-continues-gaza-attacks-ahead-of-truce

      WHO says it has no information about status of al-Shifa Hospital director

      Muhammad Abu Salmiya, the director of Gaza’s largest hospital, was detained by Israeli forces yesterday along with five other health workers while transferring patients to the south of the enclave.

      The WHO said in a statement that two of the six have been released.

      “We do not have information about the well-being of the four remaining health staff, including the director of Al-Shifa Hospital. WHO calls for their legal and human rights to be fully observed during their detention,” it said.

      The agency added that the health workers were detained at an Israeli checkpoint “despite an initial agreement to only screen participants at the origination point in Al-Shifa Hospital”.

      The Palestinian Health Ministry in Gaza had said it wanted an explanation from the WHO and would stop coordination with the agency on evacuations until they got a report explaining what happened.

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      Joint UN mission transfers critical patients from Al-Shifa Hospital in Gaza, under intense fighting
      https://www.emro.who.int/media/news/joint-un-mission-transfers-critical-patients-from-al-shifa-hospital-in-gaz

      (...) The screening process involved checks on the patients, their relatives, and the personnel; these included elderly, children and severely ill patients. Three medical personnel from the Palestine Red Crescent Society and three from the Ministry of Health were detained.

      After 6 hours at the security checkpoint, the convoy proceeded as the condition of some of patients was already deteriorating. Patients reached their final destination late at night.

      Most of the patients were ultimately transferred to the European Gaza Hospital, with the dialysis patients admitted to Al Najjar Hospital. Both facilities are in the south of Gaza.

      WHO is extremely concerned about the safety of the estimated 100 patients and health workers remaining at Al-Shifa. Due to the limited time that the mission members were able to spend in the hospital and the urgency of moving the most critical, it was difficult to determine exactly how many remain.

      Two of the six detained health workers have reportedly been released. We do not have information about the well-being of the four remaining health staff, including the director of Al-Shifa hospital. WHO calls for their legal and human rights to be fully observed during their detention.

      This and other evacuations were requested by health authorities, health workers and patients, and became necessary as Al-Shifa Hospital is no longer able to function due to lack of water, fuel, medical supplies, food, and staff, and recent military incursions.(...)

  • Conflit israélo-palestinien : une #chape_de_plomb s’est abattue sur l’université française

    Depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, le milieu de la #recherche, en particulier les spécialistes du Proche-Orient, dénonce un climat de « #chasse_aux_sorcières » entretenu par le gouvernement pour toute parole jugée propalestinienne.

    « #Climat_de_peur », « chasse aux sorcières », « délation » : depuis les attaques du Hamas contre Israël, le 7 octobre dernier, et le déclenchement de l’offensive israélienne sur #Gaza, le malaise est palpable dans une partie de la #communauté_scientifique française, percutée par le conflit israélo-palestinien.

    Un #débat_scientifique serein, à distance des agendas politiques et de la position du gouvernement, est-il encore possible ? Certains chercheurs et chercheuses interrogés ces derniers jours en doutent fortement.

    Dans une tribune publiée sur Mediapart (https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/151123/defendre-les-libertes-dexpression-sur-la-palestine-un-enjeu-academiq), 1 400 universitaires, pour beaucoup « spécialistes des sociétés du Moyen-Orient et des mondes arabes », ont interpellé leurs tutelles et collègues « face aux faits graves de #censure et de #répression […] dans l’#espace_public français depuis les événements dramatiques du 7 octobre ».

    Ils et elles assurent subir au sein de leurs universités « des #intimidations, qui se manifestent par l’annulation d’événements scientifiques, ainsi que des entraves à l’expression d’une pensée académique libre ».

    Deux jours après l’attaque du Hamas, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, #Sylvie_Retailleau, avait adressé un courrier de mise en garde aux présidents d’université et directeurs d’instituts de recherche.

    Elle y expliquait que, dans un contexte où la France avait « exprimé sa très ferme condamnation ainsi que sa pleine solidarité envers Israël et les Israéliens » après les attaques terroristes du 7 octobre, son ministère avait constaté « de la part d’associations, de collectifs, parfois d’acteurs de nos établissements, des actions et des propos d’une particulière indécence ».

    La ministre leur demandait de « prendre toutes les mesures nécessaires afin de veiller au respect de la loi et des principes républicains » et appelait également à signaler aux procureurs « l’#apologie_du_terrorisme, l’#incitation_à_la_haine, à la violence et à la discrimination ».

    Un message relayé en cascade aux différents niveaux hiérarchiques du CNRS, jusqu’aux unités de recherche, qui ont reçu un courrier le 12 octobre leur indiquant que l’« expression politique, la proclamation d’opinion » ne devaient pas « troubler les conditions normales de travail au sein d’un laboratoire ».

    Censure et #autocensure

    Le ton a été jugé menaçant par nombre de chercheurs et chercheuses puisque étaient évoquées, une fois de plus, la possibilité de « #poursuites_disciplinaires » et la demande faite aux agents de « signaler » tout écart.

    Autant de missives que des universitaires ont interprétées comme un appel à la délation et qu’ils jugent aujourd’hui responsables du « #climat_maccarthyste » qui règne depuis plusieurs semaines sur les campus et dans les laboratoires, où censure et autocensure sont de mise.

    Au point que bon nombre se retiennent de partager leurs analyses et d’exprimer publiquement leur point de vue sur la situation au Proche-Orient. Symbole de la chape de plomb qui pèse sur le monde académique, la plupart de celles et ceux qui ont accepté de répondre à nos questions ont requis l’anonymat.

    « Cela fait plus de vingt ans que j’interviens dans le #débat_public sur le sujet et c’est la première fois que je me suis autocensurée par peur d’accusations éventuelles », nous confie notamment une chercheuse familière des colonnes des grands journaux nationaux. Une autre décrit « des échanges hyper violents » dans les boucles de mails entre collègues universitaires, empêchant tout débat apaisé et serein. « Même dans les laboratoires et collectifs de travail, tout le monde évite d’évoquer le sujet », ajoute-t-elle.

    « Toute prise de parole qui ne commencerait pas par une dénonciation du caractère terroriste du Hamas et la condamnation de leurs actes est suspecte », ajoute une chercheuse signataire de la tribune des 1 400.

    Au yeux de certains, la qualité des débats universitaires se serait tellement dégradée que la production de connaissance et la capacité de la recherche à éclairer la situation au Proche-Orient s’en trouvent aujourd’hui menacées.

    « La plupart des médias et des responsables politiques sont pris dans un #hyperprésentisme qui fait commencer l’histoire le 7 octobre 2023 et dans une #émotion qui ne considère légitime que la dénonciation, regrette Didier Fassin, anthropologue, professeur au Collège de France, qui n’accepte de s’exprimer sur le sujet que par écrit. Dans ces conditions, toute perspective réellement historique, d’une part, et tout effort pour faire comprendre, d’autre part, se heurtent à la #suspicion. »

    En s’autocensurant, et en refusant de s’exprimer dans les médias, les spécialistes reconnus du Proche-Orient savent pourtant qu’ils laissent le champ libre à ceux qui ne craignent pas les approximations ou les jugements à l’emporte-pièce.

    « C’est très compliqué, les chercheurs établis sont paralysés et s’interdisent de répondre à la presse par crainte d’être renvoyés à des prises de position politiques. Du coup, on laisse les autres parler, ceux qui ne sont pas spécialistes, rapporte un chercheur lui aussi spécialiste du Proche-Orient, qui compte parmi les initiateurs de la pétition. Quant aux jeunes doctorants, au statut précaire, ils s’empêchent complètement d’évoquer le sujet, même en cours. »

    Stéphanie Latte Abdallah, historienne spécialiste de la Palestine, directrice de recherche au CNRS, a été sollicitée par de nombreux médias ces dernières semaines. Au lendemain des attaques du Hamas, elle fait face sur certains plateaux télé à une ambiance électrique, peu propice à la nuance, comme sur Public Sénat, où elle se trouve sous un feu de questions indignées des journalistes, ne comprenant pas qu’elle fasse une distinction entre l’organisation de Daech et celle du Hamas…

    Mises en cause sur les #réseaux_sociaux

    À l’occasion d’un des passages télé de Stéphanie Latte Abdallah, la chercheuse Florence Bergeaud-Blackler, membre du CNRS comme elle, l’a désignée sur le réseau X, où elle est très active, comme membre d’une école de pensée « antisioniste sous couvert de recherche scientifique », allant jusqu’à dénoncer sa « fausse neutralité, vraie détestation d’Israël et des juifs ».

    S’est ensuivi un déluge de propos haineux à connotation souvent raciste, « des commentaires parfois centrés sur mon nom et les projections biographiques qu’ils pouvaient faire à partir de celui-ci », détaille Stéphanie Latte Abdallah, qui considère avoir été « insultée et mise en danger ».

    « Je travaille au Proche-Orient. Cette accusation qui ne se base sur aucun propos particulier, et pour cause (!), est choquante venant d’une collègue qui n’a de plus aucune expertise sur la question israélo-palestinienne et aucune idée de la situation sur le terrain, comme beaucoup de commentateurs, d’ailleurs », précise-t-elle.

