• Pendant que les patrons du CAC se gavent...
    http://www.marianne.net/Pendant-que-les-patrons-du-CAC-se-gavent_a241270.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/985316-1168301.jpg?v=1410282874

    En ce mardi 9 septembre ensoleillé, l’actualité bat son plein. Les infos tombent, les unes après les autres, a priori sans lien aucun, ou si peu. Mais, pour autant, quelque chose d’étrange flotte dans l’air. Ce quelque chose d’étrange tient à deux informations que tous les médias vont reprendre. Mais séparément. Et allez savoir pourquoi, c’est sur le site du Figaro que l’injuste réalité du monde nous a le plus clairement sauté aux yeux.

    Parcourant la page d’accueil du site de nos confrères, voici deux titres publiés à quelques pixels de distance :
    – « Qui sont les patrons d’entreprises du CAC 40 les mieux payés ? »
    – « Le niveau de vie des Français a baissé en 2012 »

    Pour ce deuxième article, Le Monde a opté pour un titre plus direct : « En France, les pauvres encore plus pauvres »

    En prenant ces articles séparément, le grand écart de la société ne peut sauter aux yeux. Et pourtant, il est criant. D’un côté, une « revue d’effectifs des conseils d’administration des entreprises du CAC 40 » où l’on apprend que Maurice Lévy, big boss de Publicis, n’a toujours pas pris sa retraite et empoche 4,5 millions d’euros (soit près de 260 fois ce que gagne un smicard par an ou encore environ 737 fois ce que perçoit un bénéficiaire du RSA sur la même période). De l’autre, une étude de l’Insee où l’on « découvre » qu’en 2012, « 8,5 millions de personnes étaient considérées comme pauvres en métropole, vivant avec moins de 987 euros par mois »......

    #cac_40
    #lévy
    #pauvreté
    #proglio
    #publicis
    #rsa
    #smic

  • Le social libéralisme : Bad-Godesberg ou ligne Maginot ? | Le site d’Alain Grandjean
    http://alaingrandjean.fr/2014/09/05/le-social-liberalisme-bad-godesberg-ou-ligne-maginot

    Le Medef semble se féliciter de la déclaration d’amour de Manuel Valls envers les entreprises. La référence au congrès de Bad-Godesberg, où le SPD a tourné la page du marxisme et ouvert celle du marché et de la libre entreprise, est dans tous les esprits. Rappelons cependant que ce congrès s’est tenu en 1959, il y a donc 55 ans…Entre-temps des mini-événements se sont produits : l’effondrement de l’empire soviétique, la dérégulation et la financiarisation du capitalisme, la montée d’un chômage massif, l’explosion des inégalités, les crises monétaires et financières à répétition et last but not least la crise écologique, celle des ressources et le changement climatique.

    Face à ces enjeux la ligne « sociale-libérale » ressemble vraiment à une ligne… Maginot.

    Qu’il faille réaffirmer que les entreprises sont indispensables à l’économie et à l’emploi semble un peu hallucinant à l’observateur ordinaire, tellement c’est évident. Les députés et militants PS n’en sont-ils vraiment que là ? J’en doute.

    Que le marxisme ait échoué dans sa concrétisation pratique, comme l’a montré l’effondrement de l’URSS et le tournant chinois ? Je pense là aussi qu’on peut considérer que cette cause est acquise[1], même au PS.

    Que le marché permette des prises de décision décentralisées sur les prix que ne permet pas la planification centralisée des prix, cela me semble aussi aller de soi pour l’immense majorité de nos concitoyens.

    L’enjeu est donc plus profond. S’agit-il de nous convaincre que nous sortirons de la crise économique actuelle par une politique de l’offre dite « sociale-libérale », selon laquelle :

    les entreprises seraient les seules créatrices de richesse

    il faut donc leur faciliter la vie, par des réductions d’impôts, de charges sociales et de contraintes administratives

    il faut simplifier le code du travail et le rendre moins rigide (notamment en réduisant le SMIC et en abolissant les 35 heures et assimilé)

    la compétitivité des entreprises retrouvée et un marché du travail plus flexible sont le bois dont on a besoin la chaudière de la croissance, seule voie de réduction du chômage

    la réduction des dépenses publiques est une ardente obligation : elles pèsent directement ou indirectement sur la compétitivité des entreprises ; notre Etat est surendetté et à la merci des marchés financiers......

    #économie
    #social_libéralisme

  • La multiplication des petits pains lancée par Mario Draghi va-t-elle faire des miracles sur l’activité économique ? | Le site d’Alain Grandjean
    http://alaingrandjean.fr/2014/09/09/la-multiplication-des-petits-pains-lancee-par-mario-draghi-va-t-elle-

    Les décisions de Mario Draghi[1]ont surpris par leur vigueur : baisse des taux d’intérêt directeurs à un niveau proche de zéro, programme volontariste de relance d’achats d’actifs, annonce d’un éventuel rachat de dettes publiques. Il est clair maintenant qu’il craint l’entrée en déflation de la zone Euro[2] et qu’il fait ce qui est en son pouvoir pour l’éviter. Il continue à affirmer qu’il est nécessaire par ailleurs que les gouvernements de la zone Euro entreprennent des « réformes structurelles » (entendre réduire les dépenses publiques et libéraliser le marché du travail pour améliorer la compétitivité des entreprises) mais aussi, ce qui est plus nouveau, qu’il faut des politiques budgétaires (donc une stimulation publique de l’activité !).

    Ce paquet de décisions n’a pas été pris à l’unanimité au sein du conseil de gouverneur ; le représentant de la Bundesbank[3] s’y est opposé. Les arguments sont toujours les mêmes : seule la rigueur (voire l’austérité) permettrait de faire les réformes qui ne se font pas avec une politique d’argent facile, l’inflation serait une hydre qu’il ne faut pas réveiller et …il serait préférable d’avoir une monnaie forte. Le plan Draghi a d’ailleurs en effet fait un peu baisser la parité Euro – Dollar (à moins d’1,3 dollars pour 1 euro). Certains analystes (comme ceux de Goldman Sachs) disent que l’euro pourrait baisser à un dollar (compte-tenu de la reprise américaine contrastant avec l’anémie européenne et une possible hausse des taux d’intérêt sur le dollar)....

    #économie
    #Mario_Draghi

  • C’est bien l’Ouest qui porte la responsabilité de la crise en #Ukraine
    http://questionscritiques.free.fr/edito/crise_Ukraine_responsabilite_occidentale_Poutine_OTAN_030914

    Foreign Affairs, le 5 septembre 2014
    Par John J. #Mearsheimer
    article original : Why the Ukraine Crisis Is the West’s Fault

    Selon l’avis le plus répandu à l’Ouest, la crise en Ukraine est presque entièrement imputable à l’agression russe. Selon cette accusation, le Président russe Vladimir Poutine a annexé la Crimée dans son désir de longue date de ressusciter l’empire soviétique, et il pourrait finir par essayer de prendre le reste de l’Ukraine, de même que d’autres pays en Europe de l’Est. Selon ce point de vue, la destitution du Président ukrainien Victor Ianoukovitch, en février 2014, a simplement fourni un prétexte à Poutine pour qu’il ordonne aux forces russes de prendre une partie de l’Ukraine.

