BigGrizzly

Groumpf

  • Barbie et Ken « dilatés comme jamais » | Mediapart | 29.03.24

    La ministre du travail, de la santé et des solidarités Catherine Vautrin et le ministre de l’économie et des finances Bruno Le Maire à Paris le 12 mars 2024. © Photo Ludovic Marin / AFP

    https://www.mediapart.fr/journal/france/290324/sante-le-gouvernement-alourdit-encore-la-facture-des-francais

    Et c’est pas un poisson 🐟 d’avril en avance.

    • « Comment cela peut-il tenir ? », s’interroge le ministre de l’économie et des finances Bruno Le Maire dans Le Journal du dimanche, à propos du modèle de Sécurité sociale français qui aurait « beaucoup de prestations et moins de cotisants »

      En fait jusqu’à ce que les patrons mettent le nez dedans (et ils sont arrivés vite) ça se passait parfaitement bien…

    • En raison de ce double système d’assurance, public et privé, des dépenses de santé, la France est le deuxième pays, après les États-Unis, où les « frais de gestion du système de santé sont les plus élevés », explique le Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM).

      Ce sont, de loin, les complémentaires qui coûtent le plus cher en frais de gestion : 21 % des cotisations ne financent pas les dépenses de santé, mais l’activité d’indemnisation et les frais d’administration, et surtout les « frais d’acquisition pour attirer de nouveaux clients » : la publicité, les frais de réseau, etc. La comparaison avec les frais de l’assurance-maladie est cruelle pour les complémentaires : la première rembourse 80 % de la consommation de soins, et affiche des frais de gestion de 6,9 milliards d’euros ; les secondes, de 7,6 milliards d’euros.

      Le HCAAM a chiffré un scénario de hausse de la prise en charge par la Sécurité sociale de 18,8 milliards d’euros. Le gain financier serait de 5,4 milliards d’euros. Les personnes âgées bénéficieraient de la baisse très importante de leurs cotisations, de plus de 1 000 euros par an pour les plus de 70 ans.

      Sauf que, le but étant de tuer la sécu, ben on va pas faire comme ça hein.

  • Franc CFA : la nouvelle présidence sénégalaise donne le signal de la rupture | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/290324/franc-cfa-la-nouvelle-presidence-senegalaise-donne-le-signal-de-la-rupture

    Même s’il dit vouloir être prudent, le nouveau président sénégalais est déterminé à abandonner le franc CFA. Attendue par les populations d’Afrique de l’Ouest, cette sortie a des contours encore flous. Le Sénégal va-t-il créer sa propre monnaie ou participer à une monnaie régionale ?

    #sénégal #FCFA #CEDEAO
    https://justpaste.it/7zeg3

  • REPORTAGE. « Unis, on aurait été la première liste » : la frustration de militants de gauche à l’approche des élections européennes
    https://www.francetvinfo.fr/elections/europeennes/reportage-unis-on-aurait-ete-la-premiere-liste-les-militants-de-gauche-

    En dynamique dans les sondages - entre 11 et 13% -, Raphaël Glucksmann, tête de liste socialiste (PS-Place publique) aux européennes, cherche à se présenter comme le « vote utile » à gauche contre le RN et les macronistes. Mais le pari n’est pas gagné, à en croire des militants de gauche qui ont débattu au micro de franceinfo : une adhérente de Générations, un écologiste et un socialiste.

    Juste pour garder trace et pouvoir comparer la dynamique avec la réalité.

  • Paris 2024 : « plusieurs nations étrangères » vont envoyer des soldats pour renforcer la sécurité des Jeux
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2024/03/28/paris-2024-plusieurs-nations-etrangeres-vont-envoyer-des-soldats-pour-renfor

    Parisiennes et Parisiens, bon courage !

    « Plusieurs nations étrangères », dont la Pologne, vont envoyer des militaires pour aider à sécuriser les Jeux olympiques à Paris cet été, a appris, jeudi 28 mars, l’Agence France-Presse (AFP), auprès du ministère des armées. « Plusieurs nations étrangères vont nous renforcer dans certains domaines critiques, comme les capacités cynophiles, où les besoins sont énormes » pendant les JO, selon le ministère.

    Le ministre de la défense polonais a annoncé que son pays allait envoyer des renforts militaires pour aider à la sécurisation des JO, alors que la France est en alerte maximale face à la menace d’attentats.

    « Les forces armées polonaises rejoindront la coalition internationale [!!!] mise en place par la France pour soutenir la préparation et la sécurité des Jeux olympiques d’été 2024 », a déclaré, sur X, Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, sans préciser le nombre de soldats déployés.

  • Du « matériel éducatif » (précisément des « recueils de #poésie »), est distribué aux soldats sionistes expliquant qu’il faut raser Gaza et exterminer ses habitants

    "נביא אש בחומותייך עזה" : שיח הנקמה חילחל גם לאסופת שירה שמפרסם צה"ל - ספרות
    https://www.haaretz.co.il/gallery/literature/2024-03-26/ty-article-magazine/.premium/0000018e-7ad9-d96c-af9f-7ed9e9fa0000

    • Des recueils de poèmes distribués aux soldats israéliens incitent au meurtre des Gazaouis
      https://www.courrierinternational.com/article/conflit-des-recueils-de-poemes-distribues-aux-soldats-israeli

      Dans une longue enquête publiée par Ha’Aretz, les journalistes Or Kashti et Gili Izikovich révèlent qu’Ofir Livius, directeur du Corps éducatif de Tsahal, un département censé former les soldats aux droits civiques et à l’éthique militaire, a décidé d’assurer le moral des troupes en commandant et en distribuant des recueils de poèmes hébreux datant de l’Antiquité, mais également des textes contemporains rédigés par des auteurs israéliens ultraorthodoxes ou ultranationalistes religieux.

      Lire aussi : Conflit. Pillages et vandalisme à Gaza : les soldats israéliens rappelés à l’ordre

      Le quotidien israélien explique que ces recueils de poésie, “publiés sous l’intitulé Hinneni [‘Me voici’], sont l’œuvre de Mashiv Haruach [‘Revivifier l’âme’]”, un groupe d’écrivains juifs israéliens dont les membres se sont donné pour mission d’établir “une continuité entre les textes hébreux d’exécration des Philistins et les conflits contemporains dans et autour de la bande de Gaza”.

      Dans l’Antiquité, les Philistins, un peuple d’origine hellénique, contrôlaient un territoire s’étendant de Jaffa (au sud de l’actuelle Tel-Aviv) jusqu’au Sinaï en passant par Gaza, capitale de la “pentapole” philistine, dont les quatre autres villes étaient et sont toujours situées dans le territoire israélien actuel : Ashdod, Ashkelon, Gath et Ekron, un territoire désigné en hébreu sous le nom de “Plaine de Philistie” (Mishor Pleshet).

      “Ô Gaza, nous mettrons le feu à tes murs”

      “Après les massacres commis par le Hamas, l’association entre les Philistins de l’Antiquité et les Palestiniens contemporains (qui n’ont pourtant aucun rapport entre eux) a repris de la vigueur et est en passe d’imprégner toute la conscience collective israélienne et, évidemment, celle des soldats israéliens engagés sur le front gazaoui”, relève Ha’Aretz.

      Lire aussi : Guerre à Gaza. Israël de plus en plus isolé sur la scène internationale

      Compilés dans cinq volumes, de nombreux textes de Hinneni sont particulièrement édifiants, d’autant qu’ils bénéficient de l’imprimatur du chef d’état-major de l’armée israélienne, Herzl Halevi. Et Ha’Aretz de citer quelques exemples :

      “Ô Gaza, nous mettrons le feu à tes murs et nous détruirons tes palais. […] Et si, dans le récit des souffrances de notre peuple, nous devions ajouter un nouveau paragraphe, tu éprouveras notre vengeance et paieras de chaque dent et de chaque cheveu. […] Nous briserons la nuque de chacun de tes enfants sur nos rochers. […] Nous noierons ton mal dans ton propre sang.”