    Selon nos informations, un courrier de rappel à l’ordre a été envoyé par la direction du CNRS à Florence Bergeaud-Blackler, coutumière de ce type d’accusations à l’égard de ses collègues via les réseaux sociaux. La direction du CNRS n’a pas souhaité confirmer.

    Commission disciplinaire

    À l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), après la diffusion le 8 octobre d’un communiqué de la section syndicale Solidaires étudiant·e·s qui se prononçait pour un « soutien indéfectible à la lutte du peuple palestinien dans toutes ses modalités et formes de lutte, y compris la lutte armée », la direction a effectué un signalement à la plateforme Pharos, qui traite les contenus illicites en ligne.

    Selon nos informations, une chercheuse du CNRS qui a relayé ce communiqué sur une liste de discussion interne, en y apportant dans un premier temps son soutien, est aujourd’hui sous le coup d’une procédure disciplinaire. Le fait qu’elle ait condamné les massacres de civils dans deux messages suivants et pris ses distances avec le communiqué de Solidaires étudiant·e·s n’y a rien fait. Une « commission paritaire » – disciplinaire en réalité – sur son cas est d’ores et déjà programmée.

    « Il s’agit d’une liste intitulée “opinions” où l’on débat habituellement de beaucoup de sujets politiques de façon très libre », nous précise un chercheur qui déplore le climat de suspicion généralisée qui s’est installé depuis quelques semaines.

    D’autres rappellent l’importance de la chronologie puisque, le 8 octobre, l’ampleur des crimes contre les civils perpétrés par le Hamas n’était pas connue. Elle le sera dès le lendemain, à mesure que l’armée israélienne reprend le contrôle des localités attaquées.

    Autre cas emblématique du climat inhabituellement agité qui secoue le monde universitaire ces derniers jours, celui d’un enseignant-chercheur spécialiste du Moyen-Orient dénoncé par une collègue pour une publication postée sur sa page Facebook privée. Au matin du 7 octobre, Nourdine* (prénom d’emprunt) poste sur son compte une photo de parapentes de loisir multicolores, assortie de trois drapeaux palestiniens et trois émoticônes de poing levé. Il modifie aussi sa photo de couverture avec une illustration de Handala, personnage fictif et icône de la résistance palestinienne, pilotant un parapente.

    À mesure que la presse internationale se fait l’écho des massacres de civils israéliens auxquels ont servi des ULM, que les combattants du Hamas ont utilisés pour franchir la barrière qui encercle la bande de Gaza et la sépare d’Israël, le chercheur prend conscience que son post Facebook risque de passer pour une célébration sordide des crimes du Hamas. Il le supprime moins de vingt-quatre heures après sa publication. « Au moment où je fais ce post, on n’avait pas encore la connaissance de l’étendue des horreurs commises par le Hamas, se défend-il. Si c’était à refaire, évidemment que je n’aurais pas publié ça, j’ai été pétri de culpabilité. »

    Trop tard pour les regrets. Quatre jours après la suppression de la publication, la direction du CNRS, dont il est membre, est destinataire d’un mail de dénonciation. Rédigé par l’une de ses consœurs, le courrier relate le contenu du post Facebook, joint deux captures d’écran du compte privé de Nourdine et dénonce un « soutien enthousiaste à un massacre de masse de civils ».

    Elle conclut son mail en réclamant « une réaction qui soit à la mesure de ces actes et des conséquences qu’ils emportent », évoquant des faits pouvant relever de « l’apologie du terrorisme » et susceptibles d’entacher la réputation du CNRS.

    On est habitués à passer sur le gril de l’islamo-gauchisme et aux attaques extérieures, mais pas aux dénonciations des collègues.

    Nourdine, chercheur

    Lucide sur la gravité des accusations portées à son égard, Nourdine se dit « démoli ». Son état de santé préoccupe la médecine du travail, qui le met en arrêt et lui prescrit des anxiolytiques. Finalement, la direction de l’université où il enseigne décide de ne prendre aucune sanction contre lui.

    Également directeur adjoint d’un groupe de recherche rattaché au CNRS, il est néanmoins pressé par sa hiérarchie de se mettre en retrait de ses fonctions, ce qu’il accepte. Certaines sources universitaires affirment que le CNRS avait lui-même été mis sous pression par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche pour sanctionner Nourdine.

    Le chercheur regrette des « pratiques vichyssoises » et inédites dans le monde universitaire, habitué aux discussions ouvertes même lorsque les débats sont vifs et les désaccords profonds. « Des collègues interloqués par mon post m’ont écrit pour me demander des explications. On en a discuté et je me suis expliqué. Mais la collègue qui a rédigé la lettre de délation n’a prévenu personne, n’a pas cherché d’explications auprès de moi. Ce qui lui importait, c’était que je sois sanctionné », tranche Nourdine. « On est habitués à passer sur le gril de l’#islamo-gauchisme et aux #attaques extérieures, mais pas aux dénonciations des collègues », finit-il par lâcher, amer.

    –-

    Sciences Po en butte aux tensions

    Ce mardi 21 novembre, une manifestation des étudiants de Sciences Po en soutien à la cause palestinienne a été organisée rue Saint-Guillaume. Il s’agissait aussi de dénoncer la « censure » que subiraient les étudiants ayant trop bruyamment soutenu la cause palestinienne.

    Comme l’a raconté L’Obs, Sciences Po est confronté à de fortes tensions entre étudiants depuis les attaques du Hamas du 7 octobre. Le campus de Menton, spécialisé sur le Proche-Orient, est particulièrement en ébullition.

    Une boucle WhatsApp des « Students for Justice in Palestine », créée par un petit groupe d’étudiants, est notamment en cause. L’offensive du Hamas y a notamment été qualifiée de « résistance justifiée » et certains messages ont été dénoncés comme ayant des relents antisémites. Selon l’hebdomadaire, plusieurs étudiants juifs ont ainsi dit leur malaise à venir sur le campus ces derniers jours, tant le climat y était tendu. La direction a donc convoqué un certain nombre d’étudiants pour les rappeler à l’ordre.

    Lors d’un blocus sur le site de Menton, 66 étudiants ont été verbalisés pour participation à une manifestation interdite.

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    En dehors des cas particuliers précités, nombre d’universitaires interrogés estiment que le climat actuel démontre que le #monde_académique n’a pas su résister aux coups de boutoir politiques.

    « Ce n’est pas la première fois qu’une telle situation se produit », retrace Didier Fassin. « On l’avait vu, sous la présidence actuelle, avec les accusations d’islamo-gauchisme contre les chercheuses et chercheurs travaillant sur les discriminations raciales ou religieuses. On l’avait vu, sous les deux présidences précédentes, avec l’idée qu’expliquer c’est déjà vouloir excuser », rappelle-t-il en référence aux propos de Manuel Valls, premier ministre durant le quinquennat Hollande, qui déclarait au sujet de l’analyse sociale et culturelle de la violence terroriste : « Expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser. »

    « Il n’en reste pas moins que pour un certain nombre d’entre nous, nous continuons à essayer de nous exprimer, à la fois parce que nous croyons que la démocratie de la pensée doit être défendue et surtout parce que la situation est aujourd’hui trop grave dans les territoires palestiniens pour que le silence nous semble tolérable », affirme Didier Fassin.

    Contactée, la direction du #CNRS nous a répondu qu’elle ne souhaitait pas s’exprimer sur les cas particuliers. « Il n’y a pas à notre connaissance de climat de délation ou des faits graves de censure. Le CNRS reste très attaché à la liberté académique des scientifiques qu’il défend depuis toujours », nous a-t-elle assuré.

    Une répression qui touche aussi les syndicats

    À la fac, les syndicats sont aussi l’objet du soupçon, au point parfois d’écoper de sanctions. Le 20 octobre, la section CGT de l’université Savoie-Mont-Blanc (USMB) apprend sa suspension à titre conservatoire de la liste de diffusion mail des personnels, par décision du président de l’établissement, Philippe Galez. En cause : l’envoi d’un message relayant un appel à manifester devant la préfecture de Savoie afin de réclamer un cessez-le-feu au Proche-Orient et dénonçant notamment « la dérive ultra-sécuritaire de droite et d’extrême droite en Israël et la politique de nettoyage ethnique menée contre les Palestiniens ».

    La présidence de l’université, justifiant sa décision, estime que le contenu de ce message « dépasse largement le cadre de l’exercice syndical » et brandit un « risque de trouble au bon fonctionnement de l’établissement ». La manifestation concernée avait par ailleurs été interdite par la préfecture, qui invoquait notamment dans son arrêté la présence dans un rassemblement précédent « de nombreux membres issus de la communauté musulmane et d’individus liés à l’extrême gauche et ultragauche ».

    La section CGT de l’USMB n’a pas tardé à répliquer par l’envoi à la ministre Sylvie Retailleau d’un courrier, depuis resté lettre morte, dénonçant « une atteinte aux libertés syndicales ». La lettre invite par ailleurs le président de l’établissement à se plier aux consignes du ministère et à effectuer un signalement au procureur, s’il estimait que « [le] syndicat aurait “troublé le bon fonctionnement de l’établissement” ». Si ce n’est pas le cas, « la répression syndicale qui s’abat sur la CGT doit cesser immédiatement », tranche le courrier.

