• Marc Botenga sur X : « Le massacre des Palestiniens serait impossible sans le soutien des pays européens. Mais même maintenant qu’on découvre un #charnier après l’autre, image de tout #génocide, il n’y a toujours aucune sanction contre Israël. Même pas d’embargo militaire. Impardonnable #complicité. » / X

    https://twitter.com/BotengaM/status/1782827279598465235

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1782826942745481216/pu/vid/avc1/720x720/HSX6VY5Muq75Gsi4.mp4?tag=12

  • 🔴 En direct : frappes aériennes sur Gaza, le sénat américain approuve l’aide à Israël
    Publié le : 24/04/2024
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240424-%F0%9F%94%B4-en-direct-le-s%C3%A9nat-am%C3%A9ricain-a-approuv%C3%

    0 h 14 : Lazzarini espère un dégel des financements de l’Unrwa

    Les allégations israéliennes contre l’Unrwa avaient provoqué en janvier le gel des financements d’une quinzaine de donateurs comme les États-Unis et le Royaume-Uni. Depuis, nombre d’États ont rouvert leurs caisses.

    Le chef de l’Unrwa, Philippe Lazzarini, a dit « espérer qu’avec le rapport (Colonna) et les mesures que nous allons mettre en œuvre, le dernier groupe de donateurs aura suffisamment confiance pour revenir comme partenaire de l’agence ».

    Le patron de l’Unrwa pense tenir financièrement « jusque fin juin » et fonctionner « pour l’instant au jour le jour » grâce à la collecte de « 100 millions de dollars » de dons privés, « signe extraordinaire de la solidarité du terrain ».

    L’essentiel de la veille

    – Au 200e jour du conflit, les Nations unies ont demandé, mardi, l’ouverture d’une enquête internationale sur les informations faisant état de fosses communes dans deux hôpitaux de Gaza détruits lors de sièges israéliens, estimant que des crimes de guerre pourraient avoir été commis.

    – La Défense civile de Gaza a affirmé avoir exhumé ces derniers jours 340 corps de personnes tuées et enterrées par les forces israéliennes dans des fosses communes, notamment à l’intérieur de l’hôpital Nasser de Khan Younès. L’armée israélienne a rejeté les allégations palestiniennes et a déclaré avoir exhumé des corps pour tenter de retrouver des otages enlevés par le Hamas en octobre.

    – Le Hezbollah a déclaré avoir lancé une attaque de drone visant des bases militaires israéliennes au nord de la ville d’Acre. Il s’agit de l’attaque la plus profonde en territoire israélien depuis le début de la guerre à Gaza. Le groupe soutenu par l’Iran dit avoir visé deux positions militaires israéliennes en riposte à la mort d’un de ses membres.

    #Bilan

    • Récapitulatif de la soirée du 23 Avril 2024 23:42 BST
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-101?nid=357231&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga

      Les forces israéliennes ont tué au moins 32 Palestiniens et en ont blessé 59 autres au cours des dernières 24 heures dans trois « massacres », selon le ministère palestinien de la Santé.

      Cela porte le nombre de morts palestiniens en six mois à plus de 34 183, avec au moins 77 143 blessés et environ 7 000 disparus et présumés morts.

      Plus de 70 % des victimes sont des enfants et des femmes, selon les autorités sanitaires.

      Autres événements :

      La police a arrêté des dizaines de personnes lors de manifestations pro-palestiniennes à l’université de Yale (Connecticut) et à l’université de New York (Manhattan) lundi, alors que la guerre israélienne à Gaza continue de se répercuter sur les campus universitaires américains.
      Le président turc Tayyip Erdogan a été cité par les médias comme ayant déclaré mardi qu’il ne croyait pas que le groupe palestinien Hamas quitterait le Qatar, où certains de ses dirigeants sont basés, ajoutant qu’il n’avait pas non plus vu de signes en ce sens de la part de Doha.
      Abu Ubaida, porte-parole de la branche armée du Hamas, les Brigades al-Qassam, a appelé à une action renforcée sur tous les fronts lors d’une allocution télévisée commémorant le 200e jour depuis le début de la guerre israélo-palestinienne dans la bande de Gaza le 7 octobre.
      Une frappe aérienne israélienne a fait au moins deux morts et six blessés dans la ville de Hanin, dans le sud du Liban, a déclaré l’agence de presse officielle libanaise NNA.
      La Maison Blanche a déclaré mardi qu’elle devrait « constater de réels progrès » avant d’envisager de rétablir le financement qu’elle avait précédemment interrompu pour l’agence de l’ONU d’aide aux Palestiniens (Unrwa).
      Les États-Unis ont intensifié les sanctions à l’encontre de l’Iran, qualifiant quatre personnes et deux entreprises de participants « impliqués dans des activités cybernétiques malveillantes » pour le compte de l’armée du pays.

  • Jamaica recognises the State of Palestine
    24 April 2024 07:28 BST | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/jamaica-recognises-state-palestine

    The Jamaican government has recognised the State of Palestine, foreign minister Kamina Johnson Smith, has announced.

    “Jamaica continues to advocate for a two-state solution as the only viable option to resolve the longstanding conflict, guarantee the security of Israel and uphold the dignity and rights of Palestinians," Johnson Smith said Tuesday.

    “By recognising the State of Palestine, Jamaica strengthens its advocacy towards a peaceful solution.”

    The Government of Jamaica has officially taken the decision to recognize the State of Palestine 🇵🇸. https://twitter.com/AndrewHolnessJM/status/1782910814359372070
    — Andrew Holness (@AndrewHolnessJM) April 23, 2024

  • L’assassinat par Israël du médiateur de l’ONU en Palestine – Un si Proche Orient
    https://www.lemonde.fr/blog/filiu/2018/10/14/lassassinat-par-israel-du-mediateur-de-lonu-en-palestine

    L’ONU, après la mort de son médiateur, n’a plus eu pour ambition que de négocier des accords d’armistice entre Israël et ses voisins arabes, renvoyant dans un avenir indéterminé un éventuel règlement définitif. C’est donc bien un plan de paix, donc la perspective de la paix elle-même, que le commando du Lehi a voulu tuer en tuant Bernadotte. Le succès de cette manoeuvre criminelle fut tel que l’Etat d’Israël la revendique aujourd’hui dans l’un de ses musées.