    • présentation des recueils

      הזכות לומר « הנני ! »
      https://kenes-media.com/%D7%96%D7%9E%D7%9F-%D7%A7%D7%99%D7%91%D7%95%D7%A5-%D7%A2%D7%99%D7%AA%D7%95%D7%9F-%D7%94%D7%A7%D7%99%D7%91%D7%95%D7%A6%D7%99%D7%9D/%D7%94%D7%96%D7%9B%D7%95%D7%AA-%D7%9C%D7%95%D7%9E%D7%A8-%D7%94%D7%A0%D7

      הזכות לומר “הנני!”
      תאריך: ינואר 23,

      החייל שכותב מתוך הטנק, שיר על זוגיות וגעגועים במלחמה ושיר שנולד מתוך רגשות אשמה כבדים של חייל בבסיס רעים. תא"ל אופיר לויוס (בית רימון), משורר בעצמו, יזם הוצאת אסופה של משוררים מגוייסים" למלחמה בשיתוף כתב העת לשירה יהודית-ישראלית “משיב הרוח”

      בשנים האחרונות אני זוכה ללוות את קצין חינוך ראשי בצה"ל, גיבור ישראל תא"ל אופיר לויוס (בית רימון) בכתיבתו. (ה"שדכן" היה חברנו המשותף, הסופר אסף ענברי). הליווי לאיש הלוחם-חולם המיוחד הזה נעשה גם באופן פרטי וגם בעזרת “משיב הרוח”, כתב עת לשירה יהודית-ישראלית, אותו אני עורך, ככה שזכינו שאופיר יהיה חניך המחזור ה-20 של “מזמור”, כיתת השירה שלנו, אותה הנחיתי במהלך שנת תשפ"ג יחד עם המשוררת בַּכֹּל סֶרְלוּאִי. 

      הקשר בינינו חזק מאוד ונמשך כל הזמן, וכבר ביום שני ה-9 באוקטובר, דיברנו על האפשרויות של “משוררים-מגויסים” למלחמה, ואופיר זרק את הרעיון של אסופת-שירה. 

      מהר מאוד עשינו אצלנו, במערכת “משיב הרוח”, חשיבה על זה, לצד פרויקטים נוספים של “גיוס-משוררים” לצרכים האזרחיים וגם הצבאיים שהציפו את השטח, וניסחנו והוצאנו קול-קורא דחוף ומוגבל בזמן, תחת הכותרת “על הזכות הגדולה לומר: הנני!”. 

      מתוך רעם התותחים וגילוין של זוועות בלתי נתפסות, ולצידן אינספור גילויי גבורה, הקרבה והתמסרות, למול היחד הישראלי שנקרע בשנה שחלפה לגזרים והתאחה מחדש בבת אחת, בכאבים עצומים, הימים הנוראים והגדולים הללו הביאו אותנו לבקש להשיב את הרוח הישראלית הגדולה. להתמלא מחדש בערכי הרעות והערבות, באמונה בצדקת הדרך, במלחמה כתף אל כתף אל מול הקמים עלינו, הפעם מול גילויי רוע בלתי נתפס. אנחנו עם שיודע מלחמות ומאבקים ויודע גם לצמוח מתוכם. ב-75 שנות המדינה, מימיה הראשונים ממש, ליוותה השירה העברית את הקוממיות הישראלית, על אתגריה המורכבים. פעמים רבות הייתה זו רוח השירה שלא רק העניקה מילים לכאבים ולתקוות, אלא הייתה שם לפני הלוחמים, בפיהם ובליבם, בדרך אל הניצחון. 

      לקול הקורא נענו מאות כותבות וכותבים, ובחשיבה מחודשת עם קח"ר והצוות הנפלא שלו, החלטנו שאין טעם להוציא עכשיו, תוך כדי הלחימה, גיליון אסופה מלאה ועבת כרס, ועדיף לערוך מתוך השירים שהגיעו ושעוד יגיעו גם מהשטח, מאזרחים ומחיילים, אסופות קטנות, להדפיס אותן פעם בשבועיים, וככה להפיץ אותן בין הלוחמים בשטח. 

      ואכן כך היה: הצוות של מפקדת קצין חינוך ראשי (מקח"ר), שתוגבר גם בנשות ואנשי מילואים מוכשרים מאוד, התארגן יחד איתנו ותוך כמה ימים נערכה והודפסה אסופת “הנני” הראשונה, כאשר את השירים מלווים בדיאלוג חזק מאד צילומיו של זיו קורן (צלם העיתונות החשוב בארץ). עד כה, עומדים ביעדי התדירות שקבענו לעצמנו של פעם בשבועיים, הודפסו והופצו שש אסופות הנני! חלק מן השירים, מאלו ששלחו החיילים, מופיעים גם ב"דף השירה" של “הנני” שאנו עורכים בעיתון צה"ל “במחנה”, שהופיע בחודשים הללו מחדש, שבע שנים לאחר שנסגר. 

      תגובות ראשוניות לזוועות 
      כעורך של האסופות, אני מנסה למצוא קווים מחברים שקשורים גם ל’רוח העם" ולרוח הלחימה באותו הזמן. האסופה הראשונה הייתה בעיקר של אזרחיות ואזרחים, מכל הארץ, מכל הדורות וקשת ההשקפות, ומכיוון שהזדרזנו וגם תחמנו את הדד-ליין, החומר שהגיע היה בעיקר תגובות ראשוניות לזוועות ולטראומה הבלתי נתפסות של שמחת תורה, אבל כבר גם לרוח הגדולה, לגילויי הגבורה, ההקרבה וההתמסרות הבלתי נתפסים אף הם שהחלו להיוודע. הינה למשל שיר שבחרתי כי יפתח את שירי האסופה הראשונה, שנכתב בידי א’, קצין צעיר, איש צוות אויר מאחד מקיבוצי גוש עציון, שגויס מייד למלחמה: 

      והעם/ א’, צוות אוויר 
      וְזֹאת הַבְּרָכָה 
      אֲשֶׁר בֵּרַךְ יִשְׂרָאֵל אֶת בָּנָיו, בְּצֵאתָם לִקְרַאת פְּלִשְׁתִּים 
      “נְבָרֶכְךָ, וְתִשְׁמְרֵנוּ 
      נָאֵר פָּנֵינוּ אִישׁ אֶל אָחִיו, וִיחֻנֵּנוּ 
      נִשָּׂא פָּנֵינוּ אֶל־עָל, וְנָשֵׂם שָׁלוֹם, 
      עָלֵינוּ וְעַל כָּל עוֹלָמוֹ, וְעַל יִשְׂרָאֵל, וְעַל יְרוּשָׁלַיִם 
      וְהָיוּ הַדְּבָרִים הָאֵלֶּה אֲשֶׁר הִתְפַּלַּלְנוּ וַאֲשֶׁר בָּכִינוּ וַאֲשֶׁר אָהַבְנוּ 
      חֲתוּמִים בְּלֵב יִשְׂרָאֵל, לְדוֹר דּוֹר” 

      שיר מתוך הטנק 
      באסופה השנייה החלטנו שהיא תוקדש כולה רק לשירים שהגיעו מחיילות וחיילים, בסדיר, קבע ומילואים, כולל מלוחמים שהיו כבר חלק מהמערכה ממש. הגיעו שירים חזקים מאוד מהמשורר הצעיר איתן דקל, מתוך הטנק שלו בקיבוץ בארי, ועוד שירים חזקים ומרגשים שנכתבו ותיעדו בזמן אמת את השחרור של קיבוצים ומושבים בעוטף, לצד שירים עדינים ונוגעים מאוד, כמו של אריה מישקין, רוית גרוסמן דוד ונתנאל אלינסון, שכתבו על זוגיות וגעגועים מתוך חוויות המלחמה. 