    « Cette suspension vient frontalement heurter la #liberté_universitaire, s’indigne Guillaume Defrance, secrétaire de la section CGT de l’USMB. C’est la fin d’un fonctionnement, si on ne peut plus discuter de manière apaisée. »

    Le syndicat dénonce également l’attitude de Philippe Galez, qui « veut désormais réguler l’information syndicale à l’USMB à l’aune de son jugement ». Peu de temps après l’annonce de la suspension de la CGT, Philippe Galez a soumis à l’ensemble des organisations syndicales un nouveau règlement relatif à l’utilisation des listes de diffusion mail. Le texte limite l’expression syndicale à la diffusion « d’informations d’origine syndicale ou à des fins de communication électorale ». Contacté par nos soins, le président de l’USMB nous a indiqué réserver dans un premier temps ses « réponses et explications aux organisations syndicales et aux personnels de [son] établissement ».

    Interrogé par Mediapart, le cabinet de Sylvie Retailleau répond que le ministère reste « attaché à la #liberté_d’expression et notamment aux libertés académiques : on ne juge pas des opinions. Il y a simplement des propos qui sont contraires à la loi ».

    Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche fait état de « quelques dizaines de cas remontés au ministère ». Il reconnaît que des événements ont pu être annulés pour ne pas créer de #trouble_à_l’ordre_public dans le climat actuel. « Ils pourront avoir lieu plus tard, quand le climat sera plus serein », assure l’entourage de la ministre.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/211123/conflit-israelo-palestinien-une-chape-de-plomb-s-est-abattue-sur-l-univers
    #université #Israël #Palestine #France #7_octobre_2023 #délation #ESR

  • Inquiétude de l’administration Biden : en cas de cessez-le-feu, les journalistes risquent d’entrer dans la bande de Gaza et de témoigner de ce qu’ils voient, et ça serait mauvais pour Israël.

    Biden admin officials see proof their strategy is working in hostage deal
    https://www.politico.com/news/2023/11/21/biden-hostage-israel-hamas-war-00128351

    But the administration remains wary about Netanyahu’s endgame and seeming lack of a plan for what to do once Hamas is defeated. There was no sense that the pause would turn into a lengthier cease-fire, a senior administration official said. And there was some concern in the administration about an unintended consequence of the pause: that it would allow journalists broader access to Gaza and the opportunity to further illuminate the devastation there and turn public opinion on Israel.

  • Massacre de Thessalonique
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Thessalonique


    Massacre in the Hippodrome of Thessaloniki in 390, 16th century wood engraving

    Le massacres « à succès » marquent des points culminant de développements historiques suivis d’un réajustement des structures du pouvoir en place. Parfois elles provoquent ou servent à amplifier d’autres développements aux conséquences radicales.

    Le massacre de Thessalonique de l’an 390 eut comme conséquence la confirmation de la place éminente de l’église chrétienne et de sa tendance nicéenne dans le concert des forces au sein de l’empire romain. Désormais l’empereur se plia aux exigences de l’église.

    On peut ainsi considérer le massacre de Thessalonique comme point tournant marquant la fin de l’antiquité romaine avec son polythéisme et le début du Moyen Âge avec le christianisme comme religion d’état.


    Saint Ambrose barring Theodosius from Milan Cathedral by Anthony van Dyck

    Le massacre de Thessalonique est un massacre perpétré en 390, sous le règne de l’empereur romain Théodose Ier, contre les habitants de Thessalonique, métropole du diocèse romain de Macédoine.

    La cause du massacre est généralement attribuée à la colère de l’empereur, à la suite du meurtre de Buthéric, un important officier romain au service de l’empereur, par une foule en colère de Thessalonique. Il n’existe pas de témoignage contemporain du massacre, les premières mentions ne datant que du début du ve siècle. Si la réalité du massacre n’est pas l’objet des débats, il n’en est pas de même pour les causes, l’identité des responsables, le déroulement et les conséquences de l’événement lui-même.

    Conséquences

    Le nombre de victimes (estimé à environ 7 000) fut suffisamment élevé pour que l’évêque de Milan, Ambroise, excommunie Théodose jusqu’à ce que celui-ci fasse repentance publique.
    ...
    Finalement, Théodose est admis à la communion par Ambroise au jour de Noël, le 25 décembre 390.

    Über die Bedeutung von Massakern
    https://de.wikipedia.org/wiki/Massaker_von_Thessaloniki

    Im Hippodrom von Thessaloniki wurden im (Jahr 390 unserer Zeitrechnung, k++) von aufgebrachten gotischen Truppen angeblich 7.000 Menschen niedergemetzelt; die Zahl dürfte übertrieben sein, weist aber auf die Größenordnung des Massakers hin. Dieser Vorfall erregte den Zorn des Bischofs von Mailand, Ambrosius, der vom Kaiser Kirchenbuße und Rückkehr zur gewohnten Milde forderte. Kaiser Theodosius erklärte sich hierzu bereit, um wieder an der Messe teilnehmen zu können.
    Zwar wurde die kaiserliche Autorität bei diesem Vorgang nicht in Frage gestellt, es wurde aber immerhin die gestiegene moralische Bedeutung der Kirchenvertreter deutlich, über deren Ansichten sich auch der Kaiser nicht mehr ohne weiteres hinwegsetzen konnte.

    Religion d’État - Antiquité romaine (311, liberté religieuse)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Religion_d%27%C3%89tat#Antiquit%C3%A9_romaine

    En 311, l’empereur Galère, sur son lit de mort, a déclaré la liberté religieuse dans tout l’Empire romain, se concentrant particulièrement sur la fin de la persécution des chrétiens.

    Religion d’État - Religions d’État au Moyen Âge - Christianisme
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Religion_d%27%C3%89tat#Christianisme

    Le christianisme a été déclaré religion d’État de l’Empire romain en 392 par le décret de Théodose Ier.

    Konstantinische Wende (313 u.Z. / 393 u.Z.)
    https://de.wikipedia.org/wiki/Konstantinische_Wende
    A noter le status priviligié de juifs exemptés de l’interdiction de toute religion dans l’empire romain à côté du christianisme.

    Als konstantinische Wende wird die religiöse Entwicklung bezeichnet, die durch die von den römischen Kaisern Konstantin und Licinius im Jahr 313 erlassene Mailänder Vereinbarung (sachlich unkorrekt oft als Toleranzedikt bezeichnet) eingeleitet wurde. In ihrem Verlauf gewann das Christentum an Einfluss im Römischen Reich und wurde schließlich im Jahr 393 zur Staatsreligion erhoben, neben der andere Religionen (mit Ausnahme des Judentums) offiziell nicht mehr geduldet wurden.

    Massacre de Thessalonique (390 u.Z. )

    Ambrosius von Mailand - Politisches Wirken
    https://de.wikipedia.org/wiki/Ambrosius_von_Mailand#Politisches_Wirken


    Bischof Ambrosius verwehrt Kaiser Theodosius den Zugang zur Kirche als Buße für das Massaker von Thessaloniki von Gebhard Fugel

    390 zwang Ambrosius Theodosius unter Androhung der Exkommunikation sogar zur öffentlichen Reue für das Massaker von Thessaloniki. Diese Aktion ist allerdings nicht zu vergleichen mit dem Bußgang Heinrichs des Vierten nach Canossa, auch wenn einige Autoren von Streitschriften im elften Jahrhundert beide Ereignisse vergleichen – bei Heinrich ging es um einen Machtkampf zwischen Kaiser und Papst, bei Theodosius um die seelsorgerliche Frage, ob der Kaiser über eine eindeutige Sünde erhaben sei oder wie alle anderen in dieser Lage auch dafür Buße tun müsse (der Kaiser ist in der Kirche, nicht über der Kirche). Der Kaiser selbst nutzte die Gelegenheit, um sich symbolisch als reuiger Sünder darzustellen und so sein Ansehen wieder zu festigen.

    Ambrosius engagierte sich nicht nur in kirchenrechtlichen Angelegenheiten, sondern war durch seine herausgehobene Stellung als Bischof der Residenz Mailand auch politisch gefordert. So trat er dem Usurpator Magnus Maximus, der Italien von Gallien her bedrohte, als Botschafter Valentinians II. entgegen. Die theodosianischen Dekrete, die im Jahre 391 das Christentum in der trinitarischen Form zur Staatsreligion erhoben, sind vermutlich maßgeblich durch Ambrosius beeinflusst. Bei der Erhebung des Eugenius verhielt sich Ambrosius diesem gegenüber distanziert, nicht zuletzt aufgrund Eugenius’ Förderung der alten Kulte (wenn auch manche Quellenaussagen sicherlich übertrieben sind).