  • Scott Ritter ( RealScottRitter): “The U.S. currently has 24-hour satellite coverage of Gaza. The resolution of the images produced is good enough to discern individual humans. The U.S. has complete coverage of all communications by the IDF in Gaza. We saw them murder the Palestinian prisoners. We heard them give the orders. Our silence makes us complicit. After Auschwitz we said “never again.” We used that horror to justify the creation of Israel. And now Israel has turned into that which the world then condemned. We must all condemn Israel today. And we must send Zionism to the place we sent the Nazis. Hell.” | nitter.poast.org
    https://twitter.com/RealScottRitter/status/1782558172403626396

    “The U.S. currently has 24-hour satellite coverage of Gaza. The resolution of the images produced is good enough to discern individual humans. The U.S. has complete coverage of all communications by the IDF in Gaza. We saw them murder the Palestinian prisoners. We heard them give the orders. Our silence makes us complicit. After Auschwitz we said “never again.” We used that horror to justify the creation of Israel. And now Israel has turned into that which the world then condemned. We must all condemn Israel today. And we must send Zionism to the place we sent the Nazis. Hell.”

    Comme beaucoup de choses écrites aux USA, ces propos d’un (ex) officiel US (et il y en a beaucoup d’autres de ces voix) seraient bien entendu considérés ici comme des “apologies du terrorisme”...

  • De Tel-Aviv à Haïfa : « Tu crois que c’est la fin d’Israël ? »
    Orient XXL > Jean Stern > 22 avril 2024
    https://orientxxi.info/magazine/de-tel-aviv-a-haifa-tu-crois-que-c-est-la-fin-d-israel,7260

    Sur les plages de Tel-Aviv, en ce radieux samedi de mars, tribus urbaines et familles profitent du soleil. Pique-niques, musiques et bières. Gaza est à 70 kilomètres. Les armes de réservistes visibles à droite et à gauche en témoignent. Un peu à l’écart, en équilibre sur une digue de pierres, un homme buriné fume une cigarette. Moki vient de Leningrad, a émigré en Israël en 1997 et fait la guerre au Liban en 2006. À 54 ans, il travaille dans un pressing. L’interrogeant sur la situation en Israël, il me jauge et répond : « Pays de merde ». La veille, dans un restaurant branché de Tel-Aviv, je croise Hanna, 27 ans. Cette jeune russe est née à Saint-Pétersbourg et plus Leningrad, affaire de génération. Elle est arrivée il y deux ans pour fuir la Russie de Poutine et son infecte guerre en Ukraine. L’ironie tragique de son parcours fait sourire. Hanna dit la même chose que Moki, elle compte reprendre sa route.

    Elle ne sera pas la seule : un diplomate européen de haut rang explique en off que les demandes de passeports sont en forte hausse dans les consulats occidentaux, cinq fois plus que l’année dernière à la même époque. Cinq millions d’Israéliens auraient déjà un second passeport, soit la moitié de la population. (...)

  • Walid Daqqa, Abu Milad : cet adieu est le plus difficile de tous
    Par Azmi Bishara | 8 avril 2024 – The New Arab – Traduction : Chronique de Palestine
    https://www.chroniquepalestine.com/walid-daqqa-abu-milad-cet-adieu-est-le-plus-difficile-de-tous

    (...) Lorsque la nouvelle de la mort de Walid Daqqa m’est parvenue à plusieurs reprises hier soir par l’intermédiaire d’amis communs en Palestine, une profonde tristesse m’a envahi.

    Ce n’est pas seulement à cause de notre amitié de longue date et de notre appréciation mutuelle, mais aussi parce que nous avons échoué dans nos efforts pour obtenir sa libération alors qu’il était encore en vie. Il la désirait ardemment : son but ultime était de respirer l’air de la liberté et de sentir le contact de sa fille, Milad, sans que le geôlier ne détermine la durée de leurs rencontres, puisqu’elle est née alors qu’il était derrière les barreaux.

    Il n’avait aucune perception romantique de la prison… il aspirait à la liberté. Mais Israël cherchait à se venger, et il était impossible de forcer Israël à revenir sur son refus vengeur de le libérer, ainsi que d’autres prisonniers ayant la citoyenneté israélienne, dans le cadre d’accords d’échange de prisonniers, ou même de négocier à ce sujet.

    Néanmoins, nous avons toujours espéré, contre toute attente, qu’il serait libéré lors du prochain échange, mais la mort est arrivée en premier.

    Il n’y a pas d’égoïsme dans le chagrin que nous ressentons pour Walid. Après avoir quitté la Palestine, la communication avec Walid est devenue sporadique par l’intermédiaire de sa femme et fidèle compagne, Sanaa, et de son frère Assad, qui lui a presque consacré toute sa vie.

    Lors de notre dernier appel téléphonique via un téléphone portable introduit clandestinement dans la prison, il a éclaté en sanglots dès que j’ai prononcé son nom.

    Nous avons parlé longuement malgré son état émotionnel et le fait que j’étais conscient que ses geôliers pouvaient écouter – c’est la raison pour laquelle ils ferment les yeux sur les téléphones de contrebande.

    Le chagrin que je ressens pour lui est sans limite. Il ne m’est jamais venu à l’esprit que je le rencontrerais à nouveau, même si ce n’était que brièvement, en dehors de la prison. (...)

  • En refusant de faire son travail, la Cour Pénale Internationale perd toute crédibilité
    Par Anisha Patel, Hassan Ben Imran
    21 avril 2024 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet
    https://www.chroniquepalestine.com/en-refusant-de-faire-son-travail-la-cour-penale-internationale-p

    La réticence de la Cour pénale internationale à ouvrir une enquête sur le génocide à Gaza et à lancer des mandats d’arrêt aura un impact dévastateur sur sa crédibilité.

    Au cours des derniers mois, la Cour pénale internationale (CPI), sous la direction du procureur Karim Khan, a fait l’objet de vives critiques pour n’avoir pris aucune mesure concrète pour sanctionner le crime de génocide à Gaza.

    En novembre, six de ses États membres, menés par l’Afrique du Sud, ont dénoncé la situation en Palestine devant la Cour et l’ont exhortée à agir. Le même mois, trois groupes de défense des droits des Palestiniens ont soumis une requête à la CPI, lui demandant d’enquêter sur les crimes d’apartheid et de génocide en Palestine.

    En décembre, Khan s’est rendu en Israël et a fait un bref voyage à Ramallah, où il a rencontré rapidement quelques victimes de crimes israéliens.

    Il a ensuite fait une déclaration générale sur l’enquête en parlant d’ « allégations de crimes », sans faire la moindre référence aux preuves qui s’accumulent sur le génocide perpétré à Gaza.

    En janvier, la Cour internationale de justice (CIJ) a déclaré qu’Israël commettait « vraisemblablement » un génocide à Gaza. Cela n’a pas non plus incité la CPI à agir. La Cour n’a même pas pris la peine de justifier sa décision de ne pas enquêter et de ne pas délivrer de mandat d’arrêt.

    Le mois dernier, notre organisation, Law for Palestine, a présenté à la CPI le premier d’une série de documents décrivant le crime de génocide commis par les dirigeants israéliens à l’encontre du peuple palestinien.