      הינה למשל השיר הנהדר של נתנאל אלינסון, המוכר כאיש חינוך וידיעת הארץ, ממקימי המכינות הקד"צ בערבה ומי שחיבר את רב-המכר “קיצור תולדות הישראליות”, במה שהוא למעשה השיר הראשון שכתב ופרסם: 

      שיחה מהמילואים / נתנאל אלינסון, לוחם במילואים בפלס"ר צנחנים, עזה 

      – מָה שְׁלוֹמֵךְ אֲהוּבָה? 
      – מַרְגִּישָׁה מְצֻיָּן! 
      (נוֹשֶׁמֶת עָמֹק. מַסְתִּירָה אֶת הַכְּאֵב. 
      כִּי יוֹדַעַת, 
      אִם הוּא יַרְגִּישׁ שֶׁטּוֹב לָנוּ, יוּקַל לוֹ) 
      – וּמָה שְׁלוֹמְךָ אָהוּב? 
      – מַמָּשׁ טוֹב! 
      (מְטַאֲטֵא אֶת אִי־הַוַּדָּאוּת. 
      אִם הִיא יוֹדַעַת שֶׁטּוֹב לִי הִיא שְׂמֵחָה יוֹתֵר) 
      כָּכָה שְׁנֵינוּ 
      מְשַׁקְּרִים זֶה לָזוֹ 
      מֵאַהֲבָה. 
      הֲרֵי כְּבָר אָמְרוּ חֲכָמִים 
      שֶׁמֻּתָּר לְשַׁקֵּר מִפְּנֵי הַשָּׁלוֹם 
      וְעַכְשָׁו 
      זְמַן מִלְחָמָה

    • le lien vers les recueils successifs (site des IDF)
      https://www.idf.il/156408

      אסופות ״הנני״

      et sur le site de l’association de poésie
      (8 recueils à ce jour)

      הִנֵּנִי - משיב הרוח
      https://mashiv.org.il/here-i-am

      על הזכות הגדולה לומר: הִנֵּנִי!
      לאסופות
      לסרטונים
      אסופות השירה ’הִנֵּנִי, מבית ’משיב הרוח’ ומקח"ר צה"ל

      כבר בשבוע הראשון למאורעות, חברנו יחד: מפקדת קצין חינוך ראשי בצה"ל (מקח"ר) וכתב העת לשירה ’משיב הרוח’, להוצאת ’קול-קורא’ לאסופת שירה בימי מלחמה, בעקבות מאורעות שמחת-תורה תשפ"ד ומלחמת ’חרבות-ברזל’.

      התותחים רועמים. זוועות מתגלות, ולצידן אינספור גילויי-גבורה. היחד הישראלי שנקרע השנה לגזרים מתאחה מחדש, בכאבים עצומים.
      הימים הנוראים והגדולים הללו הביאו אותנו לבקש להשיב את הרוח הישראלית הגדולה. להתמלא מחדש בערכי הרעות והערבות, באמונה בצדקת-הדרך, במלחמה כתף-אל-כתף אל מול הקמים עלינו, הפעם מול גילויי רוע-בלתי-נתפס.

      אנחנו עם שיודע מלחמות ומאבקים ויודע גם לצמוח מתוכם. ב-75 שנות המדינה, מימיה הראשונים ממש, ליוותה השירה העברית את הקוממיות הישראלית, על אתגריה המורכבים. פעמים רבות היתה זו רוח השירה שלא רק העניקה מילים לכאבים ולתקוות, אלא היתה שם לפני הלוחמים, בדרך אל הנצחון.

      ל’קול-הקורא’ שהוצאנו נענו תוך ימים ספורים מאות כותבות וכותבים, וממשיכים להיענות, גם בימים הללו, חיילות וחיילים (הקול-הקורא לחיילים איננו מוגבל בזמן).

      בכוונתנו להיערך בשבועות הקרובים לארגון ועריכת החומר הרב שנאסף, להוצאת גליון מיוחד של ’משיב הרוח’ שיוקדש לעת הזו.
      בינתיים, בשיתוף עם מקח"ר, אנחנו אוספים ובוחרים מן השירים שהגיעו אסופות-קטנות לשירה (בכל אסופה בין 10-12 שירים), מדפיסים ומפיצים אותן בעיקר למפקדי צה"ל (מהרמטכ"ל ופורום-מטכ"ל ועד למפקדים בדרגי-השטח) אך חשוב לנו שתהיינה זמינות גם לציבור הרחב. עד-כה הופיעו שלוש אסופות: האחת יוחדה בעיקר לשירים שנכתבו מתוך ובסמוך לאירועי השביעי באוקטובר, ע"י כותבות וכותבים ממגוון הקשת הישראלית, השנייה הוקדשה כולה לשירים מאת חיילות וחיילים, חלקם הגדול לוחמים בפועל במערכה, והשלישית שילבה שירים מן העורף ומן החזית.

      מוזמנות ומוזמנים להיחשף לאסופות השירים ’הִנֵּנִי, להוריד אותן (ללא תשלום) וגם להפיצן הלאה

      (le lien vers une version [en] du site ne va que sur la page d’accueil générale de l’association)
      https://mashiv.org.il/english

    • génial ce bouton “traduire” :

      Nous sommes un peuple qui connaît les guerres et les luttes et qui sait aussi comment en sortir. Au cours des 75 années d’existence de l’État, dès ses premiers jours, la poésie hébraïque a accompagné le communisme israélien à travers ses défis complexes. Bien souvent, c’était l’esprit de la poésie qui non seulement donnait des mots aux douleurs et aux espoirs, mais qui était également présent devant les guerriers, sur le chemin de la victoire.

      La « voix d’appel » que nous diffusons a reçu en quelques jours une réponse de centaines d’écrivains, et continue de répondre, même aujourd’hui, par des soldats (la voix d’appel pour les soldats n’est pas limitée dans le temps).
      [...]

      Jusqu’à présent, trois recueils ont paru : le premier était principalement consacré aux chansons écrites à partir des événements du 7 octobre et autour des événements du 7 octobre, par des écrivains d’origines israéliennes diverses, le second était entièrement consacré aux chansons de soldats, dont la plupart étaient d’actuels combattants de la campagne, et le troisième combinait les chants de l’arrière et du front.

  • Michigan nuclear plant aims to be first ever to reopen… | Canary Media
    https://www.canarymedia.com/articles/nuclear/michigan-nuclear-plant-aims-to-be-first-ever-to-reopen-in-us

    If the loan is granted (subject to Holtec meeting closing conditions) and the 800-megawatt reactor located on Lake Michigan is repowered, it would be the first nuclear plant in the U.S. to reopen after being closed for decommissioning.

  • COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE
    No 2024/26
    Le 28 mars 2024

    Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud c. Israël)
    https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20240328-pre-01-00-fr.pdf

    La Cour indique des mesures conservatoires additionnelles
    LA HAYE, le 28 mars 2024. En l’affaire relative à l’Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud c. Israël), la Cour, ayant dûment examiné la demande du 6 mars 2024 par laquelle l’Afrique du Sud l’a priée d’indiquer des mesures conservatoires additionnelles ou de modifier son ordonnance du 26 janvier 2024, compte tenu du changement dans la situation à Gaza, et les observations sur cette demande soumises le 15 mars 2024 par Israël, a rendu ce jour son ordonnance, qui a été communiquée aux Parties par lettre du greffier.