    Mais cette interprétation est fausse : les Etats-Unis et leurs alliés européens partagent l’essentiel de la responsabilité de cette crise. Le noud du problème est l’élargissement de l’OTAN, l’élément central d’une stratégie plus large de sortir l’Ukraine de l’orbite russe et de l’intégrer à l’Ouest. En même temps, l’expansion de l’Union Européenne [UE] vers l’Est et le soutien occidental au mouvement pro-démocratie en Ukraine - qui a commencé avec la révolution orange en 2004 - ont été aussi des éléments capitaux. Depuis le milieu des années 1990, les dirigeants russes se sont catégoriquement opposés à l’élargissement de l’OTAN et, ces dernières années, ils ont bien fait comprendre qu’ils ne resteraient pas les bras croisés en voyant leur partenaire d’importance stratégique transformé en bastion occidental. Pour Poutine, le renversement illégal du président ukrainien pro-russe démocratiquement élu - dont il a dit à juste titre que c’était un « coup d’Etat » - a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Il a riposté en prenant la Crimée, une péninsule qu’il craignait voir abriter une future base navale de l’OTAN, et il a œvré à déstabiliser l’Ukraine jusqu’à ce qu’elle renonce à rejoindre l’Ouest.

    La réaction de Poutine n’aurait pas dû surprendre. Après tout, l’Ouest s’était immiscé dans l’arrière-cour de la Russie et menaçait ses intérêts stratégiques essentiels, une chose que Poutine a fait remarquer avec insistance et à maintes reprises. Les élites aux Etats-Unis et en Europe ont été prises de court par les événements pour la seule raison qu’elles souscrivaient à une vision faussée de la politique internationale. Elles tendent à croire que la logique du réalisme a peu de pertinence au 21ème siècle et que l’Europe peut être maintenue entière et libre sur la base de principes libéraux tels que l’Etat de droit, l’interdépendance économique et la démocratie.

    Mais ce grand projet est allé de travers en Ukraine. La crise là-bas montre que la realpolitik reste pertinente - et les Etats qui l’ignorent le font à leur propre péril. Les dirigeants étasuniens et européens ont commis un impair en tentant de transformer l’Ukraine en un bastion occidental à la frontière russe. A présent que les conséquences se sont crûment révélées, ce serait une erreur encore plus grande de poursuivre cette politique mal inspirée.

  • « Pendant la guerre, on a donné des juifs, mais les coins à cèpes, jamais ! » (Groland-le-vrai)
    http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/04/1944997-rififi-entre-proprietaires-de-bois-et-cueilleurs-de-cepes.html

    Dans le Gers, 95 % des boisements, soit environ 80 000 hectares, appartiennent à des privés. Il y a très peu de forêts communales et les forêts domaniales sont indiquées par des panneaux. Donc en résumé, si vous rentrez dans un bois, il y a plus de 9 chances sur 10 que vous pénétriez sur une propriété privée.

    #espace_public #propriété #ruralité

    D’après l’article R163-5 du Code forestier, une récolte sans autorisation inférieure à 10 litres est passible d’une amende maximale de 750 euros. Une récolte supérieure à 10 litres peut être sanctionnée jusqu’à 45 000 € d’amende et 3 ans d’emprisonnement. Cette peine peut être portée à 75 000 € d’amende et 5 ans d’emprisonnement en cas de circonstances aggravantes : plusieurs personnes ou complices, violences sur autrui, actes de dégradation...

    #loi #droit
    Franchement violer une gonzesse est bien moins risqué que de ramasser des cèpes sans permission ! Chaque civilisation a sa moralité et ses priorités.

  • L’État abandonne ses chevaux de trait - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6213

    Près de sa maison de Saint-Jean-de-Liversay (Charente-Maritime), Florent Chevreau a laissé paître l’un de ses chevaux de trait poitevins. Un jeune mâle de trois ans, imposant et paisible, à la robe gris sable. Il se repose sous un arbre, quelquefois troublé par l’attaque incessante des mouches.

    Les autres chevaux sont un peu plus loin, dans les prés communaux. Parmi eux, il y a Pépito de Marigny, un des meilleurs chevaux reproducteurs de la race trait poitevine. La bête appartient à France-Haras, un groupement d’intérêt public qui possède les sept meilleurs étalons trait poitevins. Florent Chevreau le loue, afin de faire reproduire ses juments et ainsi assurer la pérennité de la race, originaire des marais du bas Poitou.

    Cette vente est la dernière étape du démantèlement des Haras nationaux, une institution publique vieille de 300 ans. « L’État a décidé d’arrêter l’étalonnage [gestion des étalons, NDLR], cela coûtait trop cher », explique Geneviève de Sainte Marie, présidente de France-Haras.

    #chevaux_de_trait #chevaux #patrimoine #tout_doit_disparaître

  • Pourquoi monnaie, crédit et finance doivent être au cœur de la macroéconomie ? | Le site d’Alain Grandjean
    http://alaingrandjean.fr/2014/08/31/pourquoi-monnaie-credit-et-finance-doivent-etre-au-coeur-de-la-macroe

    Les deux omissions les plus importantes du raisonnement économique « main stream » concernent les ressources naturelles et tout particulièrement l’énergie et le triptyque monnaie-crédit-finance. Les physiciens, écologues et autres scientifiques qui s’intéressent à l’économie pourraient avoir la tentation, en réintroduisant l’énergie et les ressources naturelles dans le raisonnement économique, de supposer implicitement, comme les économistes classiques et néoclassiques, que les phénomènes monétaires et financiers, non physiques, ne comptent pas (au moins sur le long terme).

    L’économie pourrait donc être réduite à sa sphère « réelle[1] » :

    des consommations d’énergie et de ressources naturelles (et plus généralement des destructions d’écosystèmes, des dérèglements de régulations naturelles (comme la régulation climatique)),

    des transformations de ces ressources en sous-produits, produits et machines (ce qu’on appelle le capital),

    du travail et c’est tout.

    C’est un peu me semble-t-il de cette façon que Meadows a bâti son modèle. C’est bien sûr un premier pas utile mais maintenir cette omission serait une erreur comme nous allons le voir ici. Bien des questions économiques ne peuvent se traiter sans intégrer la sphère monétaire et financière. L’inverse, d’ailleurs – faire comme si ce triptyque expliquait tout- serait aussi erroné ! Pour prendre un exemple illustratif, la crise des subprimes aux USA ne peut pas s’expliquer sans référence aux mécanismes monétaires et financiers, mais elle trouve aussi une part d’explication dans les tensions pétrolières du début du XXIème siècle.

    Il peut paraître surprenant que les économistes « main-stream », les économistes néoclassiques, ne mettent pas ces trois sujets, liés l’un à l’autre – monnaie, crédit et finance – au cœur de leurs raisonnements et de leurs modèles. Bien évidemment de nombreux économistes s’intéressent à ces sujets ! Mais les cours de macroéconomie « de référence » n’y consacrent que peu de pages. Et les économistes néoclassiques qui font autorité auprès des « visiteurs du soir », conseillers du pouvoir en France et ailleurs, pensent fondamentalement qu’il s’agit de problèmes de second ordre et que la priorité est à l’assainissement des finances publiques (notamment pour pouvoir continuer à financer la dette publique à bas taux), à la réduction des prélèvements obligatoires, à la compétitivité des entreprises et à la réforme du code du travail. S’ils se disent de gauche ils se soucient en plus des transferts sociaux, des inégalités sociales et admettent un poids relativement plus important du secteur public.....

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    La création monétaire est un levier clef de toute politique de relance, car elle conduit à injecter un pouvoir d’achat nouveau ; elle l’est pour toute politique d’investissements écologiques .

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    #économie
    #macroéconomie
    #monnaie
    #crédit

  • Déroute de Kiev, Russes fantômes, l’Otan et les médias choisissent l’escalade - Chroniques du Yéti
    http://yetiblog.org/index.php?post/deroute-ukraine-agitation-otan

    Alors quoi, que se passe-t-il dans le bourbier ukrainien ? Invasion russe ou pas ? Coup tordu de Poutine annonçant déjà l’envoi d’un second convoi humanitaire ? Plus probablement, déroute des forces de Kiev sur le terrain et fuite en avant de l’Otan dans l’escalade face aux “menaces” de la Russie.