    Le document de 200 pages, rédigé par 30 avocats et chercheurs juridiques du monde entier et revu par plus de 15 experts, démontre de manière convaincante d’une part l’intention génocidaire et d’autre part la diligence de la Cour à lancer des poursuites dans d’autres affaires du même genre.

    Si la CPI continue à ne rien faire, elle risque de saper sa propre autorité en tant qu’institution de justice internationale ainsi que le système juridique international dans son ensemble. (...)

    #CPI

    • Pour rappel : « Karim Kahn, candidat préféré d’Israël », dont la candidature avait été soutenue par des officiels israéliens :
      https://seenthis.net/messages/1029544#message1029549

      Said to be Israel’s preferred candidate, British lawyer will likely decide whether to move ahead with planned probe of alleged Israeli, Hamas war crimes; Bensouda leaves in June

      […]

      Israel’s Kan public broadcaster reported that Israeli officials supported Khan’s candidacy behind the scenes, and consider him a pragmatist who shies away from politicization.

    • Bien que cet État ait toujours œuvré pour la mise en place de juridictions pénales internationales, certaines de ses actions au moment de la Conférence de Rome et après ont suscité nombre de questions et polémiques. En effet, la France a maintenu coûte que coûte sa position de principe concernant l’adoption de l’article 124 du Statut de Rome. Cette disposition controversée est introduite par la délégation française lors des négociations et permet de décliner la compétence de la Cour pour les crimes de guerre, pendant sept ans, à compter de l’entrée en vigueur de l’instrument. Jean-François Dobelle, conseiller des affaires étrangères, soutient qu’il s’agissait de vérifier, au moins au début de l’activité de la Cour, que les garanties du Statut permettaient « d’éviter les recours abusifs, à caractère politique, auxquels les pays participant aux opérations de maintien de la paix sont plus particulièrement exposés ». Cette justification, reprenant l’essence du propos de Jacques Chirac tenu aux ONG en 1999, n’a pas emporté l’adhésion de la doctrine pour diverses raisons : d’abord, la Cour aurait plus à perdre qu’autre chose en engageant des poursuites injustifiées ; ensuite, les pouvoirs de la Chambre préliminaire permettent précisément de contrôler les actions du Procureur ; enfin, les juridictions nationales demeurent prioritaires en vertu du principe de complémentarité. Seules la France et la Colombie activent cette option lors de la ratification. La France la retire en 2008 tandis que les effets de la déclaration colombienne s’éteignent en 2009

      En 2017, lors de l’adoption de l’amendement relatif au crime d’agression — qui, de par sa nature, est nécessairement lié à d’éventuels crimes de guerre — la France obtient, au côté du Royaume-Uni, certains aménagements de la définition visant à s’assurer que la Cour ne puisse poursuivre des faits en lien avec le conflit armé libyen de 2011 et l’intervention militaire menée en parallèle.

      In fine, la France se démarque par une position particulière à l’égard des crimes de guerre, reposant alternativement soit sur « une forme de résistance », soit sur une « volonté de modulation à l’égard de la mise en œuvre de l’obligation internationale de répression des violations graves du droit international humanitaire ». Différents facteurs expliquent cette attitude — histoire (2de Guerre mondiale et guerre d’Algérie), politique étrangère (opérations militaires extérieures), politique pénale (choix des poursuites sous l’empire des qualifications juridiques de terrorisme) — qui n’a pas quasiment pas varié depuis la fin du XXe siècle.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Cour_pénale_internationale

      Bien ouéj la France ...

  • I got out of Gaza. But I’m still trapped by the war
    By Mahmoud Mushtaha April 20, 2024 | +972 mag
    https://www.972mag.com/leaving-gaza-rafah-checkpoint

    Palestinians fleeing from the fighting in parts of Khan Younis to Rafah, in the southern Gaza Strip, January 26, 2024. (Atia Mohammed/Flash90)

    I left my family in Shuja’iya, crossed an Israeli army checkpoint, and spent weeks in a tent in Rafah in order to leave the Strip. The decision still haunts me.

  • L’IMAGE. À Nantes, le drapeau d’Israël à côté de celui de la Palestine | Actu Nantes
    https://actu.fr/pays-de-la-loire/nantes_44109/l-image-a-nantes-le-drapeau-d-israel-a-cote-de-celui-de-la-palestine_60979757.h

    Le collectif « Nous vivrons », créé au lendemain de l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre par d’anciens militants de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et de SOS Racisme, a indiqué, avoir peint, dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 avril 2024, sur les marches de l’escalier de la butte Sainte-Anne, à Nantes (Loire-Atlantique), un drapeau israélien au-dessus de celui de la Palestine.

  • Mise à jour matinale du 23 avril 2024 05:31 BST| Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-56

    Alors que la guerre contre Gaza entre dans son 200e jour, l’armée israélienne a lourdement bombardé les villes les plus au nord de l’enclave palestinienne tard dans la journée de lundi et jusqu’à mardi.

    Des tirs d’artillerie ont ébranlé Beit Hanoun, Beit Lahia et Jabalia, et des affrontements ont été entendus dans toute la région, selon les médias locaux.

    Le Hamas a déclaré que ses combattants avaient abattu un soldat israélien à Beit Hanoun lors de la reprise des combats.

    Dans la ville de Gaza, les médias locaux ont rapporté que plusieurs personnes avaient été tuées et blessées lors de frappes dans différents quartiers.

    Des tirs d’obus ont également été signalés cette nuit dans le centre et le sud de la bande de Gaza.

    La marine israélienne a ouvert le feu sur les plages de Deir al-Balah, Nuseirat et Zawaida dans le centre de Gaza, a rapporté l’agence de presse Wafa.

    Récapitulatif de la soirée du 22 avril 2024 23:52 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-100?nid=357231&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga

    Le ministère de la santé de Gaza a déclaré que 54 personnes ont été tuées dans les attaques israéliennes sur l’enclave au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le total à 34 151 depuis le 7 octobre.

    En outre, 77 084 personnes ont été blessées depuis le début de la guerre.

    Au moins 8 425 Palestiniens ont été arrêtés par les forces israéliennes en Cisjordanie occupée depuis le 7 octobre, selon les groupes de prisonniers palestiniens.

    Autres événements :

    Trois personnes ont été légèrement blessées à la suite d’une attaque à la voiture piégée et d’une tentative d’assassinat à Jérusalem, selon la police israélienne.

    Le Programme alimentaire mondial a déclaré qu’il avait pu livrer du carburant et de la farine de blé aux boulangeries du nord de la bande de Gaza « afin qu’elles puissent recommencer à produire après 170 jours d’inactivité ».

    Le chef de l’opposition israélienne, Yair Lapid, a appelé le Premier ministre Benjamin Netanyahu à suivre les traces du chef des services de renseignement de l’armée israélienne, Aharon Haliva, et à démissionner à la suite des échecs du 7 octobre.