    Der Leichnam des Ambrosius (mit weißen Gewändern) neben Gervasius und Protasius in der Krypta der Basilika Sant’Ambrogio in Mailand

    Enfin Ambroise protégea les participant chrétiens d’un pogrom .
    https://www.academia.edu/9502565/Rethinking_a_massacre_What_really_happened_in_Thessalonica_and_Milan_in_39

    Jordan Henderson, What to do About Callinicum?: Remembrance, Omission, and Re-Incorporation of the Callinicum Incident in the Life of Ambrose of Milan, Society of Biblical Literature - Southeast (SECSOR), 2019

    This paper examines the reception history of the destruction of a synagogue in Callinicum in 388 CE and the response to its destruction by Ambrose of Milan. The primary sources for this incident are Ambrose’s letters and his earliest biography. In these sources, Ambrose boldly confronts the emperor Theodosius I and threatens to remove him from communion over his decision to force Christians in Callinicum to pay for the restoration of the synagogue they destroyed. Ambrose eventually wins over Theodosius, who agrees that there will be no punishment for the guilty Christians.

    Rethinking a massacre : What really happened in Thessalonica and Milan in 390 ?
    https://www.academia.edu/9502565/Rethinking_a_massacre_What_really_happened_in_Thessalonica_and_Milan_in_39
    Cette publication de 2014 met en question le récit partagé par la plupart des historiens.

    With all due respect, I believe there is enough information to reconstruct the story in a plausible manner, provided we analyse all sources available to us thoroughly and apply critical thinking to every single piece of information we possess. On the face of it, the total amount of all available pieces of information may seem sufficient, but as we will see, the storyline of the episode (or rather any of several storylines presented to us) makes no sense. And yet there must be some feasible explanation as to what actually happened and how.
    However, the main question is: why should – and how could – Theodosius have deliberately put to death scores of innocent Roman citizens, and inhabitants of a very old Greek city at that?

    Les historiens et juristes allemands du dix neuvième siècle, créateurs de l’état allemand moderne et de son code juridique Bürgerliches Gesetzbuch (BGB), dominent toujours notre vision de l’histoire ancienne. Dans les articles de l’encyclopédie Wikipedia en langue allemande on trouve une grande richesse de connaissances de l’histoire ancienne. A cause de l’exercice intransigeant de leur pouvoir par une clique réactionnaire parmi les éditeurs de Wikipidia la quasi totalité des articles sur des sujets historiques et politiques sont incomplets. On y trouve pas de collection de faits et positions completes à propos d’un sujet et jamais d’analyse dialectique matérialiste.

    Depuis le licenciement de la quasi totalité des chercheurs formés et employés par les universités de l’état socialiste allemand il n’y a plus de contre-courant à la science bourgeoise. Ce problème est amplifié par la disparition des universitaires de gauche de la RFA d’avant 1989. La génération active de scientifiques est ou dans une situation professionnelle précaire ou sélectionné suivant le critère de son adhésion au dogme libéral et pour la plupart à cause son appartenance familiale à la classe intellectuelle proche du pouvoir bourgeois- Le monde intellectuel allemand est dominé par la Funktionselite bourgeoise. L’avancée de la recherche suivant les matérialisme dialectique dépend de l’effort de personnes hors du circuit professionnel universitaire.

    L’absence d’une analyse matérialiste du massacre de Thessalonique nous empêche de comparer sa signification avec celles des autres massacres historiques y compris celui de Gaza au mois de novembre 2023. En ce qui concerne cet événement de l’actualité on peut déjà constater un changement de paradigme incontournable : La solution à deux États fait désormais partie des options historiques qui ne sont pas devenus réalité. On assiste au remplacement du résultat des négociations menées par Yasser Arafat entrepris pour l’avenir son peuple par des options moins optimistes.

    #massacre #religion #histoire #politique

    • Pour mon illumination personnelle, je me demandais, le massacre, dans l’histoire et dans les grandes largeurs, c’est quand même plutôt un truc de chrétiens, j’ai l’impression, non ? Genre, Tessalonique, les croisades, les cathares, les protestants, les juifs à diverses époques, la colonisation, la décolonisation, tout ça, c’est des trucs de chrétiens ; bien sûr, ça compte pas les genocides communistes, capitalistes ou africains du 20e siècle, mais ça couvre une bonne partie des exactions massives, j’ai l’impression.

    • mouais,… tu as entendu parler de Gengis Khan ou de son petit-fils Houlagou ?
      Jette donc un œil sur la prise de Bagdad en 1258, par exemple.

      Plusieurs récits disent qu’Houlagou déplaça le camp du côté où soufflait le vent car l’odeur des cadavres émanant de la ville devenait insupportable.

      WP

    • ah ben de nom oui, mais de taille de massacre pas précisément non ; merci pour le lien.

      C’est sûr que y a pas que les chrétiens qui jouent, y a plein de barbares, de musulmans, d’asiatiques, de communistes, d’impériaux et touça, qui ont massacré ; mais j’avais l’impression qu’en nombre de fois - et sans doute en nombre de morts - ce sont plutôt les chrétiens les winneurs (mais le plus important, c’est #ESKEVOUCONDANEr :-) ) ; probablement aussi en partie dû a la longévité du pouvoir chrétien et aux moyens considérables qu’il a su mobiliser à travers les siècles et les siècles amen.

      Ah et je dis pas ça vraiment pour stigmatiser les chrétiens, c’est juste pour avoir une idée de la meurtritude relative des massacreurs.

    • A Programme of Terror and Cruelty
      https://core.ac.uk/download/pdf/229398819.pdf
      Ce texte traite des histoires du Moyen Âge. En Mongolie c’est la victoire des troupes communistes qui a mis fin au règne de terreur des moines bouddhistes. Un de leur ennemis redoutables était un moine lamaïste qui fonctionnait en mode Gengis Khan. Faudra que je retrouve les source sur ce personnage intéressant.

      Aspects of Mongol strategy in the light of Western Sources
      Mongol tactic of demoralizing the foe by means of cruelty

      L’empereur jaune Qin (Qin Shi Huang Di) connu comme fondateur de l’empire chinois accéda au thrône à travers une politique qu’on appellerait génocidaire aujourd’hui car ses troupes vidaient les terres à conquérir de leurs habitants. Ces massacres mirent fin à l’époque des royaumes combattants.

      Chen Kaige discute l’utilité et la tragédie du massacre dans L’Empereur et l’Assassin

      荊柯刺秦王 The Emperor and the Assassin
      https://www.youtube.com/watch?v=94XAPmzLQcU

      Violence et terreur ont toujours fait partie de la politique, la question est comment les rendre inutiles.

  • Influential Israeli national security leader makes the case for genocide in Gaza

    https://mondoweiss.net/2023/11/influential-israeli-national-security-leader-makes-the-case-for-genocide

    In an Op-Ed titled “Let’s Not be Intimidated by the World,” Israeli ret. Major General Giora Eiland argues that all Palestinians in Gaza are legitimate targets and that even a “severe epidemic" in Gaza will "bring victory closer.”

    […]

    “Who are the ‘poor’ women of Gaza? They are all the mothers, sisters or wives of Hamas murderers”.

    […]

    “Behind every terrorist stand dozens of men and women, without whom he could not engage in terrorism. Now this also includes the mothers of the martyrs, who send them to hell with flowers and kisses. They should follow their sons, nothing would be more just. They should go, as should the physical homes in which they raised the snakes. Otherwise, more little snakes will be raised there.”

    […]

    “The international community warns us of a humanitarian disaster in Gaza and of severe epidemics. We must not shy away from this, as difficult as that may be. After all, severe epidemics in the south of the Gaza Strip will bring victory closer and reduce casualties among IDF soldiers”

    […]

    Eiland has a long history of being surprisingly forthright about his view on the state of the Gaza Strip. In 2004, then as head of the National Security Council, he regarded the Gaza Strip as “a huge concentration camp” as he advocated for the U.S. to force Palestinians into the Sinai desert as part of a “two-state solution.”

    […]

    It is interesting to see Eiland recognizing such a reality even before the Gaza “disengagement” of 2005, before the election of Hamas in 2006, and before the genocidal siege of 2007, which has only been upped in its severity since October 7. At this point, regarding Gaza, as a concentration camp appears perhaps too weak a term — it has become an extermination camp.

  • Ouf, Julian Röpcke, reporter pour Bild et spécialiste de la guerre en Ukraine, est « soulagé » : ceux-là étaient des journalistes qui méritaient d’être assassinés.
    https://twitter.com/JulianRoepcke/status/1726910300400611442

    Was shocked after the first tweet and relieved after the second.

    Almayadeen channel is Hezbollah’s house propaganda channel and has nothing to do with journalism. These reporters were probably embedded with the Lebanese terror group, attacking northern Israel on behalf of Iran.

    Its reporters were present at many terrorist attacks against Israel over the past six weeks. I don’t see journalists here.

  • خط « مباشر » بين بيروت وتل أبيب : أنظمة تشويش على اتصالات المقاومة؟
    https://al-akhbar.com/Politics/373294

    Depuis des jours, défilé incessant d’avions militaires de pays de l’Otan en particulier qui se posent au Liban (AIB et la base des forces aériennes libanaises (!) à Hamat). Certains font la navette entre Tel Aviv et Beyrouth (avec un crochet symbolique par Chypre). Il pourrait s’agir de matériel de brouillage. Destiné au conflit prochain contre le Hezbollat ?