    En tout cas, ce n’est pas sur nos médias mainstream qu’il faut chercher les réponses à nos questions. La plupart, comme le Monde, ne doutent absolument de rien :

    « Des soldats russes combattent l’armée ukrainienne dans l’est du pays ».

    D’autres, comme le webmagazine américain Zero Hedge, sont beaucoup plus circonspects :

    « L’Ukraine accuse la Russie d’invasion, avant de se rétracter rapidement ».

    Le rectificatif de l’agence Reuters

    L’agence Reuters sera contrainte d’apporter un rectificatif aux propos prêtés initialement au président ukrainien Porochenko. Non celui-ci n’a pas parlé d’« invasion », mais juste de « présence » russe (entre 1 000 et 3 000 hommes, selon les sources éclairées). L’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), présente sur place, assure pour sa part n’avoir rien constaté jusqu’à présent[1].

    Il est vrai que Kiev avait aussi affirmé avoir détruit un convoi de blindés russes sur son territoire. Mais aucune trace des carcasses et des cadavres de ce convoi fantôme massacré.

    Il est vrai que l’Otan a publié des photos satellites, datées du 21 août, censées montrer un autre prétendu convoi russe. En vérité, ces clichés ne permettent aucune identification fiable......

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    Est-ce la Russie qui agit en sous-main dans toute l’Amérique latine pour y imposer ses intérêts ? Qui est allé batailler en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Syrie ? Qui arme Israël au Moyen-orient ?

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    #géopolitique
    #Ukraine
    #Kiev
    #OTAN
    #États-Unis
    #Russie
    #Europe
    #médias

  • États-Unis : une femme cumulant quatre emplois décède dans sa voiture - Le Point
    http://www.lepoint.fr/monde/etats-unis-une-femme-cumulant-quatre-emplois-decede-dans-sa-voiture-31-08-20

    N’ayant pu trouver d’emploi à temps plein, Maria Fernandes, 32 ans menait une existence misérable et précaire en jonglant avec les horaires de quatre emplois et en menant un véritable marathon entre leurs quatre emplacements, pour subvenir à ses besoins. À tel point qu’on l’a retrouvée morte dans sa voiture.

    La jeune femme n’est pas morte d’épuisement, mais d’avoir inhalé le monoxyde de carbone émanant de sa voiture, dont le moteur tournait encore lorsqu’elle s’est endormie. Les vapeurs de monoxyde se sont mélangées à des émanations de gasoil, provenant d’un jerrican qu’elle gardait à l’arrière de sa voiture, pour éviter de tomber en panne les jours où elle n’avait pas le temps de s’arrêter à une station-service au cours des trajets entre ses lieux de travail.
    « Lutte désespérée »

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    7,5 millions le nombre de personnes qui, aux États-Unis, cumulent plusieurs postes à temps partiel.

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    #travail
    #horaire
    #États-Unis
    #emplois-précaires
    #misère
    #mort
    #épuisement

  • ( Reprise ) Marie-France Garaud :
    « La France n’est plus un Etat » | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2012/10/29/marie-france-garaud-la-france-nest-plus-un-etat

    « La France n’est plus un Etat. Nous n’avons plus aucun pouvoir d’Etat. Nous n’avons plus le pouvoir, comme je le dis, de battre monnaie, de faire les lois, de rendre la justice ou de décider de la paix et de la guerre. On avait encore un pouvoir parlementaire de voter le budget… On l’a perdu il y a quinze jours dans le vote de ce malencontreux traité [le TSCG] »…

    https://www.youtube.com/watch?v=tzQ_noiG8Qk#t=494

    C’est un traité qui est une nasse pour les Français. Les Français auraient voulu donner leur avis là-dessus. On ne leur a pas donné la parole… Je pense que le basculement, c’est le moment où le président Sarkozy et Fillon ont fait voter par le Parlement français, en 2008, un texte qui avait été rejeté par les Français un an avant. Autrefois cela se serait appelé une forfaiture. On a supprimé ce mot dans le langage politique français, c’est remplacé par « manquement aux obligations de la charge », c’est infiniment plus délicat. Mais enfin la chose est la même, exactement la même. Parce que maintenant, en plus, on a peur des mots"…

    >>>

    nous n’avons plus le pouvoir :
    – de battre monnaie
    – de faire les lois
    – de rendre la justice
    – ou de décider de la paix et de la guerre

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    #Politique
    #Europe
    #Marie-France_Garaud
    La #France n’est plus un #Etat
    #État_Souverain ?

    • « Absence du débat politique au profit du débat des politiciens qui confisque le débat du peuple. »

      Un parti n’est pas une réalité politique.

  • Kant, c’est plastique
    http://lemonde.fr/livres/article/2014/08/28/kant-c-est-plastique_4478274_3260.html

    Avant demain poursuit ce travail. Kant soutenait que la raison, par ses seuls moyens, ne peut rien dire sur le monde ; il faut qu’elle soit informée par l’expérience. Cependant l’expérience, elle, est conditionnée (par le #temps, l’espace, la causalité, etc.), et ces conditions ne sauraient être dérivées de l’expérience. Vous ne les trouverez pas sous votre microscope, puisqu’il faut que vous les ayez déjà acceptées pour reconnaître comme un fait ce que vous voyez dans votre ­microscope ! Mais ces conditions (que Kant appelle « transcen­dantales ») ne sauraient, non plus, être nécessaires en elles-mêmes. Elles sont nécessaires pour nous. Il se trouve que notre expérience n’est possible que par elles. D’où leur instabilité : sont-elles une sorte de fait contingent, ou bien une nécessité ?

    Cette question hante la #philosophie moderne. Le #livre de Malabou traverse les grandes lectures de Kant, mais sur le mode d’une enquête, en prenant pour indice une expression que Kant utilise très précisément au paragraphe 27 de Critique de la raison pure : « épigenèse de la raison pure ».

    L’épigenèse s’oppose à la préformation : celle-ci soutient qu’un corps est le développement d’un programme entièrement déterminé ; celle-là, au contraire, qu’il est le résultat d’une aventure embryonnaire toujours en contact avec son dehors. Parler d’épigenèse de la raison, c’est donc suggérer que le transcendantal n’est pas juste « ainsi et pas autrement » ; il est le résultat d’un ­développement. Mais – et tout l’intérêt du livre de Catherine ­Malabou est là – l’épigenèse n’est pas une remontée à l’origine ; elle est au contraire l’ouverture à une transformation de soi : elle « joue avec les forces de son propre dehors à partir de ses ressources créatrices, formatrices et trans­formatrices. On parvient ainsi à définir le cœur de la #rationalité comme milieu mobile entre ­constitution et dessaisissement de soi ».

    cc @opironet @pguilli @prac_6

  • OCDE_-_Le-point-sur-les-inegalites-de-revenu.pdf
    http://www.onpes.gouv.fr/IMG/pdf/OCDE_-_Le-point-sur-les-inegalites-de-revenu.pdf

    Des nouvelles données de l’OCDE montrent que, malgré une reprise économique déjà bien avancée, la
    distribution des revenus avant impôts et transferts reste nettement plus inégalitaire qu’elle ne l’était avant la crise économique mondiale. Les impôts et les transferts sociaux atténuent une grande partie du creusement des inégalités de revenu marchand , avec relativement peu
    d’évolution des inégalités de revenu disponible des ménages, mais, compte tenu de la faiblesse de la reprise dans la plupart des pays, les revenus des 10 % les plus pauvres de la population continuent de diminuer ou augmentent moins que ceux des 10 % les plus riches.
    La pauvreté monétaire relative (part de la population dont le revenu est inférieur à la moitié du revenu médian national annuel) est restée globalement inchangée entre 2007 et 2011 , mais la pauvreté « ancrée » ( dont le seuil est établi, en valeur réelle, au niveau de 2005) a augmenté de 2 points de pourcentage dans la zone OCDE. Une évolution de long terme, déjà évoquée dans d’autres rapports de l’OCDE, s’est encore accrue pendant la crise : les jeunes ont remplacé les personnes âgées en tant que groupe le plus exposé au risque de pauvreté monétaire.........