    Dans son ordonnance, la Cour observe que, depuis le 26 janvier 2024, « les conditions désastreuses dans lesquelles vivent les Palestiniens de la bande de Gaza se sont ... encore détériorées, en particulier au vu de la privation prolongée et généralisée de nourriture et d’autres produits de première nécessité à laquelle ceux-ci sont soumis », et que « les Palestiniens de Gaza ne sont plus seulement exposés à un risque de famine, ainsi qu’elle l’a relevé dans son ordonnance du 26 janvier 2024, mais doivent désormais faire face à une famine qui s’installe ». De l’avis de la Cour, « les mesures conservatoires indiquées dans l’ordonnance du 26 janvier 2024 ne couvrent pas intégralement les conséquences découlant des changements dans la situation ..., justifiant ainsi une modification de ces mesures ».

    Dans son ordonnance, qui a un caractère obligatoire, la Cour :
    « 1) Par quatorze voix contre deux,
    Réaffirme les mesures conservatoires indiquées dans son ordonnance du. 26 janvier 2024 ;

    #CIJ

    • DIRECT - La CIJ ordonne à Israël d’assurer une aide humanitaire « de toute urgence » pour Gaza | TV5MONDE - Informations
      https://information.tv5monde.com/direct/direct-la-cij-ordonne-israel-dassurer-une-aide-humanitaire-de-

      La CIJ ordonne à Israël d’assurer une aide humanitaire « de toute urgence » à Gaza

      La Cour internationale de justice ordonne à Israël d’assurer « une aide humanitaire de toute urgence » à Gaza, affirmant que « la famine s’installe » dans le territoire palestinien.
      « Israël doit, conformément aux obligations lui incombant au titre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide », « veiller sans délai » à ce que soit assurée « sans restriction et à grande échelle, la fourniture par toutes les parties intéressées des services de base et de l’aide humanitaire requis de toute urgence » à Gaza, a déclaré la CIJ basée à La Haye.

  • La Shoah après gaza
    https://lundi.am/La-Shoah-apres-gaza

    En 1977, un an avant de se suicider, l’écrivain autrichien Jean Améry découvrit des articles de presse faisant état de la torture systématique des prisonniers arabes dans les prisons israéliennes. Arrêté en Belgique en 1943 alors qu’il distribuait des tracts antinazis, Améry avait lui-même été sauvagement torturé par la Gestapo, puis déporté à Auschwitz. S’il parvint à survivre, jamais il ne put considérer ses tourments comme appartenant au passé. Il insistait sur le fait que les torturés restent des torturés, et que leur trauma est irrévocable. Comme nombre de survivants des camps de la mort nazis, Améry en était d’abord venu à éprouver un « lien existentiel » avec Israël dans les années 1960. Il avait attaqué de manière obsessionnelle les critiques de gauche de l’État juif en les qualifiant d’« irréfléchis et de malhonnêtes », et fut peut-être l’un des premiers à affirmer que sous les atours d’un anti-impérialisme et d’un antisionisme vertueux se dissimulait un antisémitisme virulent. (Une idée désormais communément colportée par les dirigeants et les partisans d’Israël). Pourtant, les rapports « certes sommaires » faisant état de torture dans les prisons israéliennes incitèrent Améry à réfléchir aux limites de sa solidarité avec l’État juif. Dans l’un des derniers essais qu’il publia, il écrivit : « J’appelle de toute urgence tous les Juifs qui veulent être des êtres humains à se joindre à moi dans la condamnation radicale de la torture systématique. Là où commence la barbarie, les engagements existentiels mêmes doivent prendre fin. »

    Améry a été particulièrement perturbé par l’apothéose de Menachem Begin, en 1977, en tant que Premier ministre d’Israël. Begin, qui avait organisé l’attentat à la bombe de 1946 contre l’hôtel King David à Jérusalem, au cours duquel 91 personnes furent tuées, fut le premier de ces représentants assumés du suprémacisme juif qui continuent de diriger Israël. Il fut également le premier à invoquer régulièrement Hitler, l’Holocauste et la Bible alors qu’il attaquait les Arabes et bâtissait des colonies sur les territoires occupés. Dans ses premières années, l’État d’Israël avait entretenu une relation ambivalente avec la Shoah et ses victimes. Le premier Premier ministre israélien, David Ben Gourion, avait d’abord considéré les survivants de la Shoah comme des « débris humains », affirmant qu’ils n’avaient pu survivre qu’en se rendant « vilains, rudes et égoïstes ». C’est Begin, le rival de Ben Gourion, un démagogue polonais, qui fit du meurtre de six millions de Juifs une intense préoccupation nationale et une nouvelle base pour l’identité d’Israël. L’establishment israélien commença à produire et à diffuser une lecture très particulière de la Shoah mise au service de la légitimation d’un sionisme militant et expansionniste.

    • Des rappels historiques ( de 1945 à 1948) dans ce film documentaire suivi d’un débat (DébatDoc sur LCP).

      La Shoah est aujourd’hui au cœur de l’identité israélienne. Elle est devenue l’affaire du pays tout entier. Une fois par an, le jour du souvenir tout s’arrête. En mémoire de ses martyrs, le pays tout entier se fige dans le silence et le recueillement. Depuis quelques années, les femmes rescapées sont mises à l’honneur dans un concours de beauté. Destiné à célébrer la vie, le titre de « Miss survivante de la Shoah » couronne la gagnante. La tragédie des Juifs d’Europe légitime désormais si fort l’existence de l’état hébreu que le monde a oublié que sa création a été avant tout le fruit du jeu cynique des grandes puissances. En réalité, les cendres d’Auschwitz n’ont pas pesé lourd dans la naissance d’Israël.

      https://www.dailymotion.com/video/x8vtxf2

      Fiche du film et bio du réalisateur :
      https://www.cinema-histoire-pessac.com/festival/films/israel-merci-moscou

  • Another Israeli soldier admits to implementing the ‘Hannibal Directive’ on October 7 – Mondoweiss
    https://mondoweiss.net/2024/03/another-israeli-soldier-admits-to-implementing-the-hannibal-directive-on

    There is a growing amount of evidence and testimony that suggests that on October 7, the Hannibal Directive was implemented, at least to a certain extent, on Israelis. What’s more, growing testimonies indicate that this policy was extended to Israeli civilians in the form of indiscriminate fire from helicopters and tanks. The recent outstanding Al Jazeera investigation, “October 7,” addresses this question at considerable length.

    Last week, another testimony involving such acts appeared on Channel 13 and was repeated a day later on Ynet, in which an armored company commander, Captain Bar Zonshein, tells of how he fired tank shells at vehicles driving towards Gaza near Kisufim — about 2 kilometers away from the Gaza perimeter fence. 

    “We identified two pickups driving Toyotas, and on them, there was a large number of people standing in the cabin, and there was a pile of people. I don’t know whether they were corpses or living people…And I decide to attack these vehicles,” Zonshein says. 

    One must point out that Zonshien’s description of a “pile” of people could either be military or civilians, but those distinctions apparently did not factor into his calculations. This is, of course, significant in Israeli terms because the Hannibal doctrine had hitherto only been limited to soldiers.

    « יריתי על חיילים כי המחשבה על חטופים יותר קשה » | העדות של גיבור 7 באוקטובר
    https://www.ynet.co.il/news/article/syudabu0t

    #directive_hannibal

  • Loi agricole : la « souveraineté alimentaire » contre l’environnement | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/280324/loi-agricole-la-souverainete-alimentaire-contre-l-environnement

    C’estC’est, pour le moins, un texte qui se trompe de cible. Initialement lancé pour répondre à l’enjeu crucial du renouvellement des générations – la moitié des agriculteurs et agricultrices en activité en 2020 sera partie à la retraite dans les six ans qui viennent –, le projet de loi d’orientation agricole qui arrivera, après un énième report, mercredi 3 avril sur la table du Conseil des ministres a été « enrichi », comme l’avait promis le ministre Marc Fesneau pour répondre à la colère agricole.