    يتواصل الغموض المحيط بالنشاط المكثّف والمتزايد، للطائرات العسكريّة الأجنبيّة التي تقوم برحلات بين مطار بيروت وقاعدة حامات الجوية التابعة للجيش اللبناني، وبين قواعد عسكرية في المنطقة، من بينها مطار تل أبيب في الكيان المحتل، ما يثير أسئلة حول الأهداف من وراء هذه الرحلات، وطبيعة حمولات هذه الطائرات، ووجهتها النهائية، وما إذا كانت تتضمّن معدات عسكرية أو مساعدات. وسُجّل خلال أسبوع، بين 14 الجاري و20 منه، هبوط تسع طائرات «أطلسية» في مطارَي بيروت وحامات.وقالت مصادر لـ«الأخبار» إن حمولة بعض الطائرات تتضمّن أجهزة تُستخدم للتشويش، ما يثير استفسارات حول سبب نقلها إلى لبنان، وما إذا كانت مما يُستخدم للتشويش على شبكة اتصالات المقاومة في حال تدحرجِ الحرب المشتعلة جنوباً إلى حرب واسعة. وذكّرت المصادر بالدور الكبير لسلاح الإشارة التابع للمقاومة في مواجهة العدوان الإسرائيلي في تموز 2006، وهو ما أدّى لاحقاً إلى الضغط على حكومة الرئيس فؤاد السنيورة، لاتخاذ القرار الشهير في 5 أيار 2008 بنزع شبكة اتصالات المقاومة.

  • Guerre Israël-Palestine : ne vous y méprenez pas, Biden approuve pleinement le génocide à Gaza | Middle East Eye édition française
    https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/guerre-israel-palestine-biden-approuve-genocide-gaza-oslo-supercherie

    Les États-Unis et la Grande-Bretagne veulent nous faire croire, du moins pendant que les Palestiniens se font massacrer jour après jour, qu’ils ont sérieusement l’intention de ressusciter le cadavre depuis longtemps refroidi de la solution à deux États. 

    Les strates de tromperie sont si nombreuses qu’il faut les décortiquer une à une.

    La première supercherie flagrante est l’insistance de Washington à ce qu’Israël évite de « réoccuper » la bande de Gaza. Blinken veut nous faire croire que l’occupation de la bande de Gaza a pris fin il y a de longues années, lorsqu’Israël a démantelé ses colonies juives en 2005 et retiré les soldats qui protégeaient les colons. 

    […]

    Le fait est que Gaza n’a pas connu un seul jour sans occupation israélienne depuis 1967. Avec le retrait de ses colons juifs il y a dix-huit ans, Israël a simplement commencé à gérer l’occupation à distance en tirant parti des nouvelles avancées en matière d’armement et de technologies de surveillance. 

    […]

    Israël ne risque pas de « réoccuper » Gaza. Il n’a jamais cessé de l’occuper. 

    Mais l’idée selon laquelle Israël et Washington ne seraient pas sur la même longueur d’onde relève d’une pure supercherie. Cette « querelle » est entièrement inventée

    Une autre supercherie repose dans l’impression que Blinken crée intentionnellement, à savoir que les États-Unis se prépareraient à une confrontation avec Israël quant à l’avenir de Gaza.

    Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a clairement fait savoir qu’il n’était pas disposé à s’asseoir à la même table que les dirigeants palestiniens, même ceux qui sont « épris de paix ». Le week-end dernier, il a une nouvelle fois déclaré qu’Israël prendrait le « contrôle sécuritaire » de l’enclave dès lors que le Hamas aurait disparu. 

    « Il n’y aura pas de Hamas », a-t-il déclaré aux Israéliens. « Il n’y aura pas d’autorité civile qui éduque les enfants à haïr Israël, à tuer les Israéliens, à anéantir l’État d’Israël. »

    Les troupes israéliennes pourront « entrer [à Gaza] quand nous le voulons pour tuer des terroristes », a-t-il ajouté. 

    De toute évidence, les commandants militaires israéliens semblent prendre ce message à cœur, affirmant être de retour à Gaza pour de bon.

    Mais l’idée selon laquelle Israël et Washington ne seraient pas sur la même longueur d’onde relève d’une pure supercherie. Cette « querelle » est entièrement inventée, conçue pour faire croire que l’administration Biden, en poussant à la négociation, prend le parti des Palestiniens contre Israël. Rien ne saurait être plus éloigné de la vérité.

    Ce #simulacre est une aubaine pour les deux parties. Les #États-Unis veulent donner l’impression qu’un jour, une fois toutes les maisons de #Gaza détruites et son nettoyage ethnique terminé, ils traîneront Netanyahou à la table des négociations à coups de pied et en hurlant. 

    En difficulté, Netanyahou peut pour sa part marquer des points auprès de la droite israélienne en affichant une attitude de défi à l’égard de l’administration Biden.

  • France : la majorité présidentielle et le RN refusent une minute de silence pour les victimes palestiniennes
    https://www.aa.com.tr/fr/monde/france-la-majorit%C3%A9-pr%C3%A9sidentielle-et-le-rn-refusent-une-minute-de-silence-pour-les-victimes-palestiniennes/3060519

    Contacté par BFMTV, un collaborateur parlementaire de la majorité assure qu’il est question de limiter les minutes de silence « pour éviter les excès de ce domaine ».

    « On s’est mis à faire des minutes de silence sur beaucoup de choses ces derniers temps. C’est sûr qu’on peut faire un peu de ménage là-dedans », a-t-il déclaré.

    À noter que l’Assemblée nationale a néanmoins bien observé une minute de silence, quelques jours après l’attaque du 7 octobre en hommage aux victimes Israéliennes.

    • à l’assemblée comme ailleurs, pour économiser les minutes de silence dont la manif people de dimanche dernier à Paris fut un exemple de plus il serait possible d’organiser quelques temps d’échanges sur ce qui doit être fait.

      moi nécessiteux, je propose que les hélicoptères français présents sur place larguent par rotations continues médicaments et vivres sur Gaza pendant que l’État met le cessez le feu immédiat à l’ordre du jour de toutes les instances internationales dont il est membre, en interrompant tout échange de biens avec l’État d’Israël dans l’attente de celui-ci.

  • Owen Jones sur X :

    #génocide

    Gaza is a ’textbook genocide’. This is according to #Raz_Segal - an Israeli associate professor of Holocaust and genocide studies at Stockton University in the US. Listen carefully to what he says. It’s based on facts, law and precedent - and it should terrify you.

    https://twitter.com/OwenJones84/status/1726948242531782961

    https://video.twimg.com/amplify_video/1726946337399181312/vid/avc1/540x540/Hc9ceFDVP3rfU5Dz.mp4?tag=14

    Le génocidaire n’est bien entendu pas que rhétorique. Raz Segal :

    […] Then we have Israeli prime minister Netanyahu who early on promised to turn Gaza into, quote, rubble, which indeed Israel did. Right ? It’s also important to see that Israeli authorities and the Israeli army did what they said, right ?

  • Encore une belle surprise du côté de la droite chrétienne libanaise

    Youmna Gemayel sur X : "

    فرح و ربيع... شهادتكما وسام تضحية و شجاعة والتزام، من أجل الكلمة الحرّة وفي خدمة الحقيقة. أنتما رمزٌ للشجاعة و هم عنوانٌ للجبن والإجرام. نتقدّم بخالص العزاء من أسرة قناة “الميادين” ومن الجسم الصحافي في لبنان. 🇱🇧
    #الميادين #فرح_عمر

    https://twitter.com/Youmna_Gemayel/status/1727030159839297872

    Farah et Rabie... Votre témoignage est une médaille de sacrifice, de courage et d’engagement, pour le bien de la liberté d’expression et au service de la vérité.

    Vous êtes un symbole de courage, et eux, un symbole de lâcheté et de crime.

    Nous présentons nos sincères condoléances de la part de la famille de la chaîne Al-Mayadeen et du corps journalistique au Liban.

  • « Le Hamas est une création d’Israël »
    https://www.telepolis.de/features/Juedische-Identitaet-verstehen-Ein-Wegweiser-abseits-von-Vorurteilen-95344

    Dans cet article sur l’identité juive Daniela Dahn cite une interview de The Intercept avec un général israëlien qui décrit comment se passait la transmission d’argent du gouvernement d’Israël aux islamistes . C’était une conjuration d’ennemis jurés dans le but de torpiller la solution à deux États. Ils ont mis 35 ans pour y arriver mais on ne peut que constater le succès du complot. Ils sont responsables pour les victimes des deux côtés du conflit.

    Si on considère que le Hamas n’aurait pas atteint la position qu’il occupe aujoutd’hui sans ce soutien, on doit accepter la conclusion que le gouvernement d’Israël porte a responsabilité pour les tueries du Hamas depuis au moins trente ans.

    Cette tragédie confirme la déclaration de la chanson Solidaritätslied
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Solidarit%C3%A4tslied

    Reden erst die Völker selber
    Werden aie schnell einig sein.