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    La distribution des revenus du travail et du capital devient plus inégale

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    #OCDE
    #économie
    #inégalité
    #revenus
    #travail
    #capital
    #impôts
    #transferts

  • Les banques bloquent l’économie mondiale : il est temps de transférer l’argent directement aux citoyens !!! | Le Blog de la Résistance
    http://resistanceauthentique.wordpress.com/2014/08/29/les-banques-bloquent-leconomie-mondiale-il-est-temp

    Le magazine conservateur prestigieux Foreign Affairs, qui a des liens avec l’élite politique américaine, publie dans son numéro de Septembre / Octobre une étude réalisée par des économistes Mark Blyth et Eric Lonergan, sous le titre « Print Less but Transfer More, Why Central Banks Should Give Money Directly to the People » (‘Imprimer moins mais transférer davantage, pourquoi les banques centrales devraient donner de l’argent directement aux gens’).

    Les deux économistes ont une idée radicale : pour stopper le creusement croissant des inégalités entre les riches et les pauvres et mettre fin une fois pour toutes à la crise financière, les banques centrales devraient transférer de l’argent directement aux citoyens.

    En effet, ils observent que la politique monétaire telle qu’elle a été appliquée jusqu’à présent, c’est à dire basée sur des stimuli fiscaux et des taux d’intérêt faibles, a surtout profité aux plus riches, mais elle n’a pas fait grand chose pour l’économie en général.

    Selon ces deux économistes, donner de l’argent directement aux ménages, en particulier aux plus défavorisés, aurait pour effet de relancer la demande de biens et services et de réduire le chômage en conséquence. Ils affirment en outre que cette mesure ne provoquerait pas une inflation importante, et qu’elle permettrait de remettre en cause la dépendance à l’égard du système bancaire pour la croissance, et la hausse continue des inégalités.

    L’ex-président de la Fed, Ben Bernanke, avait déjà proposé cette approche de distribution d’argent aux ménages afin de relancer la consommation en 1998 pour sortir le Japon du marasme dans lequel il était tombé. Le pays souffrait d’une demande anémique, bien que les taux d’intérêt étaient au plus bas. Les consommateurs n’achetaient pas, donc les entreprises n’empruntaient pas, et les investisseurs n’investissaient plus. Le pessimisme ambiant concernant les perspectives de reprise avait précisément pour effet de tuer celle-ci dans l’œuf. Entre 1993 et ​​2003, le taux de croissance moyen de l’économie japonaise s’est fixé à moins de 1% par an.

    >>>

    En Europe, par exemple, au cours des dernières années, les banques ont eu tendance à utiliser les liquidités à bon marché qu’elles obtenaient de la BCE pour acheter de la dette souveraine, jugée non risquée, plutôt que de prêter aux ménages et aux entreprises et de stimuler de ce fait la croissance économique.

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    #économie
    #finance
    #BCE
    #liquidités
    #banques
    #banksters

  • L’Allemagne n’a pas fini de s’enfoncer… | Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances
    http://leblogalupus.com/2014/08/29/lallemagne-na-pas-fini-de-senfoncer

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    https://pbs.twimg.com/media/Bv3qNTWIgAA9egS.jpg:large

    En Europe, la conjoncture sera encore plus morose qu’ailleurs. L’indice IFO du climat économique en Allemagne, publié ce lundi, confirme ce scénario. La première économie de la zone euro est en déclin. Pour le quatrième mois consécutif, l’indice est en baisse. « Même sans les innombrables conflits actuels, l’Allemagne aurait dépassé son zénith », commente le chef économiste de VP Bank Vaduz.

    https://pbs.twimg.com/media/BwCt9fFIAAAe3az.jpg:large

    L’analyse des causes est indépendante du débat totalement stérile sur l’austérité auquel la France et l’Italie convient le reste de la zone euro. L’Allemagne souffre avant tout d’une coalition au pouvoir qui supprime progressivement les mécanismes de marché et l’autonomie salariale (salaire minimum), cède aux sirènes socialistes sur l’Etat providence et erre chaque jour davantage sur le dossier énergétique. Si elle maintient sa politique anti-libérale, l’Allemagne aura sans doute besoin d’un « agenda 2025 », ironise la NZZ, faisant référence aux mesures du gouvernement Schröder pour réduire les coûts du travail.

    La zone euro retourne d’autant plus vite à la case stagnation qu’elle s’est précipitée dans une politique de sanctions à l’égard de la Russie dont elle ne peut sortir que perdante. La question n’est pas de défendre ou de condamner Vladimir Poutine. Mais, sur le terrain des sanctions, le rapport de force entre l’UE et la Russie est favorable à Moscou, constate l’économiste Charles Gave, président de l’Institut des libertés : la Russie nous vend essentiellement de l’énergie. Mais à court terme, il n’existe aucune solution de remplacement à ces importations indispensables à toute activité économique. A l’inverse, nous vendons à la Russie à la fois des biens de consommation, des biens d’investissement de la nourriture, des services financiers, de l’immobilier sur la Côte d’Azur ou à Londres. Leurs produits de remplacement abondent. Les Russes ont, selon Charles Gave, l’embarras du choix pour gêner les Etats-Unis et l’UE (nucléaire iranien, accords pétroliers en Sibérie, dépôts des oligarques dans les centres financiers, réseaux d’influence)....

    https://pbs.twimg.com/media/BwEHXFUIMAAQdQR.jpg:large

    #économie
    #Allemagne
    #Europe
    #conjoncture

  • Tout est politique - Le blog de Seb Musset : Gang-Bang à l’Université d’été du Medef
    http://sebmusset.blogspot.fr/2014/08/Medef-Gattaz-Valls.html

    Chaque année l’université du Medef est ce moment magique où l’on peut voir batifoler dans son biotope, avec macarons sous tente, la fine fleur du fantasme libéral.


    Et entre deux tirs sur fonctionnaire, la gueule pleine de petits fours, ça postillonne gras sur le travail trop cher tant qu’il n’est pas gratuit, la fin des 35 heures, la retraite à 102 ans et que le travail des enfants ça serait quand même sympa dans cet environnement concurrentiel mondialisé qui doit pousser ces feignants de français à prendre un peu sur eux. Et le patron repu (oui, le patron de PME est là pour la déco) pleurniche des larmes de champagne sur notre régime communiste tortionnaire n’ayant versé que quarante milliards de cadeaux fiscaux à ce martyr des temps modernes à qui, en plus, il a osé suggérer d’embaucher. (La présence où non d’un salaire assorti à cette embauche n’a heureusement pas été précisée lors de la signature sur un bout de nappe en papier à la fin d’un repas fortement alcoolisé)........

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    Son pin’s 1 million d’emploi (édition spéciale « dans ton cul, je l’ai fabriqué aux Etats-Unis »)

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    #Medef
    #université_du_Medef
    #Pierre_Gattaz
    #Valls
    #Seb_Musset

  • Comment les banques centrales provoquent les crises financières
    http://www.economiematin.fr/news-crise-financiere-cause-banque-centrale

    Nous disons et écrivons très souvent que l’économie est largement financiarisée depuis plus de 15 ans. Nous vivons dans une économie de bulles d’actifs financiers. En fait, lorsqu’une bulle éclate sur un actif, on assiste généralement à la naissance d’une nouvelle bulle sur un autre actif car l’argent abondamment créé par les banques centrales ne peut, en général, être repris sous peine de provoquer d’énormes pertes en patrimoine chez les investisseurs privés ou de créer une crise bancaire.