    Mais plutôt que de combler les manquements déjà soulignés par de nombreux acteurs dans la première version du texte rendue publique en décembre, et de s’attaquer à la question centrale de la rémunération, la nouvelle version, révélée par Contexte le 1er mars, s’attaque à… la protection de nos ressources et des milieux naturels.

  • Guerre Israël-Hamas : « Ne pas forcer Israël à respecter le droit international, c’est être complice du génocide à Gaza »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/28/guerre-israel-hamas-ne-pas-forcer-israel-a-respecter-le-droit-international-

    Qu’attendez-vous de Karim Khan, procureur de la CPI ? Pensez-vous qu’il émettra des mandats d’arrêt contre des responsables politiques israéliens ?

    Lorsque Karim Khan a été élu [en février 2021], nous lui avions demandé de nous recevoir, mais il n’a pas donné suite. Nous avons fait preuve de patience. Et puis, la guerre en Ukraine a éclaté. Nous avons observé comment il a agi sur ce dossier, comment différents pays européens ont fait pression pour qu’il ouvre une enquête, pour qu’il délivre un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine. Après le 7 octobre, Karim Khan est allé à la rencontre des victimes israéliennes, mais il ne s’est pas soucié des Gazaouis [il a rencontré des Palestiniens à Ramallah]. Nous étions furieux. J’ai perdu tout respect pour lui. Finira-t-il par délivrer des mandats d’arrêt à l’encontre des responsables israéliens ? Nous ne sommes pas optimistes, mais gardons espoir.

    A la fin du mois d’octobre, Karim Khan est finalement allé à Rafah…

    Et qu’a-t-il dit ? Il a parlé des convois de nourriture [qu’Israël devait laisser entrer dans Gaza]. Est-ce le mandat d’un procureur de la CPI ? Il s’est rendu neuf fois en Ukraine. Il a donné de nombreux entretiens sur ce dossier. Qu’a-t-il fait, dans notre cas ? Rien. Pour nous, cela signifie qu’il légitime ce qui se déroule à Gaza et qu’il nous refuse le droit à la justice. C’est seulement après que l’Afrique du Sud a déposé une plainte devant la CIJ qu’il a commencé à nous porter attention. Mais les actes de génocide relèvent de son mandat. Il devrait s’en saisir de lui-même, sans attendre qu’on le presse de le faire. Je crains que Karim Khan soit l’ennemi des victimes qu’il est supposé défendre.

    A la CPI, le magistrat chargé du dossier palestinien est Andrew Cayley, un ancien procureur militaire britannique. Que pensez-vous de cette nomination ?

    Cette nomination est un désastre, car le bilan de Cayley est particulièrement sombre. Lorsqu’il était procureur militaire au Royaume-Uni [entre 2013 et 2020], il a abandonné toutes les charges visant les troupes britanniques déployées en Irak. Karim Khan et lui ne veulent pas demander des comptes aux auteurs du génocide en cours à Gaza.

    Vous ne croyez plus en la justice internationale ?

    Je ne connais aucun précédent dans l’histoire où un peuple a obtenu son indépendance sur une décision de justice. Le système juridique international est un front parmi d’autres. Ces procédures consacrent notre supériorité morale et juridique sur l’occupation israélienne. Mais si les grandes puissances préfèrent la #loi_de_la_jungle, nous ne serons pas les seuls perdants. C’est l’humanité tout entière qui sera perdante.

    • Raji Sourani, directeur du Centre palestinien pour les droits de l’homme, a évacué Gaza, en novembre 2023. Cheville ouvrière des procédures lancées par les Palestiniens devant la justice internationale, cet avocat de 70 ans, rencontré à Paris, critique la position de la France face à Israël et le silence du procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan.

  • Study: ‘gamechanger’ diabetes drugs cost up to 400 times more than needed
    https://www.theguardian.com/global-development/2024/mar/28/drug-companies-diabetes-drugs-medicines-ozempic-trulicity

    Drug companies are pricing diabetes medicines at almost 400 times the level necessary to make a profit, according to a new study.

    Researchers said it would also be possible for modern insulin pens, which are safer and offer more accurate doses than vials and syringes, to be used even in low-income countries if pharmaceutical firms “put people before their astronomical profits”.

    #pharma #diabète

  • German bank freezes account of anti-Zionist Jewish association
    https://www.aa.com.tr/en/economy/german-bank-freezes-account-of-anti-zionist-jewish-association/3176925

    A bank in Germany froze the account of the anti-Zionist Jewish association Jewish Voice for a Just Peace in the Middle East on Wednesday and requested a list of its members and their addresses.

    The association said that Berliner Sparkasse blocked their account without prior notice for updating customer information.

    The bank said in a letter to the association’s board that the move was “precautionary” and requested various documents, including a list of its members’ names and addresses to be submitted by April 5.

    The association questioned the bank’s authority to freeze accounts without explanation, highlighting the unusual request for the list.

    It suggested that such a demand resembles inquiries made by intelligence agencies or police exerting political pressure on the Jewish association.

    The association’s account was closed in 2019 due to pressure from the Central Council of Jews in Germany, it noted.

    • Germany: State bank freezes account of Jewish peace activist group
      By Pauline Ertel | Published date: 28 March 2024 17:54 GMT |
      https://www.middleeasteye.net/news/german-jewish-voice-peace-bank-account-blocked-berlin-bank

      Berliner Sparkasse Bank demanded that Jewish Voice for Just Peace in the Middle East disclose list of members, including addresses

      A state-owned bank in Germany has frozen the account of a Jewish anti-Zionist organisation and demanded the group disclose a list of all its members.

      Judische Stimme für gerechten Frieden in Nahost, or Jewish Voice for Just Peace in the Middle East, announced on Tuesday that its account with Berliner Sparkasse was frozen on 26 March with immediate effect.

      “In 2024, Jewish money is once again being confiscated by a German bank: Berliner Sparkasse freezes Jewish Voice account,” Jewish Voice said in a statement on its social media platforms.

      The group received a letter from the bank informing it that a full list of all members, including adresses, tax documentation, income statements and other internal documents, needed to be submitted to Berliner Sparkasse by 5 April to “update customer data”.
      (...)
      “As a public corporation, the bank is bound by public law and may therefore not arbitrarily freeze bank accounts without providing an explanation, which it did not,” Jewish Voice said in its statement.

      The organisation hired a lawyer who has cofirmed that the blocking of the account is illegal and constitutes a breach of contract, Hoban said.

  • Butler, Alimi et l’« éthique » | par Frédéric Lordon
    https://blog.mondediplo.net/butler-alimi-et-l-ethique

    L’intervention il y a un mois de Judith Butler n’en finit donc pas de produire du remous. Judith Butler a dit « résistance » — et pu mesurer ce qui s’en est suivi. Arié Alimi lui rétorque « éthique de la résistance ». On a compris le fond de l’affaire : il va s’agir de juger — donc de condamner. C’est à ça que servait « terrorisme » : à produire de la condamnation, dont l’unique fonction est que rien ne puisse être ajouté derrière elle. Mais « terrorisme » c’est du niveau de Macron, BHL ou Léa Salamé. Entre intellectuels, on passera donc par l’éthique et la philosophie morale. Car pour émettre de la condamnation bien fondée, il faut disposer d’une norme du juste et de l’injuste. Voilà à quoi Alimi ramène Butler. Disons que Judith Butler n’était pas entièrement à l’abri d’une objection de cette nature. Objectivement, une partie de sa propre philosophie l’appelle. C’est la possibilité de ce porte-à-faux qu’Arié Alimi a utilisée.

    La philosophie morale a toute sa dignité, et la réflexion éthique son domaine propre, ça va sans dire. Elle devient problématique quand elle sort de son ordre, comme dirait Pascal, et qu’elle entend annexer, ou au moins détourner, la lecture d’un événement qui appartient en première instance à un autre registre, entre autres celui de la philosophie politique.