    Les manifestants israëliens contre le gouvernement de droite ont raison. Il est toujours possible de retourner sur le chemin de la paix.

    https://www.youtube.com/watch?v=L6pISIqyX_Y&pp=ygURc29saWRhcml0w6R0c2xpZWQ%3D

    „21.11.2023 Daniela Dahn
    ...
    Die Hamas muss vernichtet werden“, heißt es. Wer genau ist da zum Töten freigegeben? Die Hamas hatte sich als Zweig der Muslim-Bruderschaft zu Beginn der ersten Intifada von der weitgehend säkularen PLO abgespalten. Weil sie die Zweistaatenlösung, zu der sich der Realist Jassir Arafat schweren Herzens durchgerungen hatte, nicht mittragen wollte. Das kam einigen israelischen Führern sehr gelegen, da sie bekanntlich den Palästinensern auch keinen souveränen Staat gönnten.

    Seit 1987 förderte daher Israel den Aufstieg der islamischen Hamas. Brigadegeneral Yitzak Segev sagte dem Investigativ-Portal The Intercept, er habe von der israelischen Regierung ein Budget für die Hamas bekommen, das an die Moscheen übergeben wurde. „Die Hamas ist, zu meinem großen Bedauern, eine israelische Kreation.“ Ministerpräsident Jitzchak Rabin habe dies später als fatalen Fehler eingestanden.

    Auszug aus : Jüdische Identität verstehen: Ein Wegweiser abseits von Vorurteilen

    Les chrétiens et l’occident y sont également pour quelque chose.

    Palestinalied (la chanson des croisés allemands) de Walther von der Vogelweide
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Chant_de_Palestine

    Paroles

    8. Dans le royaume dont il a parlé
    Existe une justice absolue,
    Où l’orphelin sera vengé
    La veuve pourra faire un procès
    Et les pauvres s’armer
    Contre la violence qu’on leur a faite
    Là, le bien sera récompensé
    ...
    11. Chrétiens, Juifs et profanes
    Affirment que c’est leur héritage !
    Dieu et sa Trinité jugent de cela.
    Tout le monde lutte pour cela.
    Mais nous sommes dans notre droit,
    Et c’est ce droit qu’Il nous accorde.

    Tradition

    C’est l’unique chanson de Walther von der Vogelweide dont, non seulement le texte, mais aussi la mélodie originale sont parvenus à l’époque moderne.

    #Israël #Palestine #Hamas #OLP #histoire #complot #croisades

  • Missing Link: Digitalisierung befeuert milliardenschwere Untergrundwirtschaft
    https://www.heise.de/hintergrund/Missing-Link-Digitalisierung-befeuert-milliardenschwere-Untergrundwirtschaft-9

    17.9.2023 von Stefan Krempl - Online bestellbare Auftragsarbeiten ("Crime-as-a-Service"), Verschlüsselung, FinTech, Neobanken und Kryptowährungen beflügeln laut Europol die Kriminalität.

    Inhalt
    Cyber-Komponente biete „einen größeren Pool an Angriffszielen“
    Schreckbild der durchgehenden Verschlüsselung
    Crime-as-a-Service
    FinTech als Chance für Kriminelle
    Buy-Now-Pay-Later-Finanzierung und Blockchain
    Kryptowährungen und Non-Fungible Tokens
    Betrug, Diebstahl und anderen Straftaten im Metaverse
    CEO- und E-Commerce-Betrug
    Urheberrechtsverletzungen
    Geldwäsche
    Finanz- und Wirtschaftskriminalität am schwierigsten zu untersuchen und bekämpfen
    Beschlagnahme von Vermögenswerten „eines der wirksamsten Instrumente“
    Die „perfekte Zielgruppe“

    Die digitale Beschleunigung der Gesellschaft führt zu einem deutlichen Anstieg cybergestützter Finanz- und Wirtschaftskriminalität. Davor warnt Europol in einem jetzt veröffentlichten Bericht über die „milliardenschwere kriminelle Untergrundwirtschaft“. Das Europäische Polizeiamt beleuchtet darin erstmals eigenständig „die andere Seite der Medaille“ der technischen Vernetzung mit einer Analyse von Straftaten mit wirtschaftlichem Hintergrund in der EU und bewertet die Bedrohung. Die Darstellung enthält aber einige Lücken und ist klar interessengetrieben.
    Cyber-Komponente biete „einen größeren Pool an Angriffszielen“

    Die Untersuchung basiert laut der Behörde „auf einer Kombination aus operativen Erkenntnissen und strategischen Informationen“, die Mitgliedstaaten und Partnern zur Verfügung stellten. Abgedeckt werde „die gesamte Palette der Finanz- und Wirtschaftskriminalität, die die EU betrifft“. Dazu zählten insbesondere Geldwäsche, Korruption, Betrug, Kriminalität im Bereich Immaterialgüterrecht sowie Waren- und Währungsfälschung.

    „Finanzkriminalität, die mithilfe von Computertechnologie begangen wird, ist für Kriminelle besonders attraktiv“, betont Europol. Sie trage dazu bei, Geldflüsse zu verschleiern sowie schnellere und größere Gewinne zu erzielen. Die Cyber-Komponente biete schwerer und organisierter Kriminalität „einen größeren Pool an Angriffszielen“, die oft auch gleich mehrfach zu Opfern werden könnten. Parallel bringe die Digitalisierung Kriminelle dazu, Technologien zu entwickeln, die einerseits die Anonymität der Täter und andererseits die Zusammenarbeit untereinander ermöglichten.
    Schreckbild der durchgehenden Verschlüsselung

    Verschlüsselte Messaging-Apps, Marktplätze im Darknet, Kryptowährungen und andere Technologien zum Schutz der Privatsphäre verschleierten die Identität von Verbrechern, verweisen die Autoren auf das viel beschworene „Going Dark“-Szenario. Demnach macht vor allem die zunehmende durchgehende Verschlüsselung von Kommunikationsdiensten Ermittler blind und taub.

    Eine US-Expertengruppe kam aber schon 2016 zu dem Schluss, dass dieses Schreckbild nicht sonderlich stichhaltig ist. Die Geschäftsmodelle der Mehrzahl der Betreiber von sozialen Netzwerken beruhen ihr zufolge auf unverschlüsselten Nutzerdaten für personalisierte Werbung. Das Internet der Dinge bringe ferner eine Flut an Bild-, Video- und Audiodaten mit sich, die häufig in Echtzeit abgefangen werden könnten. Europäischen Sicherheitsbehörden ist es zudem bei mehr oder weniger gut verschlüsselten Diensten wie EncroChat, Sky ECC und Anom gelungen, Kommunikation im großen Stil abzuschöpfen.
    Crime-as-a-Service

    Als weiteren Digital-Turbo für die Finanz- und Wirtschaftskriminalität hat Europol Crime-as-a-Service (CaaS) ausgemacht. Dabei werden kriminelle Dienste wie das Ausspähen oder Abfangen von Daten angeboten, bestellbar übers Internet. Mit diesem Ansatz sei es kinderleicht, heißt es in der rund 50-seitigen Studie, illegale digitale Produkte und technische Dienstleistungen auch von Kriminellen im Rahmen eines einschlägigen Geschäftsmodells zu mieten oder zu kaufen.

    CaaS ermöglicht es Europol zufolge auch nicht besonders technikaffinen Straftätern, illegale Aktivitäten durchzuführen, die eigentlich IT-Kenntnisse erforderten. Über den Online-Bestellservice für individuelle Dienstleistungen kommen Hacker für kurzzeitige Aufträge zusammen. Tätergruppen bilden so keine festen und hierarchisch strukturierten großen Netzwerke mehr und sind damit für die Polizei schwerer identifizierbar. Die EU-Strafverfolger zeichnen hier ein ähnliches Bild wie das Bundeskriminalamt, das CaaS in seiner aktuellen Cybercrime-Einschätzung ebenfalls als große Bedrohung darstellt.

    Was fehlt: In der rapiden Technikwelt häufig die Zeit, die vielen News und Hintergründe neu zu sortieren. Am Wochenende wollen wir sie uns nehmen, die Seitenwege abseits des Aktuellen verfolgen, andere Blickwinkel probieren und Zwischentöne hörbar machen.

    Mehr zum Feuilleton „Missing Link“

    FinTech als Chance für Kriminelle

    Auch die unter dem Stichwort FinTech bekannten „rasanten technologischen Fortschritte im Finanzsektor“ sehen Kriminelle als Chance für ihr sinistres Treiben, ist dem Bericht zu entnehmen. Die Finanztechnologie sei prinzipiell ein Sammelbecken für bessere Dienstleistungen in dem Sektor. Sie treibe Innovationen voran, stärke die finanzielle Inklusion und senke die Betriebskosten. FinTech sei daher mittlerweile in das traditionelle Bankwesen sowie in Systeme nicht-klassischer Finanzinstitutionen fest integriert. Zugleich biete aber auch diese Technologie „viele Möglichkeiten für kriminellen Missbrauch“. Beispiele nennen die Verfasser nicht.