    Nous sommes donc en plein aléa moral puisque certains acteurs financiers ne sont pas assez rigoureux dans l’analyse du risque de leurs investissements ; ils se reposent sur le fait qu’ils ont une capacité de nuisance systémique et qu’en conséquence il y aura toujours un prêteur/sauveur en dernier ressort (en l’occurrence la banque centrale de sa zone monétaire).

    C’est l’une des principales origines des crises financières que nous connaissons depuis les années 2000 : des politiques monétaires trop accommodantes pour ne pas dire laxistes avec un environnement de taux « anormalement » bas et donc de coûts de financement très avantageux (taux emprunts d’Etat de plus en plus ridicules, écarts de taux vis-à-vis des taux de swap ne rémunérant que très peu ou même pas du tout le risque bancaire ou d’entreprise)

    La crise financière est inévitable lorsque l’investisseur va chercher du rendement sur des classes d’actifs de plus en plus risquées parce que les actifs prétendus les plus sûrs — comme les emprunts d’Etat (Etats-Unis, Royaume-Uni et grands Etats de la Zone euro) — rapportent de moins en moins.

    La crise financière peut devenir particulièrement violente — comme en 2007-2008 — lorsque de surcroît les produits de placement classiques (y compris les plus risqués) rapportent moins alors même que les exigences de rentabilité restent inchangées ; d’où l’innovation financière pour fabriquer des produits structurés sophistiqués et complexes censés procurer du rendement avec un risque maîtrisé......

    #économie
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    #crises_financières
    #taux
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    #dette

  • CADTM - La FED éternue, les économies émergentes tombent malades…
    http://cadtm.org/La-FED-eternue-les-economies

    A partir de mai 2013, quand la Réserve fédérale des Etats-Unis (FED) a laissé entendre qu’elle allait progressivement commencer à modifier sa politique, les effets négatifs sur les économies des pays dits « émergents » se sont faits immédiatement sentir. Quels étaient les changements envisagés ?

    1. Réduire les achats de titres toxiques |1| qu’elle réalise auprès des banques des Etats-Unis afin de les décharger de ce fardeau ; 2. Réduire les acquisitions de bons du Trésor US qu’elle achète également aux mêmes banques afin de leur injecter des liquidités |2| ; 3. Commencer à augmenter les taux d’intérêt (jusqu’ici, le taux est égal à 0,25%). Cette seule annonce a amené les grandes sociétés financières des Etats-Unis et d’autres pays (les banques et leurs satellites du shadow banking, fonds de placement, etc.) à retirer des pays émergents une partie des liquidités qu’elles y avaient placées, ce qui a provoqué une déstabilisation de ces économies : chute des marchés boursiers et du cours de leur monnaie (Indonésie, Turquie, Brésil, Inde, Afrique du Sud…) |3|. En effet, les bas taux d’intérêts pratiqués aux Etats-Unis et en Europe combinés à l’injection massive par les banques centrales de liquidités dans l’économie ont amené les sociétés financières toujours à la recherche de rendement maximum à placer une partie de leurs moyens financiers dans les pays en développement qui offrent de meilleurs rendements que les pays du Nord. Le reflux des investissements financiers des pays en développement vers les économies les plus industrialisées s’explique notamment par le fait que les sociétés financières ont considéré qu’elles pourraient trouver des rendements intéressants au Nord au moment où la Fed allait augmenter les taux d’intérêt |4|. Ces sociétés financières ont pensé que les autres « investisseurs » allaient eux-mêmes retirer leurs capitaux de ces pays et qu’il valait mieux les précéder. Cela a provoqué un véritable mouvement moutonnier conduisant à en faire une prophétie autoréalisatrice.

    Finalement, la FED n’a pas augmenté les taux d’intérêts et a attendu la fin de l’année 2013 pour réduire les achats aux banques de produits structurés et de bons du Trésor. Un certain retour au calme s’est opéré.....

    #économie
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    #FED
    #États-Unis

  • Les aides massives des banques centrales aux grandes banques privées | Le Blog de la Résistance
    http://resistanceauthentique.wordpress.com/2014/08/27/les-aides-massives-des-banques-centrales-aux-grande

    Mais banques centrales et grandes banques privées ne sont qu’une seule et même entité , une seule et même banque, au final ; Ceux qui possèdent la FED par exemple (ses actionnaires), sont ceux qui possèdent les grandes banques privées qui la composent : c’est un faux paradigme, dans ce qui est un immense jeu de vases communicants ; dans lequel une poignée d’élus jouissent du privilège suprême : celui de la création monétaire ; Revue de presse 2013-2014 Z@laresistance (spécial été )

    Résumé : Depuis l’éclatement de la crise bancaire en 2007, les banques centrales des pays les plus industrialisés prêtent massivement aux banques à des taux d’intérêt très bas afin d’éviter des faillites, permettant aux grandes banques qui en bénéficient d’économiser des sommes considérables en termes de remboursement des intérêts.

    La Fed achète massivement aux banques des États-Unis des produits structuréshypothécaires, la BCE n’achète pas jusqu’ici de produits structurés mais elle accepte que les banques les déposent comme collatéraux, autrement dit comme garantie, des prêts qu’elle leur octroie.

    Les gouvernements, quant à eux, apportent leurs garanties et injectent massivement des capitaux afin de recapitaliser les banques.

    Les banques systémiques savent qu’en cas de problème, du fait de leur taille et du risque que représenterait la faillite de l’une d’elles (« too big to fail »), elles pourront compter sur le soutien des États qui les renfloueront sans sourciller.

    Les gouvernements empruntent sur les marchés financiers en émettant des titres de la dettepublique souveraine. Ils confient la vente de ces titres aux grandes banques privées. Les banques bénéficient par ailleurs de baisse d’impôts sur les bénéfices.

    De plus, au sein de la zone euro, les banques jouissent du monopole du crédit destiné au secteur public........

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    Les prêts massifs des banques centrales aux banques privées

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  • Europe à vendre | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/08/27/europe-a-vendre-arte
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=W-emQST3NdU

    "L’Europe est en crise et les dettes de nombreux Etats se creusent. Comment faire pour résorber les déficits ? Selon certains, la solution est simple : la Grèce n’a qu’à vendre ses îles, l’Irlande ses forêts, la France ses bâtiments historiques, l’Italie son Colisée et autres vestiges antiques, l’Autriche ses montagnes. Caricatural ? Pas tant que cela si l’on en juge par cet instructif documentaire signé Andreas Pichler.

    L’idée de cette enquête sur les bradages en cours des patrimoines culturels et naturels européens lui est venue en 2011, lorsqu’il apprend que deux montagnes du Tyrol oriental, sa région, sont à vendre pour 121 000 euros. Une grosse société d’informatique est prête à payer à une condition : que les deux sommets culminant à 2 600 mètres d’altitude portent son nom. A partir de là, Andreas Pichler entreprend un tour d’Europe pour évaluer les dégâts de cette nouvelle mode qui consiste à vendre des biens publics au privé, officiellement afin de résorber la dette.

    Gouvernements endettés

    Ce film passionnant souligne, de fait, une réalité : celle de l’obsession néolibérale qui met un prix sur tout. Aujourd’hui, les gouvernements endettés accordent moins d’importance à la notion de biens communs, qu’ils soient naturels ou culturels. Sommes-nous au début d’une ère nouvelle où le patrimoine historique ne serait plus perçu comme un bien public ? La crise est-elle le prétexte ou la cause de ces ventes ?