    Il n’est pas fortuit que le mot « éthique » ait proliféré ces dernières décennies, et nous savons parfaitement à quoi cette prolifération a servi : à une vaste entreprise de dépolitisation. Dont le capitalisme néolibéral aura été le premier lieu, pour ne pas dire le premier bénéficiaire. Les entreprises sont éthiques, la finance est éthique ; comme Total, Orpéa a un comité d’éthique ; notre consommation devrait être éthique, notre tri des déchets aussi.

    Il ne s’agit pas de dire que la philosophie éthique est tout entière de cette eau de vaisselle. Mais qu’il y a un climat intellectuel général, et que, même à distance, la philosophie en enregistre les effets, dans les problèmes qu’elle choisit de se poser. La pensée politique également. Dont les lignes de réflexion immédiate s’en trouvent pré-orientées, sans qu’elle en ait toujours grande conscience. C’est pourquoi, le plus souvent, quand nous entendons « éthique », nous devrions dresser l’oreille : il se pourrait qu’il y ait du problème absurdement posé dans l’air. À l’évidence, avec l’objection qu’Alimi fait à Butler, nous y sommes en plein. Ça n’est pas tant qu’« éthique de la résistance » sonne comme un moyen de gagner sur tous les tableaux — on a dit résistance, mais on ajoute qu’il faut que ça demeure raisonnable. C’est qu’à mettre aussitôt le mot « éthique », toute lecture strictement positive, c’est-à-dire causale, de l’événement se trouve distordue, en fait empêchée, par rabattement immédiat dans la logique du jugement.

    Or il faut d’abord produire cette lecture positive, et la produire jusqu’au bout, au moins pour s’éviter le ridicule scolastique du jugement éthique suspendu dans les airs. Il se trouve que, là où on nous répète ad nauseam que tout est complexe, cette lecture est non seulement accessible mais tragiquement simple. Elle part de l’hypothèse que, parmi les combattants du Hamas le 7 octobre, il n’y en avait probablement pas un qui n’avait souffert antérieurement l’assassinat par Israël de ses êtres les plus chers, qui n’avait tenu dans ses bras le corps d’un enfant, d’un parent, d’un époux ou d’une épouse aimés, déchiquetés par les balles ou écrasés par les bombes. Que fait un individu qui est passé par là ? Il s’engage. Il s’engage dans une cause plus grande que lui, qui dépasse ses propres mobiles, mais qui s’alimente aussi de ces mobiles. Il s’engage parce qu’avant de vouloir la libération nationale, il a voulu la vengeance. Or la vengeance n’est pas juste, elle n’est pas éthique : elle est la vengeance. Et elle est sanguinaire. Celui qui veut la vengeance est possédé de rage meurtrière.

    En 75 ans, Israël a produit de la rage vengeresse à l’échelle d’un pays entier – et l’on préfère ne pas penser à ce que les événements actuels sont en train d’y ajouter. On comprend assez bien qu’en mettant bout à bout tous ces destins brisés, devenus autant de destins vengeurs, il risque tôt ou tard de s’en suivre des choses terribles. Abominables, possiblement. Et l’on voit au passage, qu’il n’y a aucun besoin d’invoquer de l’éthique pour en être horrifié, ou bien une éthique minimale seulement, du simple respect de toute vie humaine. Car oui, les crimes du 7 octobre nous laissent horrifiés. On se souvient des derniers mots de Kurz dans Au cœur des ténèbres : « horreur, horreur ». Et Conrad ne fait pas de l’éthique.

    Nous savions que, dans l’ordre des opérations intellectuelles, condamner est radicalement hétérogène à comprendre, auquel il fait obstacle la plupart du temps. Mais nous voyons que, à l’intérieur même des sentiments moraux, condamner se distingue d’être horrifié. On a besoin d’un équipement éthique somme toute modique, sans grand appareil normatif du juste et de l’injuste, pour être horrifié. L’éthique n’est nullement indispensable à produire ce qu’elle se croit seule à même de produire : le sentiment d’être horrifié. Ce sentiment ne naît pas d’une réflexion préalable sur le juste et l’injuste. L’horreur n’est pas justifiée ou injustifiée : elle est l’horreur.

    La grammaire de la justification n’est pas seulement superflue ici : elle est une impasse intellectuelle. Alimi écrit à l’adresse de Butler que « la contestation des termes de terrorisme et d’antisémitisme va dans le sens d’une justification politique et morale des actes du 7 octobre ». Tout est faux dans cette phrase, entendre : tout est absurde, rien n’a de sens, tout est construit de travers – et surtout tout est parfaitement scandaleux. Finalement « terrorisme » n’était pas réservé à BHL et Léa Salamé.

    Sans surprise, Alimi cite alors Sartre — qui a « justifié » le septembre noir des JO de 1972. Il aurait dû citer Fanon — que Sartre pourtant a préfacé. Fanon lui ne justifie rien. Il ne fait pas de l’éthique : il fait de la physique décoloniale. Il dit : voilà comment ça va se passer, et voilà pourquoi. En d’autres termes, il est matérialiste. Être matérialiste c’est analyser un paysage de forces, saisir comment elles se déterminent mutuellement, anticiper dans quel sens probable leur résultante pourra emmener, et si cette résultante ne nous plaît pas réfléchir à l’intervention d’une force supplémentaire qui n’était pas dans le paysage de départ mais qui pourrait en changer la dynamique d’ensemble. Voilà ce qu’est être matérialiste.

    Le drame de la pensée éthique c’est qu’elle est indécrottablement idéaliste et individualiste. Alors elle va en appeler à des principes, imaginant qu’ils ont quelque force propre, et puis à l’effort des individus. À leur effort éthique, à leur discernement en matière de juste et d’injuste. Si quelqu’un se sent d’aller donner des recommandations éthiques à Gaza en ce moment, qu’il n’hésite pas à se faire connaître, on le regarde. À défaut de faire le voyage et comme, inévitablement, l’éthique, une fois lâchée, prolifère, Alimi en appelle maintenant à celle « de l’intellectuelle ». Bien sûr, pour sommer l’intellectuelle de ne plus dire « résistance » sans la soumettre à une éthique de la résistance. On pourrait aussi considérer que si, par extraordinaire, de l’éthique pouvait trouver sa place dans la situation présente, elle devrait davantage être laissée à ceux qui y souffrent et s’y battent qu’à ceux qui regardent à distance.

    Mais tout ceci respire tellement l’humanisme bourgeois. C’est un pli, et lui aussi est indécrottable. Alimi reprend de Butler l’idée que « les moyens que nous utilisons reflètent le monde que nous voulons créer », mais pour l’affliger là encore d’un recodage éthique dont elle n’a en fait aucun besoin : on peut s’en donner une compréhension entièrement stratégique et politique.

    Contre la dynamique de la vengeance, il n’y a qu’un moyen et un seul : l’interposition d’un tiers — une institution — capable, elle, de produire de la condamnation, mais juridique, et de la réparation. Voilà, non pas le « principe éthique », mais la force à faire intervenir dans la situation.

    Sous les attendus d’une guerre de libération contre un oppresseur colonial, il y a les forces actives de la vengeance. Ce n’est pas l’invocation de principes éthiques qui pourra les modérer. La vengeance, c’est la réciprocité négative chimiquement pure, et contre la dynamique de la vengeance, il n’y a qu’un moyen et un seul : l’interposition d’un tiers — une institution — capable, elle, de produire de la condamnation, mais juridique, et de la réparation. Voilà, non pas le « principe éthique », mais la force à faire intervenir dans la situation. Or : qui a vu un tiers en Palestine ? Qui a vu de la réparation ? Typiques de toutes les situations coloniales, les arriérés de réparation s’accumulent en longue période, 75 ans en l’occurrence, promettant à l’explosion d’être plus violente à mesure que le temps passe. Et il faudrait que les Palestiniens se dotent d’une « éthique de la résistance » quand ils se soulèvent ? Mais dans quel monde vivent les gens qui peuvent dire des choses pareilles ? Le tiers est aux abonnés absents, et les puissances qui pourraient en tenir lieu ont pris outrageusement parti pour l’oppresseur. Peut-on s’étonner qu’après 75 ans les choses tournent mal, parfois même qu’elles tournent abominables.