    Andere Entwicklungen im Finanzwesen haben zur Einführung von Online-Banking oder sogenannter App-basierter Neobanken wie N26 oder Revolut geführt, bei denen es sich um Online-Finanzinstitute ohne Filialen handelt. Solche Einrichtungen erfreuten sich immer größerer Beliebtheit, ist Europol nicht entgangen. Sie wüchsen oft schnell – aber auch „auf Kosten ordnungsgemäßer Compliance-Prozesse, wodurch die Gefahr einer unverhältnismäßig hohen Zahl von Finanzbetrugs- und Geldwäschedelikten besteht“. In diesem Zusammenhang sei bereits in allen Mitgliedstaaten die Nutzung digitaler Zahlungen für Geldwäschezwecke beobachtet worden.
    Buy-Now-Pay-Later-Finanzierung und Blockchain

    Die Buy-Now-Pay-Later-Finanzierung (BNPL) hat in letzter Zeit ebenfalls zugenommen. Solche auch als Point-of-Sale-Ratenkredite bekannten Zahlungsvarianten bietet in der EU etwa Klarna an. Mit deren Beliebtheit sei indes auch die Zahl der BNPL-missbrauchenden Kriminellen nach oben gegangen, konstatiert die Polizeibehörde. Diese nutzten „aktuelle Schwachstellen“ im Antragsverfahren solcher aufgeschobener Zahlungen für Diebstahl.

    Als Treiber betrachten die Autoren ferner Formen der dezentralen Finanzierung, die den Einsatz der Blockchain zur Ergänzung oder Ersetzung des traditionellen zentralisierten Finanzsystems beinhalten. Die dezentrale Datenbanktechnologie verspreche mehr Unabhängigkeit und Sicherheit, „da sensible Informationen robuster geschützt werden können“. Allerdings öffne hier die mangelnde Regulierung des Sektors Tür und Tor für Wirtschaftskriminalität, wenn Straftäter illegale Vermögenswerte auf einschlägigen Plattformen hielten. Die EU-Gesetzgeber haben aber bereits ein umfangreiches Regelwerk für Krypto-Werte beschlossen und das Aus für anonyme Zahlungen besiegelt.
    Kryptowährungen und Non-Fungible Tokens

    Auch die Nutzung von Kryptowährungen für kriminelle Machenschaften nehme „entsprechend ihrer Gesamtakzeptanzrate zu“, behauptet Europol. Es folgt die Einschränkung, dass deren kriminelle Nutzung „immer noch weniger als ein Prozent des gesamten Transaktionsvolumens“ ausmache. Potenzielle Täter würden offenbar durch die hohe Volatilität dieser Währungen und durch „einige hochkarätige Erfolge der Strafverfolgungsbehörden bei der Verfolgung krimineller Krypto-Währungstransaktionen“ abgeschreckt. Dennoch seien Bitcoin, Ethereum, Ripple & Co. immer noch das Ziel betrügerischer Investitionsprogramme und würden auch für eine Vielzahl krimineller Aktivitäten verwendet, die vom Handel mit illegalen Gütern bis zu Betrug und Geldwäsche reichten.

    Non-Fungible Tokens (NFTs), die auf Basis von Krypto-Münzen das Eigentum an realen Objekte wie Kunst, Musik und Videos repräsentieren, beschreiben die Verfasser als „einzigartige digitale Identifikatoren, die in einer Blockchain aufgezeichnet werden“. Viele Krypto-Börsen böten die immer populäreren NFTs inzwischen auf ihren Plattformen an. Aber auch diese Blockchain-Technik werden häufig für Betrug missbraucht: Kriminelle böten einerseits gefälschte NFTs an und versuchten andererseits, legitime Tokens mehrfach zu verkaufen. Zudem bärgen NFTs „ein erhebliches Geldwäscherisiko, da sie den sofortigen grenzüberschreitenden Handel ermöglichen“.
    Betrug, Diebstahl und anderen Straftaten im Metaverse

    Auch am Metaverse kommt Europol bei der Aufzählung nicht herum. Dabei handle es sich primär um eine Reihe offener und interoperabler virtueller Räume, „die für viele Aspekte des täglichen Lebens genutzt werden können“. Der Finanzsektor sei einer der ersten Anwender mit eigenen Präsenzen im Metaversum gewesen. Auch hier seien bereits „Fälle von Betrug, Diebstahl und anderen Straftaten gemeldet werden“, Tendenz steigend.
    CEO- und E-Commerce-Betrug

    Zudem widmet Europol der Unterwanderung von Geschäfts-E-Mails alias „Zahlungsumleitungsbetrug“ einen Abschnitt. Dabei handle es sich um hochprofitable Täuschungen. Diese richteten sich gegen Privatunternehmen und Organisationen in der EU, „die häufig international tätig sind, Überweisungen durchführen und über Lieferantennetzwerke verfügen“. Die Chef-Masche alias CEO-Betrug, bei der sich Kriminelle als führende Mitarbeiter auszugeben und Organisationen zu prellen versuchen, sowie gefälschte Rechnungen stellten die häufigsten Kategorien dar.

    E-Commerce-Betrug hat die Behörde als „erheblichen und wachsenden Grund für wirtschaftlichen Schaden in den letzten zwei Jahren“ identifiziert. Dabei würden etwa Pakete nicht ausgeliefert, Kartenzahlungen vorgetäuscht, gefälschte Tickets oder andere Waren geschickt oder Versandkosten zu hoch angegeben. Dazu komme etwa Betrug bei Kunstwerken oder Unterkünften. Ferner verursachten Rückbuchungen und Nichtzahlungen bei Händlern weltweit finanziellen Schaden.

    Ein kriminelles Netzwerk, das „aus Staatsangehörigen verschiedener afrikanischer Länder mit Wohnsitz in der EU“ besteht, hat dem Bericht zufolge ein ausgeklügeltes System eingerichtet, das Zahlungsumleitungs- und E-Commerce-Betrug kombiniere. Die Betrüger fälschten E-Mail-Adressen und Webseiten, um sich als legitime Großhandelsunternehmen auszugeben und Bestellungen von anderen Firmen hauptsächlich aus Europa und Asien zu erhalten. Sie verlangten Vorauszahlungen, verschickten die Ware aber nie. Die Erlöse seien über rumänische, von Kriminellen kontrollierte Bankkonten gewaschen und dann an Geldautomaten abgehoben worden.
    Urheberrechtsverletzungen

    Ein Beispiel aus dem Verzeichnis für Urheberrechtsverletzungen im großen Stil: Erst im Mai habe Europol den niederländischen Finanzinformations- und Ermittlungsdienst bei der Abschaltung eines illegalen IPTV-Dienstes unterstützt, der über eine Million Nutzer in ganz Europa bediente. Im Rahmen der Razzia gegen illegales Streaming sei in den gesamten Niederlanden zu einer Reihe von Durchsuchungen gekommen: „Mehrere Personen wurden wegen des Verdachts der rechtswidrigen Verbreitung von Premium-Inhalten festgenommen.“ Durch den Kauf von Paketen erhielten die Abonnenten Zugriff auf über 10.000 Live-TV-Kanäle sowie eine Bibliothek mit 15.000 Filmen und Fernsehsendungen.

    Seit März 2014 „haben die EU und die internationale Gemeinschaft allmählich eine breite Palette von Maßnahmen gegen russische Organisationen und Einzelpersonen verhängt“: finanzielle Einschränkungen, Handelssanktionen, Reiseverbote und das Einfrieren von Vermögenswerten. Ziel sei es, Russland „wichtige Technologien und Märkte zu entziehen“ und seine „wirtschaftliche Basis zu schwächen“, um die Kriegsfähigkeiten einzuschränken.
    Geldwäsche

    Die Betroffenen setzen laut der Analyse jedoch „verschiedene illegale Mechanismen“ ein, um diese Maßnahmen zu umgehen. Europol erwähnt hier die Verschleierung des wirtschaftlichen Eigentums, den Einsatz von Vermittlern und gefälschten Dokumenten sowie die Verlagerung und Unterbewertung beweglicher Vermögenswerte. Die Nutzung von Drittländern zur Kanalisierung von Transaktionen aus Russland sei ein häufiges Element.

    Kryptowährungen dürften (neben Bargeldtransaktionen) auch für Geldwäscheprogramme im Zusammenhang mit der Umgehung von Sanktionen eingesetzt werden, schreibt Europol und erwähnt die Schließung der Krypto-Plattform Bitzlato. Diese habe die schnelle Umwandlung verschiedener Krypto-Werte wie Bitcoin, Ethereum, Litecoin, Bitcoin Cash, Dash, Dogecoin und Tether in russische Rubel ermöglicht. Insgesamt habe die Börse wohl einen Umsatz im Gesamtwert von 2,1 Milliarden Euro gemacht. Ermittlungen hätten ergeben, „dass große Mengen krimineller Vermögenswerte über die Plattform liefen“.
    Finanz- und Wirtschaftskriminalität am schwierigsten zu untersuchen und bekämpfen

    Aufgrund ihres wenig hervorstechenden Charakters gehören Finanz- und Wirtschaftskriminalität laut der Studie zu den verbrecherischen Aktivitäten, die am schwierigsten zu untersuchen und zu bekämpfen sind. In einer fragmentierten Landschaft interagierten verschiedene kriminelle Akteure miteinander, was einschlägige Operationen komplexer und verworrener mache. Die Hauptakteure blieben in der Regel anonym und operierten unabhängig.