    #Europe à #vendre

  • Fonds vautours contre Argentine : et à la fin, qui va payer ? - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/fonds-vautours-contre-argentine-et,7881

    Le bras de fer entre l’Argentine et les fonds vautours qui ont obtenu l’appui de la justice des États-Unis se poursuit. Des économistes américains se mobilisent. Certains en appellent même à l’intervention du Congrès pour limiter les conséquences potentiellement désastreuses des décisions du juge Griesa. Il serait utile que la mobilisation gagne l’Europe, alors que les mêmes fonds vautours ont aussi massivement investi sur les décombres de la crise bancaire espagnole.

    Comme on pouvait le prévoir, la crise de la dette de l’Argentine a franchi un nouveau palier avec la décision de la justice des Etats Unis, selon laquelle l’Argentine ne saurait rembourser ceux des créanciers qui avaient accepté la restructuration de la dette, tant que ne seraient pas satisfaites les exigences de fonds vautours d’un paiement intégral des titres qu’ils ont racheté à vil prix.

    Le 30 juillet, les créanciers de l’Argentine n’ont pas reçu leurs versements semestriels sur les obligations restructurées. L’Argentine avait fait le nécessaire en déposant le montant de l’échéance (539 millions de dollars) à la Bank of New York Mellon. Le juge fédéral américain Thomas Griesa a interdit à cette banque d’effectuer ce versement tant que les demandes des fonds vautours n’auront pas été préalablement satisfaites.
    Griesafaullt ?

    Comme le soulignent Joseph Stiglitz et Martin Guzman, « C’est la première fois dans l’histoire qu’un État se retrouve désireux et en mesure de rembourser ses créanciers, mais empêché de le faire par décision d’un juge ». Dans ces conditions disent-ils, il ne s’agit pas d’un défaut de l’Argentine mais d’un Griesafault. (#griesafault est devenu un mot vedette sur les réseaux). Les conséquences peuvent être désastreuses pour l’Argentine, alors même que sa situation économique n’est plus du tout aussi florissante qu’il y a quelques années lorsqu’elle connaissait une croissance annuelle de 7 à 8%. « L’Argentine est aujourd’hui dans une situation pour le moins paradoxale, explique l’économiste marxiste Pierre Salama, spécialiste de l’Amérique latine. Son économie génère de la croissance – de l’ordre de 3 % – et elle a des rentrées fiscales, du fait notamment des matières premières. Son problème tient au fait qu’en un peu plus de dix ans, elle est passée d’un libéralisme outrancier à une réglementation outrancière. L’économie aujourd’hui est davantage réglementée qu’elle n’est régulée ».

    La responsabilité des dirigeants argentins est fortement impliquée dans cette situation. Mais on ne saurait leur imputer celle d’avoir refusé de se soumettre au diktat des fonds vautours. Ils ont, au contraire, su négocier un accord de restructuration de la dette passée qui a été accepté par plus de 90% des créanciers. S’ils se pliaient aux conditions exigées par le juge Griesa, ils devraient faire de même pour les autres créanciers récalcitrants qui percevraient ainsi 15 milliards de dollars. Et comme une clause de la restructuration de la dette prévoit que l’ensemble des créditeurs y ayant consenti peuvent exiger les mêmes conditions que celles obtenues par les créanciers récalcitrants avant le 1er janvier 2015, l’Argentine se retrouverait redevable de 140 milliards de dollars supplémentaires.

    « Chaque citoyen argentin pourrait ainsi se retrouver redevable de plus de 3.500 dollars – soit plus d’un tiers du revenu par habitant annuel moyen, ont calculé Joseph Stiglitz et Martin Guzman. Appliquée dans une proportion équivalente aux États-Unis, une telle exigence reviendrait à imposer à chaque citoyen le paiement d’environ 20.000 dollars – tout cela dans le but de remplir les poches d’une poignée de milliardaires, déterminés à piller le pays ».......

    #Fonds_vautour
    #Argentine
    #justice
    #États-Unis
    #juge_Griesa.

  • François Hollande, toupie ou tout droit ?, par Pierre @Rimbert
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/09/RIMBERT/50769

    « Conversion », « tournant », « volte-face » : pour avoir épargné la finance, assouvi le patronat et assommé les salariés, M. François Hollande aurait renié ses convictions socialistes. Et si le chef de l’Etat avait au contraire manifesté une inflexible constance ?

  • CADTM - Les cadeaux et aides des gouvernements aux grandes banques privées
    http://cadtm.org/Les-cadeaux-et-aides-des

    Les aides des gouvernements consistent en garanties et en injections de capitaux afin de recapitaliser les banques. Pour la période d’octobre 2008 à décembre 2011, 1 174 milliards d’euros (soit 9,3 % du PIB de l’UE |1|) de garanties ont été accordées par les gouvernements de l’Union européenne pour assumer les dettes bancaires en cas de nécessité. Il faut y ajouter 442 milliards d’euros (3,5 % du PIB de l’UE) d’injections de capitaux publics dans le capital des banques. En 2012 et en 2013, les recapitalisations ont continué : environ 40 milliards d’euros en Espagne rien qu’en 2012, plus de 50 milliards d’euros en Grèce, une vingtaine de milliards d’euros à Chypre, 4 milliards d’euros supplémentaires pour Dexia en Belgique, 3,9 milliards d’euros pour Monte dei Paschi en Italie, 3,7 milliards d’euros aux Pays-Bas pour la banque SNS, 4,2 milliards d’euros au Portugal, sans oublier l’Irlande, la Slovénie, la Croatie. La quasi faillite de la principale banque portugaise Banco Esperito Santo en juillet 2014 a également un coût pour l’État portugais. Il faut préciser que ces aides directes apportées par les gouvernements l’ont généralement été sans que soit exigée en contrepartie l’entrée des représentants des États dans les conseils d’administration des banques en vue de contrôler l’utilisation des fonds mis à disposition |2|.

    Un petit calcul approximatif peut donner une idée de l’importance des injections de capitaux si on compare le volume de celles-ci au capital dur des banques. Les 20 plus grandes banques européennes ont en 2012 des actifs de l’ordre de 23 000 milliards d’euros, si on considère qu’en moyenne leur capital dur représente 3 % des actifs, le capital dur total s’élève grosso modo à 700 milliards d’euros. Si on prend en compte que les pouvoirs publics européens ont réalisé en quelques années des injections de capitaux dans ces 20 grandes banques pour 200 milliards d’euros (il faudrait faire un calcul précis prenant en compte les injections dans des banques comme Fortis qui ont été rachetées par BNP Paribas), on se rend compte que l’apport est tout à fait impressionnant.

    Par ailleurs, se référant aux garanties octroyées par les États aux grandes banques trop grandes pour faire faillite, certains auteurs parlent de subsides implicites aux grandes banques et en dénoncent les effets pervers (voir encadré).....

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    La baisse des impôts sur les bénéfices effectivement payés par les banques. Elles ont déclaré des pertes en 2008 et 2009 (parfois pour d’autres années) qui leur permettent d’éviter de payer des impôts pendant plusieurs années

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    #économie
    #finance
    #banques
    #banksters

  • Le convoi humanitaire russe, un road movie géopolitique
    http://www.nonfiction.fr/article-7204-le_convoi_humanitaire_russe_un_road_movie_geopolitique.htm

    Notre sidération collective pour cet événement au rythme haletant fait de cette caravane un succès pour ceux qui l’ont organisée : les principes humanitaires épaulés par des images parfaites ne sauraient rencontrer d’obstacle sur la route rectiligne du succès. Toutefois, notre devoir est de secouer notre hypnose digne de Troyens perplexes devant le cheval de bois imaginé par Ulysse : nous n’avons pas à ratiociner sans fin sur ces camions. L’essentiel est ailleurs : il n’est ni dans leurs remorques ni dans leur escorte, ni dans leur couleur, ni dans leur itinéraire. Il est dans l’inflexion de cap choisie par le Kremlin.