    On n’en finit peut-être pas aussi vite. On dira par exemple que vouloir à tout prix sortir l’éthique de l’analyse finit par faire oublier ce dont elle est capable. À l’image de cet homme cruellement endeuillé lors des attentats de 2015 à Paris, qui a trouvé, on ne sait comment, la force d’écrire « Ils n’auront pas ma haine », et que c’est bien là un mouvement éthique, un admirable mouvement de l’âme même. Et c’est vrai, ça l’est. Mais voilà, on ne bâtit pas de la politique sur l’hypothèse de miracles individuels. Au reste, d’événements de cette nature, c’est le corps politique, transcendant aux individus, qui se charge, avec des moyens normalement orthogonaux à la haine et à la miséricorde : les moyens de la justice — non pas de la justice éthique mais de la justice judiciaire. Cette forme d’interposition qui fait tant défaut à Gaza.

    On dira aussi que tout ce propos est incohérent, puisqu’à la fin des fins, il prend parti — donc ne tient pas son registre de positivité jusqu’au bout. C’est vrai : il prend parti. Mais selon aucun argument de justification. On prend parti en regardant laquelle des deux colonnes de torts soufferts est la plus grande. On regarde, et la décision est vite faite. Finalement, c’est simple, simple — et laid — comme une situation coloniale : il y a un oppresseur et il y a un opprimé. D’aucuns soutiennent qu’à propos du 7 octobre toute réflexion devrait partir de « terrorisme ». Non, elle devrait partir de là.

    Frédéric Lordon

    • Fanon lui ne justifie rien. Il ne fait pas de l’éthique : il fait de la physique décoloniale. Il dit : voilà comment ça va se passer, et voilà pourquoi. En d’autres termes, il est matérialiste. Être matérialiste c’est analyser un paysage de forces, saisir comment elles se déterminent mutuellement, anticiper dans quel sens probable leur résultante pourra emmener, et si cette résultante ne nous plaît pas réfléchir à l’intervention d’une force supplémentaire qui n’était pas dans le paysage de départ mais qui pourrait en changer la dynamique d’ensemble. Voilà ce qu’est être matérialiste.

    • Dans mon souvenir ce que Fanon dit c’est que lutte de libération (et non pas tel ou tel individu) a à démont[r]er son surcroît de qualité éthique sur la domination qu’elle combat, en particulier dans l’usage de la violence (ce qui a peu à voir avec la comptabilité des torts de notre économiste de gauche).

    • Nous ne légitimons pas pour autant les réactions immédiates de nos compatriotes. Nous les comprenons, mais nous ne pouvons ni les excuser, ni les rejeter. Parce que nous voulons d’une Algérie démocratique et rénovée, parce que nous croyons qu’on ne peut pas s’élever, se libérer dans un secteur et s’enfoncer dans un autre, nous condamnons, le cœur plein de détresse, ces frères qui se sont jetés dans l’action révolutionnaire avec la brutalité presque physiologique que fait naître et qu’entretient une oppression séculaire.

      – Frantz Fanon, L’an V d la révolution algérienne, Paris, Maspero, 1966

    • On prend parti en regardant laquelle des deux colonnes de torts soufferts est la plus grande. On regarde, et la décision est vite faite. Finalement, c’est simple, simple — et laid — comme une situation coloniale : il y a un oppresseur et il y a un opprimé. D’aucuns soutiennent qu’à propos du 7 octobre toute réflexion devrait partir de « terrorisme ». Non, elle devrait partir de là.

      Frédéric Lordon

    • merci @rastapopoulos.
      On oublie trop (merci Sartre...) que Fanon fut aussi un psychiatre, d’abord au contact, à Saint-Alban, de ce qui deviendra la psychothérapie institutionnelle. De celle-ci on rappelle volontiers qu’elle se donne pour tache de soigner l’institution.
      Un mouvement de libération, processus instituant, exige lui aussi du soin. Ce n’est pas un enjeu moral mais une clé pour son devenir et c’est ce sur sur quoi Butler (son Hamas comme composante de « la gauche mondiale ») comme Lordon font allègrement l’impasse.

      #Franz_Fanon

    • En 75 ans, Israël a produit de la rage vengeresse à l’échelle d’un pays entier – et l’on préfère ne pas penser à ce que les événements actuels sont en train d’y ajouter. On comprend assez bien qu’en mettant bout à bout tous ces destins brisés, devenus autant de destins vengeurs, il risque tôt ou tard de s’en suivre des choses terribles. Abominables, possiblement.

      Mon interprétation :
      Dans les pays de « l’Occident global », nul ne pourra désormais prétendre être à l’abri de la vengeance de ceux que nos dirigeants ont laissé se faire opprimer et déposséder. Quant aux dirigeants, ils auront toute latitude de se bunkériser et de bunkériser nos esprits et nos corps. Israël a signé l’arrêt de mort de la démocratie et les veuleries de nos « démocrates » ne sont que la manifestation de ses derniers sursauts d’agonie. Bienvenue dans un monde néo-féodal.

      #brutalité #arbitraire #théocratie

    • @colporteur mais Fanon comprend, il condamne et il comprend… Car comme le dit Lordon (et c’est il me semble vrai sur ce point) Fanon fait de la « physique » coloniale, matérialiste : après des décennies d’oppression, d’horreur, de meurtres en toute impunité avec l’approbation de la plupart des nations unies qui n’ont presque rien fait en 75 ans… il est logique que les oppressés explosent (au figuré et parfois au sens propre). Ce qui était pareil pour les algériens qui n’en pouvaient plus. Fanon sait que ça ne va pas, il condamne « plein de détresse » la brutalité et l’horreur, mais il comprend la logique qui presque à coup sûr aboutit à ça. La fenêtre pour sortir par une piste moins brutale est minuscule, si elle existe… :(

  • France Inter a-t-elle embauché une journaliste « en lien avec Daech », comme l’affirme Philippe Val ? – Libération
    https://www.liberation.fr/checknews/france-inter-a-t-elle-embauche-une-journaliste-en-lien-avec-daesh-comme-l

    Dans son édito hebdomadaire du lundi 25 mars, Philippe Val, ex-patron de France Inter désormais chroniqueur sur Europe 1, a pris pour cible son ancienne maison. A l’antenne, il ironise sur le décalage apparent, selon lui, entre une « présomption d’innocence » qu’il juge inexistante dans le cas de Jean-François Achilli, suspendu de l’antenne à titre conservatoire pour avoir collaboré au livre du président du RN, Jordan Bardella, et le cas d’une journaliste, « embauchée » par France Inter alors qu’elle « aurait des liens avec Daech ».

    #paywall

    Voilà, sache-le, les journalistes islamogauchistes de la radio publique financent les rebelles irakiens financés par nos alliés qataris et saoudiens et lafargiens afin de faire la guerre à notre ennemi la Syrie d’Assad.

  • Train Bordeaux-Lyon : la coopérative #Railcoop jette l’éponge avec « regret » et annonce sa prochaine liquidation
    https://www.lefigaro.fr/lyon/train-bordeaux-lyon-la-cooperative-railcoop-jette-l-eponge-avec-regret-et-a

    La coopérative Railcoop, qui voulait relancer la liaison ferroviaire entre Bordeaux et Lyon, a annoncé mercredi « avec le plus grand regret » sa prochaine liquidation, après un jugement qui fait peser sur elle une dette « insoutenable » .