    Une cinquantaine de personnes ont été arrêtées sur le campus de l’université de Yale, aux États-Unis, pour « intrusion aggravée » en raison de leur participation à un campement de protestation contre la guerre de Gaza.

    L’agence de défense civile de Gaza a déclaré que les travailleurs de la santé avaient récupéré environ 200 corps au cours des trois derniers jours. Ces personnes auraient été tuées et enterrées par les forces israéliennes dans un hôpital de Khan Younis.

    Le secrétaire d’État Antony Blinken a déclaré que les États-Unis enquêtaient sur les allégations de violations des droits humains commises par Israël lors de ses opérations contre le Hamas à Gaza.

    Google a licencié plus de deux douzaines d’employés qui avaient protesté la semaine dernière contre le contrat d’informatique dématérialisée conclu avec le gouvernement israélien.

    #Bilan

  • Gaza : plus de 200 corps exhumés d’une fosse commune à Khan Younès
    https://www.courrierinternational.com/article/conflit-gaza-plus-de-200-corps-exhumes-d-une-fosse-commune-a-

    La défense civile à Gaza poursuit ses recherches de corps et de restes humains enterrés dans un charnier découvert dans la ville de l’enclave palestinienne, d’où les troupes israéliennes se sont retirées le 7 avril. Il s’agit de la deuxième grande fosse commune découverte en une semaine.

    Les équipes de la défense civile à Gaza continuent d’exhumer des dépouilles et des restes humains d’une fosse commune découverte, le samedi 20 avril, dans l’enceinte de l’hôpital Nasser, dans la ville de Khan Younès, dans le sud de l’enclave palestinienne, rapporte ce lundi 22 avril Al-Jazeera.

    Au moins 210 corps ont été retrouvés jusqu’à présent, selon les secours, tandis que des proches de personnes disparues continuent d’affluer sur le site dans l’espoir de retrouver celui de leur mère, père, tante ou enfant parmi les dizaines de dépouilles enveloppées dans des linceuls blancs.

    Certains rentrent bredouille, raconte le site de la chaîne qatarie. “Umm Mohammed Al-Harazeen est venue à l’hôpital dans l’espoir de trouver le corps de son mari. Il a disparu depuis que les forces israéliennes sont entrées à Khan Younès, il y a quelques mois. ‘Nous l’avons recherché, mais en vain’”, affirme-t-elle à Al-Jazeera.

    “Preuves évidentes du génocide”

    La découverte du charnier survient après que l’armée israélienne a retiré ses troupes de la ville, le 7 avril. Une grande partie de Khan Younès est en ruine, après des mois de bombardements incessants et de violents combats. “Ces charniers sont des preuves évidentes du génocide et des crimes de guerre les plus impensables”, a dénoncé sur X l’ONG Campagne américaine pour les droits des Palestiniens, citée par Al-Jazeera.

    La semaine dernière, une autre fosse commune a été découverte à l’hôpital Al-Chifa, le plus grand établissement médical de l’enclave, situé dans la ville de Gaza, après un siège de deux semaines.
    Lire aussi : Décision. La Cour internationale de justice épingle Israël sur la guerre à Gaza

    Israël est accusé de crimes de guerre et de génocide par les Palestiniens et plusieurs pays, dont l’Afrique du Sud, qui a saisi en décembre dernier la Cour internationale de justice (CIJ). Celle-ci a ordonné fin janvier à Israël de “prévenir et punir” l’incitation au “génocide”.

    La guerre, qui dure depuis plus de six mois, a tué plus de 34 000 Palestiniens, selon le Hamas, et détruit une grande partie de Gaza.

  • Des Gazaouis racontent l’assaut israélien de l’hôpital Al-Shifa : « Si on sortait, on était tués »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/22/des-gazaouis-racontent-l-assaut-israelien-de-l-hopital-al-shifa-si-on-sortai

    Le plus grand hôpital de la bande de #Gaza a été entièrement détruit par une attaque israélienne et par les combats autour du centre hospitalier. Trois semaines plus tard, les Palestiniens continuent d’exhumer des corps.

    #génocide #impunité #complicité #communauté_internationale

    • Tous les jours depuis trois semaines, Maha Souilem, une infirmière de 38 ans, se mêle aux habitants et aux secouristes qui fouillent les talus de sable dans la cour de l’hôpital Al-Shifa, au cœur de la ville de #Gaza, et dans les ruines alentour. La silhouette déchirée du bâtiment principal, troué par les explosions et carbonisé, se détache dans le ciel printanier bleu azur. Maha cherche son mari.
      Après quatorze jours de siège, l’armée israélienne s’est retirée de la zone le 1er avril, laissant derrière elle un paysage de dévastation et l’odeur âcre des corps en décomposition. Les Palestiniens n’en finissent pas d’exhumer des cadavres : la défense civile a indiqué au média américain NPR en avoir trouvé 381 dans et autour d’Al-Shifa. Environ 160 corps seraient encore sous les décombres des immeubles du quartier, selon les secouristes.

      Un lieu de mort
      Un millier d’immeubles auraient été incendiés ou endommagés aux alentours, selon le Hamas, une évaluation reprise par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). L’assaut de l’hôpital est la plus importante opération de l’armée israélienne menée dans l’enclave, depuis le début de la guerre déclenchée après l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023. Al-Shifa, qui signifie « la guérison » en arabe, est devenu un lieu de mort. Le plus grand hôpital de la bande de Gaza est aujourd’hui entièrement détruit. A distance et sur place avec l’aide d’un collaborateur, Le Monde a recueilli des témoignages de Palestiniens qui ont vécu l’assaut. La presse internationale est toujours interdite d’accès dans l’enclave par les autorités israéliennes.
      Dans la cour, deux fosses communes ont été découvertes – trente cadavres en tout, certains dans un état de décomposition avancée. Douze seulement ont été identifiées ; des proches ont reconnu ici une chaussure, là un lambeau de vêtement. La semaine dernière, l’un des collègues de Maha, qui pensait que son fils avait été arrêté, l’a finalement retrouvé parmi les corps. « J’en ai été sidérée », dit l’infirmière. Depuis que leur maison avait été bombardée, elle vivait avec son époux, ambulancier, et leurs deux filles de 2 et 6 ans, dans l’hôpital Al-Shifa. Le couple s’oubliait dans le travail. « Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, au service de notre peuple. »

      Le 18 mars, l’attaque israélienne les a surpris, au milieu de la nuit. L’hôpital s’est mis à résonner de « coups de feu et explosions d’une intensité inouïe ». « Ils ont fait exploser la salle à côté de nous », raconte Maha. Un haut-parleur a annoncé le siège de l’établissement. « Tout le monde doit se rendre. Personne ne sort, les portails sont fermés », a répété une voix sans visage. Patients, médecins, déplacés, se cognaient dans la cohue. Ceux qui s’approchaient des fenêtres se faisaient tirer dessus.
      Quand les militaires israéliens sont enfin apparus, ils ont d’abord évacué les femmes déplacées, puis le personnel de santé. Il ne faut pas s’inquiéter, leur ont-ils assuré. Sur la cinquantaine de soignants qui étaient avec elle, 35 ont été arrêtés. « C’est à ce moment-là que mon mari a disparu. Ils l’ont embarqué, l’ont déshabillé, dit Maha, la voix tremblante. Je ne sais rien de lui, s’il a été détenu, exécuté, s’il est enterré… Je ne sais pas où il est. » Parmi les quinze membres du personnel restés avec elle, les soldats « en ont fait sortir quatre ». « Ils les ont laissés s’éloigner, et on a entendu des coups de feu », se souvient-elle.