    #Convoi_humanitaire #Droit_d'ingérence #Géopolitique #Ingérence_humanitaire #Politique_internationale #Russie #République_populaire_de_Lougansk #Ukraine #Vladimir_Poutine

    • Là, je ne suis pas très d’accord. L’Ukraine avait le temps de fouiller les camions. Mais le but des Ukrainiens étaient de faire le siège des villes pro-russes. Les Ukrainiens bombardent ces villes de façon aussi terrible que dans d’autres guerres et non comme des forces de police qui veulent arranger les bidons. Autant les Ukrainiens sont soutenus par l’UE et les USA qui veulent y implanter les missiles de l’OTAN, autant le Donbass est soutenu par les Russes. Et dans cette guerre de propagande, je ne me prononcerais point en faveur de l’un ou de l’autre.

      Nous avons subi le maccarthysme jusqu’à ce que le Rideau de Fer soit démoli et les USA ont fait la promesse à Gorbatchev de ne pas étendre la zone de l’OTAN, la Russie n’ayant pas la capacité financière d’être l’attaquant dans cette histoire. Et pour la petite histoire, ce n’est pas la première fois que les USA trahissent la Russie ou l’URSS...

      La bonne question à se poser, c’est pourquoi l’Occident a soudain envie de s’accaparer l’Ukraine alors qu’elle la laissée dans la merde jusqu’à maintenant...

    • J’ai un peu de mal à comprendre la logique de ce billet…

      Prêter au président russe un projet impérial, c’est tout à la fois s’illusionner sur les forces réelles de la Russie et sur l’idée que les autorités se font de leurs propres marges de manœuvres. La propagande officielle vantant la grandeur de la Russie ne fait nulle part illusion : Moscou n’a pas les moyens de peser dans la mondialisation. Elle a tout juste les instruments nécessaires pour faire en sorte que l’OTAN ne se porte pas à ses frontières et pour que l’UE n’absorbe pas tout son « étranger proche ».

      Donc finalement, le grand méchant Poutine n’a pas les moyens de mener une guerre d’agression ? Il est acculé à une stratégie réactive face à l’avancée triomphante de l’OTAN+UE…

      Va falloir reprendre la cohérence de la narrative !

      Par ailleurs, certains prétendent que le convoi humanitaire est une manœuvre de diversion ayant (brillamment) réussi à détourner l’attention (au moins médiatique) des convois militaires qui passeraient à quelques kilomètres de là.
      Cf. http://seenthis.net/messages/287378

    • Et pour d’autres, il aurait servi de prétexte pour aller faire ses courses en Ukraine et que c’est le fret retour qui importait…

      Russian trucks depart Ukraine, leaving questions in their wake - The Washington Post
      http://www.washingtonpost.com/world/russia-escalates-tensions-with-aid-convoy-reported-firing-of-artillery-inside-ukraine/2014/08/23/dbb76290-2a96-11e4-958c-268a320a60ce_story.html

      Lysenko [Ukrainian military spokesman] claimed that trucks had crossed back into Russia on Saturday morning after being packed with Ukrainian-made equipment used to produce an advanced aircraft-tracking system, as well as ammunition for small arms.

      Russia’s defense sector, which has been hurt by European sanctions, has long been dependent on industries in Ukraine to provide parts for everything from planes to missiles.

  • La #Roumanie est en passe de redevenir le grenier de l’Europe
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/08/25/la-roumanie-est-en-passe-de-redevenir-le-grenier-de-l-europe_4476309_3234.ht

    Seule son élocution rapide trahit son origine italienne, car Sebastiano Stoppa parle couramment le roumain. Il a quitté la région de Venise, en 2011, pour s’installer en Roumanie où il dirige, à 32 ans, une ferme de 11000 hectares.

    La vie en Roumanie te laisse du temps pour faire autre chose que de l’argent. C’est ici que j’ai décidé de fonder ma famille et c’est ici que je suis chez moi. »

    La ferme italienne Emiliana West Rom produit tous les ans des dizaines de milliers de tonnes de céréales vendues en Roumanie et dans toute l’Europe. Les champs sont impeccables et cultivés au moyen de tracteurs dernier cri dirigés par GPS. Un hélicoptère arrose les cultures d’insecticides, et d’énormes installations destinées à irriguer les terres peuvent être mises en service à tout moment. Un ensemble de silos financé en partie avec des fonds européens abrite la récolte.

    #industrie_agricole #terres #paywall #grr

    • http://www.courrierinternational.com/article/2003/10/02/sauvons-ortolans-et-pies-grieches

      Sascha Rosner, photographe animalier allemand, essaie de m’expliquer d’une manière imagée pourquoi les oiseaux et la PAC dans sa forme actuelle sont comme de l’eau et du feu.
      « Tu sais comment je sais que j’arrive en Pologne ? me dit-il.
      – La qualité de nos routes ?...
      – Certes, mais surtout, quand je voyage en Allemagne, mon pare-brise reste propre. Tandis qu’en Pologne il est couvert de centaines de mouches, moustiques et coléoptères.
      – Et alors ?
      – Ça veut dire que nos champs sont stériles. »

    • @nicolasm ou tout simplement les problèmes de qualité pour les blés ukrainiens ? .

      Ainsi, de nombreux cas de blé fusariés ont été mis en avant d’autant que cette année, les agriculteurs sont dans l’incapacité de traiter davantage leurs cultures, faute de trésorerie insuffisante ....

      et pourtant .....pourtant ... Kiev prêt à débloquer plus de 3mds USD pour son armée (Porochenko) > http://fr.ria.ru/world/20140824/202238050.html

      o> blé ukrainien :

      leur qualité pourrait être dégradées par rapport à l’année dernière, entrainant une baisse des disponibilités de blés meuniers exportables

      > http://www.revenuagricole.fr/focus-marches/cerealier/decryptage/decryptage-marche/16057-decryptage-pourquoi-les-semis-de-mais-pourraient-s-afficher-en-

    • 11000 hectares, mazette !
      Et la spéculation sera pire en 2014
      http://www.voxeurop.eu/fr/content/article/1886771-des-terres-fertiles-en-opportunites

      Les Roumains vendent actuellement leurs terres agricoles pour 2 000 euros l’hectare en moyenne, un prix imbattable dans l’UE. Les subventions européennes, elles, s’élèvent à 180 euros par hectare, la moitié du montant que l’on peut obtenir en Europe de l’Ouest. Mais à partir de 2014 la nouvelle politique agricole commune (PAC) devrait mettre au même niveau l’ouest et l’est de l’Europe. Pour acheter en Roumanie, un agriculteur occidental est obligé de créer une société dans le pays, mais, à partir de 2014, toute personne résidant dans l’UE pourra acquérir directement des terres.

      avec pour source un article très critique en roumain
      http://www.romanialibera.ro/special/documentare/solurile-romaniei-%E2%80%9Dse-topesc%E2%80%9D-sub-ochii-nostri--granar

      În acest ritm, ţara noastră riscă să-şi piardă şansa potenţială de a fi o putere regională în agricultură dacă autorităţile şi fermierii rămân surzi la glasul pământului. Directorul Institutului de Pedologie, avansează nişte cifre dezarmante, consecinţa exploatării până la epuizare a solului: „Din cele 14,7 milioane hectare terenuri agricole sau 9,3 milioane terenuri arabile, circa 7,5 milioane hectare au deficit de humus. România are un nivel redus şi foarte redus de fosfor pe 6,3 milioane hectare, un nivel redus de azot pe 5,1 milioane hectare şi un nivel foarte redus de potasiu pe 788.000 de hectare”.