    « Le schéma prévu pour sortir du redressement judiciaire est désormais caduc. En l’état, le tribunal de commerce de Cahors ne devrait pas avoir d’autre choix que de prononcer, le 15 avril 2024, la liquidation de notre coopérative », a indiqué Railcoop dans un message à ses sociétaires.

    https://seenthis.net/recherche?recherche=railcoop
    Ils se sont bien goinfrés d’argent public au passage ou j’ai mal compris ?

    • La création sous forme coopérative d’une ligne de chemin de fer, de surcroît sur un tracé délaissé par le système marchand, est une gageure. Ce type de projet est typiquement une opération non rentable, d’un point de vue économique, mais il est hautement souhaitable d’un point de vue social et écologique. C’est typiquement le genre de projet qui ne peut être déployé que par volonté politique territoriale (État, fédération, etc.). La faillite de ce projet coopératif, dans le contexte actuel de forte poussé de rationalisation libérale, était donc malheureusement tout à fait probable.

      L’économie « sociale et solidaire » peut représenter plusieurs formes d’expérience plus ou moins intéressante du monde de travail. Ce peut être aussi le cas dans les entreprises « classiques ».

      Le modèle SCOP n’échappe nullement, pour l’essentiel, aux contraintes du marché, du salariat, de la dépendance financière des banques, de l’(auto)exploitation capitaliste ; au mieux le résultat est partagé, à l’issue de chaque exercice, entre sociétaires, voire entre salarié·es : la belle affaire !

    • J’avais suivi RailCoop (j’avais meme hésité à adhérer), ils avaient eu une période « pub » sur le net.
      Évidemment que ce n’est pas rentable... qui a cru le contraire.
      Croire pouvoir le rendre « à nouveau » rentable est un rêve.
      Alors oui, on peut gagner un peu grace à la micro-gestion, mais on perd comparé à des mastodontes du rail sur l’économie d’échelle.
      Donc soit on attend que le contexte des transports change (exemple, litre d’essence à 10 €, bientôt), soit...
      ... il ne faut pas le monter en projet seul, mais en projet jumelé : une ligne TGV Paris-Lille + une ligne TER Macon-Bézieux.
      L’une finançant l’autre...
      Mais c’est incompatible avec une vision analytique projet par projet... donc incompatible avec notre époque et notre régime politique.

    • I promise that before our classes start up again, I will find out who has whiteboard markers and erasers so that I have something to write with. It used to be our custodial staff, but we lost half of the campus facilities employees two budget cuts back, and I have never figured out who controls the cache of markers.

  • Le récit de la peur de la dette sert la destruction de l’État social | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/270324/le-recit-de-la-peur-de-la-dette-sert-la-destruction-de-l-etat-social

    L’annonce d’un déficit public plus élevé que prévu a intensifié le discours lancé voici quelques semaines sur la menace de la dette. Ce récit a pour principale fonction de justifier l’austérité future en préservant les transferts vers le secteur privé.

    • Cest une pièce de théâtre sans cesse rejouée dans le spectacle général de l’économie. À intervalles réguliers, un placard s’ouvre et un ministre des finances découvre avec horreur l’existence de titres de dettes qu’il a lui-même placés dans le meuble. S’ensuit une panique générale bien rodée où les portes claquent et où chacun vient crier à la faillite, appeler à la responsabilité, menacer d’une attaque des marchés financiers.

      Chacun alors appelle à la baisse de la dépense publique et à l’austérité « pour sauver le pays ». D’ailleurs, voici un employé de bureau du ministère qui se présente avec une pile d’études économiques fort sérieuses montrant que l’austérité renforce « la croissance structurelle ». Contre les populismes, la raison commande de couper dans les dépenses.

      La scène se poursuit par un régime d’austérité sévère qui concerne principalement les plus pauvres. La misère croît, le pays voit sa croissance structurelle s’effondrer, et la récession est assurée. Le final est assuré par le même ministre qui jure, la main sur le cœur, qu’on ne l’y prendra plus. Avant de retourner remplir le placard…

      La France, en ces premiers mois de 2024, semble être entrée de plain-pied dans ce mauvais vaudeville rejoué cent fois, mais dont les conséquences concrètes sont considérables. Les discours alarmistes sur la dette se multiplient. Comme le souligne auprès de Mediapart Benjamin Lemoine, sociologue et auteur de l’ouvrage L’Ordre de la dette (La Découverte, 2022), « l’effet de surprise politico-médiatique est feint ».

  • Israel’s toxic legacy: Bombing southern Lebanon with white phosphorus | Crimes Against Humanity | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/features/longform/2024/3/25/israels-toxic-legacy-bombing-southern-lebanon-with-white-phosphorus

    The white phosphorous dropped on Lebanon, Baalbaki believes, remains active, very toxic and flammable for much longer than information on the topic indicates.

    He joins a chorus of Lebanese researchers and experts warning that Israel’s tactics are causing long-term and potentially irreversible damage to south Lebanon’s environment, agriculture and economy, potentially making it uninhabitable.

    #Liban #impunité

  • Menaces sur la liberté académique et la liberté d’expression dans l’Enseignement supérieur et la Recherche (ESR)
    https://academia.hypotheses.org/55835

    Communiqué du SNTRS Paris-Nord Chère collègue, cher collègue, Le SNTRS-CGT s’alarme du climat de restriction de la liberté scientifique et de la liberté d’expression qui s’est installé dans le paysage de l’ESR depuis la reprise d’un conflit de haute intensité … Continuer la lecture →

    ##ResistESR #Actualités_/_News #Démocratie_universitaire #État_de_droit #Gouvernance_de_l'ESR #Libertés_académiques_:_pour_une_université_émancipatrice #CNRS #EHESS #libertés_académiques #libertés_d'expression #Université_de_Savoie_Mont_Blanc_USMB_

    • Au même moment, à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), une véritable vague de haine et d’insultes a visé une anthropologue reconnue, spécialiste de la Palestine, pour avoir relayé le communiqué d’un syndicat étudiant sur la liste de discussion politique et syndicale interne à l’École. En réponse à ce qui ne peut être qualifié autrement que de délation calomnieuse, la direction du CNRS a initié une procédure disciplinaire accélérée contre notre collègue, pour des motifs aussi graves et choquants qu’« apologie du terrorisme » et « incitation à la haine raciale » ! Lors de cette procédure, la défense précise assurée par le SNTRS-CGT a permis de démontrer l’absurdité de ce qui était reproché à notre collègue, et de rappeler les grands principes et la jurisprudence sur la liberté d’expression, en particulier dans le monde universitaire. La direction du CNRS s’est ainsi contentée de prononcer une sanction minime – un avertissement – mais, a toutefois décidé de la publier au Bulletin Officiel, contre l’avis de la CAP.

  • « Notre mort est toujours considérée comme libératrice par cette société » - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/03/elisa-rojas-notre-mort-est-toujours-consideree-comme-liberatrice-par-cette-s

    Les inquiétudes de nombreuses personnes handicapées et/ou malades concernant ce projet me paraissent des plus légitimes. Le problème avec « la fin de vie » ou « l’aide à mourir », c’est que l’on ne peut pas raisonner de façon abstraite autour de la liberté en faisant fi du contexte dans lequel s’inscrit un tel projet de loi. Sans égalité, il n’y a pas de réelle liberté de choix, quel que soit le domaine. Or nous vivons dans une société inégalitaire, marquée par des systèmes d’oppression qui hiérarchisent les vies, et en cours de fascisation. Une société dans laquelle, d’une part, les vies des personnes malades/handicapées ne valent pas cher et, d’autre part, l’accès aux soins publics et gratuits devient de plus en plus difficile.