      Arrêté et violemment battu
      Ses collègues ont retrouvé la trace deux d’entre eux à l’hôpital Al-Ahli. Pour les deux autres, personne ne sait. Le directeur du centre d’urgence sanitaire d’Al-Shifa, Moatassem Saleh, a indiqué au Monde avoir perdu la trace de quarante-deux soignants. Au moins quatre membres du personnel de l’hôpital ont été tués, parmi eux, le chirurgien plastique Ahmed Al-Maqdameh. La mère de ce dernier, Yousra, médecin, a également été retrouvée morte.

      Taha Marzouq, qui travaillait dans le département de radiologie au moment de l’assaut, a plusieurs fois pensé qu’il allait y mourir. « Le 18 mars est le pire jour de ma vie. C’était la première fois que je voyais des chars, des Jeep, des soldats israéliens », se souvient-il. Le soignant, âgé de 33 ans, est arrêté, détenu deux jours, en sous-vêtements, les yeux bandés. Il dit avoir été violemment battu par les soldats israéliens et les avoir vus frapper des patients. Il goûte un semblant de joie quand les militaires lui retirent ses entraves ; il va quitter l’hôpital – l’enfer. « Là, explique-t-il, je suis sorti. J’ai alors vu des cadavres qui gisaient sur le sol. Parmi eux, il y avait le corps de mon collègue, le docteur Mohammed Al-Nounou. J’étais dévasté. »
      L’armée israélienne avait déjà mené une large attaque contre l’hôpital Al-Shifa, en novembre 2023. Depuis, l’établissement n’était plus que partiellement opérationnel. Les militaires accusent le Hamas d’y avoir installé une base militaire – ce que nie le mouvement islamiste. L’armée a diffusé, début avril des images d’un tunnel, de « grandes quantités » d’armes saisies, ainsi que d’importantes sommes en liquide ou des documents retraçant des réunions du mouvement islamiste palestinien au sein d’Al-Shifa, autour de questions de gestion et de paie de militants.

      Du 18 mars au 1er avril, les forces israéliennes et les combattants palestiniens se sont affrontés, dans et autour de l’hôpital. Les militaires revendiquent avoir tué 200 hommes armés gazaouis, dont des cadres du Hamas et du Jihad islamique, et en avoir arrêté 500 autres. Aux questions précises du Monde concernant les morts de civils, les forces israéliennes ont renvoyé au communiqué publié après leur retrait, le 1er avril. Il y est affirmé que le combat a été « engagé en évitant de blesser le personnel médical et les patients ». L’armée assure avoir mené une « opération précise ». Aucun des soignants ayant témoigné n’a été pris dans des échanges de tirs entre Palestiniens et Israéliens. Les soldats ont en outre montré des images de ravitaillement de l’hôpital et des équipes préparant des lits pour les malades ; les soignants affirment pourtant avoir eu faim et ne pas avoir reçu les médicaments nécessaires. L’ONU n’a pas été autorisée à apporter de l’aide.

      L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé 21 patients morts faute de soins, lors de l’opération militaire. Le 5 avril, après six tentatives infructueuses, l’ONU a pu faire parvenir une mission dans l’hôpital ; l’équipe a « vu au moins cinq corps partiellement recouverts sur le sol, exposés à la chaleur. La sauvegarde de la dignité, même dans la mort, est un acte d’humanité indispensable », rapportait un communiqué de l’OMS. Un employé de l’OCHA raconte avoir dû, avec ses collègues, ramasser des « corps sur le bord de la route ». 

      Des corps déchiquetés
      En étudiant une partie des dépouilles mortelles retrouvées, le ministère de la santé a identifié une large part de patients, certains corps arborant encore des bandages ou des cathéters, rapporte M. Saleh. « Des traces de blessure par balle étaient visibles sur certains cadavres, uniquement vêtus de leurs sous-vêtements », poursuit-il, suggérant de possibles exécutions sommaires. D’autres corps, enfin, ont été retrouvés déchiquetés, plusieurs morceaux éparpillés – certains probablement en partie dévorés par les chiens ou profanés par les lames des bulldozers qui ont labouré la cour d’Al-Shifa.
      Trois semaines après l’attaque, Amira Al-Safadi se réveille souvent avec l’impression d’être « encore là-bas ». « J’entends les voix des soldats, le bruit des chars, des missiles, des explosions », raconte-t-elle. Cette femme, médecin volontaire de 26 ans, se souvient avoir eu faim et surtout très soif. Ils étaient assiégés. Vers la fin du siège, dit-elle : « Seize patients sont morts. Pendant quatre jours, on a dû dormir avec les corps : l’armée ne nous a pas laissés les sortir ni les enterrer. »
      Le quotidien est gouverné par l’incertitude et la peur : l’hôpital est plongé dans le noir, les soldats changent les instructions, il faut transporter les patients d’un département à l’autre et, à chaque déplacement, se faire fouiller. « Tous ceux qui bougeaient ou avançaient [sans en avoir reçu l’ordre] se faisaient tirer dessus », se rappelle la docteure Al-Safadi. Elle accuse les soldats de s’être servis de certains soignants « comme de boucliers humains ». « Ils demandaient aux infirmiers de rentrer dans certains endroits et de fouiller, tandis qu’ils restaient derrière eux », poursuit-elle.

      Autour de l’hôpital, les habitants racontent les mêmes scènes de siège, d’une rare brutalité. La plupart étaient déjà des déplacés : leur maison avait été bombardée, et ils s’étaient installés non loin d’Al-Shifa, se croyant protégés. La femme de Mohammed Abou Sidou, enseignant de 31 ans, venait d’accoucher, elle avait dû subir une opération. Leur fils avait 5 jours quand l’armée a attaqué. La jeune mère s’est mise à saigner abondamment. Le bâtiment où ils vivaient a été partiellement détruit par des tirs d’artillerie – eux n’ont été que légèrement blessés par des éclats de verre. Tout autour, la plupart des immeubles ont été détruits ou incendiés. Les maisons se sont effondrées sur leurs occupants. Les équipes de la défense civile n’ont pas assez d’équipements pour retrouver les corps prisonniers des gravats.