      Mai grav e că starea solurilor se înrăutăţeşte în regim accelerat, din cauza lipsei de responsabilitate cu care românii îşi lucrează pământul: „Când le spun fermierilor că trebuie să compenseze cu îngrăşăminte ceea ce plantele de cultură extrag din sol, câte unul îmi zice : «Domne, dar ai văzut dumneata vreun sol care să nu mai producă?». Nu, dar am văzut soluri care şi-au pierdut o clasă de fertilitate în 10 ani, aşa cum s-a întâmplat în România, unde suprafaţa cu conţinut mic şi foarte mic de fosfor a crescut de la 4 milioane şi ceva la 6 milioane. Acum solurile României riscă să mai piardă încă o clasă de calitate, însă de acum încolo agricultorii pot să doarmă ca mormolocii, că declasarea solului nu o să se mai producă cu o viteză la fel de mare, de 10-15 ani, ci îi trebuie 30 de ani, pentru că nivelul de nutrienţi din sol nu mai are din ce să scadă prea mult. Eu vorbesc de o pierdere de calitate pe toată suprafaţa României, pe toate clasele de fertilitate”.

      Pedologul Mihai Toti, responsabil de hărţile pedologice şi de bonitarea solurilor în cadrul ICPA, a studiat viteza de degradare a celei mai preţioase componente din sol, humusul: „La începutul secolului XX conţinutul de humus din solurile Bărăganului era de 5-6%. La sfârşitul aceluiaşi secol a ajuns în jur de 3%. Practic a scăzut cu 40%-50%”.

      #Commission_européenne #PAC

    • Ah voila :
      http://en.wikipedia.org/wiki/Loess

      Loess tends to develop into very rich soils. Under appropriate climatic conditions, it is some of the most agriculturally productive terrain in the world.[25]
      Hungary has several areas that are covered by loess. At locations such as Dunaújváros and Balatonakarattya, loess walls are exposed as loess reefs. Similar formations exist in Romania (Wallachian Plain), in Serbia (in province of Vojvodina, e.g. Titelski Breg) and in Bulgaria on the south bank of the Danube.

    • http://fr.wikipedia.org/wiki/Tchernoziom

      Le tchernoziom (en russe : чернозём, contraction de tchernaïa zemlia, « terre noire » ou riche en humus) est un type de sol. On rencontre également dans certains textes les termes tchernozem (de l’ukrainien Чорнозем) ou chernozem, qui est une transcription anglaise du mot russe.

      Cette terre noire contient un fort pourcentage d’humus — 3 à 15 %, riche en potasse, phosphore et micro éléments. Elle est très épaisse, souvent plus de 1 m, et jusqu’à 6 m en Ukraine. Elle est très fertile et l’impasse d’engrais, de fond et azoté, est possible. Le fort taux d’humus et d’argile lui confère une réserve d’eau utile importante. Pour ces raisons, elle est souvent considérée comme le meilleur sol au monde pour l’agriculture. D’ailleurs, ce type de sol se prête très bien au semis direct ou au Technique culturale simplifiée (TCS).

    • Roumanie : le grenier de l’Europe attire les entreprises étrangères
      http://www.expansionquebec.com/fr/roumanie-grenier-leurope-attire-les-entreprises-etrangeres-2

      Depuis peu, on assiste à un regain d’intérêt pour l’activité agricole roumaine, de la part des investisseurs étrangers. La terre roumaine est riche en humus, grasse, peu chère (l’hectare coûtait en 2012 3500 dollars, contre 7800 en France, ou encore 60 000 dollars en Hollande en moyenne), et très fertile. Pas étonnant donc de voir accourir les entreprises désireuses d’acquérir un lopin de terre et d’exporter la marchandise dans toute l’Europe via cette plateforme judicieusement localisée. De plus, les entreprises européennes disposent depuis janvier 2014 d’un atout majeur. Elles ne sont plus obligées de créer une société roumaine pour pouvoir acheter des surfaces agricoles.

    • Tout d’abord, Il s’agit du second plus grand marché parmi les PECO (Pays d’Europe Centrale et Orientale), après la Pologne. Il constitue toujours un marché en croissance, et n’a pas encore atteint la maturité. Le taux d’imposition sur les sociétés est l’un des plus faibles d’Europe – 16 % sur le résultat comptable, et celui-ci est minoré pour les entreprises canadiennes, qui n’ont pas à subir de double imposition, grâce à un accord bilatéral. Le climat d’affaires se porte mieux depuis 2010, même si les délais de paiement restent importants et sont à prendre en compte au moment de faire affaire du coté des Carpates.

      La Roumanie est au cœur de trois futures voies de transport en Europe, qui permettront de traverser le pays d’Est en Ouest, à l’intersection des routes commerciales Est-Ouest en Europe, mais aussi Europe-Afrique du Nord-Moyen Orient, et ce à moins de 300 kilomètres du Bosphore, interface maritime entre l’Europe et l’Asie. De plus, la main d’œuvre locale est réputée pour ses aptitudes à maîtriser plusieurs langues, et est beaucoup moins coûteuse que celle de notre province, ou celle d’Europe de l’Ouest puisque le salaire moyen national s’élevait en 2010 à 530 dollars par mois.

      Plus spécifiquement pour le secteur agricole, dans le cadre de la Politique Agricole Commune de l’UE sur la période 2014-2020, l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire roumaines bénéficieront d’une enveloppe de près de 3 G $ CAD pour les investissements dans les actifs de production, ce qui assure un bon afflux de moyens pour alimenter le secteur.

      Dans les années à venir, le Québec aurait donc tout intérêt à tenter l’expérience de ce PECO de choix.

  • Face à la Russie, l’Europe fait fausse route ! | Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances
    http://leblogalupus.com/2014/08/25/face-a-la-russie-leurope-fait-fausse-route

    Observateur avisé de la grave crise en Ukraine qui fait dégénérer les relations entre la Russie et l’Occident, Gabor Steingart, éditeur de la « Handelsblatt », estime qu’Angela Merkel ne gagnera rien à suivre Washington dans sa politique de représailles. Il lui enjoint de suivre l’exemple de Willy Brandt qui, lorsqu’il était maire de Berlin-Ouest, fut confronté à la construction unilatérale du Mur par les Soviétiques, et sut jouer tout en finesse. C’est aussi un appel à une politique européenne indépendante et réfléchie

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    Toute guerre s’accompagne de mobilisation mentale : la fièvre guerrière. Elle n’épargne pas même les gens intelligents. « Cette guerre est vraiment grande et merveilleuse. C’est une expérience qui en vaut la peine », écrivait Max ­Weber en 1914, au moment où les lumières s’éteignaient en Europe. Thomas Mann aussi ressentait « une libération et une immense espérance ». Même lorsque des milliers des morts gisaient sur les champs de bataille belges, la fièvre restait intacte : des peintres, des écrivains, des scientifiques ont continué d’en appeler à la cruauté envers leurs voisins. […]

    Stop, arrêtons tout de suite ce train de réflexions. « L’histoire ne se répète pas ! » Tout de même, en sommes-nous si sûrs ces jours-ci ? Au vu des manœuvres de guerre en Crimée et dans l’est de l’Ukraine, les chefs d’État et de gouvernement occidentaux n’ont soudainement plus de questions et toutes les réponses. Le Congrès américain discute ouvertement d’armer l’Ukraine. […] La chancelière allemande, comme à son habitude, est moins frontale mais tout aussi menaçante : « Nous sommes prêts à prendre de sévères mesures. ».....

    #géopolitique
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    #Europe
    #Willy_Brandt