    Nicht arm ist der Bericht an Statistiken: Fast 70 Prozent der in der EU tätigen kriminellen Netzwerke nutzen demnach die eine oder andere Form der Geldwäsche, um ihre Aktivitäten zu finanzieren und ihr Vermögen zu verschleiern. Mehr als 60 Prozent setzten auf Methoden der Korruption, um ihre illegalen Ziele zu erreichen. 80 Prozent missbrauchten legale Geschäftsstrukturen für kriminelle Aktivitäten. Die Hauptverantwortlichen seien häufig außerhalb der EU ansässig.
    Beschlagnahme von Vermögenswerten „eines der wirksamsten Instrumente“

    Die Beschlagnahme von Vermögenswerten bleibt laut Europol „eines der wirksamsten Instrumente zur Gegenwehr“. Sie entziehe Kriminellen ihre unrechtmäßig erworbenen Reichtümer und hindere sie daran, es in weitere Kriminalität zu reinvestieren oder es in die allgemeine Wirtschaft zu integrieren. Die EU-Gesetzgeber, Mitgliedstaaten und Strafverfolgungsbehörden seien zunehmend bemüht, die wirtschaftliche Macht schwerer und organisierter Kriminalität über diesen Ansatz zu untergraben. Dennoch sei die Höhe der eingezogenen Erlöse immer noch zu niedrig – sie liege bei weniger als 2 Prozent der geschätzten jährlichen Erträge der organisierten Kriminalität.

    Aktuell bietet den Analysten zufolge auch der Übergang der EU zu einer ökologisch nachhaltigeren und widerstandsfähigeren Wirtschaft „Risiken für kriminelle Unterschlagung“. Unterschiedliche Betrugspläne, korrupte Praktiken, die Veruntreuung von Geldern, der kriminelle Missbrauch der wachsenden Umweltindustrie und die schädlichen Nebenwirkungen der Produktfälschung auf die natürliche Umwelt könnten die Ambition des grünen Deals behindern. Es sei auch mit ausgefeilteren Betrugsversuchen zu rechnen, die auf Schwellenländer im Rahmen dieser Transformation abzielten.
    Die „perfekte Zielgruppe“

    Als „perfekte Zielgruppe“ für die beschriebene parallele Untergrundwirtschaft hat Europol „gefährdete Bevölkerungsgruppen“ und dabei insbesondere Jugendliche ausgemacht, „denen es an Vertrauen in gesellschaftliche Institutionen“ und in die Rechtsstaatlichkeit fehle. „Akteure, die an Wirtschafts- und Finanzkriminalität beteiligt sind, nutzen Schwachstellen in Wirtschafts- und Sozialsystemen aus, um illegale Gewinne in Milliardenhöhe zu erwirtschaften“, zeigt sich Europol-Direktorin Catherine De Bolle alarmiert. Beschlagnahmte Vermögenswerte seien dagegen bislang nur „ein Tropfen im Ozean“. Für sie steht fest: „Wir müssen bestehende Kooperationen und Partnerschaften stärken und neue Ansätze entwickeln.“ Insbesondere die öffentlich-private Zusammenarbeit werde dabei eine zentrale Rolle spielen: Nur gemeinsam lasse sich verhindern, „dass kriminelle Gewinne in das legale Finanzsystem gelangen“.

    EU-Innenkommissarin Ylva Johansson beklagt die „zerstörerische Kraft“ in der Gesellschaft, die das große Ausmaß der Finanz- und Wirtschaftskriminalität schon erlangt habe. Europol und das dort 2020 eingerichtete Europäische Zentrum für Finanz- und Wirtschaftskriminalität seien Teil der Lösung. Wenn die Mitgliedstaaten in diesem Kampf noch enger zusammenarbeiteten, „können wir großartige Ergebnisse erzielen“.

  • Commercial Flights Are Experiencing ’Unthinkable’ GPS Attacks and Nobody Knows What to Do
    https://www.vice.com/en/article/m7bk3v/commercial-flights-are-experiencing-unthinkable-gps-attacks-and-nobody-knows-w

    “If the pilot figures out what’s going on and ignores the GPS and the corrupted IRS, then the spoofing’s effect is limited to denial of service,” Humphreys said. “But an important distinction with GPS jamming is that whereas jamming denies GPS, it doesn’t corrupt the IRS. Spoofing does, which is highly significant as regards airline safety.”

    “It shows that the inertial reference systems that act as dead-reckoning backups in case of GPS failure are no backup at all in the face of GPS spoofing because the spoofed GPS receiver corrupts the IRS, which then dead reckons off the corrupted position,” he told Motherboard. “What is more, redundant GPS receivers and IRSs (large planes have 2+ GPS receivers and 3+ IRS) offer no additional protection: they all get corrupted.”

    Humphreys and others have been sounding the alarm about an attack like this occurring for the past 15 years. In 2012, he testified by Congress about the need to protect GNSS from spoofing. “GPS spoofing acts like a zero-day exploit against aviation systems,” he told Motherboard. “They’re completely unprepared for it and powerless against it.”

    According to Humprheys, the reports from OPSGROUP beginning in September were “the first clear case I know of in which commercial aircraft were flying off course due to GPS spoofing.”

    The entities behind the novel spoofing attacks are unknown, but Humphreys said that he and a student have narrowed down possible sources. “Using raw GPS measurements from several spacecraft in low-Earth orbit, my student Zach Clements last week located the source of this spoofing to the eastern periphery of Tehran,” he said.

    Iran would not be the only country spoofing GPS signals in the region. As first reported by Politico, Clements was the first to identify spoofing most likely coming from Israel after Hamas’ Oct. 7 attacks. “The strong and persistent spoofing we’re seeing over Israel since around October 15 is almost certainly being carried out by Israel itself,” Humprheys said. “The IDF effectively admitted as much to a reporter with Haartz.” Humphreys said at the time that crews experiencing this GPS spoofing could rely on other onboard instruments to land.

    Humphreys said the effects of the Israeli spoofing are identical to those observed in late September near Iran. “And these are the first clear-cut cases of GPS spoofing of commercial aircraft ever, to my knowledge,” he said. “That they happened so close in time is surprising, but possibly merely coincidental.”

  • MoA - There Are Certain Things I Can Not Write About
    https://www.moonofalabama.org/2023/11/there-are-certain-things-i-can-not-write-about/comments/page/3/#comments

    La version anglaise de l’accord selon le Hamas. J’ai souligné deux ou trois choses...

    Statement issued by Palestinian Resistance Hamas:

    In the name of Allah, the most gracious, the most merciful.

    About the announcement of the truce agreement;

    Based on our responsibility towards our patient, stationed Palestinian people, and our tireless endeavor to strengthen the steadfastness of our heroic people in the proud Gaza Strip, to provide relief and heal their wounds, and to consolidate the will of our victorious resistance on October 7th in the face of the Zionist enemy.

    After difficult and complex negotiations for many days, we announce, with the help and success of Allah Almighty, that we have reached a humanitarian truce agreement (temporary ceasefire) for a period of four days, with persistent and appreciated Qatari and Egyptian efforts, according to which:

    1. A ceasefire by both parties, a cessation of all military actions by the occupation army in all areas of the Gaza Strip, and a cessation of the movement of its military vehicles penetrating into the Gaza Strip.

    2. Hundreds of trucks for humanitarian, relief, medical and fuel aid are brought into all areas of the Gaza Strip, without exception, in the north and south.

    3. The release of 50 women and children of the occupation detainees under the age of 19, in exchange for the release of 150 women and children of our people from the occupation prisons under the age of 19, all in order of seniority.

    4. Stopping air traffic [meaning drones and war jets] in the south for four days.

    5. Stopping air traffic [meaning drones and war jets] in the North for 6 hours a day from 10:00 AM until 4:00 PM.

    6. During the truce period, the occupation is committed not to attack or arrest anyone in all areas of the Gaza Strip.

    7. Ensuring the freedom of movement of people (from north to south) along Salah El-Din Street.

    8. The terms of this agreement were formulated in accordance with the vision of the resistance and its determinants, which aim to serve our people and strengthen their steadfastness in the face of aggression, and it was always mindful of their sacrifices, suffering and concerns, and it conducted these negotiations from a position of steadfastness and strength in the field, despite the occupation’s attempts to prolong and procrastinate the negotiations.

    While we announce the arrival of a truce agreement, we affirm that our hands will remain on the trigger, and our victorious battalions will remain on the lookout to defend our people and defeat the occupation and aggression.

    We promise our people that we will remain loyal to their blood, their sacrifices, their patience, their bond, and their aspirations for liberation, freedom, the restoration of rights, and the establishment of an independent Palestinian state with Al-Quds as its capital, God willing.

    Islamic Resistance Movement - Hamas

    Wednesday: 08 Jumada al-Awwal 1445 AH
    Corresponding to: November 22, 2023 AD

    https://t.me/VanessaBeeley/21353