      « J’entendais les cris »
      « J’ai vu que la maison de mon voisin était en flammes, et je n’ai pas pu ouvrir la fenêtre ni intervenir, raconte M. Sidou, qui demeure hanté par ces images. Les gens blessés mouraient dans la rue, et je ne pouvais pas descendre, ne serait-ce que sur le seuil de la maison. J’entendais les cris des femmes, des enfants, des voisins. Si on sortait, on était tués à notre tour, même ceux qui se tenaient juste à leur fenêtre. »
      Saadia Abou Elnada se souvient surtout du bruit des explosions et des tirs incessants, si proches. Elle habite dans la rue principale, en face de l’hôpital Al-Shifa. Avec son mari, ses enfants et ses petits-enfants, ils se sont retrouvés à dix, terrés dans une pièce. « On mettait des couvertures et des cartons aux fenêtres, de peur que, voyant de la lumière, [les soldats] se mettent à tirer, raconte la mère de famille au visage émacié et anxieux. Ils tiraient au hasard. On étouffait avec l’odeur des explosions et des incendies tout autour. » La famille survit en faisait bouillir de l’eau salée et en mangeant du zaatar, un mélange d’épices. Cela fait longtemps qu’il n’y a plus de pain. Depuis l’assaut, les enfants mouillent leur lit la nuit. « Ils crient, pleurent, ont peur d’aller aux toilettes, se désole-t-elle. On est tous extrêmement abattus. »

      Elle s’interrompt soudain, se corrige : « On dit les “environs d’Al-Shifa”, mais il n’y a plus d’Al-Shifa ni de quartier autour. » En dévastant ce district, en plein cœur de la ville de Gaza, l’armée israélienne a réduit à néant cette institution opérant depuis 1946 : un hôpital de 750 lits, où naissaient plus de 2 000 enfants chaque mois, avant le 7 octobre. Al-Shifa était le cœur du système de santé gazaoui, qui, visé par des attaques israéliennes, s’est effondré depuis des mois. Des générations de médecins s’étaient formées dans cet hôpital universitaire. Sa destruction oblitère encore un peu plus le futur de Gaza.

      Clothilde Mraffko (Jérusalem, envoyée spéciale)

      #Israël

    • La prise de l’hôpital Al-Shifa, ultime refuge de Gaza [16 novembre 2023]
      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/16/la-prise-de-l-hopital-al-shifa-ultime-refuge-de-gaza_6200461_3210.html

      L’armée israélienne a pénétré mercredi dans l’hôpital où s’étaient abrités de nombreux civils, sans pour l’instant fournir la preuve que l’établissement avait un usage militaire.

      https://archive.ph/oAEQp

  • Aucune preuve pour l’instant confirmant certaines allégations d’Israël contre l’#UNRWA (rapport Colonna) | ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2024/04/1144986

    Les autorités israéliennes n’ont pour l’instant fourni aucune preuve après avoir affirmé il y a trois mois qu’un nombre important d’employés de l’agence des Nations Unies chargée des réfugiés palestiniens (UNRWA) étaient membres d’organisations terroristes, selon le rapport final du groupe d’examen indépendant dirigé par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna.

  • Le massacre de Gaza sape la culture de la démocratie
    Par Enzo Traverso – Jacobin le 6 avril 2024 - traduction rédaction A l’Encontre
    source : https://jacobin.com/2024/04/gaza-genocide-holocaust-memory-democracy
    http://alencontre.org/moyenorient/palestine/le-massacre-de-gaza-sape-la-culture-de-la-democratie.html

    (...) Israël viole le droit international depuis des décennies et perpètre aujourd’hui un génocide à Gaza avec des armes fournies par les Etats-Unis et plusieurs pays européens. Ces puissances occidentales pourraient arrêter la guerre en quelques jours, mais elles sont incapables de refuser leur soutien à un gouvernement corrompu, d’extrême droite, composé de criminels de guerre, car ce gouvernement fait partie d’elles-mêmes, alors elles se contentent de recommandations et d’appels à la modération.

    Tous les grands médias occidentaux ont endossé sans réserve un récit sioniste qui célèbre sans vergogne l’histoire des uns et ignore ou nie celle des autres. En Europe et aux Etats-Unis, comme l’a fait remarquer Saïd, Israël n’est jamais traité comme un Etat, mais plutôt comme « une idée ou un talisman quelconque », intériorisé pour légitimer les pires abus au nom de principes moraux élevés.

    Des décennies d’occupation militaire, de harcèlement et de violence apparaissent ainsi comme l’autodéfense d’un Etat menacé, et la résistance palestinienne comme une manifestation de haine antisémite. Réinterprétée dans une perspective orientaliste, l’histoire juive se déroule comme un long martyre dans l’attente d’une rédemption bien méritée, et les Palestiniens deviennent un peuple sans histoire.

    Raison d’Etat

    Les étudiants pro-palestiniens sont dépeints comme des antisémites enragés dans la plupart des médias grand public. Dans plusieurs universités états-uniennes, ils ont été mis sur liste noire ou menacés de sanctions en raison de leur participation à des manifestations contre le génocide de Gaza. En Allemagne [interview d’Emily Dische-Becker, dans Jacobin le 23 mars 2024] et en Italie, des rassemblements ont été brutalement réprimés, tandis que le premier ministre français Gabriel Attal a annoncé des mesures sévères contre des militants pro-palestiniens.

    La mémoire de l’Holocauste est rituellement célébrée comme une religion civile dans l’Union européenne, et la défense d’Israël est devenue, comme Angela Merkel et Olaf Scholz l’ont affirmé à plusieurs reprises, la « Staatsraison » de la République fédérale d’Allemagne (RFA). Aujourd’hui, l’Allemagne invoque cette mémoire pour justifier le massacre des Palestiniens à Gaza. Après le 7 octobre, le pays est traversé par une atmosphère de chasse aux sorcières contre toute forme de solidarité avec la Palestine.

    Mais l’Allemagne n’est que l’expression paroxystique d’une tendance plus large. Cela explique pourquoi, notamment aux Etats-Unis, de nombreux Juifs ont élevé la voix pour dire « pas en mon nom ».

    Les références à la « raison d’Etat » sont à la fois curieuses et révélatrices d’un aveu implicite d’ambiguïté morale et politique. Comme le savent tous les spécialistes de la théorie politique, ce concept rappelle les côtés sombres et cachés du pouvoir politique. Habituellement identifiée à la pensée de Niccolo Machiavel, même si le terme lui-même n’apparaît pas dans ses écrits, la raison d’Etat signifie la transgression de la loi au nom d’impératifs supérieurs de sécurité de l’Etat.
    (...)
    Derrière la raison d’Etat , ce n’est pas la démocratie qui se profile, mais Guantanamo.
    Ainsi, lorsque la RFA soutient Israël en invoquant la Staatsraison , elle admet implicitement l’immoralité de sa politique. Aujourd’hui, le soutien inconditionnel de l’Allemagne à Israël compromet la culture, la pédagogie et la mémoire démocratiques qui se sont construites au cours de plusieurs décennies, et notamment après le « Historikerstreit » au milieu des années 1980.

    Cette politique jette une ombre sur le Mémorial de l’Holocauste qui se dresse au cœur de Berlin et qui n’apparaît plus comme l’expression d’une conscience historique tourmentée et des vertus du souvenir, mais plutôt comme un imposant symbole d’hypocrisie.
    (...)

    • 5 Questions à... Enzo Traverso | De l’usage politique de la mémoire collective de l’Holocauste
      CAREP Paris - 6 janv. 2024
      https://www.youtube.com/watch?v=iLLY7OjQZZQ

      Commémorer l’Holocauste est l’occasion de rappeler à la mémoire collective les six millions de victimes majoritairement juives de l’oppression nazie. Si la commémoration de cette mémoire invite à réfléchir aux idéologies et aux actions qui conduisent aux génocides ou à des crimes contre l’humanité, elle nous invite aussi à réfléchir de manière critique à son détournement à des fins politiques. Parce qu’elle fait appel aux émotions plutôt qu’à la raison, la mobilisation de la mémoire par des politiques s’avère une stratégie intéressante à analyser.
      Dans cet entretien, l’historien italien Enzo Traverso, spécialiste du totalitarisme et des politiques de la mémoires, revient pour nous sur les effets dévastateurs de cette instrumentalisation politique de la mémoire de l’Holocauste à l’aune du conflit israélo-palestinien.

  • Solidarité avec Gaza : une « procédure purement policière », selon l’avocat de Solidaires Étudiant·e·s à l’EHESS - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/societe/attaque-du-hamas/solidarite-avec-gaza-une-procedure-purement-policiere-selon-lavocat-de-soli

    Plusieurs étudiants, élues dans les instances de l’EHESS, sont entendues en audition libre. L’une d’entre elles a déjà été reconvoquée une deuxième fois. « C’est vraiment très compliqué de comprendre ce qu’on nous reproche précisément, témoigne-t-elle auprès de l’Humanité. Pour nous, c’est fatigant, cela correspond à une forme de harcèlement qui nous oblige à ne nous occuper que de notre défense, sans plus pouvoir militer librement… »

    Pour Me Antoine Comte, avocat des membres de Solidaires Étudiant·e·s à l’EHESS, « nous sommes face à une procédure policière où on ne nous dit rien… L’enquête préliminaire permet de ne pas donner connaissance des faits réellement reprochés aux personnes entendues ou à leur avocat. On nous parle de l’éternelle apologie du terrorisme. Je dis » éternelle « car elle n’est jamais définie. Quels sont les mots, les actes qui posent problème ? On ne nous dit pas. Si un juge d’instruction était saisi, il aurait l’obligation de désigner les propos ou des actes précis. Ce qui permettrait à la défense de s’exprimer dans les conditions contradictoires maximales. »

  • Israel truly lost war in Gaza : Reserve general
    https://www.presstv.ir/Detail/2024/04/21/724103/Israel-defeat-Gaza-reserve-general-opinion

    Itzhah Brik remet le couvert.... (Curieusement on dirait que ce sont surtout les Iraniens qui reprennent l’info à l’international !)

    An Israeli reserve general says the regime must put an end to its aggression on Gaza as he admits that Israel has lost the war to the Palestinian resistance movement Hamas and the people in Gaza.

    Itzhak Brik said in an opinion piece published in the Israeli newspaper Maariv on Sunday that the Tel Aviv regime has no chance of winning the war against Hamas even by attacking the crowded city of Rafah in Gaza’s south where more than a million have been sheltering from the regime’s relentless airstrikes and ground attacks.

    “We really lost, in case you haven’t understood that yet ... Israel should declare the end of the war because it truly lost,” said Brik in the article.

    He said that the real threat to Israel is its prime minister, Benjamin Netanyahu, and members of his war cabinet, including Benny Gantz and Yoav Gallant, calling the group and their allies a real circus that endangered the regime.

    The general said that Netanyahu is not interested in ending the war in Gaza and rather seeks to preserve his regime.

  • Mise à jour matinale du 22 avril 2024 05:51 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-55?nid=357231&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga

    Des frappes israéliennes avant l’aube sur le centre et le sud de Gaza tuent et blessent plusieurs Palestiniens, rapporte l’agence de presse Wafa.
    Les raids israéliens sur les villes de Cisjordanie et les camps de réfugiés se poursuivent alors que les tensions se sont accrues au cours du week-end. Deux Palestiniens ont été arrêtés à Hébron et des affrontements ont eu lieu avec des jeunes Palestiniens au nord de la ville. Des Palestiniens ont également été blessés lors de raids près de Jérusalem
    Une attaque de colons israéliens à Burqa, à l’est de Ramallah, a blessé six Palestiniens.
    Le président américain Joe Biden a condamné ce qu’il a appelé une montée de « l’antisémitisme flagrant », y compris sur les campus universitaires.
    Des étudiants du Massachusetts Institute of Technology (MIT), d’Emerson et de Tufts ont établi leurs propres camps de protestation, exigeant que leurs institutions coupent les liens avec Israël.

    Récapitulatif de la soirée du 21 avril 2024 23:26 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-99?nid=357231&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Gaz

    Les forces israéliennes ont tué au moins 48 Palestiniens et en ont blessé 79 autres au cours des dernières 24 heures, selon le ministère palestinien de la santé. Cela porte le nombre de morts palestiniens à plus de 34 097 en six mois, avec au moins 76 980 blessés et environ 7 000 personnes disparues et présumées mortes. Selon les autorités sanitaires, plus de 70 % des victimes sont des enfants et des femmes.

    Les équipes de la défense civile palestinienne ont continué à récupérer les corps de Palestiniens qui auraient été enterrés par les forces israéliennes dans des fosses communes dans la cour de l’hôpital Nasser à Khan Younis. Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a déclaré que deux fosses communes avaient été découvertes jusqu’à présent et qu’au moins 200 corps avaient été récupérés. Selon les équipes de secours, certains corps avaient les mains liées dans le dos, ce qui laisse penser qu’ils ont été exécutés et enterrés sur place.

    Selon le ministère de la santé, au moins 485 Palestiniens ont été tués et 4 900 blessés lors d’attaques menées par les forces israéliennes et les colons en Cisjordanie occupée depuis le début de la guerre.

    D’autres événements majeurs ont eu lieu dimanche :

    Une femme palestinienne a été abattue par les forces israéliennes dimanche à un poste de contrôle en Cisjordanie occupée, selon le ministère palestinien de la santé. Plus tôt dans la journée, les forces israéliennes avaient abattu deux adolescents palestiniens à Ramallah.

    Les Palestiniens sont descendus dans la rue pour condamner le raid meurtrier mené pendant trois jours par Israël dans le camp de réfugiés de Nur Shams, en Cisjordanie occupée, au cours duquel au moins 14 personnes ont été tuées par les forces israéliennes. Les forces israéliennes ont arrêté 50 Palestiniens, dont certains ont été blessés, au cours de leur raid de trois jours sur le camp, a déclaré la Palestinian Prisoners Society (PPS) dans un communiqué.

    Les funérailles de Mohammed Awad Musa, secouriste bénévole de la Société du Croissant-Rouge palestinien (SCRP), ont eu lieu dimanche. Musa a été tué alors qu’il soignait des personnes blessées par les tirs d’un colon dans la ville de Sa’wiyah à Naplouse, selon la société.

    Les frappes aériennes israéliennes ont visé les villes de Naqoura, Majdel Zoun et Ayta ash-Shab, dans le sud du Liban.

    Le Hezbollah, groupe libanais soutenu par l’Iran, a déclaré dimanche avoir abattu un drone israélien qui effectuait une mission de combat dans le sud du Liban.

    Des responsables israéliens ont critiqué les États-Unis après la publication d’un article selon lequel l’administration Biden devait annoncer des sanctions à l’encontre d’un bataillon de l’armée israélienne accusé de violations des droits humains à l’encontre de Palestiniens en Cisjordanie. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a qualifié cette décision de « summum de l’absurdité et d’abaissement moral », tandis que le ministre du cabinet de guerre Benny Gantz a déclaré qu’il s’agissait d’un « dangereux précédent ».

    Tariq Ahmad, député conservateur et secrétaire d’État britannique au Commonwealth, s’est dit « consterné » par la frappe israélienne sur un appartement résidentiel à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qui a fait au moins 19 morts, dont 14 enfants. « Nous devons arrêter ces combats immédiatement et mettre fin à ce conflit », a-t-il déclaré dans un message publié sur X.

    Le groupe d’aide britannique Medical Aid for Palestinians a indiqué que ses équipes avaient pu livrer de l’aide alimentaire aux personnes déplacées à l’intérieur de la bande de Gaza pour la première fois depuis le début de la guerre.

  • Contre la solidarité avec la Palestine, un maccarthysme à la française - Edwy Plenel
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200424/contre-la-solidarite-avec-la-palestine-un-maccarthysme-la-francaise

    La solidarité avec la Palestine est devenue un délit. Vouloir l’exprimer par la parole, l’écrit ou la manifestation, est passible de convocation policière, de condamnation pénale ou d’interdiction préalable. Tous les démocrates devraient s’en inquiéter.

    #paywall

  • L’obsession occidentale pour Netanyahou est déplacée. La plupart des Israéliens veulent que la guerre continue
    Antony Loewenstein | Lundi 22 avril 2024 | Middle East Eye édition française
    https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/lobsession-occidentale-pour-netanyahou-est-deplacee-la-plupart-des-is

    Israël a un « problème de réfugiés ». C’est ce qu’a écrit le rédacteur en chef du journal israélien Haaretz dans un article récent.

    Aluf Benn a expliqué que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou était sur le point de devoir décider comment gérer le grand nombre de Palestiniens déplacés de force du nord de Gaza à la suite de l’invasion de la région par Israël après le 7 octobre 2023.

    « La question », écrit Benn, « est de savoir si Israël permettra aux Palestiniens de retourner dans le nord de la bande de Gaza, d’où ils ont été expulsés au début de la guerre, ou s’ils en seront définitivement déplacés, laissant la zone sous contrôle israélien. »

    Notez le langage utilisé et la passivité dans la description du nettoyage ethnique (même s’il n’est pas clair si Benn lui-même a une opinion bien arrêtée sur le sujet).

    Haaretz est un opposant de premier plan et quotidien à Netanyahou, mais le journal semble déchiré entre la vision israélienne dominante de l’assaut sur Gaza (il a publié une multitude d’articles nationalistes et militaristes au cours des six derniers mois) et une position plus humaine qui comprend correctement qu’Israël commet d’horribles violations des droits de l’homme à Gaza qui entacheront à jamais le pays. (...)

  • « Une atteinte à la liberté d’expression » : le syndicat brestois Olivier Cuzon visé par une plainte de Gérald Darmanin - France Bleu
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/une-atteinte-a-la-liberte-d-expression-le-syndicat-brestois-olivier-cuzon

    Le professeur et syndicat brestois Olivier Cuzon est visé par une plainte pour diffamation à l’encontre de la police et la gendarmerie. Plainte déposée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, indique Olivier Cuzon dans un communiqué. L’homme a été entendu ce vendredi 19 avril après-midi au commissariat de Brest.

    "C’est la publication d’un article sur le site de Sud éducation 29, dont je suis le « directeur de publication du journal » qui est à l’origine de cette plainte, lit-on dans le communiqué. Le paragraphe sur lequel est fondé la plainte est le suivant : « Ce questionnement est important quand on connait la culture droitière, misogyne et homophobe sous de trop nombreux képis. Les enquêtes de Médiapart révélant l’existence de groupuscules nazis dans certaines casernes, les groupes de discussions racistes des policiers et gendarmes, ou la participation récente de militaires en civil à la répression des dernières émeutes de banlieues ne plaident pas en faveur du républicanisme des militaires. ».

    Olivier Couzon poursuit : "Il y a dans cette plainte une atteinte intolérable à la liberté d’expression d’un journal syndical, qui par principe a une expression engagée." Et conclut : "Au delà, cette plainte s’inscrit dans un contexte plus global de tentatives de mettre un coup de pression contre des militant.es qui s’expriment librement pour faire connaître leurs analyses des politiques gouvernementales."

    #Police #Liberté_expression #Syndicalisme

  • Four Israelis were kicked out of Canary Nungwi Hotel in Zanzibar, Tanzania, for complaining about the free Palestine badge on the manager’s car
    https://www.kossyderrickent.com/2024/04/hot-four-israelis-were-kicked-out-of.html

    The Canary Nungwi Hotel in Zanzibar kicked out four Israelis who interrogated a receptionist about a vehicle parked outside the premise with stickers that read “Free Palestine.” 

    The Israelis were told the vehicle belonged to the manager of the hotel, and they were eventually kicked out after complaining that the vehicle was causing them « concern ».